(HOT) MARTHIAS » DARK PARADISE.

DARK PARADISE

MARTHIAS 6

Elle ne se lassait jamais de toutes ces affections, Marla, parce qu’elle avait cruellement manqué d’amour, d’où cette passion qu’elle mettait dans tout ce qu’elle entreprenait. Le temps d’attente, pour recevoir ces sentiments en retour. Et enfin arrivé à destination, son âme faiblissait moins, vacillait à peine : elle tenait mieux sur ses gambettes, Marla, maintenant que ses carences commençaient à être comblées, par tout ce qui lui manquait, depuis toujours, les premiers cris. Sur sa peau, entre ses lignes, elle se faufilait, Marla, profitait de sa chaleur, comme de sa poitrine, se soulevant au rythme de sa respiration apaisée. Marla, elle lui faisait tout autant de bien, à n’en pas douter. Les yeux en disaient bien plus que les mots, même si sur ce chemin, les deux étaient bien pudiques, fermés. De peur de tout briser, de tout gâcher, alors que cela incarnait les choses essentielles pour avancer sereinement, main dans la main. À leur rythme, qu’ils s’étaient dit. Des mots encourageants lorsqu’un perdait en endurance, l’autre derrière lui, pour le soutenir. Et ainsi de suite. Fous d’amour, les deux bruns. À vêtir leurs prunelles d’étoiles, à s’aimer davantage jusqu’à ne plus être capable d’imaginer une vie sans l’autre. La réelle passion, que l’on décrivait en littérature. « D’accord. » Qu’elle murmurait en laissant passer un rire, lorsqu’il l’attrapait, pour la soulever. Sur une épaule, elle fut déposée. Les voisins se plaignaient du bruit qu’ils faisaient, parce que le bonheur, il était bruyant, cognait partout, inondait le vide de rires. Bientôt, leurs peaux étaient couvertes par la brume, l’eau chaude qui coulait et la question de Mathias qui lui ôtait un sourire. « Parfaitement. » Encore, le mot paraissait léger, quant à l’intérieur, c’était jour de fête nationale. Avare de surprise, de tendresse. De lui. Son amour.

(c) TORTIPOUSS.

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Il sourit Mathias, conscient de la chance qu’il avait de caresser le paradis du bout des doigts, à chaque matin qu’elle lui offrait : Marla, elle se rendait pas compte d’à quel point elle lui faisait du bien. Elle rendait chaque parcelle de son être un peu plus facile, un peu plus accessible. Il aimait l’aimer, ne se sentait pas prisonnier de cette situation : et si parfois, les habitudes reprenaient le dessus et l’obligeait à se lancer dans des obsessions, elle le reprenait si doucement qu’il faisait taire les démons avec facilité. L’enfer n’était que sous leurs pieds maintenant, bien loin d’être au-dessus de leurs têtes. Il l’embarque à travers l’appartement, un sourire aux lèvres, un rire qui peine à franchir les lippes. Timide, lui aussi. La buée vient les envelopper alors qu’ils ne sont toujours pas sous l’eau : il aimait transformer la salle de bain en véritable sauna. S’envelopper un peu plus d’un coton duveteux, d’une enveloppe charnelle qu’il créerait rien que pour elle. Et sa réponse, un peu insolente à son goût, lui arrache une moue : et la main claque les fesses, un peu plus fort. « Ce n’est pas la réponse que j’attendais. » Et il rigole. Avant de rentrer sous la douche après l’avoir déposé sous l’eau. Il ferme les yeux, lève la tête et apprécie ce liquide qui dégouline le long d’une épiderme trop secouée par l’amour de la nuit précédente. Expié les pêchés par quelques bulles savonneuses. Il finit par passer les mains sur son visage et jeter son regard sur la brune. La serrant un peu plus contre lui et arrachant à ses lèvres, le genre de baiser à faire mouiller n’importe quelle fille. Surtout elle. Les langues, qui dansent et se rencontrent, comme un goût de première fois.

Laisse-moi t’aimer, à ma façon.

(c) TORTIPOUSS.

