La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
Surnom : tianshi, "p'tit nerd", ainsi de suite. ET KANG KANG SURTOUT
Âge : 28
Origines : coréennes par le papa défunt, australiennes par la maman. il a la nationalité américaine.
Occupation : ancien étudiant, a failli obtenir son master en ingénierie civile, a été viré en août 2020 + co-propriétaire d'un label de musique avec Levi Welch, il est aussi son batteur + indic
Lieu de résidence : brooklyn.
A New York depuis : 2003.
Situation Amoureuse : célibataire depuis peu, il ne veut plus se laisser aller dans une autre relation, bien trop brisé par la dernière, celle avec isaac. perturbé par ses émotions qui le submergent, il enchaîne les conquêtes.
Orientation sexuelle : bisexuel, se découvre polyamoureux depuis peu.
Des rires qui s’entremêlent, l’odeur du cannabis qui s’élève dans les airs et le crissement des pneus des motos près du petit groupe sont de mise depuis maintenant quelques longues minutes. Le sourire placardé sur le visage presqu’angélique de Leith fait penser qu’il n’a rien à faire là. Pourtant un joint repose entre ses doigts alors qu’il tire une énième fois dessus, laissant le poison s’infiltrer dans ses veines. Il n’est pas le seul à avoir les pupilles dilatées, ses amis sont tout aussi à l’ouest que lui. C’est une soirée pas comme les autres. Il n’est plus dans une boîte de nuit ou dans un appartement aux quatre coins dépravés de jeunes gens. L’ancien étudiant est en réalité un spectateur d’une course illégale. Clandestine, plus précisément. D’ordinaire, ce genre d’événements ne l’intéressent pas tellement, il est même venu parce que ses potes ont persisté auprès de lui. Il n’est pas obligé de parier, qu’ils ont dit. Alors, par curiosité, il a accepté.
Le voilà à observer distraitement les bécanes qui foncent plus vite que son ombre, le cerveau quelque peu éméché. A vrai dire, il s’est attendu à une ambiance plus… bordélique. C’est à sa surprise que ce n’est pas le cas. Tout est bien organisé, peut-être un peu trop. Puis, il en a compris la raison : les gens misent de grosses sommes d’argent. Sa pauvreté récente fait qu’il n’aurait jamais pu mettre un tel montant pour ça. Il n’y a qu’à voir ce matin, il a hésité à retirer plusieurs tomates de ses courses, ayant peur de ne pas avoir assez de sous. Le moral qui sombre, bien que les apparences soient trompeuses, il essaye tant bien que mal de s’accrocher à ce quotidien à l’adrénaline élevée. Il a besoin de se sentir vivre, surtout après autant de débauche dans sa vie. Plus de statut étudiant, plus d’aides financières, plus de job à mi-temps, il est dorénavant un indic pour Parra. C’est fun, qu’il s’est dit. Il apprécie mener ses enquêtes et se complait dans ce danger constant. Il le fait de lui-même, son rôle de détective, et il se sent plutôt fier quand le flic le complimente. « Beau travail, Park », c’est agréable à entendre.
Le bras d’un de ses amis sur son épaule, il entend de justesse un crissement plus aigu se situant proche d’eux, puis soudain un « BAM » qui le fait sursauter. S’arrêtant dans sa conversation, il se retourne, cherchant la source du bruit inquiétant. Des exclamations se font entendre, il se délaisse de la troupe, s’approchant d’un pas nonchalant. Un type vient de se planter avec sa moto, hors du circuit. Haussant un sourcil, il fait quelques pas, jusqu’à être en face de lui. Avant de s’accroupir, il jette son joint à l’autre bout, et vient enfin à sa hauteur. D’un geste mou, il tapote le casque de l’homme de ses doigts, comme pour chercher à voir s’il est mort. Une technique des plus farfelues, mais il n’est pas non plus totalement clair d’esprit.
— Tout va bien, mec ? J’peux t’aider ?
Diego Parra
Surnom : Bichito.
Âge : 26
Origines : Canadienne ( par sa mère), Espagnole ( par son père). Diego a la nationnalité Américaine, Canadienne et Espagnole. Il a également des origines Portugaises par son père.
Occupation : Cascadeur.
Lieu de résidence : Manathan, en ménage avec Gregoire Kent.
A New York depuis : Sa naissance, c'est un New Yorkais pure souche!
Situation Amoureuse : Ses yeux balayent les corps, les visages mais ne se posent que sur son âme soeur.
L'odeur de l'essence et du cannabis émanait l'air telle une tige d'encens. Ce soir là, il y avait beaucoup de monde qui assistait à la course. Il faut dire que les différents parieurs avaient ramenés leurs meilleurs coureurs pour cette course dont l’enjeu était près de 5 million de dollar. Il y avait de tout: des fils à papa en quête de frisson et ayant une montagne de fric à gaspiller, des membres de la pègre prêts à se faire des bénéfices sur le dos des premiers, de petits parieurs voulant toucher le gros lot et des curieux étant venu assister à la course.
Diego ajustait son casque, vérifiant les réglages de sa bécane de course, une Bimota DB8 ORONERO noire qu'il s'était offere suite à plusieurs victoires avec sa moto de ville. Il louait même un boxe sous un faux nom pour la garer et se servait de l'argent gagné lors de certaines courses pour le payer ainsi que son équipement. Ce penchant illégal et hautement dangereux lui été venu dès qu'il eut sa première moto, à 19 ans. Son besoin d'adrénaline étant de plus en plus intense à la mort de sa tante, il avait eut un besoin vital de s'évader et de sentir vivant. La vitesse, la hauteur, la peur, voilà ce qui lui faisait prendre son pied. Bien plus que d'arrêter des voyous ou des dealers de bas étages.
" El Bichito." l'appela Carlos, son sponsor, en lui tendant un sachet de cocaïne: " T'es sûr que t'en veux pas? Pour la route?"
Diego retint un soupire et répliqua : " Garde cette merde pour tes parieurs. J'en ai pas besoin." Il entendit un coup de feu. Ce dernier annonçant le départ imminent de la course. Diego fit rugir sa bécane et fit un signe de main à vis-à-vis: " Souhaites-moi bonne chance!"
