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mon bloc note
the end
La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
(c) Disjointed Societies 2021
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(#) Sam 25 Juil - 13:36
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Elle était rassurée, installée sur son dos, l’intime conviction qu’il ne lui arriverait rien puisqu’il était là, Ashton. Il l’avait protégé, tout ce temps passé ensemble à la rue et Marla, elle avait appris à faire confiance, à taire ses pensées, lorsque celles-ci étaient uniquement tournées vers la crainte, l’appréhension de se faire avoir à nouveau. Craintive, elle avait baissé les armes lorsqu’il l’enlaçait fermement, lorsqu’il la serrait contre lui alors qu’elle succombait de fatigue, sous la lune pudique. Blottie, contre lui, Marla, elle avait ressenti un sentiment de plénitude, comme si rien ne pouvait les atteindre, rien sauf l’abandon. Mais, la petite, ce n’était pas la plus rancunière, en dépit de son tempérament aussi adorable que colérique lorsqu’il le fallait, deux poupées en une. Celle aux risettes enfantines, aux regards pétillants et celle qui tenait tête, qui savait se montrer ferme, malgré son insouciance, son esprit facile, Marla, elle avait appris à ne pas se laisser marcher dessus avec le temps. Ceci n’éloignait pas les démons de la petite, cette tension qu’elle ressentait à l’idée de pénétrer un lieu clos. Une seule fenêtre suffirait à l’apaiser, mais voilà que la gamine descendait de son dos, reculait d’un pas, avec ses doigts crispés, son corps tendu, ses prunelles larmoyantes. « Je sais. » Il n’y avait rien de dangereux, mais c’était plus fort qu’elle, cette boule qui lui nouait l’estomac et qui dessinait l’inquiétude sur son minois si agréable. « C’est tout fermé. » Qu’elle murmurait, sans détourner le regard, des perles humides présentes aux coins de ses yeux. Ces derniers finissaient par descendre sur la paume d’Ashton, les doigts se tendant vers elle, après de longues minutes. Elle tremblait, la brune, tandis que ses phalanges glissaient entièrement dans la main du brun, lentement, dans une caresse presque sensuelle. « Juste ouvrir les fenêtres. » Et j’te promets que ça devrait aller, Gray.


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(#) Mar 28 Juil - 14:36
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Absent depuis un petit moment maintenant, tu pourrais ne plus savoir comment te comporter avec la demoiselle. Il suffit d'un rien pour tout faire basculer, d'un simple événement pour vous changer mais malgré le temps qui est passé, le naturel reprend très vite ses droits comme si vous vous étiez jamais quitté. Quand tu la regardes tu sens aussitôt la peur prendre possession de son regard qui petit à petit s'embue et tu comprends très vite que parfois les épreuves aux allures les plus faciles sont parfois les plus difficiles à passer. Elle te fait part de l'endroit trop fermé à son goût, au fait qu'il faudrait au moins ouvrir une fenêtre et que ça devrait aller mais tu secoues la tête alors qu'une idée traverse ta p'tite tête. « J'te ferais pas rentrer là-dedans si c'est trop dur pour toi » Ne pense-t-elle pas avoir assez souffert comme ça ? Elle a besoin d'être ménagée, de souffler la petite, la rue étant déjà une habitation provoquant bien des craintes et des peurs, tu ne vas pas lui en rajouter une couche. « Je vais entrer et commander pour nous, toi tu vas à l'arrière du resto, tu peux faire ça ? » Regard qui se veut rassurant, doigts qui se glissent délicatement sur sa joue pour la caresser dans un geste qui se veut tendre, tu as oublié comme c'était plaisant d'être le héro de la demoiselle, d'être prêt à tout pour la sauver des moindres ennemis, vivants ou non, pourvu qu'elle puisse juste passer un agréable moment. Et après t'être assuré qu'elle s'exécuterait, tu rentrais dans le diner, demandait à ce p'tit jeune qui avait à moitié la casquette de travers et le tablier déjà bien tâché s'il était possible de déplacer une table à l'extérieur et une banquette. En t'engageant à remettre tout en ordre avant de partir et avec un p'tit billet en plus glissé au creux de sa main pour qu'il puisse le garder pour lui, il finissait par accepter et pendant que la commande était en préparation, il t'aidait à faire sortir une table et la banquette qui l'accompagnait, l'installant là, de l'autre côté de la rue là où la circulation ne vous gênerait pas mais en même temps à l'extérieur, là où elle pourrait respirer Marla.


