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mon bloc note
the end
La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
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(#) Lun 10 Juin - 23:02
le 16 juin 2019, 7h58.


Le volant glissait entre ses mains à une vitesse incroyable. Les larmes n’arrivaient plus à s’arrêter et le vent tentait de les faire partir. Marcus avait eu les mots pour tenter de l’apaiser, au moins le temps de conduire jusqu’à l’adresse donnée et éviter l’accident de voiture. Il se garait un peu plus loin pour éviter d’éveiller des soupçons et il avait encore de la peinture sur le visage, tout droit venu de la soirée LGBTQ qui venait de se dérouler. Il ne savait pas encore la raison de sa venue, ni même pourquoi il avait eu besoin de venir ici, mais le réflexe qu’il avait c’était de se diriger vers cet appartement, celui de Saoirse. Elle allait peut-être lui claquer la porte au nez, peut-être même qu’elle le frapperait. Mais bordel, son estomac était en train de souffrir le martyr. Haven était morte. Haven était  morte. Et finalement, le nom de Gallagher apparaissait sur le côté et Atticus tapait fort, bien trop fort pour qu’elle ne sache pas qui c’était. Et quand le battant de la lourde porte se poussait pour laisser apparaitre un ange, Atticus tombait à genoux en s’effondrant dans des sanglots d’enfant, le corps secouait de spasme, son bras qui glissait de son écharpe pour lui faire échapper un cri de douleur quand le physique rejoignait le mental.

@Saoirse Gallagher
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(#) Lun 10 Juin - 23:16
le 16 juin 2019, 7h58.


La vaisselle est terminée, et depuis la fenêtre au dessus de l'évier, j'observe. Je regarde le monde passer, j'observe les gens vivre, et je me plais à aimer voir comment un homme marche, comment un enfant pleure, comment une dame traverse. C'est léger, et même si ça pourrait être mal interprété, je me plais à contempler la beauté du monde. Je fini par allumer ma télévision, ouvrir mon ordinateur et me faire une tasse de thé. Le micro-onde annonce la fin du temps et la porte se fait entendre. Je fronce les sourcils, c'est fort, trop fort. J'ouvre la porte, non sans crainte, et me bloque face à Atticus. C'est lui. Lui, là, à ma porte. Lui, qui possède désormais mon adresse. Comment ? Quand ? Par qui ? Pourquoi ? Les questions s'enchaînent et j'ai à peine le temps de faire quoi que ce soit que l'homme s'effondre sous ses genoux, les larmes emplissant son visage, la douleur s'échappant de son âme. Je ne réfléchis pas, le geste s'ordonne comme d'un réflexe. Mon corps s'avance, mes bras attrape sa tête pour la caler contre moi, là, entre ma poitrine et mon ventre. "Atticus.." et je sens la tristesse, et je me déteste de ne pouvoir lui retirer d'un claquement de doigts. Je garde son visage contre moi, glisse une main dans ses cheveux ; "shh.." je peux pas dire que ça va aller, parce que de toute évidence, ça n'ira pas, pas au vu de son état.
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(#) Lun 10 Juin - 23:28
Ca aurait pu être un joli moment, de belles retrouvailles pleine de ressentiment et de colère, ça aurait pu être plus sympa, mais là, Atticus avait l’impression de crever plus les secondes passaient. Il avait prit une décision importante ce matin et il n’avait aucune idée de comment gérer tout ça, toutes ces peines, tout ce désarroi, tout ce deuil. Haven n’était pas sa meilleure amie, elle était la jumelle tout droit venu d’un autre univers ; elle était sa partenaire de crime, celle qui cachait les cadavres avec lui ou qui buvait une bière devant un bon film Netflix. Les deux extrêmes. Haven venait de mourir, il venait de donner ses organes aux plus malades et personne n’était au courant, absolument per-sonne. Et il pleurait comme un gamin, secouait de spasme et de sanglots contre le corps de Saoirse qui le retenait un peu plus. Et il passait ses bras derrière elle, juste dans le creux de ses reins et peut-être qu’il serrait trop fort et qu’elle en souffrait mais il avait besoin de se raccrocher à sa lumière pour ne pas sombrer. Il ne cessait pas de pleurer. Parfois, il croyait se calmer, il croyait pouvoir se redresser, mais la douleur dans son ventre revenait de plus belle pour lui décocher le cœur plus violemment que précédemment. « Elle… elle… » Il reniflait. « Ha… Haven est… » Elle ne savait pas qui elle était, son monde était inconnu pour Saoirse. « Morte… » Mais tant pis. Elle se contenterait de ça, et les ruisseaux sous ses yeux dévalaient la pente de ses joues pour atterrir dans son cou.