Il se présenta sur la ligne de départ avec les autres participants. Les motards faisaient hurler les moteurs n'attendant plus que le signal de départ. Deux femmes en body et cuissardes se placèrent de part et d'autres de la piste avec des drapeaux aux couleurs de l'Amérique. Le commentateur prit le micro et annonça le départ: " Trois... Deux..."
Diego Inspira. Sentant l'adrénaline monter en lui comme une décharge électrique.
" Un! Partez...!"
Il démarra la machine et s'élança en quelques secondes à 60 puis 90 miles à l'heure. La piste était parsemée de rampes, permettant aux coureurs de dépasser les autres concourants en leur passant par dessus. A peine le premier tour fut-il finit que Diego sut qu'il ne serait pas en tête à moins d'en utiliser une. Il prit un virage serré, se penchant de presque tout son poids pour accompagner le monstre motorisé et accéléra en voyant une rampe sur une ligne droite. Il fonça, montant l'engin à nouveau à 60 miles à l'heure et fit décoller la moto. Voyant le sol se rapprocher, il entreprit de faire un tour sur lui même pour ralentir sa chute et permettre un meilleur atterrissage. Il fit un looping et emporté par son élan, en entama un second. Il sut à l'instant même où sa moto rebascula en arrière qu'il n'allait pas réussir à se redresser.
La moto rencontra le sol sur le flan et Diego retira sa jambe juste avant qu'elle ne soit broyée. Éjecté de la moto, le jeune homme roula sur plusieurs mètres jusqu'à ce que son dos s'abatte sur quelque chose de dur. Douleur. Peur. Adrénaline disparue. Puis tout fut noir l'espace de quelques secondes. Plus de son, plus d'image. Mais la douleur étant toujours là.
Il sentit des vibration contre son visage et papillonna des cils. La lumière. Il revoyait la lumière à travers ses cils. Un gout amer de sang dans la bouche, il entrevit un homme qui était entrain de tapoter sur son casque de moto.
Il gémit et tenta de se redresser tant bien que mal. Il parvint, miraculeusement à s'assoir et tenta d'enlever son casque avec difficulté. Le type étrange qui avait toqué sur son casque comme s'il était le bocal d'un poisson vint l'aider à le retirer. Ce fut laborieux car Diego sentait une douleur sa nuque et dans sa mâchoire. Il vint mettre ses mains sur celles de l'homme pour lui faire comprendre d'y aller doucement. Au bout de quelques secondes, le casque fut retiré et Diego inspira un grand coup. Sans prêter attention à l'autre type, il retira ses gants et tata son visage: son nez et sa mâchoire n'étaient pas cassés mais il saignait du nez et sa lèvre inférieur était fendue. Aucune de ses dents ne semblaient avoir subit de dégâts.
" M...Merci mec." articula-t-il en relevant la tête vers son sauveur. " Oh bordel..." lâcha-t-il sous la stupeur. Leith. Leith putain de Park.
Surnom : tianshi, "p'tit nerd", ainsi de suite. ET KANG KANG SURTOUT
Âge : 28
Origines : coréennes par le papa défunt, australiennes par la maman. il a la nationalité américaine.
Occupation : ancien étudiant, a failli obtenir son master en ingénierie civile, a été viré en août 2020 + co-propriétaire d'un label de musique avec Levi Welch, il est aussi son batteur + indic
Lieu de résidence : brooklyn.
A New York depuis : 2003.
Situation Amoureuse : célibataire depuis peu, il ne veut plus se laisser aller dans une autre relation, bien trop brisé par la dernière, celle avec isaac. perturbé par ses émotions qui le submergent, il enchaîne les conquêtes.
Orientation sexuelle : bisexuel, se découvre polyamoureux depuis peu.
De ses doigts qui viennent toquer sur le casque, comme pour espérer sortir l’homme de sa torpeur, les murmures autour d’eux se font de plus en plus éphémères – jusqu’à ce que soit le silence. L’audience a probablement voulu plus de sang et d’agonie, voire une morte certaine. Le spectacle semble les désintéresser et à vrai dire, Leith n’en a que faire. Sa nonchalance habituelle orne son visage fin, tandis qu’il attend patiemment que le conducteur fasse au moins un geste quelconque. Il devrait appeler l’ambulance. Appeler à l’aide. Le secouer. Ce n’est pas le cannabis qui endort totalement ses réflexes, c’est simplement son manque d’expérience face à genre de situation. Et puis, ils sont quelque peu dans un contexte illégal, il ne voudrait pas entreprendre des actes irréfléchis. Un gémissement de douleur s’extirpe de la gorge du type, tandis qu’il se redresse difficilement. Leith a à peine le temps de tendre sa main qu’il s’est déjà assis. Remarquant qu’il essaye de retirer son casque, il s’approche et l’aide, avant qu’il ne sente une pression sur sa peau. Il doit aller plus doucement, s’il en comprend la signification. D’instinct, il met alors moins de force, puis enfin, sa tête se voit libérée de tout poids.
Et là, c’est la surprise totale. Il lui suffit de le regarder pendant quelques secondes pour comprendre qui se trouve en face de lui. Les yeux écarquillés, la bouche entrouverte, il se tait pendant que… Parra… se tâte le visage, à la recherche de blessures graves. Il n’en croit pas ses oreilles, complètement abasourdi. Ce flic coincé, à la moue juvénile (et agréable, il faut l’avouer), qui semble impossible à corrompre… est ici ? Mille et unes théories fusent dans l’esprit de Leith, qui ne peut que le scruter du regard, espérant capter le moindre sens de cette rencontre farfelue. Il connecte peu à peu les points. Parra. Moto. Accident. Course illégale. L’australien sort de sa transe, car le policier vient lui aussi de remarquer sa présence. Ses iris descendent jusqu’à son nez et ses lèvres, ils saignent.
— Tu peux le dire, ouais, s’exclame-t-il, ne sachant pas quoi ressentir.
C’est tout ce qui lui vient à l’esprit face à ce que dit Parra. Se ressaisissant finalement, il fouille dans sa poche et trouve un paquet de mouchoir. Il en sort un, le lui tendant, l’incompréhension se lisant dans les plis de son visage. Essayant de ne pas se perdre dans ses réflexions, qui peuvent s’en retrouver faussées à cause du joint, il se demande pourquoi un flic est ici.
Puis, enfin, il trie ses pensées. Un léger sourire fleurit son faciès, reprenant doucement son attitude de mauvais garçon aux mille répliques sarcastiques.
