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mon bloc note
the end
La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
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(#) Ven 10 Juil - 10:07
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Encore une lumière de lampe torche rivée sur son minois, poussant la fleur à sortir de son sommeil tourmenté. On lui demandait une nouvelle fois de ne pas dormir ici, alors, Marla, elle ne faisait même plus de résistance. Elle se contentait de ramasser ses affaires, son sac puis sa guitare, ses converses usées aux pieds et une démarche fébrile pour celle qui n’avait pas mangé depuis un long moment, pour mieux partir. La gorge sèche, Marla buvait les dernières gouttes de sa gourde et la fourrait dans son sac, une main posée contre son front brûlant. Ce n’était définitivement pas une belle journée aujourd’hui. Réveillée à l’aube par une patrouille de policiers, affamée et assoiffée, cela faisait quelques jours que la brune ne faisait plus rien pour gagner des pièces. Désemparée, ses pas le menaient là où son corps pouvait. Elle ne restait jamais au même endroit, Marla, et même si son envie de changement n’était jamais récompensée, la fleur continuait de se déplacer, suivant le rythme du vent, de la brise faisant virevolter sa tignasse brune. Sous son débardeur noir, l’on voyait qu’elle ne portait pas de soutien-gorge et que le reste de sa tenue était sale, usé. En voyant son reflet, elle aurait presque envie de vomir, mais la belle n’en faisait rien. La poupée se contentait d’avancer et de se réfugier dans un coin boisé d’un parc, se laissant tomber sur la pelouse fraîche, agrippée à ses affaires comme si elles menaçaient de s’envoler. Ses paupières se fermaient immédiatement, happée par les premiers rayons de soleil. Elle faisait peine à voir, Marla, les joues plus creuses et le teint si pâle qu’on pourrait la croire morte, si ses bras n’étaient pas entourés autour de l’étui de sa guitare, bien décidée à se reposer une partie de la journée ici, sans se faire virer.


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(#) Mer 15 Juil - 11:45
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Étouffement. Manque d'air. C'est devenu irrespirable d'être enfermé dans ce studio, l'esprit pensant, la tête en l'air. Alors tu sors, tente de te vider la tête. Tu marches sans savoir où tes pas vont te mener, tu sais plus où donner de la tête Ash, t'es fatigué d'en avoir trop fait, ou peut-être pas assez. Le poids du monde sur tes épaules est fatiguant, tu veux sauver les autres, te sauver mais tu risques d'en perdre en cours de route alors tu te prépare à encaisser. Qui aurait pu croire que c'était si difficile d'avoir une famille et une vie à côté ? C'est pourtant plaisant de se sentir entouré, d'avoir une activité à l'allure légale, un endroit où le crasse et la moisissure ne font plus parti du quotidien mais parce que la galère n'est plus ton quotidien tu prend en charge celle des autres. La fatigue pointe le bout de son nez mais tu ne veux pas rentrer, pas envie d'être submergé par tes vieux démons. Tu marches donc, encore et encore jusqu'à t'arrêter dans ce parc, te posant sur ce banc qui te donne vue sur la majeure partie de l'endroit. Le joint trouve une place à tes lèvres, tu l'allumes, fumes, commence à t'évader, les yeux se ferment, s'ouvrent de nouveau, le parc à tout de suite une allure plus plaisante, plus agréable mais la silhouette plus loin attire le regard. Ça rappelle des souvenirs, pas forcément les plus joyeux mais pas les plus malheureux non plus et la main tâtonne la poche, les doigts tirent un billet ou deux et tu te lèves, marchant tout droit vers cette silhouette qui au fur et à mesure de tes pas se dessine un peu plus. Une fois à son niveau, tu t'abaisses, sourcils froncés, avant d'être frappé par ces retrouvailles non préméditées. « Katz ? Putain Katz c'est toi ? » Bim, sonné.