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(#) Mar 28 Juil - 18:32
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Marla n’avait pas lâché une seule fois son regard, les doigts frottant ceux d’Ashton pour cueillir toute l’affection possible, toute celle dont elle avait été privée depuis qu’il était parti. Elle avait besoin de ça, Marla, des caresses, des regards, des peaux qui se touchaient, se collaient, ça lui donnait l’impression de revivre, la gamine. Des perles au coin de ses prunelles claires et ses lèvres tremblaient légèrement, sur le point de s’effondrer face à cette peur démesurée qui s’immisçait. Alors, elle se contentait de lui obéir lorsqu’il lui disait d’aller à l’arrière du restaurant, sa guitare à la main et son visage baissé, regardant ses pieds, l’état lamentable de ses converses au travers lesquelles l’on percevait ses chaussettes noires. Elle donnerait n’importe quoi pour se balader pieds nus, sur un sol frais ou sur le bitume, à danser sous la pluie, juste pour se sentir revivre après cet ascenseur émotionnel. Faisant le tour, Marla s’asseyait sur un tronc d’arbre qui rôdait et sortait sa guitare : réflexe qui consistait à s’assurer qu’elle n’était pas abîmée ou brisée. Ses doigts, eux, venaient presque automatiquement, gratter les cordes, en fredonnant un son quelconque, les mirettes céruléennes rivées sur les poubelles du diner. Elle se sentait déjà mieux lorsque Ashton et un serveur arrivaient en posant de quoi manger à l’extérieur. Ce simple geste faisait sourire Marla, exhibant comme à son habitude ses quenottes, touchée par l’attention. Elle venait donc l’enlacer, en se hissant sur la pointe des pieds, un long moment, avant d’embrasser le coin de ses lèvres, ce sourire typique de sa personne aux lèvres, un brin charmeuse dans le geste. « Merci. » Nul autre mot ne pouvait retranscrire ce qu’elle ressentait, excepté le retour de la flamme, qui embrasait son être. Ça lui faisait du bien de le retrouver, encore plus de le voir à ses soins, de quoi emballer son cœur à l’abandon. Après cette longue étreinte, Marla se laissait tomber sur la banquette, soupirant longuement d’aise en sautillant légèrement, toujours souriante, toujours rayonnante, Marla. Un écho du passé en tête, lorsqu’ils faisaient les cons à l’intérieur, une parenthèse dans leur vie de sdf, tout en lui adressant ce même regard complice qu'autrefois.


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(#) Lun 3 Aoû - 19:06
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Juste pour la voir sourire. Que son visage retrouve l'éclat qui sait l'illuminer en une fraction de seconde. Que ses yeux se plissent et retrouvent toute sa luminosité. Que son sourire s'étire sur son visage et fasse disparaître toutes les misères du monde. Juste pour que la peur laisse place au bonheur, que les questionnements laissent place au lâcher-prise et que vous puissiez, ensemble, vous redécouvrir le temps d'un repas, ou plus, parce que lorsque tu la tiens tout contre toi, t'as plus envie de l'abandonner Marla. Tu veux reprendre la cape du sauveur, la prendre sous ton aile même si ça veut dire lui faire encourir plusieurs dangers dont elle devrait se passer. Tu veux qu'elle puisse reprendre des forces, que ses os ne soient plus aussi visibles à l'oeil nu qu'à cet instant où son corps fragile donne l'impression qu'à chaque mouvement il risque de lâcher et s'effondrer. Tu veux lui offrir un peu plus encore, parce qu'aujourd'hui tu peux lui offrir l'hospitalité le temps d'un instant. De la chaleur, de la vraie nourriture, une bonne douche chaude et un canapé moelleux où s'installer. Ce serait provisoire, juste le temps qu'elle se ressource, qu'elle reprenne un peu des forces et qu'elle se sente mieux. Une histoire de quelques jours tout au plus. Parce que c'est trop dangereux, parce qu'il faudrait pas que ça s'éternise. C'est pas le coeur qui parle, c'est la tête et la tête elle cogite. Parce que si c'était le coeur, ce serait toute autre chose. Mais faut pas le laisser s'exprimer. Pas maintenant. Même quand elle sautille et que tout ce que tu veux faire c'est sautiller avec elle sur ce siège et replonger directement avec elle. « On n'est pas bien là ? En plus, on aura même le droit d'éviter les odeurs de friture qui me piquent toujours le nez. » On n'est pas heureux là, Marla ? Toi, moi, nous, rien que ça. Pourvu que ça dure, pourvu que le temps s'arrête, juste un instant, juste le temps de profiter de l'instant-présent et après la vie pourra reprendre son cour. Peut-être.


