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mon bloc note
the end
La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
(c) Disjointed Societies 2021
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(#) Lun 17 Juin - 18:42
Il avait envie de lui dire le fond de sa pensée, la réelle, celle qui était belle et vraie. Il voulait mettre cartes sur table et lui dévoiler les raisons de ses insultes, il avait même besoin qu’elle comprenne un peu plus la tourmente dans laquelle il était. Mais lui faire part de son désarroi signifiait mettre un terme à toute relation avec Saoirse parce qu’elle serait la cible numéro un dans l’esprit des Hommes ennemis. Et il était hors de question qu’un Devon #2 fasse son entrée dans la vie de Saoirse. Il s met à rire quand elle juge ses qualités de cuisinier et ils se retrouvent donc tout deux à table, Atticus avec un café noir sans sucre dans les mains et la boisson de Saoirse qu’il venait de préparer dans l’autre. Il les mettaient à côté des assiettes et s’installait directement car il mourrait de faim. Il observait tout autour de lui et penchait légèrement la tête sur le côté. Il avait gardé son tee-shirt mais il allait voir besoin d’un bandage à nouveau. « Rien de bien fou, des culottes, de la bouffe et des photos. » Il but une grande gorgée de son café, et le nez toujours dans la tasse, il regardait Saoirse. « Je t’avoue que les photos de Maddy ne sont pas parmi mes favorites. » Et même si elle était importante pour Saoirse, il n’avait pas le monopole du mensonge quand ça concernait sa jalousie. Il but un peu de jus d’orange et grignotait un croissant en même temps. Il avait la bouche pleine et les joues un peu plus roses, plus vivantes. Il la regardait bouger, ses cheveux qui séchaient lentement avec les rayons du soleil à travers la fenêtre derrière elle, son regard si bleu qu’il pourrait vivre tout au fond. Bordel, c’était indescriptible et flippant à la fois, il était incapable de savoir s’il allait pouvoir s’en sortir ou pas, s’il allait avoir la possibilité de parfaire un bout de chemin de vie pour inclure Saoirse dedans. Ca allait être bien compliqué, en effet. Mais il avait envie d’y croire un peu. Pendant cette réalité, cette bulle qu’elle lui offrait, il avait toutes les possibilités qui s’offraient à lui. Il prenait sur lui pour lui balancer son cœur dans son assiette. « Tu m’as manqué. » Il relevait la tête, agrandissait les yeux. Oh merde. C’était sorti tout seul et à la fois, il ne comprenait pas d’où ça venait alors il prit sa tasse pour se cacher derrière et boire une grande gorgée, quitte à se brûler la langue.

@Saoirse Gallagher
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(#) Lun 17 Juin - 19:54
Le chocolat chaud fumait encore et je croquais dans un croissant en attendant sa réponse. « Rien de bien fou, des culottes, de la bouffe et des photos. » Je souris et hoche la tête, rien de bien intéressant, j'ai aucun dossier nommé Atticus, le tout se passe toujours dans le coeur. « Je t’avoue que les photos de Maddy ne sont pas parmi mes favorites. » je souris et me pince la lèvre ; "J'ai pas encore réussi à les retirer.." j'ai l'impression de devoir faire le deuil d'une relation vécue, et une belle relation, et j'ignore à quelle étape je suis. La colère ? Je l'ai pas atteinte et je pense pas l'atteindre un jour, je peux pas lui en vouloir, juste m'en vouloir à moi-même. La tristesse ? Oui, les premiers jours, beaucoup de tristesse mais j'avais l'impression que je gardais la tête hors de l'eau, j'avais beaucoup à penser. Au final, je m'occupais pour ne pas faire le deuil de cette relation. Je met une mèche sortie du chignon derrière mon oreille et attrape ma fourchette pour manger un peu d'oeuf et regarder Atticus en souriant. C'est pas les meilleurs que j'ai mangé, mais il a fait tellement l'effort, et j'aime tellement le savoir comme ça aux petits soins que je ne le dirais pas. Parfois, certaines vérités sont mieux quand elles sont oubliées. « Tu m’as manqué. » relève les yeux vers lui, le rouge allant sur les joues. Un léger rire s'échappe de ma gorge, pas moqueur, non, un rire sincère, un rire léger, un rire qui trahi les émotions du coeur. "Tu le sens alors, toi aussi ?" la question est directement posée, parce que je suis rongée. "Tu le sens et tu peux pas le contrôler ?" parce que c'est mon cas, et je déteste ça. J'aime pas ne pas savoir dans quoi je m'embarque, j'aime quand c'est précis, détaillé, plannifié. Je me pince les lèvres, attrape un morceau de croissant, "J'ai tellement peur que tu joues, Atticus, j'ai pas.. j'me suis sentie tellement mal, à l'hôpital, et les jours suivants.." je me suis sentie comme une moins que rien, je me suis sentie abusée, et même si c'était pas physique, l'effet était le même, si ce n'est pas pire. "Ne recommences pas.. s'il te plait.." J'abandonnerais tout pour toi, d'un simple regard, d'une simple pensé, d'un geste. J'abandonnerais tout, si tu le demandais.