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(#) Mer 15 Juil - 12:33
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Elle n’aimait pas le bruit des gosses qui jouaient un peu plus loin ni les bruits de la circulation, mais Marla avait apprit à faire avec. Ce type de désagrément faisait partie de sa routine. Bien trop fatiguée, la brune s’était étendu de tout son long sur ce carré de pelouse, parcelle légèrement ombragée. Elle s’était recroquevillée, avec sa carrure de crevette, entortillée autour de ses affaires. La tête sur sa coque de guitare, le ventre sur son sac, ses paupières se fermaient immédiatement. Un peu de calme lui faisait du bien, la température était agréable, mais elle ne pouvait pas être tranquille plus de quelques minutes, Marla. Son nom presque crié, elle sursautait en ouvrant brutalement les yeux, redressant son visage épuisé pour se confronter à cette voix masculine. « Quoi ?! » Elle était un brin agressive, avant de réaliser qu’il s’agissait d’Ashton. Instantanément, une risette, de celles enfantines, prenait possession de ses lèvres charnues, égayant cette gueule bien trop sombre. « Ash ? » La voix plus douce, elle avait des cœurs dans les yeux (elle et son cœur trop facile), le regardant avec émerveillement. Marla, elle s’attachait vite et tombait amoureuse dans la foulée, en peu de temps, pouvant en aimer plusieurs à la fois. Cela avait été le cas avec lui. Ainsi, la belle s’était redressée à l’aide d’une paume, le bras tremblant tant était-elle à bout de force. Elle le trouvait toujours aussi beau, Ashton, comme dans ses souvenirs : sauf qu’il avait disparu sans donner de nouvelles et leur rupture restait encore amère en bouche. Alors, sa joie s’évaporait, pour ne laisser qu’un visage fermé. « Non, c’est son fantôme. » Qu’elle finissait par dire, en se recouchant. Cette fois-ici, elle lui tournait le dos. Assurément, c’étaient les montagnes russes avec la poupée.


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(#) Ven 17 Juil - 11:07
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La joie se lit sur ton visage, t'es content de te retrouver là, face à elle. Parfois ça t'es arrivé de te demander ce qu'elle devenait la demoiselle, où elle pouvait être, tu savais que certains pourraient l'aider, qu'elle s'en sortirait, parce qu'elle connait maintenant les différents tips pour y arriver. Tu lui as donné tes astuces, montré tes meilleurs plans alors peut-être que la lâcher n'était pas la meilleure chose à faire, peut-être que tu n'as pas fait ça de la meilleure façon qu'il soit mais c'est pour son bien, ça a toujours été pour son bien...et peut-être un peu pour le tien. Parce qu'à toujours penser aux autres, tu t'oublies et tu peines à avancer si tu traînes les casseroles des autres en plus des tiennes. A en voir son sourire tu penses d'abord que tout ça est derrière elle, les retrouvailles et la joie de se revoir en vie priment sur le reste, puis le visage se ferme, les traits se durcissent, tu grimaces, comprends bien vite qu'elle est vexée et tu secoues la tête. « Fais pas la gueule, je te paye un truc à bouffer, viens, t'aimes toujours les frites et les burgers pas vrai ? Milkshake avec, t'en dis quoi ? » C'est pas pour l'acheter ou gagner sa confiance, c'est plus parce qu'il peut pas la laisser là avec cette mine totalement crevée, affaiblie, depuis combien de temps elle a pas mangé Marla ? Tu pourrais juste lui laisser les quelques billets sortis de ta poche mais tout compte fait, t'es pas prêt à lui laisser l'argent et repartir bêtement.


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(#) Ven 17 Juil - 12:35
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Marla, elle le regardait, avec sa gueule d’ange. Son regard clair, azur, s’attardait sur les détails qui faisaient sa particularité : à l’époque, elle l’avait bouffé du regard, Ash, mais aujourd’hui, en dépit de son cœur qui s’emballait trop vite, elle avait le sentiment de le redécouvrir. Pour autant, Marla n’oubliait pas et elle se retournait en s’allongeant, la gestuelle d’un enfant boudeur, décidée à le faire marcher un peu, avant de lui sauter dans les bras. Peu voire pas rancunière, elle ne pouvait pas non plus résister à l’appel d’un burger et d’un milkshake, ce qui la faisait se retourner, le regard brillant. « Et des cookies… » Elle avait une petite moue, Marla, de celles qui laissaient voir la misère. Son estomac était vide, tout comme son corps dépourvu d’énergie. « Tu te souviens, Gray ? » Il y avait un voile d’émotion qui teintait son regard perçant et Marla se redressait en tailleur, tendant ses bras de manière à pouvoir l’enlacer contre elle, bien trop faible. Elle tremblait, Marla, plus une seule goutte d’eau ni même un truc consistant dans l’estomac : le moindre effort physique ou geste brusque la ferait tomber dans les pommes. Elle n’osait pas lui dire ce qu’elle ressentait parce qu’il s’envolerait, Ash, comme la première fois, puis plusieurs fois, jusqu’à ce que Marla finisse par entièrement l’oublier. Alors, la brune se contentait de déposer ses paumes contre ses joues et de plonger son regard dans le sien, quelques secondes, avec le bout de son nez qui frottait le sien. Tendresse qui émanait de l’instant et un rictus aux lèvres, l’on sentait la connerie venir. « Je me suis lavée sous la pluie hier, au moins je ne tuerai personne sur mon chemin. » Non, Marla, elle sentait la vanille, la fève tonka et une autre senteur agréable, grâce au gel douche et au déodorant achetés il y a peu de temps. Son parfum signature, autrefois, lorsqu’elle n’était pas encore à la rue. Lentement, Marla l’attirait un peu plus contre son buste, sa poitrine sans attache sous ce débardeur, son parfum envoûtant qui flottait dans l’air et les jambes qui s'écartaient un peu plus pour lui laisser de la place. Son dos finissait par toucher l’herbe, en lenteur, l’enlaçant un petit moment, comme pour vérifier qu’il était bien là, que c’était bien lui.