— De tous les endroits, on s’croise quand même ici. A une course clandestine. Illégale. A laquelle tu participes, visiblement.
Il regarde autour de lui, pour s’assurer que personne ne les espionne, et se penche vers lui. Ses pupilles vibrent d’une lueur joueuse, voire presque… moqueuse. Désormais, plus la surprise s’efface, plus sa logique se réinfiltre. Des idées, il en a des tonnes. Il pourrait le faire chanter. A vrai dire, ce n’est pas son intention primaire, c’est quelqu’un de bien, Parra. Il l’a secouru de son beau-père, lui a permis d’éviter la prison, et il gagne un peu d’argent grâce à son statut d’indic. Pourquoi irait-il jouer les méchants ? Cependant, il peut toujours l’enquiquiner… Il sait qu'il devrait lui demander s'il va bien et même lui demander s'il peut l'emmener à un endroit où le soigner. Mais il n'est pas inconscient et de plus, il ne paraît pas si mal en point. Leith, un enfoiré ? Bon, un peu...
— Que va penser ton lieutenant de tout ça, hein ? J’veux dire, vous aviez déjà l’air de pas vous entendre, ce serait un coup dur qu’il sache que tu es ici, non ?
Diego Parra
Surnom : Bichito.
Âge : 26
Origines : Canadienne ( par sa mère), Espagnole ( par son père). Diego a la nationnalité Américaine, Canadienne et Espagnole. Il a également des origines Portugaises par son père.
Occupation : Cascadeur.
Lieu de résidence : Manathan, en ménage avec Gregoire Kent.
A New York depuis : Sa naissance, c'est un New Yorkais pure souche!
Situation Amoureuse : Ses yeux balayent les corps, les visages mais ne se posent que sur son âme soeur.
Comme il aurait pu s’y attendre, Leith Park répliqua du tac au tac à son juron. Diego le fixa, incrédule. De tous les types qui assistaient à cette course, il avait fallu que ce soit lui. Son indic. En observant ses yeux légèrement rouges, il comprit rapidement que son petit protégé était sous l’effet de substances. Mais la douleur qu’il ressentit en mouvant sa nuque l’éloigna bien vite de cette préoccupation.
Park lui tendit un mouchoir et Diego le saisit avec difficulté, sentant son dos tiré. C’était probablement le choc qui faisait encore mal, il aurait probablement un bleu énorme ces prochains jours. Une fois qu’il eut saisi le morceau de papier, il tenta de s’essuyer le visage. Le seul mouchoir ne suffit pas et il se retrouva rapidement imbibée de sang. Il sentit ce goût amer dans sa bouche et cracha au sol. Évidemment, sa salive elle aussi était pleine de sang.
Il toussa et poussa un long soupire en entendant Park qui était visiblement en train d’encaisser le fait qu’il venait de le croiser ici. Dans une course de moto clandestine. En tant que participant. Bordel de merde.
« Bravo Sherlock. » lâcha Parra cynique.
Le jeune flic tenta de se redresser et sentit sa jambe lui lancer furieusement. Évidemment. Il fallait s’y attendre après une gamelle pareille. Quelle idée d’avoir pris autant d’élan ? Un peu plus, et il aurait probablement perdue sa jambe puisqu’elle aurait été écrasée par le poids de la moto multiplié par la force de chute. Crétin. Abruti. Il entendit les pneus crisser et les moteurs des motos rugirent et sut que c’était foutu. Il avait perdu trop de temps, il ne pourrait pas se remettre en selle après ça.
Park se pencha alors vers lui, le fixant de ses yeux sombres. Son beau visage surprit Diego. Il avait pourtant l’habitude de le côtoyer… L’air mesquin sur le visage de son indic ne lui indiqua rien qui vaille et ses mots confirmèrent ses craintes. Leith était-il sérieusement en train de le menacer ? Il ne savait pas quoi répondre, encore en prise avec les douleurs qui lui taraudait l’organisme.
Non, Park n’allait pas le balancer, pas après ce qu’il avait fait pour lui. Déni. De toute manière, il pouvait bien dire ce qu’il voulait, son lieutenant ne croirait pas cette petite merde. Enfin, il ne considérait pas son indic ainsi, pas du tout. Colère puis remords. Devait-il le supplier de se taire ? Désespoir. Ou bien le menacer lui-même ? Désespoir, encore. Ou peut-être pouvait-il lui présenter la situation sous un nouvel angle, lui expliquant qu’il était sous couverture ? Mensonge.
« Et bien… Je… » commença-t-il, ne sachant toujours pas comment gérer cette situation épineuse.
« El Bichito ! » s’écria Carlos, son sponsor, en courant vers lui à grande enjambée.
« Putain ! » jura Diego. La situation n’était-elle déjà pas suffisamment compliquée comme ça ? Fallait-il encore que son Sponsor s’en mêle ?
Carlos ne connaissait pas sa véritable identité et si Leith et lui discutaient, ce serait la fin de tout. Déjà, Leith apprendrait qu’il faisait ça régulièrement depuis plusieurs années et aurait de quoi le faire d’autant plus chanter. Ensuite, si Carlos apprenait qu’il était flic et sa véritable identité, il allait le pourchasser et le chopper. Ça puait. Ça puait grave.
Prit de panique, Diego s’adressa à Carlos quand il arriva à sa hauteur. Il n’avait plus qu’à prier pour que ce petit malin de Leith ne parle pas Espagnol :
« No te acerques! » beugla-t-il. Non, il ne fallait pas que Carlos s’approche davantage. « Estoy Bien, no necesitas ayudarme. »
Son sponsor le dévisagea et se stoppa. Il lui répondit :« Qué ? No has visto tu cara o qué ? » répliqua-t-il. Non, effectivement, ne disposant pas d’un miroir à portée de main, là maintenant, Diego n’avait pas vu l’état son visage. « No te preocupes ! » Il jeta un coup d’œil à sa moto et grimaça : « Cuida mi moto por favor. » Il désigna Leith : « Este chico me cuirada. »
Il jeta un coup d’œil à Leith, espérant que le délinquant ne réagisse pas. Il vit avec horreur Carlos se tourner vers son indic :
« Y quién es este chico ? Como puedo confiar en el para cuidar de mi campeon ? »
Diego déglutit. Okay. Il pouvait difficilement prétendre que Leith était son frère ou son cousin. S’il lui disait qu’il était son collègue, il demanderait dans quel type d’emploi et si Leith comprenait bien l’Espagnol il pourrait y répondre. S’il disait qu’il était un ami, Carlos serait capable d’aller lui parler s’il le recroiser et si Diego prétendait qu’il n’était qu’un spectateur, il ne le laisserait pas seul avec lui et toute cette conversation n’aurait servi à rien.