@saoirse gallagher
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(#) Lun 10 Juin - 23:49
Je m'étais jurée d'être forte, je m'étais promis que la prochaine fois que je le voyais, je saurais dire non, je saurais le repousser, je saurais empêcher mon cœur de rythmer tous les autres organes. Il faut croire que je me suis trompée, parce que c'est lui contre moi, désormais. J'ai pas réussi à me retenir, je l'ai vu souffrir et dans mon élan d'héroïsme, je me suis dis que je serais celle à le rattraper. De ces bras, mon corps se serre contre lui et je sens le liquide de ses yeux passer à travers mon t-shirt. Juste ce t-shirt un peu trop large qui recouvre mon corps. Ma main glisse dans ses cheveux à plusieurs reprises, s'emmêlant dans ses boucles. Le temps passe, et j'attendrais comme ça des heures durant si ça pouvait l'aider. « Elle… elle… » Je tends un peu plus l'oreille, prête à répondre quoi que ce soit qui pourrait lui faire du bien, le genre de connerie qu'on sert quand quelqu'un va pas bien. « Ha… Haven est… Morte… » J'ignore qui c'est mais je suppose qu'elle est importante dans la vie de l'homme, pour être dans cet état, elle doit l'être. Je sais ce que c'est, le décès de quelqu'un, je ne connais le sentiment que trop bien. L'abandon dont il est preuve. Je le serre un peu plus contre moi, me recroqueville sur lui, gardant son visage contre moi. La position peut être bizarre, je le conçois, mais on s'en fout. On s'en fout de tout, du monde autour, de la vie, de la mort, on s'en fout. On est juste là pour l'âme en détresse, l'âme qui sent qu'une part d'elle s'est fait arrachée. "Je suis désolée.." je suis tellement désolée pour ta perte, moi-même j'ai les larmes qui me montent aux yeux, comme si je ressentais trop cette douleur pour réussir à la garder pour moi. Je ne sanglote pas, ne renifle pas, j'ai juste ce surplus d'eau au bord des yeux. Je me met à genoux difficilement à mon tour, restant au mieux contre lui, mon visage lui faisant face. Mes deux mains de chaque partie de lui, mes pouces retenant quelques larmes ; "Viens.." viens contre moi, viens dans cet appartement, et on s'en moque si on s'écroule sur le sol, si l'arc-en-ciel de tes joues abîme le tapis sous la table basse, si on ne se relève pas. On s'en fout du monde, Atticus, parce que ce matin c'est juste nous, nous dans cette consolation de l'âme. Promis, je serais cette lumière dans le noir, toujours présente quand tu t'égare.
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(#) Mar 11 Juin - 9:44
Il se perdait dans les plus sombres recoins de ses pensées. Sa meilleure amie. Sa partenaire. Son âme sœur. Elle venait de disparaitre de ce monde et il en était le principal interrupteur. Il avait pris la décision de ne pas la maintenir en vie mais est-ce qu’il allait recevoir les foudres de ses alliés quand ils allaient comprendre que le monde d’Atticus s’était écroulé ? Et c’était un enfant dans les bras d’une mère, là, tout de suite, qui ne cessait de sangloter et de faire parler tout son cœur, de le cracher même. Les caresses de Saoirse réchauffaient un peu ses plaies pour leur permettre de cicatriser plus vite mais il crevait de douleur, c’était inévitable. Elle finit par le pousser à entrer dans son lieu de vie et dans d’autres circonstances, il aurait eu cette curiosité de regarder tout autour de lui. Il aurait voulu fouiller et pénétrer l’intimité de Saoirse, cherché à la connaitre davantage. A l’instant, il oubliait même son propre prénom. Son ventre lui faisait mal et il aurait voulu s’arracher les tripes pour que disparaissent ces maux. Il s’appuyait sur le sol avec son bras valide pour se redresser et il finit par trouver un endroit où s’installer. De ses mains calleuses, il frottait son visage pour en faire disparaitre les larmes mais de nouvelles prenaient la place des anciennes. C’était fou à quel point il sentait toute la drogue dans son sang cavaler et l’alcool prendre possession de son cerveau. Il devait avoir les pupilles dilatées, la peau luisante et moite. La soirée avait été longue, la fin encore plus. Il était défoncé, bourré, fatigué. « J’peux avoir un grand verre d’eau ? » dit-il de sa voix la plus rauque et la plus cassée. Une main dans ses cheveux, il avait juste envie de se caler contre Saoirse et de dormir pendant des jours. Il fallait qu’il se perde entièrement, qu’il oublie un instant, qu’il passe à autre chose, qu’il puisse redresser la tête au moment venu mais pour l’heure, Saoirse était son salut, elle serait l’ancre, le roc sur lequel s’appuyer. Il avait l’impression que tout le monde s’écroulait autour de lui, que plus personne n’arrivait à le regarder dans les yeux à cause d’Akiko. Mais même là, même là ça n’avait plus d’importance. Haven venait de mourir et il ne savait plus que le deuil ça faisait si mal.

