TOPIC DE GROUPE • La rentrée des associations

Comme bon nombre de ses collègues, Kent avait été appelé en urgence pour porter main forte à l'équipe des forces de l'ordre déjà présente au Metropolitan Museum of Art. Un homme avait été tué, pas vraiment son domaine direct mais il était évident au vu de l'agitation dans le lieu qu'il ne serait pas de trop. Un simple signe de tête aux agents qui bloquaient les portes et il entrait. La panique était de mise parmi les civils, sans doute bien trop chamboulés par ce qu'il venait de se dérouler ici, et c'est sans tarder qu'il se mit en chemin vers l'équipe sur place. Swamson et Mayer d'un côté, Sylvester un peu plus loin. Une annonce qui intimait à toutes les personnes présentes de donner leur identité ainsi qu'un numéro de téléphone avant de partir. Et Swamson qui s'insurgeait avant d'aller voir directement plusieurs personnes.

Sourcils froncés, le grand brun saluait brièvement ses collègues avant de stopper de justesse une femme qui avait visiblement dans l'idée d'aller voir de plus près ce qu'il s'était passé dans les toilettes. « Je vous demanderai de reculer, Madame » intimait-il de cet air fermé qui ne laissait pas trop de place à l'opposition. Lui demandant dans la foulée ses informations personnelles, notamment sa pièce d'identité, il notait le tout avant de replanter son regard sur elle. « Avez-vous remarqué quelque chose ? Même un détail qui vous semble insignifiant ? » Quelqu'un qui semblait louche, une discussion étrange, n'importe quoi qui pourrait les aider. Leur prendre leurs papiers et numéros et les laisser partir n'empêchait pas qu'ils leur posent quelques questions. Le boulot qui suivrait derrière serait énorme, mais plus ils avaient d'informations et plus vite ils tireraient cette affaire au clair.

Tout se passe tellement vite, des cris, des remarques qui vont à tout va, des commentaires même, des rumeurs circulent si rapidement que tu ne sais ce qui se passe réellement. On parle d'un meurtre. Tandis que certains tentent de s'approcher par curiosité ou pour tenter d'aider, tu restes un peu à distance pour observer le monde qui t'entoure. Là, toujours près de l'entrée tu observes ceux qui tentent de sortir, généralement ceux qui s'approchent de la porte sont surtout apeurés à l'idée qu'un tueur rôde encore dans les parages mais ce que tu cherches c'est un possible suspect. Puis les renforts arrivent, déboulant là, juste sous tes yeux. Tu les suis du regard, écoutes les ordres et tu penses à tes camarades de la RHC sans doute encore postés au stand, il faut que tu t'assures qu'ils vont bien alors tu t'éloignes de l'entrée, toujours attentif au monde qui t'entoure. Tu sens que l'atmosphère est étrange, glauque, pesante mais étonnement tu es calme voyant ici la possibilité que ce triste événement soit lié à ceux sur lesquels tu enquêtes dans ton coin. Puis les yeux se posent sur une jeune femme que tu connais plutôt bien et tu vois sur son visage que ça ne va pas, elle est si pâle, l'air totalement absent, absorbée par l'endroit où le meurtre semble avoir eut lieu. Tu t'approches alors, ta main se pose sur son épaule. < Tout va bien Carter ? > La tête se penche pour pouvoir attirer son regard sans se douter de tout ce qui se passe dans le crâne de la demoiselle.


Keenan, près de l'entrée au moment des faits observe attentivement dans le but de dénicher un potentiel suspect. Quand les renforts arrivent, il préfère s'assurer que ses camarades vont bien avant de quitter les lieux sauf qu'il tombe sur @Carter Carmichael qui l'inquiète particulièrement.

Les questions sont trop nombreuses dans ta tête, tu te prends sûrement trop la tête alors que tu ne l'aurais pas fait en temps normal. Tu aurais jamais doutée à ce point si tu n'avais pas vécu tout ça il y a quelques semaines, mais le hasard fait bien les choses, non ? Ou pas. T'as le ventre qui se tord dans tous les sens, tu vas vomir si ça continue et t'en a pas envie. Pas besoin d'avoir une attitude encore plus étrange que celle que t'as, tu t'éloignes pas assez, tu continues de regarder le sang, les flics autour, l'agitation et t'es ici, mais ailleurs en même temps. Tu sursautes en sentant une main sur ton épaule, tu finis par tourner la tête pour voir Keenan - est-ce que les rôles ne sont pas en train de s'inverser pour le coup ? Est-ce que c'est pas lui qui te vient en aide ? Peut-être un petit peu pour le coup. J'vais vomir... Et c'est la seule que t'es capable de lui dire, tu peux pas expliquer à Keenan c'qui s'passe dans ta tête. Tu peux le faire à personne parce que toi aussi t'as été témoin de tout ça. Parce que tu peux pas faire en sorte qu'il lui arrive quelque chose et peut-être que ça n'a juste rien à voir. Parce que tu l'aimes. Faut que j'm'éloigne, Keenan. Et toute seule, tu ne vas pas être capable.