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(#) Lun 17 Juin - 21:07
Ca pourrait être son quotidien s’il se sortait les doigts du cul. Ca pourrait être le moment de se reposer sur la vie qu’il pourrait mener mais il croyait trop en sa famille, il les aimait tellement qu’il n’était pas encore prêt à les sacrifier. Parce qu’il ne pourrait pas mener Saoirse dans sa vie, elle y perdrait toute son innocence et sa pureté, elle ne verrait plus le monde avec de la lumière, elle oublierait qu’il existe des gens biens, quelque part. Alors, quand il s’enfermerait dans cette bulle, quand il se laisserait aller à de l’honnêteté, il fermerait les yeux et les sons alentours ne seraient que du vent. Elle serait son ancre dans son encre de seiche si sombre, comme du pétrole ou des sables mouvants dans lesquels il s’enfonçait. Et elle finit par appuyer sur des points dont il n’avait même pas l’existence mais qui faisait écho dans chaque cellule nerveuse de sa peau parce que c’était vrai. Il secouait la tête, comme pour affirmer qu’elle avait raison et ça le rendait un peu dingue parce qu’il croyait vraiment qu’il pouvait apporter quelque chose à Saoirse de positif s’il s’en donnait les moyens. « Princesse… » Il relevait la tête et la regardait droit dans les yeux en jouant avec son piercing, la nervosité d’Atticus qui s’accroit davantage. Comment lui expliquer profondément tout ce qu’il ressent ? Comment lui donner les clefs pour qu’elle se mette à sa place quand en faisant ça, elle s’embrumerait de tous les démons qu’un seul homme pouvait contenir ? Un regard de pitié, des sourcils qui se froncent, une ride du lion qui apparait. « Je joue pas. J’ai… j’ai jamais joué avec toi. » Il en avait marre de la blesser, mais il savait au fond de lui qu’il continuerait à le faire. Parce que c’était sa nature d’homme-monstre, de bête. Il n’était pas homme à mériter pour ce genre de femme. « A l’hôpital, c’était juste un moyen pour que je sorte de ta vie. Pas l’inverse. Parce que bordel, Saoirse, à mes côtés, y a rien de positif. » Il regardait désormais la table, il avait presque envie de la supplier à genou de lui pardonner. Il n’était pas encore prêt à le faire. « T’es la seule à avoir vu les parts les plus profondes et vulnérables. » Puis il se levait pour faire le tour de la table et se mettre accroupi devant elle, la tête relevée pour la regarder à nouveau. Il levait sa main vers son visage pour tenir sa joue. Je suis fou amoureux de toi. dis le, bordel de merde ! « J’ai tellement peur de te briser… » Et il parlait si bas qu’il était presque inaudile, sauf de son interlocutrice. « J’voudrais que ça soit quelqu’un d’autre que toi, ça serait tellement plus simple.. Mais c’est toi, bordel et plus le temps passe, plus je voudrais que tu m’ais jamais connu. » Il fronce ses sourcils, regardait vers le bas. Elle irait tellement mieux.