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Le rire perlait, en empruntant le chemin de la provocation. Marla, elle aimait jouer, le regarder d’un sourcil arqué, d’un sourire coquin et le laisser rentrer dans ce jeu, avec elle. Qu’ils prennent plaisir à se rendre fou, à se faire perdre pied. Entraîner l’autre sur un chemin miné, où il n’était plus maître de lui-même. Ainsi, la claque sur sa fesse la faisait sursauter, arrachant un rire de plus, sentant la trace rouge s’imprégner sur son épiderme lilial. Le derme marquant aisément. « Ah bon ? » Qu’elle murmurait en le suivant dans la douche, s’avançant de quelques pas pour profiter de l’eau chaude, ruisselant le long de ses galbes, aplatissant sa tignasse. Celle qui épousait le milieu de son dos, sa poitrine généreuse et son épiderme, recouvert par le liquide ardent. Marla, elle rouvrait les yeux pour le regarder, pinçant sa lippe inférieure, tandis qu’il réduisait le maigre espace entre leurs corps. Qui se collaient, s’enlaçaient. Ses mains sur sa nuque, caressant son épiderme de ses phalanges humides, le genre de caresses qui dressaient des frissons le long de son dos. Lui-même cajolé, d’un doigt, remontant le long de sa colonne vertébrale, sensuellement, en embrassant ses lèvres des siennes, les mêlant d’un baiser sensuel, fiévreux, passionné. Entretenant ce brasier entre eux qui ne s’éteignait jamais, excité par la moindre étincelle. Nos corps entrelacés.

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Mathias, il chérissait ses moments voluptueux, où ils semblaient se perdre à vue d’œil. Il inspire, entre deux baisers, entre deux flots d’eau. Il apprécie le goût de ses lèvres, l’odeur de sa peau : parcours des kilomètres avec son nez, partant de sa joue, passant par ses oreilles, son cou. Ses doigts qui s’enfoncent dans les courbes féériques de la brune : il aime l’ombre de son corps, sous toutes ses coutures. Adore jouer avec elle, à ce jeu où aucun des deux ne gagnent jamais : ou peut-être gagnent-ils tous les deux ? Aucune idée. Mais l’enfer, il semble se raviver alors que les caresses sont un peu plus fortes, un peu moins tendre. Il la serre contre lui, besoin vital de sentir ses tétons pointés sur son torse, alors que les dents titillent la peau du cou. Marla, elle est envoûtante : pour n’importe qui, mais surtout pour lui. Faible homme, avide d’un peu plus qu’un simple contact à la volée, Mathias agrippe les fesses de Marla alors que l’eau continu de couler, un peu plus, sur les deux corps désormais presqu’uni. Il la soulève, sans difficulté, et plaque le dos de la belle contre le mur de la douche. Il la regarde, d’un regard fiévreux, presque malade. Il caresse sa joue d’une main, alors que l’autre, plus coquine, se glisse entre ses seins, sur son ventre. Avant de finalement trouver refuge sur ses tétons. Qu’il caresse du bout des doigts. Un peu doucement. Un peu plus fort d’un coup : il voulait l’entendre se plaindre, d’un peu trop de plaisir d’un coup. Il voulait bander fort, pour elle, et enfin s’unir. Encore s’unir. Ils pourraient passer pour des accrocs : mais si les mots ne parvenaient pas à sortir, ils s’aimaient tellement mieux à travers l’amour. Faire l’amour, à deux.

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L’eau ruisselait, le long des galbes, encore engourdis par la sortie récente du sommeil. Elle fermait les yeux, laissait l’humidité imprégner son derme, en s’approchant de Mathias. Ses doigts traçaient leur chemin le long de son dos, remontant le léger creux de sa colonne vertébrale en baisant ses lippes, unissant par moments les muscles rosés, dans une danse torride, enivrante. Corps à corps subjuguant, son souffle s’accentuait, l’on pouvait voir ses prunelles fiévreuses, désireuses de lui, de cet homme qui savait comment s’y prendre pour lui donner chaud. Il excitait le moindre de ses sens, Mathias, en la caressant de la sorte, étreignant ses fesses d’une poigne ferme, y laissant l’empreinte de ses phalanges sur la peau divine. Les jambes soulevées, nouées autour de sa taille, Marla, elle repartait à l’assaut de ses lippes et fermait les yeux, en savourant les frissons dégringolant de son dos à ses reins. Les paupières closes, les lèvres mi-closes et l’eau, dégoulinait le long de son visage mouillé, s’échouant sur sa mâchoire à son cou, ses seins, ses jambes. Chute divine. Ruisseau désirable, sublimant sa féminité, sa gestuelle qui donnait envie de toujours plus. La respiration ardente s’échouait, dans des plaintes succulentes, flattant l’ouïe comme la vue, de cette sirène en perdition, même si elle se trouvait dans son élément. S’ensuivaient les gémissements, soudains, bruyants, des tétons pincés. Haletante, Marla, déstabilisée, les sens troublés et son envie, grandissante, au même titre que son désir pour lui. Les ongles s’enfonçaient dans ses épaules, sans le lâcher du regard. Celui qui vrillait par moments, sous l’effet intense du brasier brûlant… Et brûlant. Encore.