curieuse. elle l'était Eleanor et dans ce genre de moment ce n'était pas forcément la meilleure des qualités. essayant de jouer des coudes pour se frayer un chemin. la gamine essayait d'avancer dans la foule qui c'était créée devant les toilettes pour homme. l'oreille tendue vers les différentes discussions alentours. attrapant des brides de phrases par ci et là afin de comprendre plus clairement ce qui avait pu se passer quelques minutes plus tôt. mais les choses étaient claires. quelqu'un était mort dans ce musée et personne ne semblait s'être rendu compte de rien avant que les premiers cris ne se fassent entendre. attirant par la suite tout le monde autour. Eleanor s'arrêta assez brusquement quand un officier se présenta face à elle, l'obligeant à reculer des plusieurs pas. « Je suis Eleanor Deslauriers. » dit-elle pour répondre à sa demande tout en lui tendant ses papiers. procédure en cours pour beaucoup autour d'elle sous les ordres donnés. « Non désolé je n'ai rien vue du tout. J'étais vers les stands quand j'ai entendu les cris de la dame et tout le monde a commencé à venir ici pour voir ce qu'il se passait. » expliqua t-elle en montrant les différents endroits de quelques gestes rapides de main. malheureusement ce n'est pas la gamine qui allait aider les policiers de la ville à avancer dans leur enquête sur ce meurtre. « J'étais trop loin et occupé pour remarquer la moindre chose suspecte. »

Pas le temps de faire beaucoup plus de présentations. La panique commence à se faire sentir quand cette femme débarque au milieu de nulle part en parlant de sang. Les gens s'affolent, tout se passe très vite. La police est là et on peut voir au loin, la marre de sang qui coule sous la porte des toilettes des hommes. Et soudainement, ça fait tout remonter. Le trauma, ma femme dans notre lit, mon réveil ensanglanté. Je n'avais jamais revu en vrai autant de sang, et ça me tord l'estomac. Mes doigts se resserrent entre ceux de Bella et je sens qu'il faut que je prenne l'air, que je sorte. Sur le chemin pour sortir, on nous interpelle. J'hoche la tête quand l'homme (Lawrence) nous demande nos papiers. Je sors mon portefeuille, la main légèrement tremblante. Il faut que je sorte de là. Je lui montre mon ID, "Noah Mancini." Je sors ensuite ma carte de visite avec mon numéro de téléphone pour le tendre à Lawrence. Je suis désolé, je ne me sens vraiment pas bien. "Je peux partir, maintenant ?" Non parce que le coeur commence à faire mal dans la poitrine, il bat trop fort. Bonjour la crise d'angoisse.

Les yeux de la jeune femme peinent à se défaire de cet endroit, tu regardes alors dans la même direction et tu comprends que c'est ici que le meurtre a eut lieu, ici que le corps se trouve, camouflé pourtant des forces de l'ordre qui tentent tant bien que mal de faire leur travail. Tu te postes alors face à Carter pour lui cacher la vue, faisant office d'obstacle entre elle et cette vision d'horreur qui te rappelle toi aussi de très mauvais souvenirs mais à l'instant présent tu n'as pas le temps d'y songer, tout ce que tu vois c'est la jeune femme ayant besoin d'aide. < Ok tu vas me suivre Carter, je dois aller voir que mes camarades au stand de la RHC se portent tous bien, qu'ils sont en train de quitter les lieux, tu viens avec moi, je te lâche pas et ensuite on sort d'ici ok ?> et doucement tu la bouscules un peu, la faisant reculer pour qu'elle puisse laisser ses yeux, son regard s'éloigner de tout cela. Nul doute que cet événement aura traumatisé plus d'une personne aujourd'hui. < Est ce que tu...connaissais la personne ? > que tu oses lui demander, espérant ne pas la brusquer avec cette question peut-être posée trop tôt.


Keenan invite @Carter Carmichael à se joindre à lui pour repasser au stand de la RHC tout en essayant de comprendre pourquoi elle se sent aussi mal

C'est trop, tu supportes. Pas encore une fois. C'est trop tôt. C'est juste trop d'un coup pour toi, pour ton mental. T'es pas forte, t'as envie de te cacher, juste de disparaître pour pas avoir ses questions en tête, ses soupçons qui t'vrillent le cerveau et remettent tout en question. Et les yeux qui se détournent pas, même quand Keenan vient te parler, vient s'assurer que tout va bien pour toi et tu lui donnes la vérité. Pas besoin de faire semblant, il agit. Il te pousse pour te faire reculer, pour que tes yeux quittent enfin le sang et ça marche. La tête se tourne, même si elle tourne, tu essayes de marcher. De le suivre jusqu'à ce fameux stand, tu devrais sûrement faire pareil avec la SF sauf que le cerveau est trop lent. Trop chamboulée. Et le seul qui pourrait t'aider est pas là et dans le fond, t'as même pas envie de le voir. Les doigts glissent sur ton visage doucement avant de bouger la tête de gauche à droite pour répondre à l'homme que tu suis bêtement. Non, c'est un inconnu. Chose qui rend encore plus étrange ta réaction, chose qui va faire en sorte qu'il s'pose plus de question et tu peux rien lui dire. J'ai pas l'habitude de voir autant d'sang. Et on pourrait croire l'inverse malgré ton visage, malgré les coups qui se laissent deviner, mais qu'est-ce qu'elle peut dire ? Qu'elle a déjà assisté à une mort il y a quelques jours de ça ? Non vaut mieux pas.