@Saoirse Gallagher
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(#) Lun 17 Juin - 22:50
J'aimerais dire que tout ça est réel, j'aimerai y croire, j'aimerais me dire que ça ne relève pas d'un jeu, mais dans un coin de ma tête, une petite voix hurle qu'il peut tout stopper d'un coup d'un seul, d'une phrase, d'une idée. C'est une de mes plus grande crainte, qu'il me dise encore que ce n'est qu'un jeu, que mon t-shirt transparant sous l'eau ne lui faisait rien de plus que doucement rire. « Princesse… » Je le regarde et je vois qu'il joue avec son piercing, je l'observe, la nervosité qui hurle à travers ses gestes. « Je joue pas. J’ai… j’ai jamais joué avec toi. » Alors qu'est-ce que c'était ses mots à l'hôpital, c'était quoi toutes ses blessures ouvertes au coeur ? Ces couteaux plantés, qui ont fait saigner l'âme ? « A l’hôpital, c’était juste un moyen pour que je sorte de ta vie. Pas l’inverse. Parce que bordel, Saoirse, à mes côtés, y a rien de positif. » Mais moi je le vois, le positif. Je vois les rires, le sourire, l'amusement, j'ai jamais été aussi bien auprès de quelqu'un, je me suis jamais sentie aussi désirée, autant désirable. « T’es la seule à avoir vu les parts les plus profondes et vulnérables. » Et j'en suis contente, ça montre une confiance entre nous, un lien qui ne peut se briser. Il se lève et s'approche, se mettait accroupi devant moi, sa main sur mon visage. « J’ai tellement peur de te briser… » J'accuse la douceur sur ma joue et je secoue la tête, non, ça n'arrivera pas, ça n'arrivera jamais. « J’voudrais que ça soit quelqu’un d’autre que toi, ça serait tellement plus simple.. Mais c’est toi, bordel et plus le temps passe, plus je voudrais que tu m’ais jamais connu. » j'apporte mes deux mains à son visage et fait en sorte qu'il relève ses yeux vers moi ; "J'voudrais pas être ailleurs qu'ici avec toi, Atticus." toi tu rêves d'une autre, moi je fais des cauchemars, si tu m'en met un autre. "J'vois que le positif, j'vois que ça." mon visage s'approche du sien, mon front se posant contre le sien en souriant tendrement ; "C'est en m'abandonnant que tu me brisera, c'est en m'faisant mal délibérément, que tu m'brisera." je me mords la lèvre, "et j'sais que tu le fera pas, j'le sais." je le sais, parce que dans le fond de tes yeux, je ne vois que de la douceur, que de la tendresse, de l'envie de me protéger, et le monde entier peut être contre moi, je saurais l'affronter si c'est ta main dans la mienne. "Sors jamais de ma vie." et mes lèvres frôlent les siennes, d'une couleur pourpre que prends les joues quand je sens le piercing sous mes lèvres, douce torture ; "Promet-le moi." promet de ne jamais me quitter, qu'affronter le monde avec moi est mieux que d'affronter le monde seul pour moi.
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(#) Mar 18 Juin - 10:17
Sa respiration s’arrêtait le temps qu’elle parle. Il ne voulait pas gâcher le son de sa voix par son souffle trop gras ou ses miasmes trop présents. Est-ce qu’il était dans un conte de fée et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ? Les pages s’emballaient s’emmêler dans un fil doré et sentir l’ancien, cette odeur de bouquin qu’Atticus aime temps. Il se voyait bien, le long de la fenêtre en train de lire un bouquin, les lunettes sur le nez, la lumière qui lui apparaît sur le visage pendant que Saoirse prendrait une douche. Il s’imaginait la rejoindre à pas de loup pour la surprendre et juste… juste la prendre dans ses bras. Juste ça. Rien de sexuel, rien de charnel, juste ça, ce contact… et ses lèvres qui frôlent les siennes, Atticus qui reprend une respiration difficile mais qui tente malgré tout de parler avant de sauter sur un baiser passionnel. « Je sortirais plus de ta vie. Ca a été trop dur. » Pour lui. Il en avait bien trop souffert. Il avait tant besoin de sa présence, ne serait-ce qu’à travers un message sur son portable, ça lui suffisait… un temps. Mais au moins elle était là, présente. Mais serait-il seulement capable de tenir ses engagements ? Parce qu’elle était princesse quand il n’était que le chasseur. Il devait la tuer pour protéger le royaume mais ferait croire à son départ en tombant amoureux d’elle. C’était un destin bien pourri qu’il avait devant lui. « J’te ferais jamais de mal intentionnellement, princesse. » C’était la vérité. Intentionnellement, ça n’arrivera jamais. Mais ses comportements étaient incertains, il ne savait pas quand et comment il pouvait réfléchir, et là était son grand problème. « J’suis pas un mec parfait et droit. J’peux pas être le gars que tu rêverais d’avoir. Et putain, j’aimerais l’être. Mais j’en suis incapable. » Pour l’instant. Il avait trop de chose en tête. Et putain, si elle apaisait son mal au bide, il savait très bien qu’en passant cette porte, il se reprendrait tout dans la gueule en une seconde. « Est-ce que… j’sais pas, quand j’viens ici, on peut faire comme s’il n’y avait que nous sur Terre ? » Et que rien n’était acquis et que rien ne comptait, et que tout était beau, plein de couleurs et de lumière. Et il tirait légèrement son visage parce qu’il voulait sentir le contact de sa bouche contre la sienne alors il l’embrassait. Tout doucement. Juste un contact qui lui serrait le ventre mais c’était tellement bon que ça faisait mal. Il avait envie de lui montrer tant de choses, lui apprendre parfois des choses qu’elle ne soupçonnait même pas. Il était ignorant et médiocre dans les manières de l’amour mais il voulait apprendre. Pas pour l’instant. Haven était trop présente pour s’imposer cette contrainte d’apprentissage. Mais quand ça passerait. Il fronçait les sourcils et appuyait davantage son visage contre le sien, il respirait sa peau, il avait peur qu’un jour, elle se lasse de lui, de ses brisures, de ses fissures et ses fêlures. Mais elle était la seule à savoir les panser.