@Saoirse Gallagher
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(#) Mar 11 Juin - 11:43
Il n'était plus la bête, là. Il était enfant, il était triste, il était lui-même. Il était ce que je connaissais de lui, il était sa meilleure partie. Il était humain, et ça suffisait à mon esprit pour oublier les anciennes conversations, ça suffisait à mon cœur pour oublier les anciens remords. Humain, pas Bête. Mon bras se perd autour de lui, essaie de l'aider à se relever, essaie de faire au mieux, l'amenant jusqu'au canapé. Je m'assoie près de lui, une main dans son dos qui fait des aller-retours, qui se veut rassurant. « J’peux avoir un grand verre d’eau ? » La tête se hoche et les pas se dirigent vers la cuisine, attrapant un verre doseur, plus grand verre que j'ai, pour le remplir et le ramener vers l'homme. "Tiens.." Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas comment le faire. J'ignore qui était cette fille et je suis même pas sûre de savoir qui est cet homme, posé sur mon canapé non plus. Pourtant, je veux bien faire, et de ma voix la plus douce, j'ose demander ; "Est-ce que tu veux.. en parler ? ou qu'on.. allume la télé.. ?" le deuil se gère de bien des manières, de mon côté, je m'étais enfermée, renfermée, seule dans ma chambre, pleurant l'aimée. En colère contre le monde, en colère contre ma famille, contre ses types stupides, contre ma propre sœur, d'être partie de sa propre volonté. Puis dans ses yeux, je vois que c'est une mauvaise idée. Je vois qu'il n'a pas besoin de ça. "Approche.." Je prends appuie sur mes genoux sur le canapé, et m'avance jusqu'à être contre lui, l'entourant de mes bras, le prenant contre moi, le tirant même vers moi pour qu'il reste là, presque allongé à moitié sur mon corps, à moitié sur le canapé. Mes bras l'encerclent, je passe de nouveau une main dans ses cheveux, le consolant du mieux que je peux. J'attrape un plaid qui est posé là, sur le dossier, et ne le couvre qu'à moitié. Pas parce qu'il fait froid mais surtout pour qu'il se sente en sécurité, dans ce cocon que je nous crée. Mes bras seront ta plus belle prison, mes mots tes plus doux espoirs, protégé d'un plaid marron, ton soutient dans le désespoir.
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(#) Mar 11 Juin - 12:01
Parfait. Il récupérait le verre pour en boire tout le contenu. Ca allait le faire décuver et peut-être ouvrir les yeux sur la vulnérabilité qu’il était en train d’offrir à Saoirse. Cette innocence et ces façons qu’elle aurait de l’attaquer quand il redeviendrait lui-même. Peut-être qu’elle n’était pas comme ça, comme le mal incarné. Parce que tous ces problèmes dernièrement ne tournait qu’autour d’elle mais il se foutait d’y mettre le nez encore une fois, il avait besoin de Saoirse dans sa vie, c’était un fait. Parce que la façon dont il avait eu de la jeter l’avait tellement fait souffrir que le monde s’était presque écroulé sur sa tête. Et finalement, elle prend Atticus contre elle en l’allongeant à ses côtés, comme un enfant. C’était ça, qui lui manquait. Ce réconfort maternel quand ça n’allait pas. Il ne connaissait pas l’amour véritable qu’un parent pouvait offrir à son enfant alors dans ce petit cocon enfermé contre elle, il respirait à nouveau. Il s’apaisait, sentait enfin l’air traverser ses poumons normalement sans pour autant en souffrir. Et même s’il la connaissait assez pour savoir qu’il ne lui devait rien de son acte de générosité, il avait envie de lui expliquer. Les sanglots s’étaient tus pour laisser les larmes dégouliner à leurs guises. Elles étaient indépendantes de la volonté d’Atticus. Ca devait être ça, la peine profonde. « Ha… Haven, c’était ma meilleure amie. » Et il avait la tête posé sur son bras quand elle l’encerclait complètement, tout en lui caressant les cheveux. Il fermait ses yeux pendant un instant pour apaiser la brûlure de ces derniers. « C’était ma sœur, merde… » Et elle