TG TEMPÊTE ＊ Le refuge au café

Brynn me présente Maddie comme étant sa sœur et je suis assez surprise la principale intéressée ne dis pas un mot là-dessus et quand elle demande à Brynn comment nous nous sommes rencontrées le sujet est vite éviter. J'ai vraiment du mal à les suivre, mais je me dis que ça doit être un trucs de sœurs, elles vont le régler entre elles ce n'est pas mon soucis. « Maddie trinque avec nous au fait que nous sommes bloquées ici et qu'on essaye de s'éclater quand même avec un peu d'alcool! » Je ris et je prends un autre shot pour le boire cul sec, la brûlure de l'alcool commence à se dissiper peu à peu mon corps va commencer à s'habituer même si je ne compte pas m'enfiler tous les verres qu'il y a sur la table soyons clairs. Puis leur regard dévient vers un garçon (Willy) et je décide de les taquiner. « Vous connaissez ce mec? Laquelle a mis le grappin dessus? » Toujours aussi curieuse comme d'habitude puis je vois entré dans le café une tête que je connais, du moins que je viens de rencontré Jace j'ai bien parler avec lui via l'application et il a l'air adorable, il est surtout plus beau en vrai qu'en photo. « Désolée les filles je vous quitte, on se revoit plus tard! » Je fais un bisous de loin aux filles et décide de m'approcher de lui pour le saluer. « Salut Jace! Tu vas bien? Je n'aurais jamais cru te croiser aussi vite, c'est moi Arya. » Je te souris, normalement tu dois me reconnaître des chevelures rousses comme la mienne ça ne court pas les rues.

@M. Brynn Atkins @Madison Atkins @Willy Manning @Jace Reinhold

y'avait sur la face du môme cet air de chien apeuré, celui qui grogne contre tout et n'importe quoi, celui qu'on sort de son élément. s'il traçait ses sillons sur les pavés new-yorkais sans grand mal la nuit tombée, le spectacle journalier avait tendance à l'exaspérer : ici et là, ces gens qui respirent le bonheur (ou ce qu'ils pensent être) sans se soucier (au mieux) de ce qui les entourait - sans même penser, lorsqu'il leur arrivait de se plaindre, qu'il puisse exister pire qu'eux. l'égocentrisme de l'Amérique ; voilà bien les travers qu'il exécrait. quelle ironie alors que ce soit précisément avec cette foule qu'il ait à se mêler, alors que la neige rendait ses pas plus lourds que les précédents, et qu'une toux légère commençait à le prendre.
à ne pas se méprendre, Hanseol ne déteste pas la foule, il en a la trouille. la peur du jugement, comme si chacun pouvait lire sur son front « c'est un brave garçon, il a juste mal tourné, pauvre gosse » (et il en était persuadé, que c'était bien de la pitié dans leurs yeux). pourtant, le voilà à pousser la porte de ce café en espérant se faire discret (presque invisible) ; et ses pas le conduisirent dans un coin - là où on observe sans être vu. les mains sous son écharpe rouge, le nez froncé dans une mimique enfantine et les orbes perdus sur les visages inconnus, il rentre ses épaules - intimidé. mais vite tiraillé par un besoin de chaleur, il se surprend à attraper le bras d'un.e inconnu.e , le.la dévorant d'un œil suppliant. « c'est combien, les chocolats ? enfin... vu le monde qu'il y a, tu sais si le tarif est réduit ? » et quand on voit ce bout d'homme aux cheveux oxydés, trop fin et presque noyé sous son pull et son écharpe-plaid, on est souvent surpris par la douceur de sa voix trop rauque, trop grave, trop sourde.

Oh, je le vois son regard à cette jolie petite femme (Madison) et je le lui retourne bien comme il faut. Tout à fait mon style, sauf que j'ai pas de style de femme. Genre, je peux aimer une blonde et n'en pas aimer une autre, préférer une rousse ou une asiatique. J'suis vraiment pas compliqué du tout. Sauf que le sourire, il disparaît vite quand je vois que t'es à côté de Brynn. Vous n'êtes plus que deux, je décide de me lancer. J'ai du temps à perdre, de toute façon. M'approchant, je souris vers la plus petite des deux et inconnue à mes yeux (Madison). Bien le bonjour. Il n'est pas trop tôt pour boire ? Je souris, tourne mon regard vers l'autre. Brynn. La voix sans ton, amère, sec et réellement neutre surtout.

Brynn change très rapidement de sujet... ce qui fait largement mon bonheur. Je souris timidement en prenant l'un des shooters qu'elle m'offrait, puis le boit d'une traite. Je rigole doucement à la question d'Arya : Pas moi, mais il est vachement mignon. Admettais-je. Le jeune homme en question se rapproche de nous et Arya s'enfuit au même moment. Je lui dire au revoir, puis accueille Willy d'un sourire. Il s'adresse direct à moi. Non, il en reste encore. Sers-toi. Je fige légèrement lorsqu'il mentionne le prénom de ma soeur. Ah merde. Ils se connaissent ? ...Vous vous connaissez ? Je ne comprends plus rien, heelllppp

Arya les abandonnait pour saluer quelqu’un. « A toute » Elle lui lançait un regard lourd de sous-entendu, l’air de dire : ‘’une nouvelle proie en vue ?’’. Eh merde ! Voilà qu’il se dirigeait droit sur elles. Qu’avait-elle fait pour mériter ça ? Peut-être qu’il existait une justice divine qui la punissait pour toute les fois où elle s’était mêlé d’une enquête. Et bien sûr, il ne manquait pas de jouer au séducteur avec sa petite sœur Maddie. Très protectrice avec elle, Brynn serrait les dents pour ne rien dire. Inutile qu’elle lui reproche d’être étouffante. Enfin, Willy se tournait vers elle pour la saluer d’un ton sec. « Manning. » répondait-elle, alors que Maddie lui demandait comment ils se connaissaient. « C’est un inspecteur de police. » Elle marquait une pause, avant de reprendre. « On s’est rencontré sur des affaires. » ‘’Tu sais, celle que t’arrives à résoudre grâce à mes informations. ‘’ Manquait-elle de rajouter, mais inutile d’ouvrir les hostilités.

Allez, je décide de me rapprocher de l'inconnue et la détective, leur adressant la parole. L'inconnue, dont je ne connais toujours pas le prénom, me propose de boire, j'hausse les épaules. Malgré l'heure, je ne refuse jamais un verre et je viens de finir mon café, qui plus est. Puis, tu demandes si on se connait, je soupire.. Connaître est un bien grand mot, ouais. D'ailleurs, je n'ai pas le temps de répondre que Brynn le fait. Disons plutôt que je l'ai souvent dans les jambes. Ce n'est pas faux en soi, elle est toujours présente quoiqu'il arrive, quoique je puisse faire. Me tournant vers l'inconnue : Willy. Je te souris, tendant ma main du coup pour te saluer convenablement et comme il se doit surtout.