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(#) Lun 20 Juil - 17:04
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Peut-être parce qu'elle avait toujours été différente de lui, moins torturée, la tête plus légère et la rancœur inexistante, ça avait marché. Il n'était pas question de quelques jours, quelques semaines, non, il s'agissait de mois, de longs mois se comptant même en une année mais parce que la vie n'est pas toujours aussi facile qu'on aimerait qu'elle soit, que le danger peut frapper à tout moment et qu'on ne veut pas voir ces personnes auxquelles on tient finir emportées dans nos tourments, on décide de couper court, s'éloigner, disparaître. C'est peut-être égoïste mais ça semblait être le bon choix. Tu lui avais donné tout ce que tu avais, tout ce que tu connaissais de la rue, tu lui avais tout apprit de ton expérience passée mais à la voir là, t'as l'impression de ne pas avoir fait assez. Et si t'étais resté, serait-elle aussi mal en point actuellement ? Elle fait peine à voir Marla, l'air totalement affamé, si faible, si fragile. La culpabilité gagnant bien vite ton cœur loin d'être emmuré de pierres comme beaucoup pourraient penser. « Ton cookie préféré. » Comment oublier ? Elle est une partie de ta vie Marla, pas n'importe qui, du temps t'en as passé avec elle, sur elle tu as pu compter et c'est parce qu'elle compte autant, qu'elle est si importante que tu ne peux plus reculer. Si là, tu te redressais, lâchais ces billets en la laissant là, nul doute qu'après quelques mètres tu ferais demi-tour regrettant de ne pas être resté. C'est peut-être pas la chose à faire, t'as pas envie qu'elle imagine que tu reviens comme avant, surtout qu'aujourd'hui ta vie a bien changé et tu ne veux toujours pas lui faire prendre de risques mais c'est si compliqué, c'est même frustrant que ça le soit parce que ça devrait pas. Quand tu passes tes bras autour d'elle, que tu la serres un peu, tout semble si facile, tout semble si léger, ça fait du bien de pouvoir la toucher, de pouvoir l'approcher, la retrouver. T'as pas peur de la crasse, pas peur des odeurs, ce qui te fait peur c'est la fébrilité de ses gestes. Et quand tu l'étreint t'as juste envie de lui demander pardon, pardon de l'avoir lâché, pardon d'être parti, de t'en être sorti et pas elle. Pardon d'avoir choisi ta vie et pas la sienne. Mais est ce que ça changerait quelque chose à tes actes ? Non. Alors tu la serres, caresses délicatement son dos, si délicatement comme pour ne pas lui faire mal, pour ne pas la blesser. « On te trouvera un autre endroit après, ok ? Ici, c'est pas confortable, pourquoi tu t'es pas installé dans un autre endroit, comme ceux que je t'ai montré ? » Est ce qu'elle s'en souvient ou la faim lui a ravagé les souvenirs ? On peut vite perdre la boule quand, livré à soi-même on est, suffit qu'à cela s'ajoute le soleil, la chaleur ou au contraire le froid ou la pluie, un rien peut vite chambouler l'état d'esprit.