Vous êtes en voiture, en patrouilles déployées sur tout New York, prêtes à intervenir si le besoin se fait ressentir. T'es toute courbaturée, t'as tout donné à ta séance d'entraînement la veille et t'as super mal dormi, ton chien a été malade. Tu soupires en terminant ton Starbucks, maigre consolation, alors que ton équipier conduit en observant les alentours. Votre radio grésille et t'entends le code. Un corps a été découvert. C'est juste à côté de vous, vous êtes mobilisés. Tu lèves les yeux vers ton équipier, qui avait déjà appuyé sur l'accélérateur et tu déclenches les avertisseurs sonores et lumineux. Laissez passer.

Vous arrivez sur place en même temps que d'autres équipes. Les portières se claquent à l'extérieur du Musée alors que vous vous engouffrez dans le grand bâtiment. Deux lieutenants sont déjà sur place, et lorsque tu passes près de ton collègue de l'ESU Lawrence, tu le salues d'un geste de la main, avant de t'éloigner. Les gens sont en état de choc, mais ta priorité, c'est leur sécurité. Vous ne savez pas comment cet homme et s'il a bien été tué, vous ne savez pas par qui... ni si le tueur est encore là. S'il vous plaît, veuillez sortir dans le calme. Par ici, t'exprimes-tu d'une voix claire en effectuant des gestuelles vers la sortie, léger sourire qui se veut rassurant aux lèvres et qui contraste avec le ton cassant de la lieutenant. Tu en profites quand même, pour scruter leurs visages à tous. Parce que si assassinat avéré, le meurtrier est parmi eux. Et probablement parmi ceux qui tentent de rester pour surveiller le travail de la police.

Des équipes sont en extérieur pour écouter vos témoignages et vous rassurer. Vous retrouverez vos proches dehors. Les gens cherchent leurs amis, leur famille. C'est un brouahaha sans nom mais qui finalement, s'estompe, petit à petit, à mesure que les gens sortent du musée. Un coup d’œil à la scène te lève le cœur. Tout ce sang ; tu n'es pas nouvelle, mais il faut croire que ça te fera toujours quelque chose. Tu aperçois alors un jeu homme, @J. Warren Cooper protégeant une jeune fille ( @Aurora Swan ). Tu te frayes un chemin jusqu'à eux et t'approche. Monsieur, tout va bien ? L'une d'elle faisait une crise de panique ? Respirez un bon coup, c'est terminé. Si je peux me rendre utile, dites-le moi.

La honte qu’il donne à sa soeur, Gaby s’en donne clairement à coeur joie. Il pourrait en rigoler, mais l’idée n’a pas eu le temps d’effleurer l’esprit qu’il se retrouve à devoir assumer l’idée qu’il aime les enfants et que cette cause lui tient à coeur. Il se masse la main que Nana a pincé et regarde les deux personnes, il hoche la tête en se mordant intérieurement les joues, pour ne pas se faire trahir à son intonation. Il se prête au jeu avec Nana en tout cas, elle vient de lui imposer ça… En tout cas, il commençait à écouter jusqu’à entendre des cris. Puis tout d’un coup, tout le monde s’attroupe là-bas, vers les toilettes, plus personne au stand. Gaby regarde Nana assez étonné que tout le monde abandonne aussi facilement son poste.

Gaby lâche un gros soupir, en gonflant les joues. Tout le monde regarde la scène, tandis que lui reste devant le stand avec Nana. Il regarde les flyers tranquillement. « Oui oui Nana, j’ai entendu, y a quelqu’un qui est mort dans les toilettes. Mais bon, nous les Cheung, même si la flemme y a à voir, on ne va pas suivre le troupeau de moutons. » dit-il bien sérieux avant de regarder Nana et faire une petite moue faussement triste. « Dommage, tu étais près de ton but à me faire inscrire dans cette association… » Il passe la main dans les cheveux de sa soeur sachant très bien qu’elle déteste ça.

Ensuite il y a eu l’annonce du représentant. Gaby fait une petite grimace. « On attend que tout le monde s’en aille ? Je n’ai pas envie de faire la queue moi… » flemme on va dire encore une fois de plus. Il regarde les tracts et montre à Nana. « En revanche, ils ont vraiment besoin de graphiste. » Il croise le regard de sa soeur et comprend qu’il devrait se calmer peut-être. « Ok ok ok. On s’en va. » Il se met à chercher le portefeuille pour récupérer son passeport, il grimace un petit peu embêté. Il a mis où son passeport ? « Nana, je crois que j’ai oublié mon passeport dans la voiture. J’ai pas pensé à le prendre vu qu’on arrivait en retard… » Il va y avoir un deuxième mort dans pas plus de dix minutes. La victime, ce sera lui.