« El es mi novio. » lâcha Diego.
Plantant son regard dans celui de son sponsor. Allé tête de gland. Marche et barre toi. Diego savait qu’il n’aimait pas ça. Il savait qu’il ne pouvait pas supporter ça. Pendant un instant, ils restèrent à se regarder en chien de faïence, silencieux.
« Vale. » finit par dire Carlos en marchant vers la moto et en la relevant tant bien que mal : « Tienes gustos raros. Pero mientras ganes la proxima carrera, no me importa una mierda. »
Puis il s’en alla. Diego releva les yeux vers Leith et tenta un petit sourire :
« Est-ce que tu peux me rendre un service Leith ? » demanda-t-il. Il désigna le panneaux publicitaire pour une marque de dentifrice: " là-bas, il y a un motel, tu peux m'y emmener?"
Surnom : tianshi, "p'tit nerd", ainsi de suite. ET KANG KANG SURTOUT
Âge : 28
Origines : coréennes par le papa défunt, australiennes par la maman. il a la nationalité américaine.
Occupation : ancien étudiant, a failli obtenir son master en ingénierie civile, a été viré en août 2020 + co-propriétaire d'un label de musique avec Levi Welch, il est aussi son batteur + indic
Lieu de résidence : brooklyn.
A New York depuis : 2003.
Situation Amoureuse : célibataire depuis peu, il ne veut plus se laisser aller dans une autre relation, bien trop brisé par la dernière, celle avec isaac. perturbé par ses émotions qui le submergent, il enchaîne les conquêtes.
Orientation sexuelle : bisexuel, se découvre polyamoureux depuis peu.
« Bravo Sherlock » que lui lance le flic, tenant le mouchoir imbibé de sang. Leith hausse discrètement un sourcil, n’ajoutant pas de commentaire. Est-ce la réaction à laquelle il s’attend ? Probablement pas. A-t-il espéré une once de panique ? Oh que oui. De ses iris aux extrémités rouges de cannabis, il l’observe se redresser et une petite idée lui trotte dans la tête. C’est machiavélique, mais totalement amusant. Approchant son visage du sien, paré d’un masque joueur, il le « menace ». C’est qu’une blague de rien du tout, juste pour l’embêter. Sa langue se délie, les mots sont emplis d’une douce intimidation et le voilà en train d’insinuer qu’il pourrait le faire chanter. Encore un peu et il serait presque surpris de l’effet que ça créé chez Parra. Ce dernier paraît perdu dans ses pensées et qu’est-ce que Leith aurait aimé sonder son esprit à cet instant précis. Les secondes passent, le silence qui s’est installé s’évanouit. Le flic balbutie un début de phrase et au loin, une voix se fait entendre. Le jeune délinquant lève brièvement les yeux au ciel, agacé. Son attention portée sur l’homme qui se dirige vers eux, il entend de justesse l’injure du flic.
— Je vois que tu vas avoir des soucis, fait-il remarquer d’un sourire narquois.
… et quelle déception. Leith ne comprend pas la langue parlée. Muni d’une moue déçue, il tente tout de même de déchiffrer la conversation. Nope, il pige rien. En tout cas, même s’il n’est pas un bon analyste des émotions humaines, il saisit qu’ils se disputent. Ses pupilles jouent au ping pong, alternant entre le flic et le type. Puis, subitement, il se voit inclure dans la conversation. Parra vient de le désigner. Les sourcils haussés, paraissant déconcerté, il ne sait pas si l’homme vient de lui parler. Visiblement pas, car le plus jeune – d’ailleurs ça le choque toujours autant de savoir ça – répond quelque chose. Il y a un silence gênant, qui le perturbe, et enfin le grognon se décide de conclure la discussion, attrapant la moto pour partir.
S’apprêtant à bombarder Parra de questions, il n’a le temps de ne rien faire car celui-ci lui demande de l’aide d’un sourire faible. Les yeux de Leith s’attardent sur ce qu’il vient de montrer, un motel. Il veut être emmené là-bas, sûrement pour se soigner. L’ancien étudiant n’hésite pas, après tout il ne compte pas le laisser seul ici.
— Ouais, je peux… il marque un léger temps de pause et ajoute, taquin : mais est-ce que je veux ?
Il laisse deux secondes s’écouler et continue, d’un mini rire :
— J’rigole. De toute façon je suis trop curieux pour t’abandonner.
En plus de ça, il ne l’admet pas, mais il l’apprécie le coincé. Même lui, un mauvais garçon qui ne peut s’empêcher de provoquer tout ce qui bouge, se sentirait mal de faire ça. Sans attendre, il l’aide à se relever, essayant de ne pas non plus le brusquer. Wow, il est lourd, qu’il songe. Sous les coups d’œil soudainement intéressés, il le guide à travers la foule et repère ses amis au loin. D’un geste bref, car il ne peut pas non plus se permettre de porter le gros tas à une main, il les salue et le groupe fait de même, alors qu’ils semblent perturbés par la scène. Il se rend compte que l’un d’entre eux vient de sniffer de la coke… oups, se dit Leith, qui espère que le flic n’ait rien vu. Après cinq minutes de marche longue et difficile, les voilà enfin arrivés au motel. La réception est des plus délabrées – l’hôtesse leur fusille d’ailleurs un regard noir – mais ils n’ont pas besoin d’un hôtel cinq étoiles pour qu’il puisse se soigner. Leith le lâche, sachant que Parra va se débrouiller. Un peu essoufflé, il s’approche de lui, tapote son torse et déclare :
— J’te conseille Weight Watchers. C’est pas mal comme régime.
Probablement son manque de sport, n’importe qui aurait mieux tenu que l’australien. Celui-ci s’adosse contre le mur, résistant à l’envie de fumer une cigarette.
— Je préviens, c’est pas moi qui paye. J’ai plus un rond.
Diego Parra
Surnom : Bichito.