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(#) Lun 20 Juil - 23:11
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Elle le regardait, Marla, ce sourire enfantin aux lèvres, qui exhibait ses dents, qui plissait ses petits yeux clairs. Ce n’était qu’une gamine innocente au passé bien trop rempli pour un caractère si pur, mais elle n’avait pas été épargnée. Mais, parfois, elle avait été chanceuse, la petite, à rencontrer des personnes comme Ashton et le revoir lui faisait un bien fou, quand bien même elle ne pouvait pas s’empêcher de penser au jour où il l’avait laissé. Une rupture suivie d’un abandon, ça lui avait fait du mal, parce qu’elle s’attachait vite, Marla, se faisait quelques films avant de se confronter à la réalité : désillusion totale. Elle n’avait pas de rancune, à en juger la manière dont elle l’enlaçait. De là, Marla pouvait redécouvrir son parfum, sa chaleur et ce corps contre lequel elle s’était blottie durant les soirs trop froids, lorsqu’il la protégeait de la pluie, la réconfortait lorsque la foudre déchirait le ciel et que la gamine tremblait, tétanisée. « Celui tout choco… » Elle eut un sourire fin, Marla, en fermant ses paupières. La sensation d’être dans ses bras lui faisait un bien fou, elle qui aimait les contacts physiques, en étant elle-même très tactile. C’était une passionnée, Marla, à vivre pleinement la moindre de ses émotions. « On nous a virés ce matin. Je voulais me reposer et aller ailleurs plus tard. » Qu’elle murmurait en s’éloignant légèrement, suffisamment pour déposer son front contre le sien. Ses mains, elles, remontaient contre ses épaules puis sa nuque, que la jolie caressait du bout des doigts. Elle avait du mal à contenir ses pensées, celles qui déviaient un peu trop facilement sur l’apparence d’Ashton, sa beauté, sa gentillesse et son cœur qui s’emballait un peu trop facilement. Son nez venait caresser le sien, dans un geste qui lui arrachait une risette tendre, affectueuse. « Tu m’as manqué, Gray. » Et ses yeux s’ouvraient pour plonger ses mirettes bleues dans celles d’Ashton, l’air joyeux. Elle ne le quittait pas du regard, troublée de l’avoir (enfin) retrouvé.


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(#) Jeu 23 Juil - 14:45
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Pas vraiment fier, tu n'avais pas réalisé que ton comportement était similaire à ceux que d'autres avaient eut avec toi, avant ça. Noah, que tu avais pris sous ton aile il y a dix ans maintenant, pendant un an, les inséparables volant ensemble, défiant les gens ensemble, jouant avec le feu ensemble jusqu'à ce qu'il se barre, amoureux d'une jeune femme qui pouvait lui offrir une vie meilleure, une vie heureuse. Puis y avait eut Marleen qui, après avoir rencontré un homme bien plus âgé qui l'a adopté avait commencé des études, changé du tout au tout, t'abandonnant là, dans la rue lors de cette deuxième année de galère avant que tu trouves un moyen via le gang de te faire du pognon. Tu leur en as voulu, tu les as détesté pour au final, des années plus tard, être celui qui saisit sa chance, prend l'opportunité qu'on lui offre et s'envol tout en prétextant vouloir la protéger quand tu sais qu'au final peut-être que ça n'aurait pas été un soucis de ne pas la mêler à tes affaires. Enfin, tu sais pas trop. C'est compliqué. Pour toi ça l'a toujours été. Et ressasser le passé, faire ressortir toutes les merdes qui ont pu arriver, ça ne sert à rien, ça n'arrangera rien. Même si plus elle est tactile avec toi, plus t'es perturbé. Comment après l'avoir retrouvé tu pouvais imaginer reprendre une vie lambda ? Comment après l'avoir vu dans cet état tu pouvais retourner à ta vie paisible alors qu'elle avait clairement besoin de toi Marla. Les yeux clos, visage grimaçant, tu caresses ses mains, profites de sa présence, de la sentir tout près de toi pour te rappeler comme t'étais bien avec elle. Ton coeur n'a jamais su rester impassible quand elle te regardait en souriant, elle à la bouille d'un enfant, l'air heureux, vraiment. Et quand dans son regard tu te sentais exister, quand tu te sentais désiré, unique, tu aurais très bien pu lui raconter tout de ta vie merdique, te dévoiler en toute entièreté, t'as comme la conviction qu'elle ne t'aurait jamais jugé mais tu voulais la préserver Marla, l'épargner de nouvelles souffrances quand t'estimais qu'elle en avait assez bavé. Encore aujourd'hui c'est le cas mais parce que tu te torture l'esprit à trop cogité tu secoues doucement la tête, chasses les mauvaises pensées, les doutes, les questionnements et tu finis par te redresser, l'entraînant avec toi dans la foulée pour qu'à son tour elle se lève. « Aller viens, grimpes sur mon dos on va aller manger. » et le temps de ce repas tu pourras peut-être admettre qu'elle aussi, elle t'a manqué.