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Parce qu’ils se destinaient toujours à finir de la même façon : s’enlaçant de façon si sensuel qu’ils en faisaient saliver les dieux d’envie. Mais c’était leur langage : comment s’aimer à travers les mots muets ? La solution était là. A travers les caresses charnelles, les baisers fiévreux et le besoin de posséder l’autre, encore un peu plus. Intensément. Se noyer de regards brûlants, briller de milles feux au Paradis. Mathias, il aimait les sons que produisait la divinité, excitée par ses mouvements plus confiants désormais : il connaissait le chemin pour la conduire là-haut. Alors il ne passerait pas par les ruelles de demandes, cette fois-ci : le simple son de quelques gémissements suffisait à le faire bander comme un taureau, le membre se contractant contre l’intimité déjà bien humide de la brune. Et ça trahissait toute son envie d’un peu plus : et pour l’un, et pour l’autre. Il s’amusait à effectuer quelques mouvements, pour écraser un peu plus les intimités, se rencontrer un peu plus. Il a alors mordu son cou, un peu trop fort. Et la main qui continue à piquer, titiller, jouer avec ces tétons pointues, dressés juste pour lui, juste pour cette occasion : parce que chaque amour était différent. La façon de faire, la façon de s’aimer, la façon de se pénétrer. Mathias ne voulait pas de simplicité, pas de douceur. C’est sans doute pour ça qu’il l’a pénétré. D’un coup. Sec. Fort. Assez agile de son bassin. Lâchant son prénom à la lueur de quelques folies. « Marla. » Ou la femme de ma vie.

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Ses dents glissaient le long de sa lippe inférieure, lentement. Elle le regardait, de ses prunelles azurées et l’aimait encore plus, de le voir en confiance, moins hésitant, lorsqu’il s’agissait de lui faire l’amour. Il se faisait plus confiance, Mathias, il avançait et elle aimait se dire qu’elle y était pour quelque chose, qu’elle l’aidait à aller mieux, tout comme lui, lui tenait la main, lorsque tout devenait complexe. Le pilier l’un de l’autre, impossible de s’effondrer, juste de ralentir, le temps de mieux respirer et de trouver l’autre, paumes et cœur tendus, ouverts. Mathias, il prenait désormais le contrôle de ce qui lui appartenait, lui faisait pousser des gémissements, ces notes désirables, qui s’échouaient dans les cieux. Son corps, tendu vers le sien. Sans aucun espace pour respirer, non, ils le faisaient ensemble. Gonflant leurs poumons à l’aide de l’autre et d’un geste, un seul, ils ne faisaient plus qu’un, Marla et Mathias. La poupée lâchait un long soupir d’aise, langoureux, le bassin légèrement en avant et ses bras, autour de ses épaules. Elle approchait son visage, effleurant ses pulpes, d’un geste provocateur, tandis que ses hanches se mouvaient au rythme des siennes. Les mirettes rivées dans celles de l’âme-sœur, sans jamais les quitter une seule fois, désirant le rendre fou, un peu plus, avec sa provocation. Parce qu’elle pouvait être redoutable ainsi, Marla, passant son muscle humide sur ses lippes, griffant longuement ses épaules, d’un rictus amusé, sans atténuer le bruit intense de sa respiration saccadée ni même les frissons électrisant son enveloppe charnelle. S’ensuivaient ces ondulations sensuelles, parsemées de plaintes encore plus ardentes que les rayons du soleil, eux-mêmes.