Âge : 26
Origines : Canadienne ( par sa mère), Espagnole ( par son père). Diego a la nationnalité Américaine, Canadienne et Espagnole. Il a également des origines Portugaises par son père.
Occupation : Cascadeur.
Lieu de résidence : Manathan, en ménage avec Gregoire Kent.
A New York depuis : Sa naissance, c'est un New Yorkais pure souche!
Situation Amoureuse : Ses yeux balayent les corps, les visages mais ne se posent que sur son âme soeur.
Il le pouvait, mais est-ce que Leith le voulait? Diego crut un instant qu'il allait le laisser là, à même le sol. Heureusement, son indic semblait plaisanter et le souleva avec difficulté. Trop curieux pour l'abandonner? Forcément, le délinquant allait lui demander des comptes. Qu'est-ce que Diego allait bien pouvoir lui raconter? Dire la vérité semblait risquée et mentir tout autant. Il ne savait pas quelle approche adopter ne prendrait pas la décision dans l'immédiat. L'important à l'instant étant de se concentrer pour ne pas tomber de la prise de Leith. Un pas après l'autre Parra, un pas après l'autre. Sa jambe le lançait et il lui semblait sentir un liquide couler
En traversant la foule, il capta des regards sur eux et baissa la tête pour que les spectateurs ou parieurs ne puissent pas voir son visage. Sans nul doute que certains d'entre eux avait dû subir des arrestations de la brigade des stups. Il crut qu'il s'était fait repérer quand Leith s'arrêta quelques secondes pour faire signe à un groupe de personne mais contre toute attente, il continua sa route.
Le trajet ne dura que cinq minutes mais il sembla bien plus long au plus jeune tant ce fut difficile pour y parvenir. Les deux hommes arrivèrent l’accueil et Diego releva la tête vers la réceptionniste qui leur adressa un regard méfiant. D'accord. ça partait mal. Leith le lâcha et Diego se tint au comptoir. Le commentaire du plus petit le fit d'avantage rire plus qu'il ne le vexa:
" Et moi je te conseille de soulever autre chose que ton joint de temps en temps, musclor." rétorqua-t-il. Bien entendu, il n'aurait jamais demandé à son indic de payer. Il s'adressa à la chargée d’accueil : " Une chambre s'il vous plait."
La réceptionniste d'environ trente ans, aux cheveux bruns et à l'air fatigué entra une donnée dans son ordinateur : " Pour combien de temps?" demanda-t-elle d'un ton sec.
" La nuit." rétorqua le plus grand.
La dame cessa de taper au clavier et les regarda tous les deux de bas en haut avant de reprendre sa prise de note: " Ce sera vingt cinq dollar, il me faut un nom et une pièce d'identité." rétorqua-t-elle.
Diego se recula légèrement du comptoir et peina à ouvrir sa veste qu'il mit un temps infini à dézipper. Finalement, il attrapa son porte-feuille et en sortir un billet de cinquante dollars: " 50$ et on oublie la carte d'identité." proposa-t-il en désignant l'argent à la dame.
Cette dernière soupira, saisit le billet à la volée et demanda: " Il me faut quand même un nom. Même s'il est bidon." dit-elle, prête à noter.
Le jeune flic fit un grand sourire - sourire qui devait être légèrement ensanglanté - et répliqua, passablement agacé par la froideur de cette bonne femme:
" Je m'appelle James Franco..." Il désigna Leith: " Et voici Kim Jang Heun." Il saisit les clefs de la chambre que la réceptionniste avait laissées sur la table et les tendit à son infirmier de fortune: " Oh, et on va se laver les cheveux, est-ce qu'on peut avoir des serviettes supplémentaires?" demanda-t-il alors qu'il reprenait appuie sur Leith.
" On va vous apporter ça." lâcha-t-elle.
" C'est trop aimable." rétorqua le flic avant de pousser un soupir et de retenir une grimace quand ils commencèrent leur chemin vers la chambre.
Encore une fois, il mirent quelques minutes à atteindre la chambre qui se trouvait au deuxième étage du motel sans ascenseur. Les escaliers furent un véritable calvaire. Quand ils ouvrirent la porte de le chambre, elle était étonnement propre et soignée, disposant même d'un mini-bar. Diego fut soulage de ce dernier détail. Il prit place sur le lit double et retira sa veste difficilement:
" Si on passait cette chambre à la lumière bleue, on aurait même peur de toucher le mur." observa-t-il en voyant Leith observait la pièce.
Une fois qu'il eut retiré sa veste, il entreprit de retirer son t-shirt et ce fut vraiment laborieux. N'y parvenant qu'au bout de bien trente secondes, il jeta son t-shirt en boule dans un coin de la pièce et s'observa le torse puis l'abdomen. Il était rappé à quelques endroits mais rien de bien méchant pour le moment. Il soupira en voyant que sa peau était un peu abîmée autour de son tatouage sur le flanc. Il espérait qu'il n'aurait pas besoin d'aller y faire des retouches... Il releva le nez vers Leith et poussa un petit soupir:
" Je vais tout t'expliquer mais... Est-ce que tu peux m'aider à retirer mes bottes et mon pantalon?"
Surnom : tianshi, "p'tit nerd", ainsi de suite. ET KANG KANG SURTOUT
Âge : 28
Origines : coréennes par le papa défunt, australiennes par la maman. il a la nationalité américaine.
Occupation : ancien étudiant, a failli obtenir son master en ingénierie civile, a été viré en août 2020 + co-propriétaire d'un label de musique avec Levi Welch, il est aussi son batteur + indic
Lieu de résidence : brooklyn.
A New York depuis : 2003.
Situation Amoureuse : célibataire depuis peu, il ne veut plus se laisser aller dans une autre relation, bien trop brisé par la dernière, celle avec isaac. perturbé par ses émotions qui le submergent, il enchaîne les conquêtes.
Orientation sexuelle : bisexuel, se découvre polyamoureux depuis peu.