n’était pas immortelle. Il aurait aimé lui dire combien il l’aimait. Trop tard. Les adieux déchirants d’un homme frustré de son manque de parole. Il collait son front contre le torse de Saoirse, un peu plus bas qu’elle, et il repliait ses jambes qui se collaient contre celle de la jeune femme. « Elle s’est fait faucher par un camion. » Un putain de camion, une bête de la route incapable de regarder devant lui. Ou peut-être avait-elle était trop bourrée pour le repérer de loin. Ils étaient tous défoncés, de toute façon. « J’suis défoncé… » C’était littéral, pas une image pour signifier la fatigue. Et là, il sentait sa respiration s’accélérer. Il sentait que ses poumons allaient trop vite et que l’oxygène dans son cerveau se battait trop violemment. C’était quoi ça ? Une crise de panique ? Il n’en avait jamais eu. C’était terrifiant. Il se redressait d’un coup. « Je… » Des spasmes qui venaient de son torse, il regardait à droite et à gauche bien trop rapidement. « J’arrive plus à… »

@Saoirse Gallagher
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(#) Mar 11 Juin - 13:10
Au fond, j’espérais juste qu’il se sente assez rassuré pour s’endormir, parce que dans le sommeil, on oublie la douleur, et même si elle revient une fois les yeux ouverts, c’est comme une pause dans la souffrance. On oublie la douleur le temps de quelques heures. Une main toujours dans ses cheveux, dansante entre ses boucles, j’entends sa voix grave qui résonne dans la pièce. « Ha… Haven, c’était ma meilleure amie. » Un lien qui s’affiche enfin sur un prénom, c’est fou comme j’ignorais qu’il avait une meilleure amie. J’écoute la suite, parce que perdre une meilleure amie c’est comme perdre une partie de soi, je suppose. « C’était ma sœur, merde… » Mon emprise se resserre contre lui, j’ignore ce qu’est de perdre une meilleure amie mais je connais la douleur de perdre une soeur. Ma main glisse une nouvelle fois dans ses cheveux, se voulant rassurante, alors que son corps se rapproche du mien. « Elle s’est fait faucher par un camion. » mes sourcils se froncent, mes larmes se retiennent. Il faut que je sois forte pour lui, il faut que je mette le sensible de côté, que je retienne les émotions. Lui montrer que je sais tenir la barre pendant qu’il sombre, que je sais nager en eaux troubles pendant qu’il s’y laisse porter. « J’suis défoncé… » J’ignore si c’est littéral ou si c’est par la fatigue, mais je suppose que c’est un doux mélange des deux. J’arrive pas à le voir comme l’homme qu’il est, je le vois comme l’homme que je connais, uniquement celui là. Sa poitrine se relève d’un coup à une allure plus vive, mes sourcils se froncent,  « Je… » je le regarde, son torse qui fait des soubresauts, son visage qui s’agite, « J’arrive plus à… » fronce les sourcils, la panique naissante dans le coeur, “Atticus ?” et je le vois, je le vois qu’il est entrain de lutter avec ses poumons, qu’il suffoque, qu’il demande de l’air. “Atticus !” je me relève, me met face à lui et mes mains encadrent ses épaules, je sais pas ce qu’il se passe, je sais encore moins le gérer, j’ai aucune idée de quoi faire, comment le faire. “Atticus est-ce que tu..” Et soudain, ça me revient. Je connais, je reconnais les symptômes, parce que je n’ai fais que ça pendant longtemps. Une crise de panique. “Respire Atticus, d’accord ? Respire.” et j’essaie de lui mimer une inspiration, puis une expiration. J’avais pour habitude de gérer ça toute seule, et je les gérais même pas si bien que ça. “Allez.” que j’essaie d’encourager, mimant encore les gestes, mes mains glissant sur ses joues. Ma tête se hoche, je respire encore pour lui montrer ; “Fais moi confiance.” mais rien n’y fait, j’ai beau lui dire de respirer, l’angoisse vient pas des poumons, elle ne vient jamais de là. Puis là, mes mains sur ses joues, mon visage proche du sien, mon envie de l’aider s’abattent de mes lèvres qui d’un coup se heurtent aux siennes.