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La passion, intense et dévorante entre les deux pouvait se sentir à des années lumières : bien au-delà d’un simple échange érotique, on les entendait, sentait le pouvoir de l’attraction jusqu’au-dessus des nuages. C’était bien eux, qui faisaient trembler les enfers : et Mathias, il aimait jouer de tout ça. Des coups de bassins féroces, pour la faire parler un peu plus. Des mains baladeuses, titillant les coins et recoins les plus intimes de la brune. Et finalement, les lèvres, qui se posent et se déposent sur l’épiderme humide d’une déesse en manque d’affection. Longtemps, ils n’étaient qu’un pansement : ils s’étaient maintenant liés bien au-delà de ça. Et on le voyait, à travers les frissons communs ; à l’extase symbiotique qu’ils partageaient. Tout semblait plus grand, plus fort, plus violent, quand on accordait à Marthias le droit de s’aimer : en silence. La confiance, c’était quelque chose qu’il avait eu du mal à acquérir : persuadé de toujours mal faire, il n’avait que rarement prit le dessus sur la succube, bien plus à l’aise avec elle-même. Là, il n’avait pas pris le temps de réfléchir : il la touchait, la caressait ; faisait de son mieux pour la faire grimper. Et son regard sur lui l’incitait à aller un peu plus loin, un peu plus fort : maintenant son regard sur la brune, plongeant ses azurs dans l’océan de son regard. Pour naviguer au fond des eaux.

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Enroulée autour de lui, Marla, elle le dévorait du regard, plantait son océan dans le sien, au fil des coups de bassins, s’harmonisant au rythme brûlant, des plaintes de bien-être. Elle le griffait, le mordait, marquait sa nuque d’une trace possessive, à même de le faire grogner, accentuer son envie vive, fiévreuse, de ses galbes humides, enrobées de brume. Les paupières se fermaient à moitié, dessinant un de ces airs érotiques, foutrement désirables, sur les traits de la gamine ensoleillée. Elle souriait, même, Marla, sa poitrine claquant suite à l’intensité de l’union torride, fougueuse. Et d’un geste, la brune se détachait, posant sa main sur son torse, de manière à le pousser, le plaquer contre l’autre mur de la douche. Le feu dans les yeux, la déesse, évoluant au milieu d’une pluie torrentielle chaude, en train de prendre flamme. Elle approchait son visage, mordait sa mâchoire et glissait une de ses mains entre ses jambes, saisissant sa virilité d’une paume, en le provoquant des prunelles océaniques. Pression, avant de glisser ses doigts, d’une danse bien connue, le long de son sexe tendu de désir, pour sa gueule d’ange. Fatale poupée. Ce rictus provocateur aux lèvres, sans jamais le quitter du regard, alimentant encore et encore, le brasier de leur amour. Plus fort que tout. Marla, elle avait la gueule proche de la sienne, jouant de ses nerfs, ce rôle d’insupportable pour lui faire perdre pied, à Mathias, se délectant de ses expressions de plaisir, intenses.

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La tension. L’électricité, bien plus que statique entre deux corps. Ils s’appellent, dans un océan de désir, à celui qui brûlerait le plus. Mathias se pensait au-dessus d’elle, à ce moment précis où il a décidé de la posséder d’un coup, ravageant ses reins de coups plus féroce les uns que les autres. Quand il a tiré sur ses tétons, mordu son cou, titiller son bouton intime, il pensait prendre le dessus sur cette déesse : mais erreur fatale. A soutenir son regard, lui donnant au moins plus que les nuages du paradis, il a réveillé la succube : faisant succomber les envies d’insolence de la brune. Elle le repousse, se retire, reprend la danse là où elle le désire : le plaquant contre ce mur trop froid, empoignant sa virilité d’un coup ferme, avec les vas et viens suffisant pour le faire dresser un peu plus, à en avoir mal au chibre. Marla, elle était redoutable, à effleurer ses lèvres ; à brûler les ailes du gamin avec son indécence nonchalante, consciente qu’elle le poussait dans des retranchements douloureux. Mathias, il ne tarderait pas à flancher. A devenir trop violent. A la blesser même, s’il le fallait, pour qu’elle cesse tout ça. A toucher son membre comme s’il n’était pas si sensible : il la voulait. Voulait terminer en elle et la faire hurler de plaisir. Alors il la saisit par la gorge, un peu trop fort, pour marquer ses doigts dans sa peau. A grogner. « Arrête. » Qu’elle le pardonne s’il perd pied : il a besoin d’elle. Et de savoir qu’elle est à lui. Alors il plaque ses lèvres contre les siennes. Récupère sa place entre ses cuisses. Parce que l’enfer n’est qu’à deux pas du paradis.

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