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(#) Jeu 23 Juil - 17:19
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Elle avait toujours été tactile, Marla, les mains et le corps cherchant constamment un contact physique, une étreinte électrique ou même des regards qui se noyaient l’un dans l’autre. Les mains réunies dans celles d’Ashton, elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire, les quenottes déployées, comme à son habitude. Elle avait tout l’air d’une gamine Marla, dans le corps d’une femme, aux charmes enivrants et puis, il y avait ce regard clair, dans lequel l’on pourrait plonger sans masque ni tuba. Océan d’émotions, déferlante sentimentale, tandis que les prunelles se trouvaient, que les mains se liaient, ne se lâchaient pas. À croire que le charme opérait à nouveau, avec ce goût d’inachevé en bouche, mélange de regrets et de salive, que les peaux se redécouvraient, en manque l’une de l’autre. Marla, elle était l’oreille facile, l’épaule sur laquelle on aimait se reposer, le cœur vers qui l’on se tournait pour se confier, parce qu’elle était pleine de compassion, d’empathie et de solutions, les conseils dénués de jugements. Elle avait tout l’air de l’amie idéale, Marla, avec sa risette, ses tendresses qu’elle distribuait sans parcimonie. D’un geste, elle s’aidait de ses mains afin de se relever, rentrant son t-shirt noir dans son jean large. L’on voyait bien qu’elle avait perdu du poids : la ceinture serrée au maximum et elle continuait de flotter dedans, presque à bout de force la petite. Les converses enfilées, le sac sur le dos, elle lâchait un petit rire en montant sur son dos, lui laissant porter la coque de sa guitare. Son visage, lui, se posait contre son épaule, basculant légèrement sur le sien, happée par une vague de souvenirs à deux, prenant le chemin de ce diner dans lequel ils s’étaient déjà offerts quelques repas. À se bouffer du regard, çà se bouffer des frites, des burgers. Sauf qu’à l’époque, Marla n’était pas anxieuse dans les lieux clos, pas claustrophobe. « Attends. » Elle quittait son dos et reculait d’un pas en serrant nerveusement les lanières de son sac. « Je t’attends dehors. » Ça se voyait que la petite se sentait mal, à en juger l’inquiétude qui étirait ses traits fins et ses phalanges serrées sur son sac, le regard voilé de peur, de crainte, perdu sur le visage d’Ashton.


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(#) Ven 24 Juil - 21:23
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Et si vous faisiez un flashback, vous reveniez en arrière ? C'est pas l'envie qui te manquait, la retrouver fait resurgir des souvenirs qui n'ont rien de douloureux, rien de mauvais, juste de bons moments, quelques prises de bec dans le lot parce que la demoiselle a beau avoir le sourire aux lèvres la plupart du temps, elle a aussi son caractère. Mais y a que du bon là-dedans, sans ça tu l'aurais bouffé, n'aurait fait qu'une bouchée d'elle et peut-être même que tu serais parti bien avant. T'as besoin qu'on te tienne tête, qu'on te dise non, t'as besoin qu'on te recadre quand besoin est. Avec Marla, t'as jamais connu la solitude, quand t'étais avec elle t'étais bien, épanoui, peut-être même que cette année en sa compagnie a été celle où tu auras le plus souri. Enfin ça, c'était avant de te rendre compte du caractère compliqué que ta vie allait prendre, la guerre des gangs, les risques pris, t'pouvais pas laisser la fleur se faner entre tes mains. Alors après l'avoir entretenu durant des mois, après avoir fait fleurir et embelli la jolie plante, lui avoir offert l'opportunité d'être une fleur plus rayonnante, mieux conservée, tu es parti sans t'inquiéter. Et voilà que tu la retrouves aujourd'hui totalement paumé, presque fanée, c'est pas le bon moment Marla, vraiment pas, mais sa détresse ne peut être ignorée. Si c'est pas toi qui l'aide, qui alors ? Combien de gens sont passés devant elle sans même lui lancer un seul regard ? Combien l'ont scruté de haut en bas tout en continuant leur route ? Tu sais ce que c'est que d'être dans ces endroits, d'être confrontés à leurs regards, leurs incompréhensions, y a pas mieux que toi pour la comprendre, pour savoir ce que ça fait et c'est pour ça que tu la guides jusqu'à cet espèce de resto où l'on bouffe pour pas cher, où le gras dégouline de partout et où l'on se goinfre quitte à s'en foutre partout. Mais elle descend de ton dos la brunette, recule d'un pas et tu comprends pas. « Tu ne veux pas venir commander avec moi ? Ni te poser dedans ? Ce sera mieux pour manger, les sièges sont plutôt confortables si tu te souviens. » Et tu revois ton amusement à sautiller sur les banquettes parce qu'on sentait plutôt bien les ressorts à travers le faux cuir du siège. Tu la connais suffisamment pour y lire la peur prendre possession de son regard, mais que craint-elle ? Ta main se tend vers elle. « J'suis là Marla. » J'suis là et j'partirais pas, crois-moi.


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