((RP FLASH)) Freedom || Minaac

Si tu es heureux d'avoir quitté la ville où tu habites depuis ta naissance, tu ne peux t'empêcher de te sentir coupable quand tu penses au fait que ton petit-ami ne sait même pas que tu n'es plus chez toi. De plus, tu seras absent pour son anniversaire et tu t'en veux terriblement quand tu te rappelles que lui avait réservé sa journée rien que pour toi. Soupirant, tu pioches dans ta nourriture tout en écoutant ton meilleur ami. J'espère... et j'espère surtout qu'il ne va pas trop m'en vouloir. Surtout que je serais absent pour son anniversaire mais j'ai acheté plein de cadeaux pour me faire pardonner. Même si tu sais que ça ne compensera pas le fait que tu n'étais pas présent pour le serrer dans tes bras. Lançant un regard à ta main, tu observes le tatouage qui y repose avant de te concentrer de nouveau sur Minki. Tu as raison. Bon appétit ! Et tu entames ton assiette tout en discutant avec lui, donnant tes premières impressions sur cette ville que tu découvres avant de quitter le restaurant à ses côtés pour retrouver l'extérieur où tu attrapes de nouveau son bras. Comment ça se passe avec Ace, d'ailleurs ?

Son meilleur ami semble peiné et fatigué, même en étant ici. Minki en vient à maudire le petit-frère de son copain, agacé qu’il soit dérangeant jusqu’au bout. Cependant il n’en dit rien, ne voulant pas donner son avis, qui sera bien entendu plus que négatif à son propos. Après tout, il n’est pas là pour cracher sur lui, tout comme Isaac n’est pas là pour entendre ça pendant ses vacances. Bon appétit ! De fil en aiguille, ils mangent, discutent, l’atmosphère s’allégeant, les maux se pansant, ils peuvent enfin respirer, loin des doutes et des tensions, et finalement ils se retrouvent dehors, là où la chaleur les accueille. Le temps gris et la froideur de New-York ne lui manquent pas, absolument pas, et il est bien content de profiter du soleil aux côtés de son ami qui n’hésite pas à retrouver son bras. Il marche alors près de lui et à sa question, il esquisse un sourire. Je dirais que tout va bien ? Les choses se stabilisent avec lui, on est heureux et c’est l’essentiel pour moi. Parfois ça me manque notre côté… explosif, mais je pense qu’on a quand même besoin de stabilité après tout ce qu’on a vécu. Et il se tait, resongeant à tous ses moments passés avec lui. Ils ont tellement subi que tout paraît si surréel désormais. Son regard s’attarde sur une petite famille, hypnotisé par ces deux papas qui se promènent avec leur enfant, l’air joyeux, comme si rien ne pouvait les atteindre. Pendant un bon moment, il les observe, venant même à s’imaginer à leur place avec Ace. Il balaye la pensée d’un revers de main, perturbé. Peut-être est-ce de l’égoïsme, mais il aurait aimé vivre loin de tout avec Ace et… des enfants… ?