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(#) Lun 3 Aoû - 19:54
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La belle avait tout l’air d’une enfant qui venait de découvrir les cadeaux sous le sapin de Noël. Fallait-il que cette petite ait été abandonnée par sa famille puis par tous ses proches, dans la foulée, se retrouvant seule, totalement démunie. Seule dans un monde cruel, dans une ville immense et sans connaître réellement les environs. Alors, avec ses quelques affaires, Marla n’avait jamais cessé d’arpenter les ruelles de New York, à la recherche d’un objectif encore méconnu. Elle s’était mêlée à quelques communautés, bien que la plupart avaient usé de sa gentillesse pour des affaires plus sombres. Parce que, Marla, elle avait un talent inné pour se mettre dans l’embarras, patauger dans les problèmes, sans s’en rendre compte, avec son cœur pur, dépourvu de méchanceté. Elle n’était encore qu’un bébé lâché trop tôt. Le temps passait et son caractère s’affirmait peu à peu, en dépit de son naturel, de son enthousiasme et son goût pour les choses essentielles de la vie. Rien qu’à la voir, le soleil, qui sautillait sur la banquette en éblouissant les environs avec sa candeur, avec les rayons de joie qui se lisaient sur son minois amaigri. Son visage, lui, acquiesçait aux les propos d’Ashton, en cessant ses agitations, ses soupirs d’aise avec le confort offert. À force de dormir à même le sol, l’on s’habituait à la dureté du bitume, mais l’on appréciait le confort, à n’en pas douter, l’on aimait l’air frais, sans se soucier de la pollution, non : retour à l’essence même de l’existence. Et puis la voilà à pousser un petit cri de joie, frappant ses paumes l’une contre l’autre lorsque la nourriture arrivait, que l’odeur délicieuse des frites brûlantes, des hamburgers fumants arrivaient jusqu’à ses narines. Il y avait son dos qui s’affaissait presque brusquement sur le dossier de la banquette, en affichant un air comblé, les mains croisées sur sa poitrine, l’expression même de la plénitude, de la joie totale, avec son expression ravie. « Purée, l’odeur ! » La voix enjouée, il y avait une pluie de constellations dans ses prunelles, à humer de manière presque exagérée les émanations gastronomiques, l’assiette soulevée entre ses mains. Elle admirait le plat comme une œuvre d’art, sans perdre son sourire ravissant, exhibant ses quenottes, toujours en répandant de la bonne humeur. Et sans perdre plus de temps, elle croquait dedans : un orgasme culinaire, qu’on disait. Bruit de plaisir, les pieds qui tapaient le sol, elle se jetait à nouveau contre le dossier de la banquette, en fermant les yeux. « C’est si bon, Ash ! » Quelques regards curieux venant de l’intérieur du restaurant pouvaient bien se poser sur la gestuelle presque théâtrale de Marla, qu’elle s’en fichait. Elle avait la sensation d’atteindre le paradis, comme après ces étreintes endiablées qu’elle aimait tant, le sourire aux lèvres, les papilles gustatives en ébullition.


