(HOT) MARTHIAS » DARK PARADISE.

DARK PARADISE

MARTHIAS 6

Cela faisait quelques semaines que le soleil s’était installé chez la lune, après cette nuit d’amour, bénie par les étoiles, où les voiles, camouflant l’amour qu’ils éprouvaient pour l’autre, s’étaient envolés. Amour pudique, encore frais, de ceux amochés, qui ne savaient pas encore très bien comment gérer, ces sentiments, qui les rendaient fous (de l’autre). Que c’est beau la folie. Marla et Mathias, ils tentaient d’aller mieux, ensemble, de se soutenir, de s’élever, vers quelque chose de plus sain. Où ils ne souffriraient plus trop. Apaiser, les blessures, tiraillant leurs enveloppes jumelles. Il n’y avait pas toujours des jours heureux, lorsque les démons revenaient, mais ils savaient bien que l’autre était là : soutien infaillible, pour empêcher de couler, de se noyer, sous cette déferlante de désespoir. Il était un de ces jours, lorsque les premiers rayons de soleil pénétraient dans la chambre, où ses paupières papillonnaient, laissant peu à peu la gamine sortir de son sommeil profond, dans les bras de l’amour. Où son corps, retrouvait celui de Mathias, pour une étreinte, de leurs corps nus, son visage sur sa poitrine. Les phalanges, elles, glissaient sur son torse, l’effleurait à peine, d’une douceur encore endormie, de ces quelques attentions légères du matin. Et les rayons de soleil, éclairaient les prunelles océaniques de Marla, d’un bleu subjuguant, à couper le souffle, tant était-il clair, pur, ce regard, encore couvert de sommeil. Encore un peu de calme, de repos de l’âme, dans les bras de l’être aimé, pour affronter une nouvelle journée de chaos, avec, au bout du couloir, la lumière salvatrice. Son visage sur son cœur.

(c) TORTIPOUSS.

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La vie semblerait presque paisible, face au tableau immaculé des deux âmes vagabondes. Le blanc des draps, contrastait avec les peaux brunis de tâches. Les constellations rendaient le tout plus vivant, preuve même qu’une œuvre d’art pouvait prendre vie. Mathias, il était toujours triste : la lueur dans ses yeux brillant un peu moins. Pourtant Marla, elle rendait le quotidien plus léger. Elle avait été celle qui avait noué la cravate, pour l’enterrement ; qui avait rempli quelques papiers, en silence, pour le cercueil et les fleurs ; qui avait parlé, à demi-mots, quand il s’était allongé sur la sépulture d’Emma, le sortant d’une torpeur trop médiocre, trop sombre pour être encaissé. Marla, elle vivait pour lui, il vivait pour elle : une double relation, où les mots n’avaient pas leurs place ; mais où les maux étaient bien présents. Toxicité apparente, il aimait l’avoir là, contre lui, en ce matin d’hiver perdu, au cœur d’un quartier trop sombre pour eux. Les yeux fermés, il caressait son épaule, le nez dans ses cheveux, laissant le silence en guise de réponse aux gestes tendres d’une matinée divine. Voilà quelques semaines qu’ils s’étaient avoués des sentiments impossibles à contrôler, des émotions impossibles à décrire. Et voilà quelques jours maintenant que la Reine Mère était partie de la maison pour l’hôpital : état critique, branchée sur machine, prête à partir à ce qu’il parait. Mais Mathias, il n’est pas prêt. Là-haut, tout est prêt pour qu’elle revienne.

Elle ne partira pas.

(c) TORTIPOUSS.

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Tout était calme, délicat, dans ce lit. Comme si les chimères ne pouvaient pas les atteindre, au sein de leur cocon. Ces brefs instants entre parenthèses, loin des orages et des drames, peuplant leurs vies de misère. Marla, elle était encore sous l’emprise d’un sommeil, léger, aveuglée par cette lumière incandescente, l’éblouissant, à n’en plus pouvoir. Si bien qu’elle cachait son minois dans la nuque de Mathias, y déposant quelques légers baisers par moments, émergeant petit à petit. De longues minutes à simplement caresser l’autre, le bénir d’un peu plus d’amour, avant que la fleur se redresse sur un coude. Le drap, couvrant sa nudité, chutait, dévoilant les galbes de ses seins, sa peau claire, s’harmonisant avec les tissus. « T’es beau. » Qu’elle murmurait, se penchant pour embrasser son front, tendrement, le regardant un instant, pour enfin, se tourner sur le dos. Le crâne appuyé sur son bras et ses doigts, enlaçant, délicatement, les siens, d’une étreinte tendre. Assez pour laisser le temps à Yogi de sauter sur le lit, se frayer une place au milieu du couple, l’air de rien. Attendant simplement d’entendre son prénom pour leur faire la fête, à l’image de tous ces matins, qu’il rendait plus agréable encore, que les sourires de ses maîtres. « Yogi ? » Qu’elle disait, Marla, le regardant tourner brutalement le visage, se dressant sous ses jambes, pour donner des coups de museau sur son visage ou celui de Mathias, arrachant des rires chez la brune. Lui octroyant les caresses qu’il convoitait. Happée par toute cette légèreté matinale.

