La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
❝ Libre ❞Âme à nueMa démarche autrefois si aisée et assurée était maintenant hésitante et claudiquante, ma silhouette trapue et musclée s’était affinée depuis mon coma puisque je n’avais jamais récupéré ma faculté de me nourrir et mon regard avait perdu cette légèreté d’autrefois. Cette chute m’avait complètement détruit physiquement, mais mentalement c’était de pire en pire. Aujourd’hui, je venais faire quelque chose que je n’avais jamais pensé faire un jour : Remettre mon badge et mon arme de service. Ainsi brisé, je savais que je n’étais pas utile et que ce n’était qu’une question de temps avant qu’on me congédie. Par orgueil et amour propre, je préférais démissionner plutôt que de me faire jeter comme un malpropre. De toute façon, qui ici avait réellement remarqué mon absence? Quand l’Atelier aux pétales avait péri sous le bris des conduits, personne n’était venu voir si tout allait bien. Si j’allais bien. Si de l’équipement de ce QG d’infiltration allait bien.
Vêtu de mon uniforme de policier que je n’avais pratiquement jamais porté puisque j’étais normalement sous couverture, j’avançais lentement dans les couloirs du département des forces de l’ordre, tentant de ne pas faire trop de bruit avec ma canne alors que je cherchais quelqu’un, un supérieur, n’importe qui. En même temps, pourquoi est-ce que ça m’étonnait de ne trouver personne? Il n’y avait jamais vraiment eu personne de disponible lorsque je tentais d’appeler à l’aide, pourquoi en serait-il autrement aujourd’hui? Je ne sais pas, j’avais simplement espéré que pour mon dernier jour dans les forces de l’Ordre soit…plus qu’un simple dépôt de badge. Flic, c’était la seule chose que je savais faire. Flic, c’était la seule chose que je VOULAIS faire. Mais bon… de toute évidence, on avait déjà oublié que j’existais. « Bonjour, j’aimerais savoir si quelqu’un est disponible pour me rencontrer » Demandais-je d’une voix morne à la secrétaire.
Je n’arrivais pas à croire que ma carrière finissait comme ça. J’avais toujours voulu mourir avec l’uniforme sur moi….en fait qui sait, peut-être que ça serait le cas.
Lundi 19 octobre : c'est la stupeur dans les rues de New-York. Deux corps sont retrouvés au petit matin pendus dans le quartier de Two Bridges au Sud de Manhattan : il s'agit du chef des #FO et du chef des #CR.
Les #FDO ont rapidement été appelé par les premières personnes qui ont fait la macabre découverte. Un périmètre de sécurité a été mis en place dans le quartier et les corps ont été retirés pour être autopsiés et identifiés.
L'inquiétude ne fait qu'augmenter chez les #FO et les #CR puisque leur chef respectif est porté disparu depuis dimanche 4 octobre.
Le 8 octobre, la police (#FDO) reçoit un colis surprise qui retournera l'estomac de la réceptionniste : deux morceaux.. des morceaux de peau. Humaine. Sur un morceau, un tatouage d'une plume et d'une couronne, sur l'autre, une marque gravée au fer rouge : "One". Cette information est relayée par tous les médias de la ville.
Alors que tout le monde s'occupe de faire son travail, un hurlement se fait attendre. Il s'agit de Nicky Landerson, une des réceptionniste du commissariat. Cette dernière est debout et un colis est posé sur son bureau. Les mains en l'air, le souffle coupée, la femme se met à pleurer et hurle, attirant l'attention de tout le monde, "OH MON DIEU ! OH MON DIEU !" Des gens se précipitent vers elle, essaient de la calmer et elle explique qu'elle ouvrait le courier quand elle a découvert ça.
Qu'est-ce que "ça" ? Un colis a été livré à la police. Une odeur immonde s'en échappe : il est rempli de papier à bulles. Entre le papier ? Deux morceaux de peau circulaires coupées de manière minutieuse. Sur l'un des morceaux, on y voit le tatouage d'une plume noire sous une couronne. Sur le deuxième, une marque de brûlure, probablement faite au fer rouge : "One". Il n'y a pas de note ni aucun autre indice dans la boite.
note : ces deux marques sont les marques des deux gangs importants de la ville : les CR et les FO.