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(#) Sam 15 Aoû - 22:40
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Spectacle dont on ne peut en perdre une miette. Si le bonheur devait avoir une image, un visage, nul doute que Marla en serait l'icône même à cet instant et pendant qu'elle s'exclame, redécouvre les joies d'un bon festin, de graisse et qu'elle puisse retrouver le plaisir d'avoir un ventre bien remplit tu l'observes en silence. Coude posé sur la table, main posée sous le menton, tu restes là, statique, les yeux clignants simplement pendant qu'elle faisait ses pirouettes sous le regard intrigué, curieux et parfois un peu perturbé des clients à l'intérieur. Qu'elle était belle Marla quand elle souriait ainsi, si grandement, si expressivement. A cet instant plus rien ne pouvait lui retirer ça, son sourire, et dans ta tête c'était une belle victoire que d'avoir pu raviver les étoiles dans son regard marqué par la fatigue. Une réussite pareille donnait bonne conscience au gangster, comme quoi, tu ne faisais pas juste de la merde dans ta vie. Parfois, tu agissais de la meilleure des façons, c'était la preuve que tu avais encore un peu de bonté, encore quelque chose de bon en toi, que ton coeur n'était pas juste empli de noirceur et de terreur. Non, il résidait encore en toi de la générosité, un besoin de voir heureux des personnes comme elle, comme Marla, que la vie n'a pas gâté et qui se bat pour s'en sortir. Si seulement tu avais les moyens de faire plaisir à plus de personnes comme elle, dans le besoin, si seulement à ta petite échelle tu pouvais faire bouger les choses. C'était un combat compliqué, interminable, le combat de toute une vie car même lorsqu'à sa place tu te trouvais, ta façon de voir les choses et d'aborder le monde n'avait pas su arranger la donne. Puis au final, même si tu ne peux pas sauver le monde entier, si déjà tu peux la sauver elle, ce serait déjà une fierté. Encore faut-il qu'elle le veuille, encore faut-il que tu puisses trouver un juste milieu et surtout ne pas l'approcher de trop près de ta personne et de ton monde. « Si tu as encore faim tu peux prendre le mien. » Parce que toi, aujourd'hui, tu manges à ta faim alors doucement tu pousses un peu ton plateau vers elle comme pour l'inviter à se servir dedans. Les pensées continuent de fuser et tu te pinces les lèvres, réfléchis, secoues la tête, te ravises et finis par lâcher : « Viens dormir chez moi ce soir, je dormirai dans le canapé, tu pourras prendre une bonne douche, te reposer, tu voudrais ? »


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(#) Dim 16 Aoû - 1:29
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Elle était un vrai spectacle, Marla, à gigoter de la sorte, à sourire à en avoir des crampes aux joues, à répandre sa joie sans pudeur ni retenue. La chaleur du burger côtoyait ses lèvres pleines, dont les saveurs industrielles glissaient sur ses papilles, la recouvrant d’un sentiment de bien-être, de plénitude intense. Son corps rebondissait sur la banquette, tout en laissant aller des plaintes de bonheur, dévorant la nourriture sans s’intéresser au regard fixe d’Ashton sur son petit être en émoi. Elle avait toujours aimé manger, quitte à se goinfrer, Marla, du genre à se remplir la panse pour dix, à toujours manger, une sorte de boulimie par moments, mais la rue lui avait foutu une claque dans la gueule. Un rappel à l’ordre, comme quoi rien n’était acquis, comme quoi rien ne demeurait, tout était enclin aux changements. C’est pour cette raison que la brune savourait autant ce qui lui était offert, les quenottes déployées et ce sourire à faire tomber les anges du ciel. Marla, elle tapait même dans le plateau d’Ashton, à prendre sa nourriture : ce n’était pas son genre de demander plusieurs fois si c’était bon lorsque son estomac déployait les bras en guise de toujours plus. Ce ne fut qu’à la fin de son festin et lorsque son ventre lui faisait mal qu’elle se laissait tomber contre la banquette, une main posée sur son abdomen nu, le t-shirt remonté sur la poitrine. « Pfiou… » Elle tournait ensuite son visage vers le sien, la bouche essuyée à l’aide d’une serviette en papier. « Uniquement si tu dors avec moi. » Marla le trouvait un peu con sur le moment, à vouloir faire chambre à part alors qu’ils avaient partagé de nombreuses nuits ensemble : en toute amitié ou en couple. Elle avait besoin de présence, de chaleur, d'un corps contre le sien, platonique ou non. Ceci dit, la jolie venait déposer son visage sur les cuisses d’Ashton, les mirettes rivées sur son visage, à tendre un doigt pour toucher le bout de son nez. « J’aurai probablement besoin d’aide pour me laver le dos. » Et dans sa sympathie, elle était charmeuse, Marla, sans s’en rendre réellement compte. À le regarder de cette manière, les mirettes azurées, la risette aux lèvres, couplées à sa gestuelle tant plaisante qu’enivrante, elle se sentait divinement bien sur le moment, la brune. L’estomac rempli, logée sur les cuisses d’Ashton et les rayons du soleil venu flatter son épiderme, une paume toujours aplatie sur son ventre gonflé. Et la voilà à fermer les yeux, le visage éclairé par le soleil, à se prélasser.