@Saoirse Gallagher
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(#) Mar 18 Juin - 11:29
C'est comme quand on marche sur un fil. La hauteur nous impresionne, le vide nous fait trembler, mais bizarrement, on tient debout. Je parle pas là de la naissance de la corde, ni même de la fin, mais presque à ce milieu, ce milieu quand tout s'abaisse, quand la gravité fait son travail et qu'elle nous ramène à la terre, mais on est tellement suspendu qu'on est juste concentré à tenir l'équilibre. Atticus, c'est tenir l'équilibre, constamment. C'est tanguer un coup à gauche, puis un coup à droite. C'est ne pas savoir quel pied avancer en premier, ne pas savoir s'il est plus sur d'aller vers l'avant ou d'aller vers l'arrière. Et puis, toujours se demander ; si on tombe, est-ce si grave ? Si on lâche prise, est-ce mal ? « Je sortirais plus de ta vie. Ca a été trop dur. » Rien que cette phrase offre un sentiment rassurant. Ca fait du bien, de savoir que je n'ai pas perdu ce combat seule, qu'il n'y avait pas de gagnant dans cette histoire, bien malgré son sourire carnassier offert quand mes pas m'avaient guidés vers la sortie. « J’te ferais jamais de mal intentionnellement, princesse. » Et cette vérité aussi, elle fait du bien. Le coeur a pris un rythme depuis que je me suis approchée, un rythme auquel je ne me suis pas encore habituée, mais bientôt, je m'y ferais. Non, impossible, j'ai même pas envie de m'y faire, j'ai envie de ressentir tout ça à chaque fois. A chaque fois qu'il m'approche, à chaque fois qu'il pose ses yeux sur moi, à chaque fois qu'il me souris, à chaque fois qu'il joue avec son piercing, à chaque fois qu'il me frôle, à chaque fois qu'il me touche, à chaque fois qu'il m'embrasse. C'est pire, quand il m'embrasse. « J’suis pas un mec parfait et droit. J’peux pas être le gars que tu rêverais d’avoir. Et putain, j’aimerais l’être. Mais j’en suis incapable. » Je souris et murmure doucement contre ses lèvres ; "J'me souvenais pas t'avoir dis quel était mon homme parfait.." et c'est vrai, je rêve pas d'un prince Atticus. Je rêve d'un homme qui me fasse voyager en trois phrases, d'un homme qui secoue mon corps rien que d'un regard, d'un homme qui me fait rire, d'un homme qui me fait ressentir, et bordel, jusqu'à te rencontrer, j'imaginais même pas un homme. « Est-ce que… j’sais pas, quand j’viens ici, on peut faire comme s’il n’y avait que nous sur Terre ? » Lance un petit rire léger, cristallin, naïf mais tellement réel ; "C'est pas déjà le cas ?" ne sommes-nous déjà pas seuls sur cette Terre, en ce moment même ? Et comme pour sceller cette réalité, ses lèvres s'accrochent aux miennes, et mon coeur s'écrase dans ma poitrine, et mon nez veut se souvenir de cette odeur mentolée à vie. Mes lèvres se pressent plus fortement, mes mains s'enroulent dans sa nuque, mon coeur meurt sous la pression des autres organes, dont les poumons qui sont à bout de souffle. J'aimerais m'y accrocher, à son corps, à ses lèvres, et ne plus jamais les quitter. Tendrement, je laisse un espace, assez pour respirer, assez pour continuer de les frôler, assez pour lâcher ; "J't'aime comme tu es, Atticus." ne change pas, ne change surtout pas. Le murmure a été lancé, et la phrase ne résonne qu'après. Les yeux se font plus ronds, les joues deviennent écarlates, je me rends compte. Non. Non, récupère la phrase, Saoirse, annule la, change le son qu'elle a. Bordel, non, tout sauf ça. Je