Alors que tu rentres dans la cuisine, tu attires l'attention d'une collègue qui s'y trouve déjà. Tu mets la capsule dans la cafetière et remplis une tasse en riant légèrement à sa remarque, mi-amusée par ta collègue, mi-agacée par ce dossier. Ce salop nous rend pas la tâche facile, il me rend chèvre, répondais-tu en roulant des yeux, posant le tas de feuille sur la table après avoir vérifié qu'elle était propre. Je sais pas comment tu fais pour analyser la psychologie de ces tarés, des fois je préfère me dire qu'il n'y a pas de raisons à leurs actions. C'est simpliste de se dire que les gens sont juste fous, et non pas qu'ils le deviennent à cause de leur environnement. Tu fais pas toujours l'autruche, mais des fois, tu préfères. Au moins t'as conscience de le faire. En t'asseyant, tu récupères une feuille d'essuie-tout et la roule en boule, te penchant sur ta chaise pour la lancer adroitement sur la tête d'Alexander dans le bureau d'en face. Alex, j'te sens tendu, viens-là qu'on s'occupe de toi.
Résumé : Flora rejoins {@=1180}Madelyn Sylvester{/@} à la table de la petite cuisine en la taquinant, puis lance une boulette de papier sur {@=1082}Alexander Stilston{/@} dans le bureau d'en face pour attirer son attention et l'inviter à prendre une pause avec elles.
On prend un peu des pauses quand on peut, avec tout ce qui se passe en ce moment. C'est la folie, tout le monde est toujours en train de courir partout et ça n'est pas parce qu'un gars a décidé qu'il était un super justicier masqué que les autres crimes commis dans la ville doivent restés impunis. Je suis en pleine pause café quand je vois Flora débarquer dans la salle de pause, un dossier en main. Un dossier qu'elle ne semble pas vouloir lâcher, ce qui me fait bien entendu rire. "Tu sais que dans pause café y'a le mot pause ?", que je lui demande avant de pousser avec mon pied sur la chaise face à moi pour la reculer et lui faire comprendre de venir s'asseoir avec moi. Mais attention, si on vient à ma table pendant que je bois mon café, on a pas intérêt à me parler boulot, Vigilante ou je ne sais pas quel dérangé qui se balade dans les rues de la ville.
RÉSUMÉ : Made prend son café en salle de pause et propose à {@=168}Flora Jimenez{/@} de la rejoindre
En ce moment, tu enchaînes. Tu as bossé de nuit toute la semaine qui a précédé, cette semaine tu faisais la journée. Tes prochaines vacances ne sont pas avant longtemps, mais de toute façon, tu n'y penses pas encore. Il se passe trop de choses avec The Vigilante dernièrement, tu veux être là pour régler cette affaire. Alors tu prends ta pause café à défaut d'en prendre une pour manger, mais "pause" est un bien grand mot car tu te diriges vers la petite cuisine du commissariat pour t'y faire un café, dossier en main. Ce dossier lié à The Vigilante, tu vas le relire pour la 45ème fois, au cas où un détail vous aurait échappé. Dans les couloirs, c'est un éternel remue-ménage avec le bruit des rangers pressées et des nombreux appels, les téléphones ne font que sonner. Tu t'y es habituée, et ça ne t'empêche pas de te concentrer. Allez mon ptit Vigilante, t'as forcément chié quelque part... Juste une micro-info, une mini-faille pour une nouvelle piste. Allez...
C'est une journée comme les autres au commissariat de police de la grande ville de New-York. Les policiers et autres professionnels de la justice courent à droite et à gauche pour faire leur travail et essayer de protéger et aider les citoyens de la ville, malgré ce que peuvent bien dire les journaux et même ce Vigilante. Ils n'imaginent pas, cependant, que cette journée ne sera pas tout à fait comme les autres..
La police fait un travail pitoyable dans notre belle ville de New-York. Elle est corrompue. Elle est incompétente.
Les citoyens doivent se protéger. Je vais vous protéger.
J'invite mes followers à pointer du doigt les acteurs du trafic de drogue dans la ville. Bien entendu, vous pouvez poster en anonyme si vous n'avez pas le courage de dénoncer le visage découvert.
Êtes-vous acteur de votre propre sécurité ? Acteur de la justice ? Ou voulez-vous rester spectateurs ? Complices ?