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(#) Jeu 20 Aoû - 23:07
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Idée soudaine effleurant ton esprit, tu te dis que tu n'es vraiment pas prêt à la laisser retourner dans ce parc la p'tite Marla. Il faut que tu fasses un peu plus encore, que tu l'aides toujours plus. Quand tu la regardes manger, quand cet air satisfait, rassasié, quand le bonheur semble rayonner de nouveau sur ce visage d'enfant enjoué, tu ne peux faire disparaître cette magie quitte à la faire perdurer plus que tu n'aurais imaginé. Juste une nuit, ou deux s'il le faut, on verra. De toute façon elle se rendra vite compte que t'as pas mal de choses à faire, déjà la journée tu devras t'absenter et elle pourra profiter de ce moment pour faire ce que bon lui semble. Tu te prends pas la tête avec ces futilités, tout ce que tu veux c'est qu'elle accepte, oublie les décisions du passé, qu'elle profite, saisisse l'opportunité et c'est ce qu'elle fait. Seulement tu secoues la tête, affichant ce petit sourire amusé « J'sais pas trop, si tu ronfles toujours aussi fort qu'avant j'ai peur de pas forcément bien dormir. » Taquinerie ou autrement dit ta marque de fabrique, tu baisses ton regard sur elle, fait de l'ombre au-dessus de sa tête alors que ta main se pose sur le haut de son crâne que tu viens doucement caresser comme pour la détendre et l'apaiser. La tendresse a toujours eut un effet positif sur toi, c'est comme ça que tu as pu calmer les vieux démons et trouver le sommeil quand c'était difficile. Avec Marla à tes côtés tu sais pas trop si tu vas parvenir à t'endormir, le sommeil et toi n'êtes pas vraiment amis mais sait-on jamais, peut-être qu'au final tu pourras profiter de la douceur de ces retrouvailles et d'une demoiselle apaisée pour faire le vide et te ressourcer. Vivre à cent à l'heure et vivre dans le danger c'était bon et vivifiant pendant un temps mais parfois c'était tout aussi bien de se poser, lire, dessiner, le calme ne t'effraie pas, pas quand tu sais qu'à tes côtés une âme est là pour t'accompagner. « Et avec ça il faudra un massage aussi ? » Elle sait Marla que si elle te demandait, tu t'exécuterais. Mais l'heure était au prélassage et ta tête basculait en arrière, les yeux se fermaient pour laisser place au repos, au répit volé au temps parce que t'étais pas à l'abris que ce moment soit écourté.


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(#) Ven 21 Aoû - 0:06
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Elle avait le ventre plein, Marla, celui-ci était même gonflé sous son t-shirt, comblant l’espace entre son jean et sa peau, en dépit de la ceinture serrée au dernier cran. Ne pas avoir les moyens de manger à sa faim (ou plutôt de se goinfrer à en juger l’appétit gargantuesque de la petite) marquait, son corps changeait, au fil des jours. Et si parfois des âmes généreuses l’hébergeaient quelque temps, cela ne durait jamais avec la méfiance de la sauvage, son instinct de survie plus poussé et fort que tout le reste. Pas besoin de posséder cet aspect farouche avec Ashton, parce qu’elle se sentait en sécurité, protégée, si l’on voulait lui faire du mal. Marla, elle avait le don de se mettre dans des situations pas recommandables, à accumuler les ennuis, sans s’en rendre compte : l’âme sincèrement bonne, en dépit de son passé lourd, mêlant délinquance et arrestation. Difficile d’y croire lorsque l’on voyait sa petite tête si heureuse, son air jovial et son attitude légère, sans superflus : spontanée, naturelle, ça lui donnait un charme monstre, même lorsqu’elle se vautrait. Le crâne déposé sur les cuisses d’Ashton, elle le regardait, fermant légèrement les yeux pour empêcher d’être éblouie par le soleil, immédiatement apaisée par la caresse. Marla, elle aimait tant les contacts physiques, qu’une simple caresse lui faisait de l’effet : un frisson allant, jusqu’à une chair de poule ou un