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(#) Mar 11 Juin - 15:40
Il plongeait dans l’inconnu. Une situation qu’il ne maitrisait pas et qui l’empêchait de garder le contrôle sur tout ce qui faisait de lui un être humain en bonne santé. Il paniquait. Pourquoi bordel de merde ? Il mettait une main sur sa poitrine en espérant que ça apaise quelque chose mais rien du tout, rien que de l’air qui enfumait son cerveau par un trop plein d’oxygène. Saoirse tentait de l’apaiser, elle parlait doucement, cherchait même à adoucir ses mots pour trouver écho dans son esprit mais rien n’y faisait, Atticus, les yeux plein de larmes à nouveau cherchait le regard de la jeune femme pour y trouver une réponse. Sa respiration était de plus en plus violente, de plus en plus forte, elle lui faisait mal au plexus, c’était l’enfer. Il avait cette impression de mourir un peu, que toute notion de normalité quittait son corps. « C’est… ah… je… » il n’y arrivait pas. Il tentait tant bien que mal de reprendre un rythme cardiaque normal mais c’était plus fort que lui. Et Saoirse qui lui demandait de lui faire confiance. Il clignait des yeux, essoufflé sans jamais manquer de perdre pied, sa tête qui allait exploser. Et elle entourait son visage de ses petites mains blanches. Et puis il ne peut plus respirer. Il a les yeux grands ouverts, il voit Saoirse de si près que pendant une seconde il n’arrive pas à croire ce qu’il se passe. Ses pensées changent d’un coup et il sent sa poitrine se desserrer sans pour autant se calmer. Cette impression aussi que ça faisait des millénaires qu’il n’avait pas ressenti ça. Sa main trouve le chemin parfait vers la hanche de Saoirse pendant que ses yeux se ferment. Il s’y accroche comme à un rocher, il a peur de couler et c’est la seule source de lumière dont il dispose. Ses lèvres se réchauffent au contact de ce bout de femme qui tente malgré tout de le sauver. Il ne bouge pas, pas même la langue, pas même les lèvres. Il garde ce baiser chaste tel quel car il sent qu’il se passe quelque chose et il veut en profiter. Et il finit par briser ce moment inattendu car il a besoin de reprendre sa respiration… qui se trouve normal ? Il cligne plusieurs fois des yeux et de l’eau tombe dans le mouvement de ses paupières. « Tu… t’as fait quoi là ? » Il a déjà envie de recommencer, de l’approcher, il a envie de sentir sa main dans ses cheveux, il a envie de se rappeler de cet instant pour toujours, il veut dormir là, dans le creux de ses seins où le sommeil pourrait l’emporter et le faire voltiger dans les noirceurs de la nuit. Et c’est la première fois qu’il se sent désemparé par Saoirse, Atticus. Elle venait de le chambouler, totalement.

@Saoirse Gallagher
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(#) Mar 11 Juin - 17:44
Les lèvres s’y appuient et le corps se sent vivre de nouveau. Il en faut peu, pour faire valser les organes internes, pour offrir un nouveau rythme cardiaque. Peu, juste des lèvres sur d’autres, il ne suffisait que de ça. J’espère que ça peut aider, je crois que ça va aider, et je fais durer le temps, et je le laisse se suspendre au dessus de nous, au dessus de nos vies. Sa main se guide sur moi, pour que nos lèvres terminent par se défaire, lentement. « Tu… t’as fait quoi là ? » je le regarde, les yeux un peu humides. La vérité, c’est que j’en sais rien, j’ai juste reproduit ce que j’ai lu quand je cherchais à arrêter mes propres crises. Retenir une respiration, s’empêcher de faire venir de nouveau de l’air, m’enfoncer encore plus dans cette attirance incontrôlée malgré moi. “je t’ai.. empêché de respirer..” la lèvre se mord, parce que je suis gênée. Gênée d’avoir pris les devants, gênée d’avoir osée faire un pas en avant. Je pourrais dire que je suis désolée, mais ce serait faux, je ne le suis pas. Je ne suis pas désolée de l’avoir embrassée, je suis juste désolée que ça se soit passé sur l’un de ses moments de faiblesses. “j’ai lu que ça pouvait aider..” et n’est-ce pas le cas ? sa respiration est normale et même moi, je me sens moins paniquée. J’ai détesté le voir comme il a été, notamment parce que j’ai eu peur pour lui. Mes yeux se baissent, mes joues commencent à devenir plus roses, même si ce sont mes yeux qui se relèvent vers les siens ; “est-ce.. ça va un peu mieux..?” je ne m’attends pas à ce que tu me dises que ça va, pas après la perte que tu as connu, pas moralement, mais physiquement, dis moi juste que la panique s’est envolé, qu’il ne reste que nous dans cette pièce. Nous et la douceur de quelques gestes, nous et la tristesse d’une âme. Il ne reste que nous, dans cette pièce, et je sens que c’est déjà bien assez.
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