respire moins bien mais cette fois-ci, c'est la panique qui m'empli. Mes jambes se replient, se bloquent sur la chaise et je cache mon visage dans mes mains. J'ai plus envie de le regarder, je suis beaucoup trop gênée, c'est sorti tout seul, trop, même. "Tu.. j'pense que tu devrais partir." tout le courage est réuni dans cette phrase, et moi je me suis juste vérouillée dans ce monde étrange de panique et de sentiment. J'aurais jamais du dire ça. "S'il te plait." Au final, que la progression sur ce fil nous fasse avancer, reculer ou tomber, on s'en moque du moment que c'est fait à deux. Et si on tombait, Atticus ? Si on lâchait prise, si on se laissait aller, est-ce qu'on apprendrais à voler ?
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(#) Mar 18 Juin - 12:04
Elle est belle, Saoirse. Elle lui rend tout l’amour qu’il est incapable de mettre à plat, et elle sait l’apprivoiser pour lui montrer les petites clartés des jolies noirceurs du quotidien. Quand elle l’embrasse, quand elle lui rend son baiser, il s’oublie un peu et perd pied. C’est ça, qui le fait respirer. C’est cet instant de beauté suspendu, un fil rouge qui s’étire et qui s’accroche à leurs poignets pour se solidifier un peu plus. Elle est l’autre moitié, celle qui vient se brûler au soleil mais qui gagne en puissance comme le plus célèbre des super-héros. Elle avait le talent de le convaincre d’être un homme bien quand il se pensait monstrueux et ce baiser, il avait beaucoup de signification. Il était à bout de souffle, de nerf. Il n’y avait rien de facile mais au moins, c’était vrai et concret. Pas de mensonge, pas de jeu, pas de vilaines choses. Et ils ont besoin d’oxygène, Roméo et Juliette. Ils doivent respirer un peu. Et elle frôle sa peau du bout de ses lippes et ce contact réveille en lui des sentiments insoupçonnés. Et là. Et là. Et c’est son amour qui élève Atticus. Elle lâche prise, elle laisse parler son myocarde avant même qu’il puisse reprendre sa respiration et il recule légèrement son visage, surpris. Agréablement. Dévastateur, parce que son cœur finit de crever un peu plus. Fébrile. Parce qu’il aurait bien besoin d’un coup d’électricité pour ne pas mourir. Il cligne plusieurs fois des yeux et les jambes de Saoirse le repousse quand elle les plie. Et elle veut qu’il parte. Atticus fronce les sourcils. « Quoi ? » Il recule un peu, garde le goût de ses lèvres au creux des siennes pendant quelques secondes. Elle insiste. On dirait lui. Au fond, leurs âmes sont pareilles. Ils ont les mêmes réactions, les mêmes surprises. Il prendrait cette opportunité pour repartir dans sa réalité et affronter tout ce pourquoi il doit se battre. « Ok. » Il se redressait, et… il se penchait en avant, attrapait son menton entre son index et son pouce, son visage si près… de son oreille. « Quand tout sera rentré dans l’ordre, j’te répondrais ces mêmes mots sous une cascade. » Et il souriait. Et ça devait s’entendre dans sa voix. Parce que ouais. C’était ça, le problème. Il était amoureux d’elle et il ne pouvait pas encore accepter ces émotions parce qu’il n’était pas stable. Il reculait légèrement, embrassait le bout de son nez, son front. Il résistait pour ne pas toucher ses lèvres et il récupérait ses pompes à la main pour prendre la porte. Un dernier regard vers Saoirse. Il se mordait la lèvre. Putain de bordel de merde.

@Saoirse Gallagher
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