soupire, particulièrement sensible, à fleur de peau. « Tu ne pourras pas t’empêcher de venir dormir contre moi. » Qu’elle ripostait en frôlant le bout de son nez de son index, une risette si caractéristique de sa personnalité solaire. « Un massage, aussi. » L’addition s’allongeait et cela lui faisait quelque chose dans le cœur, Marla, si sensible aux attentions, un rien lui faisait plaisir tellement aimait-elle ça. Être chouchoutée lui faisait un bien fou, plus que n’importe quelle parole. Cet instant de calme au soleil durait un moment, avec quelques mots échangés, puis ils étaient repartis en direction de l’appartement d’Ashton. Marla, elle était heureuse pour lui, qu’il ait pu se trouver un logement, une fierté qu’elle ne dissimulait pas en déposant ses affaires dans l’entrée. Pieds nus, la poupée faisait quelques pas, s’imprégnant de ce petit cocon, avant de tendre ses bras pour l’attirer contre elle, délicatement. Ses quenottes glissaient sur sa lippe inférieure et sans le quitter du regard, elle murmurait, souriante : « Tu me montres la salle de bain ? »


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(#) Jeu 27 Aoû - 12:09
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Yeux clos, l'air frais venant s'échouer sur ton visage, tu laisses l'apaisement prendre possession de ton être. Qui aurait imaginé qu'entre les deux specimens que vous êtes il y avait eut une rupture, un éloignement même jusqu'à ne plus donner signe de vie pour le bien de la demoiselle maintenant en train de digérer son festin. Même toi, tu ne réalisais pas ce qui était en train de se penser en si peu de temps, en quelques échanges à peine, le naturel revenait bien vite au galop sans même te laisser le temps de t'y opposer ou d'y faire quoi que ce soit. Tes doigts continuaient leur légère pression sur le crâne de la demoiselle qui, de sa voix, venait t'apaiser un peu plus encore. Elle avait toujours eut un timbre de voix qui savait calmer la bête, la détendre et lui faire oublier toutes les galères tant cette douce mélodie avait du pouvoir sur lui. Ne parlons pas de ces fois où elle avait poussé la chansonnette, laissant cette voix se poser sur les cordes grattées de sa guitare. Bordel, ce que tu aimes l'entendre chanter. « Ok, si tu y tiens tant mais en échange tu devras me chanter une chanson. » C'est que vous semblez tenir un deal, à voir s'il est tenu au moment venu. D'ailleurs, avec un peu de motivation vous finissez par quitter l'établissement et tu la guides à travers le Bronx, lui faisant découvrir ton quartier puis bientôt ton immeuble et enfin ce studio dans lequel tu vis, installé ici depuis quelques mois maintenant. Nul besoin de lui dire de faire comme chez elle, ici, elle sait qu'elle peut faire tout ce qu'elle veut, après tout, c'est pas toi qui va faire le compliqué après ce que t'as pu vivre et les endroits où tu as pu crécher. Pendant la petite visite de la brunette tu la suis du regard, fin sourire accroché aux lèvres qui peine à disparaître, t'attends ses réactions, t'attends qu'elle te dise ce qu'elle en pense, si elle se sentira bien ici et lorsqu'elle s'approche, venant tendre ses bras pour t'attirer contre son corps, tu penches la tête, yeux dans les yeux. « Tout ce que vous voudrez mademoiselle. » Ni une ni deux tu viens l'attraper pour la porter dans tes bras comme une princesse, l'apportant donc jusqu'à l'entrée de la salle de bain où tu la déposes lentement. « Fais comme chez toi Katz, prends le temps qu'il te faut mais avant que je t'abandonne... » Tu t'empresses de quitter la pièce pour aller dans celle d'à côté et c'est que quelques secondes plus tard que tu reviens, un t-shirt parfaitement plié et propre entre les mains. « Tu te sentiras mieux avec ça sur le dos. » Et tu lui tends, sans cesser de sourire, parce que t'es incapable de le perdre ce sourire quand elle est face à toi, Marla.


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