(c) TORTIPOUSS.

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Et tout semblait si … Pur, dans la lueur du soleil qui glissait sur les courbes. Mathias, endormi, se posant milles questions à peine éveillé ; dont le visage ne semblait rien indiqué de tous ces tourments. Et Marla, la beauté divine dont le soleil rougissait à l’idée d’effleurer la peau. Elle aimait jouer avec le monde et le monde se laissait gentiment prendre au jeu de la brune. Mathias savourait ; aimait goûter à ses lèvres par quelques baisers ; à son odeur par quelques inspirations et à son galbe divin qui lui était suggéré sous les draps de satin. Un tableau digne de la renaissance, d’un roi et de sa reine, sur un monde en feu et en sang. Leur monde. Leur sang. Il sourit, un peu, quand il l’entend de cette voix enrouée dont il semble aimer la sonorité, tous les matins de sa vie. Serait-il capable de jouer à l’amoureux jusqu’à la fin de sa vie ? Pour peu que ça ne soit plus une comédie dorénavant, il l’aimerait jusqu’au bout. La fin. Finalement, ils sont rejoint les tourtereaux. Par une boule de poil nommé Yogi : nom qui sort de la bouche de l’âme cœur. Et alors seulement, Mathias ouvre les yeux pour attraper la boule de poil contre son visage et l’embrasser au-dessus de la tête. La réaction est immédiate : l’animal saute dans tous les sens avant de se lover contre le brun, sachant que les caresses pleuvraient s’il se calmait. Et d’une main, Mathias rapproche la divinité ; de l’autre, il caresse Yogi. Il l’aime bien ce chien. Il l’aime bien cette femme. Et peut-être qu’il commence à être équilibré finalement, dans sa marche boiteuse.

« Bonjour mes merveilles. »

(c) TORTIPOUSS.

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Qu’ils étaient savoureux, ces matins ensoleillés, où plus rien ne comptait, où les soucis n’étaient plus présents dans sa caboche. Tant de fois mise à prix. Marla, elle respirait bien mieux et prenait plaisir aux joies de l’amour. Être aux côtés de Mathias, l’aider, le soutenir et être sa béquille, quand elle, s’était débrouillée toute seule, une longue partie de sa vie. Il était là, maintenant. Elle était là, maintenant. Tous deux liés et unis, pour que jamais les chemins ne se séparent. Marla, elle se raclait la gorge, la voix encore enrouée par l’éveil proche. Apaisée par les étreintes de son amour, sur sa peau nue, encore chaude de ces nuits d’amour, durant lesquelles rien n’existait. Juste eux, enlacés d’étoiles, couverts par la voûte noircie de rêves et cauchemars. Elle lui souriait, les yeux pas encore franchement ouverts sur son visage, encore happée par les valeurs du sommeil. Enlacement cotonneux. Jusqu’à ce que Yogi se joigne à la partie, se mêle aux étreintes des amoureux, en sautillant un peu partout, pour leur dire bonjour. Le rire de la gamine étoilée égayait la pièce, se mêlant au souffle agité du shiba. Il était comme leur enfant, Yogi. Elle s’allongeait sur le côté, passant une jambe nue sur les draps, la remontant assez pour qu’elle se love sur celles de Mathias, glissant ses phalanges délicates dans le pelage court du chien. La frimousse déposée sur l’épaule du brun, lentement. « Bonjour notre merveille. » Qu’elle murmurait, en relevant ses prunelles céruléennes vers celles de Mathias, happant sa mâchoire de ses quenottes. Tendrement. « Raw. » Et le rire perlait, en blottissant son minois contre la nuque de Mathias. Éprise de cet homme, du plus profond de son coeur.