Leith entrouvre ses lèvres, sur le point de rétorquer que ses conquêtes sont la preuve qu’il soulève autre chose que des joints. Sa voix tombe dans un silence et à la place, un sourire en coin fleurit sur son visage. Il ne compte pas payer, a-t-il déclaré. Il est trop pauvre pour ça, la pensée l’agace un peu, mais il prend sur lui. Tout de même content que son flic attitré ait de la répartie et ne soit pas un susceptible, il le laisse donc se débrouiller avec la réceptionniste désagréable. Conversation qui semble des plus froides, l’ancien étudiant ne peut s’empêcher de hausser un sourcil : Parra vient de faire un pot-de-vin. D’abord une course illégale à laquelle il participe, maintenant ça… peut-être n’est-il pas aussi sage et coincé que ça, finalement… Le sang éparpillé sur le faciès du plus grand, il admet que la vision l’effraie un peu. Sentiment qui dure brièvement, car un petit rire s’échappe de la gorge de Leith, ce dernier se nomme désormais Kim Jang Heun. C’est malin.
Portant de nouveau le « gros tas », c’est avec une difficulté monstre qu’ils arrivent à grimper les marche une à une. Deux étages à parcourir. Immondice, qu’il râle intérieurement. Demain, il aura des courbatures ! Bon, au moins, il n’est pas blessé comme le policier, mais quand même. La porte ouverte, ils entrent enfin dans leur chambre… plutôt agréable. Pour vingt-cinq – non cinquante – dollars, c’est une bonne affaire. La voix de l’estropié se fait entendre et Leith se retourne, armé d’un rictus.
— C’est dégueulasse.
Ne voulant pas rester sur place à rien faire, il s’engouffre brièvement dans la salle de bain, ouvrant le miroir à coffret. Une trousse de soins, parfait. Revenu auprès de son patient, celui-ci a retiré son haut et il doit l’avouer, c’est un beau spectacle. Son regard s’arrête sur ses abdos bien sculptés, avant qu’il ne s’attarde sur le tatouage (une guitare, visiblement) aux côtés éraflés. Il s’approche, observant les dégâts, grimaçant un peu.
— J’pensais que c’était juste une égratignure ou deux, souffle-t-il.
Il aurait pu le taquiner face à la proposition, mais le voir ensanglanté de partout lui fait un peu de peine. S’accroupissant, il dépose la trousse à côté de lui.
— J’espère que ton histoire déchire au moins, qu’il répond, en retirant la première chaussure.
La deuxième retirée, il l’aide à retirer le pantalon et remarque que du sang s’écoule sur sa jambe. Il se demande bien ce que Parra va raconter à ses supérieurs pour leur faire avaler un tel mensonge… à moins qu’il ne soit en couverture. Après tout, ses amis ont vendu de la cocaïne, il pourrait être là pour enquêter. Réfléchissant à mille et unes théories, le cannabis ne l’aidant pas du tout à être concentré, il se redresse, toussotant un peu.
— J’ai jamais joué aux infirmiers, alors je sais pas trop quoi faire… il faudrait nettoyer tout ce sang j’imagine ? Puis désinfecter ? Je sais pas si t’es en état de prendre une douche, tu galères à sortir un billet de ta veste déjà.
Diego Parra
Surnom : Bichito.
Âge : 26
Origines : Canadienne ( par sa mère), Espagnole ( par son père). Diego a la nationnalité Américaine, Canadienne et Espagnole. Il a également des origines Portugaises par son père.
Occupation : Cascadeur.
Lieu de résidence : Manathan, en ménage avec Gregoire Kent.
A New York depuis : Sa naissance, c'est un New Yorkais pure souche!
Situation Amoureuse : Ses yeux balayent les corps, les visages mais ne se posent que sur son âme soeur.
Leith grimaça à la vue de son torse et Diego se sentit légèrement gêné. D'être à demi-nu devant lui. Mais il n'en montra rien, se concentrant rapidement vers ses blessures. Il était sacrément mal en point. « Ouais... J'ai merdé.... » répliqua-t-il avant de lui demander de l'aider à retirer son pantalon. Il s'était attendu à une plaisanterie de la part du camé mais il n'en fut rien. Le jeune flic en fut presque déçu. Ceci dit, il lui était reconnaissant de l'aider. Park aurait très bien pu le laisser se débrouiller.
Une botte, puis deux. Il fut temps de retirer son bas . Diego se souleva légèrement et avec difficulté pour laisser le plus petit lui retirer le tissus. Le plus jeune grimaça en sentant le tissu en cuir glisser sur sa peau endoloris et eut une petite chute de pression en voyant l'état de sa jambe droite. Elle était ensanglantée et une large plaie barrait sa cuisse. Diego poussa un long soupire, tentant de ne p pas céder à la panique. C'était toujours moins grave que la fois où il s'était ouvert le crâne en tombant d'un toit ou de cette fois où il s'était déboîté l'épaule en loupant une cascade en moto.
« Elle déchire, tu verras. » rétorqua-t-il. Puis Park lui demanda ce qu'il devait faire, n'ayant pas l'habitude : « Ouais, faudrait que je rince tout ça. » répliqua le plus grand en se redressant seul. Il vacilla un peu puis se rattrapa à Leith. « Mais avant il faut que j'appelle quelqu'un. »
Diego se pencha avec lourdeur et attrapa sa veste et sortit de la poche intérieur son téléphone portable. L'écran était fissuré. Il toussota, pour s'éclaircir la voix et appela Amélia . Il y eut six tonalités puis sa fiancée décrocha : « Hey... Lia, je te réveille pas ? » Il soupira, voyant à l'horloge de la chambre qu'il était déjà presque minuit : évidemment qu'il la réveillait : « Désolé... » s'excusa-t-il. « Je ne rentrerai pas cette nuit, je suis encore à ma soirée et j'ai un peu trop bu. Je vais dormir ici. » Il sourit en l'entendant lui proposer de venir le chercher : « Non, non rendors toi. Si tu as des cernes, ma mère serait capable de te le faire remarquer et de te faire injecter du botox. » Diego se retint de soupirer. Elle était si adorable et patiente avec lui, il se sentit coupable de lui mentir : « Ouais, elle est tarée. » Il jeta un coup d’œil à Leith et baissa les yeux : « Ouais, toi aussi. On se voit demain ma belle. »
Diego raccrocha et déposa son téléphone portable sur le lit. Devant le regard de son vis-à-vis, il dit pour toute explication : « Ma fiancée. ». Puis il désigna la salle de bain de la tête : « Si tu peux m'aider ? »
Difficilement, doucement mais sûrement, ils allèrent jusqu'à la salle de bain et Diego entra dans la douche. Il hésita quelques secondes à retirer son caleçon blanc Calvin Klein puis capta le regard de Leith et décida de le conserver. Il ne ferma pas le rideau, déjà peu sûr de ses mouvements, se mettant à dos à l'autre homme et actionna l'eau. Le jeune flic prit la poire de douche et commença à se rincer difficilement.Il manqua de tomber plusieurs fois et finit par se retourner face à Park, mort de gène. « Est-ce que... Tu peux me rincer la cuisse et le dos s'il te plait ? » demanda-t-il embarrassé au possible.