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Et si finalement, la réussite ne tenait qu’à ça ? Marla, près de lui et cette boule de poils en guise de descendant : une fierté que d’avoir enfin un équilibre entre ce bracelet électronique, une vie de merde et cette démarche boiteuse. Le bonheur tape à la porte : l’entendent-ils ? Avant même de se rendre compte que la pluie d’étoiles est bien présente autour d’eux, les voilà à s’aimer, au grès du vent, à la tête de brise d’une vie qu’ils n’attendaient plus. Les draps recouvrant une nudité que même les Dieux enviaient, de toutes leurs âmes. Et le soleil, plus charnel encore qu’un simple rendez-vous : éblouissant les faces, à la portée de tous. Invivable. Impossible. Et pourtant présent. Mathias, il caresse la boule de poils nommé Yogi, et la merveilleuse divinité nommé Marla. Les bras rempli d’émotions qu’il n’aimerait avoir à ne jamais qualifié, tant tout semblait enfin en place : un puzzle dont le dessin commençait à se montrer, après des années sans pouvoir le résoudre. En entendant la voix rauque de la brune, le nommé de la sorte, il sourit de toutes ses dents. Rigole même, un peu nerveusement : s’il se pensait boulet à la cheville d’une déesse, le voilà rassurer. Par la déesse elle-même. Embrasse son front, respire son odeur. Profites de caresses légère, voluptueuse. Et alors, la folie de la succube ne tarde pas à sortir, t’arrachant une mine douce et attendrie. « Oh mon Dieu, un dinosaure va venir me manger, à l’aaaaaide. » Faussement apeuré d’une enfant si magnifique. Tu lèves les mains en l’air, et bouge un peu. « A l’aide Yogi, Marla veut nous couvrir de baisers et d’amour ! » Le chien sort la tête du drap pour sauter partout, et en particulier sur Marla, arrachant à Mathias le plus beau des rires.

Et le bonheur est là. Tu le sens, Marla ?

(c) TORTIPOUSS.

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Elle pourrait s’y habituer, à ces matinées, où rien ne les attendaient. Il y avait seulement eux, Yogi, le soleil et les étreintes tendres. Épouser le corps de l’autre, se ressourcer auprès d’un sourire, se réconforter sur un rire. Regarder l’autre et puiser son énergie, pour nourrir son bonheur. Cela faisait bien longtemps que la gamine ne s’était pas sentie si aimée, si heureuse, avec ses deux amours. Les derniers êtres à peupler sa vie. Il n’y avait que des ruines, des essences abandonnées ou lâchées, tant étaient-elles nocives au bien-être de la jolie. Mathias, il était arrivé, sans crier gare. S’éclatant sur les ruines de son passé, recouvrant le présent et le futur d’un voile cotonneux, lui permettant d’aller mieux, de se sentir mieux, au fil des jours. Bien sûr, il y aurait des matins orageux, rapides, où ils se verraient à peine, où la foudre les aurait séparés quelque temps, pour mieux se retrouver. Des journées où Marla ne serait que de passage, occupée. Des soirées où elle serait seule, à attendre le matin qu’il rentre, se lover entre ses bras. Une vie à deux (trois), ça lui donnait envie, même si son cœur restait muet depuis ce fameux soir, où ils s’étaient livrés. Le palpitant sous sourdine, par pudeur et peur. Face à lui, elle perdait ses moyens, la gamine, retrouvant ici la fille des rues, craintive et apeurée, à l’idée de tout perdre, de rester sur le bord de la route. Mais, en ce doux matin, il n’y avait pas la place pour la noirceur, parce que son rire égayait la pièce, en harmonie avec celui de Mathias et le souffle saccadé de Yogi, totalement excité par les jeux de ses propriétaires, les paroles qu’ils lui glissaient. Le voilà à sautiller partout, avec sa tête bienheureuse, attaquant Marla de coups de museau, en léchant sa mâchoire et celle-ci, hilare, les crampes aux ventres, les larmes aux yeux. « Mais non, Yogi, c’est lui ! » Et Yogi, il ne savait plus où donner de la tête, se jetant à son tour sur Mathias, alors que Marla se redressait en tailleur, les regardant avec ce regard-là, celui qui ne pouvait pas mentir, face à ce qu'elle ressentait. Le bonheur.

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Le bonheur happait les jeunes âmes, si fortement, les enveloppant d’une matière de coton : rendant le passé moins douloureux, les peurs moins grandes et l’amour un peu plus fort. Et ça changeait d’une vie passée à se demander à quoi tout cela rimait : finalement, les ruines servaient à bâtir quelque chose d’un peu plus haut, pour toucher les étoiles du bout des doigts, à chaque matinée un peu plus légère. Mathias, il se sentait bien : à ce moment précis, même s’il ne s’en rendait pas vraiment compte, il créait un de ses plus beaux souvenirs. Celui d’une famille : qu’il aurait choisi, choyée, aimée. Sa famille, construite sur des fondations bancales mais trouvant l’équilibre dans des souvenirs un peu plus beaux. Le cadeau des Dieux pour une existence plus que douteuse. Les rires pleuvaient dans cet appartement minable : si bien qu’on entendait déjà les voisins râlé. Mais rien ne semblait important en cette abysse d’hiver, au cœur de Brooklyn. Nous, on se régale de voir enfin les gamins s’aimer si intensément qu’Aphrodite en jalouse les humains. Se demandant probablement ce qui les relie, sans jamais avoir la réponse. Alors Yogi, il saute d’abord sur Marla, conscient qu’elle était la coupable. Jusqu’au retour de bâton, que Mathias n’a pas vu venir : il n’a donc pas pu esquiver les léchouilles par dizaines du chien et les sauts dignes d’un animal de compétition. Il se contente alors de rire, d’attraper la boule de poils pour la coincer sur le dos et la recouvrir de papouilles en tout genre. « Attraper, boule de poils ! » Et le chien jappe de joie, ça s’entend. Le bonheur semble également le toucher. Quelques caresses plus tard et Mathias le dépose à terre pour se redresser sur le lit. Et attraper la main de la brune, la regardant comme un peinte regarderait sa muse. « J’ai prévu quelques trucs aujourd’hui : tu me fais confiance ? »

Un sourire en coin. Mais toujours besoin de l’approbation de l’autre.

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Yogi finissait par être victime à son tour des affections des amours : jappant de joie, ils resplendissaient, le petit chien, encore tout jeune et vif. Elle était si heureuse de le voir ainsi, lui qui avait été abandonné encore jeune par un propriétaire, le trouvant trop dynamique et destructeur. Manque d’exercice et de promenade, tout simplement. Marla, elle l’avait aidé à surmonter ses peurs, l’aidant, encore aujourd’hui à se sentir bien, aimer, sans jamais ressentir à nouveau l’abandon. Parce qu’il finirait sa vie dans ses bras, Yogi, elle ne le lâcherait jamais, cette boule de poils. Lui aussi contribuait à sa joie, une thérapie bavante et dynamique. Il ramenait du bonheur dans chacune des petites actions, dans ses balades et ces moments au parc, où il courait comme un fou furieux, se dépensant jusqu’à s’effondrer de fatigue, aux côtés d’une Marla rouge carmin. Il finissait par capituler, sûrement appeler par la venue du soleil, sur le balcon de l’appartement et disparaissait, tandis que Marla se redressait. La tignasse emmêlée dans une couette approximative, ses prunelles azurées se posaient sur le visage de Mathias, le laissant prendre sa paume. Curieuse. « Bien sûr. » J’irai où tu iras. Et elle se penchait vers lui, Marla, lui extirpant un baiser, en se laissant allonger, quelques minutes, sur son torse, la frimousse tournée vers lui. « Je suppose que tu m’en diras pas plus ? » Qu’elle murmurait, la curiosité faisant briller ses prunelles, fusionnées avec celles de l’amour. Ses doigts, allaient et venaient, sur sa peau nue, sans le quitter du regard un seul instant. L’envie d’en savoir plus sur ses plans mystérieux.

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La légèreté de la vie, des matins malins, aux côtés du divin. Voilà à quoi songeait Mathias, alors que Yogi s’extirpait du lit et que Marla s’attachait les cheveux en une coiffure approximative, mais sublime. Un rien habillait l’épiderme de la brune, un petit quelque chose pour la rendre un peu plus céleste. Mathias, il l’observait, d’un œil amoureux, piqué par la beauté et la fragrance de la succube. Il lui rend son baiser, survolé, volant quelques gouttes exquises de ses arômes. Une main qui effleure le menton alors qu’elle le pousse à se rallonger pour finir sur son torse. Il ne se débat pas, aime les matins câlins où rien ne semble parvenir à sa fin. Il caresse son épaule, un bras derrière la tête, le regard sur le plafond maintenant complètement submergé par le soleil. Il respire, doucement, se laissant bercer par les frissons que provoque les caresses de Marla. Elle sait y faire, pas de doute : avoir envie de toujours un peu plus d’elle. Il secoue la tête en guise de réponse négative à sa question : et ça le fait sourire un peu plus. Il n’est pas le plus doué pour les surprises : mais celle-là, il saurait à quel point elle l’apprécierait. Parce qu’ils allaient être ensemble, toute la journée. Et ça rendrait les choses plus belles. Il redresse un peu la tête pour embrasser le sommet de sa tête. « Laisse-moi t’emporter dans un monde où il n’y aura que toi. Et moi. » Un petit écho au poème qu’il lui a présenté la veille. Il se relève alors, la porte sans plus de mots sur son épaule et l’embarque dans la salle de bain. Il allume l’eau alors qu’elle est toujours nue, qu’il la porte toujours. Et frappe gentiment ses fesses, sans bouger d’un poil, un sourire amusé sur le visage.

« T’es bien là ? » Parce que moi, je suis comblé.

(c) TORTIPOUSS.