Surnom : tianshi, "p'tit nerd", ainsi de suite. ET KANG KANG SURTOUT
Âge : 28
Origines : coréennes par le papa défunt, australiennes par la maman. il a la nationalité américaine.
Occupation : ancien étudiant, a failli obtenir son master en ingénierie civile, a été viré en août 2020 + co-propriétaire d'un label de musique avec Levi Welch, il est aussi son batteur + indic
Lieu de résidence : brooklyn.
A New York depuis : 2003.
Situation Amoureuse : célibataire depuis peu, il ne veut plus se laisser aller dans une autre relation, bien trop brisé par la dernière, celle avec isaac. perturbé par ses émotions qui le submergent, il enchaîne les conquêtes.
Orientation sexuelle : bisexuel, se découvre polyamoureux depuis peu.
Est-ce à cause de son cerveau embrumé qu’il ne lui propose pas d’appeler l’ambulance ou a-t-il compris que ça ne servait à rien ? Probablement les deux options. Si Parra a préféré s’enfermer dans un motel pour se soigner – et souffrir au passage – plutôt que de se soumettre aux mains d’une équipe paramédicale, c’est sûrement pour une bonne raison. Après tout, Leith n’est qu’un indic intoxiqué, sa logique s’en voit flouée. Le flic déshabillé, ça lui permet de scruter les dégâts. Du sang, des plaies, des bleus, un corps meurtri au possible. Il se demande bien comment il fait pour tenir debout, d’ailleurs. Leith hoche brièvement la tête, il doit appeler quelqu’un avant qu’ils ne procèdent de le soigner. S’éloignant un peu, il en profite pour raconter un bobard à ses amis par message afin d’expliquer son absence étrange. S’il paraît distrait, il écoute tout de même la conversation, sa curiosité l’empêchant de s’assourdir. Il parle probablement à sa fiancée. Et sa mère a l’air folle. Il capte de justesse le regard que lui lance le plus jeune et range lui aussi son téléphone, muni d’un petit sourire.
— Mais c’est que tu enchaînes les mauvaises actions ce soir, Parra, se moque-t-il. Je pensais que tu étais un p’tit coincé incapable de t’amuser, mais tu m’prouves le contraire. Tu montes dans mon estime.
Malgré tout, il est incapable de cesser les plaisanteries. Maintenant qu’il s’est habitué à la vision sanglante, il retrouve son sarcasme et ses railleries. Le jeune flic lui désigne la salle de bain de la tête et il le suit, attrapant la trousse de soins au passage, qu’il dépose dans l’évier le temps qu’il prenne sa douche. S’adossant contre le lavabo, il le regarde se rincer, ses iris s’arrêtant sur les endroits qui n’ont pas été lavés. Son ancien perfectionnisme de nerd revient à la charge et il doit se retenir pour ne pas lui retirer le pommeau des mains pour l’aider. De temps en temps, il se retrouve à s’avancer quand il le voit manquer de tomber et enfin, Parra se décide à lui demander de l’assister.
— Tu sais, ça sert à rien d’être gêné, que répond Leith, prenant la poignée d’eau. Scrupuleusement, il se met à nettoyer et ajoute : Au moins ça brise la glace entre nous, en plus j’pourrais te faire chier avec ça maintenant.
Attrapant doucement son bras, pour le guider et l’inciter à tourner pour mieux viser chaque parcelle de sa peau, il vérifie que tout est bien propre. Désormais, les plaies sont plus faciles à deviner. Il n’a même pas envie d’imaginer le picotement qu’il va ressentir lorsqu’ils devront désinfecter tout ça. Rangeant le pommeau, il y a quelques tocs qui se font entendre à la porte.
— Ça doit être les serviettes, j’reviens.
Et effectivement, la dame aux airs pincés est là pour leur délivrer ce dont ils ont besoin. Une fois vite revenu auprès de Parra, il le tourne délicatement – ce miracle – et se met à le sécher.
— J’ai l’impression que j’fais un toilettage pour chiens, plaisante-t-il, terminant et un poil essoufflé. Voilà, ça doit être bon. Allez viens, Médor, on retourne dans la chambre.
De nouveau, il se brise donc le dos à le ramener à leur position initiale. Il manque de le lâcher sur le lit, mais prend étrangement le temps de l'y déposer. Il retourne dans la salle de bain, se demandant pourquoi il est allé mettre la trousse là, avant de la prendre et revient à ses côtés. Sortant un désinfectant, ne sachant pas si c’est ce qu’il faut prendre en premier, il le lui montre :
— J’applique ça avec un tissu ? Et oublie pas de me raconter ton histoire qui déchire, hein.
Diego Parra
Surnom : Bichito.
Âge : 26
Origines : Canadienne ( par sa mère), Espagnole ( par son père). Diego a la nationnalité Américaine, Canadienne et Espagnole. Il a également des origines Portugaises par son père.
Occupation : Cascadeur.
Lieu de résidence : Manathan, en ménage avec Gregoire Kent.
A New York depuis : Sa naissance, c'est un New Yorkais pure souche!
Situation Amoureuse : Ses yeux balayent les corps, les visages mais ne se posent que sur son âme soeur.
« Je te l'avais pourtant dit. » répliqua-t-il à Leith, un petit sourire sur les lèvres. « Même si j'aurais préféré rester le petit flic coincé à tes yeux. »
Quand il fut dans la douche et qu'il demanda, malgré lui, à Park de l'aider, Diego fut très gêné. Bien que son infirmier de fortune lui dise de ne pas l'être, que cela permettait de briser la glace, il ne pouvait pas s'empêcher de l'être. L'eau sur sa peau endolorie lui faisait mal et il retint quelques gémissements par fierté.
« Ouais, c'est sûr que tu as de la matière pour te moquer de moi maintenant. » admit le plus jeune. Quelqu'un toqua à la porte et le délinquant alla récupérer les serviettes. Pendant qu'il les récupérer, Diego s'autorisa à pousser un long soupire, se mettant à trembler comme une feuille. Il avait froid, il avait mal et il était désespéré. Il avait mentit à Amélia et il n'aurait pas dû. L'apparent calme qu'il arborait devant Leith était une façade. Il était mort de trouille. De trouille à l'idée que son indic le dénonce. De trouille à l'idée qu'il ne croit pas l'histoire qu'il allait devoir lui servir. De trouille à l'idée que s'il lui disait la vérité, il s'en servirait contre lui. Diego aimait être policier. C'était l'une de ses raisons de vivre. Il ne pouvait pas tirer une croix dessus. Si on lui enlevait ça en ce moment, il ne tiendrait pas le coup.
En entendant Park revenir, il soupira une nouvelle fois et récupéra son calme apparent, lui souriant même quand il fut à sa hauteur. Il le fit se tourner délicatement et Diego ne put s'empêcher de frisonner en sentant ses doigts sur son corps. Puis il commença à le sécher et le trouble de Diego fut d'autant plus intense.
« Je ne me mettrai pas à aboyer. » répliqua-t-il à la plaisanterie du plus petit. Quand il commença à lui sécher les jambes, Diego se tint à ses épaules, manquant de tomber. « Merci... » murmura-t-il alors qu'il eut fini. Le Médor en revanche étira de nouveau un petit sourire sur ses lèvres : « C'est vrai que je fais un peu chien mouillé comme ça. » admit-il.
Puis il se fit reconduire jusqu'au lit où Leith l'y déposa doucement. Diego le remercia une nouvelle fois. Le flic le vit repartir vers la salle de bain et en profita pour inspecter la plaie sur sa cuisse. C'était moche mais il n'aurait probablement pas besoin de points de sutures. Il releva le nez en voyant le délinquant revenir et quand il s'agenouilla à côté de lui, désinfectant en main, Diego devint blanc. Ça allait piquer. Ça allait piquer très fort. Il jeta un coup d’œil vers le mini-bar et demanda : « Ouais, mets en sur une serviette. Mais... Peux-tu me passer la bouteille de vodka avant ? ».
Une fois qu'il eut la mini bouteille en main, il la but cul sec. L'alcool non coupée coula dans sa gorge et la lui brûla : « Bordel... » lâcha Diego en soufflant doucement. « Okay, tu vas mettre le désinfectant sur la serviette et tu vas me la passer. » en voyant le liquide couler sur le tissu, Diego déglutit. Il prit le morceau de tissu en main que lui tendait Park, compta de un à trois dans sa tête et appuya la serviette contre sa plaie à même la chair. Une vive douleur se fit ressentir et Diego serra son point libre, se retenant de gémir. Sa respiration s'accéléra et des larmes vinrent perler aux coins de ses yeux. Il resta immobile, refrénant ses réactions instinctives, pendant bien une à deux minutes, tremblant comme une feuille. Puis il souleva la serviette qui était partiellement tâchée de sang et lança un regard à Leith.
« Tu peux me mettre le pansement. » lâcha-t-il. Pendant que Leith s'affairait, Diego poussa un long soupire de soulagement. « Le plus dur est fait... » murmura-t-il, à bout de force. « Eh... Tu fais ça bien, tu pourrais te reconvertir en infirmier tu sais ? » questionna-t-il.
Le jeune flic se rappela que son vis-à-vis attendait une explication et il se doutait que s'il n'en parlait pas bientôt, il se retrouverait rapidement dans une situation délicate. Dire la vérité ou mentir ? Telle était la question... Mais après tout ce Leith venait de faire pour lui, il pouvait peut-être lui faire confiance ? Les mots du plus âgés raisonnèrent alors dans son esprit. Ceux qu'il avait prononcé sur le parking. Et qui sonnaient comme une menace. Allait-il le faire chanter ? Allait-il lui faire du mal ? Non... Park le ferait peut-être chanter mais il ne lui ferait pas de mal, plus maintenant. Peut-être pouvait-il trouver un arrangement ?
« Donc... L'histoire qui déchire hein ? » répéta-t-il. « Et bien... J'avais prévu de te mentir quand tu m'as trouvé mais... Je pense que j'aurais plus à y perdre si je le faisais. » continua-t-il. « Je vais donc te dire la... » Diego gémit en sentant le désinfectant sur une de ses blessures : « Désolé... Je disais... Je vais te dire la vérité. » le plus jeune poussa un long soupir, angoissé, et poursuivit : « En gros, je viens d'une famille très conservatrice et orientée vers un domaine en particulier. Je suis le seul à ne pas avoir épouser la profession de mes parents et ça fait de moi une sorte de paria. » Il ne savait pas si c'était super cohérent de lui parler de ça, mais il disait les choses comme elles venaient, la douleur, la vodka et la fatigue y contribuant beaucoup : « Je... » Il hésita : « En plus de tout ça, j'ai beaucoup de mal à me montrer tel que je suis aux gens et j'ai un énorme besoin d'évasion. » Il renifla, sentant l'émotion montait en lui. C'était la première fois qu'il parlait de tout ça à quelqu'un. Et il ne savait pas si Leith le méritait réellement : « Alors y a quelques années, j'ai commencé à faire du Parkour. Ça a suffit pendant un temps à apaiser mon besoin d'adrénaline mais rapidement, j'ai dû aller un peu plus loin. J'ai rencontré des types qui m'ont embarqué à ma première course clandestine et j'ai découvert cette discipline. Je... J'étais encore à l'école de Police.» Il déglutit : « Mon ex découvert que je faisais ça et il... » Diego se stoppa net. Abruti ! Il décida de poursuivre, se sentant rougir : Peut-être que Park ne ferait pas attention. « Bref, mon ex m'a fait arrêté. Quand ça s'est fini, j'ai repris et j'ai commencé à monter en niveau si bien que Carlos, le mec qui a récupéré ma moto tout à l'heure, est devenu mon sponsor. » Il haussa les épaules et le regretta dans la seconde, sentant son corps le lui faire payer : « Voilà. Tu connais toute l'histoire. »
Il sentit soudainement stupide et ne sut pas quoi ajouter : « Des questions ? » lâcha-t-il
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