((RP FLASH)) Freedom || Minaac

Fier d'avoir fait rire ton meilleur ami, tu t'endors le sourire aux lèvres et la tête posée sur son épaule. Tu es heureux de pouvoir enfin passer du temps avec lui, loin de tout. Le réveil est légèrement plus dur que ce que tu ne pensais mais tu retrouves vite ta bonne humeur, l'embêtant en répondant à son roast. Un rire quitte tes lèvres quand il te pousse avant que vos pas ne vous guident enfin dehors. Et l'inquiétude se lit dans ta voix alors que tu le questionnes. J'espère bien parce que je n'ai pas envie de marcher. Du moins, pas tout de suite. Arrivés, tu déposes ta valise et te laisse tomber quelques secondes sur le lit avant de l'écouter. Hm... Va pour la ballade. Tu tends les bras vers lui, lui faisant comprendre que tu veux à la fois un câlin et à la fois qu'il t'aide à te redresser.

L’hôtel rejoint, la fatigue transportée avec eux, l’équipe se disperse, déjà prête pour se reposer un peu. Bien entendu, ce n’est pas ce que veut Minki, lui qui aimerait se reposer quand il aura terminé les repérages (ou comme il appelle ça, une balade). Son meilleur ami se laisse tomber sur le lit et pendant un instant, il est tenté de le rejoindre pour dormir dans ses bras, cependant il se ressaisit, lui proposant alors de marcher avec lui si l’envie l’en prend. Les bras tendus, il accepte, provoquant alors un sourire qui illumine le visage du plus jeune. Ce dernier s’avance, plongeant contre son torse. Tu es toujours aussi confortable, le vieux. Il le relève, le mettant debout tel le bébé qu’il est, avant de pincer doucement ses joues d’un sourire taquin. Allez, on y va. Il attrape sa main, le guidant jusqu’à l’extérieur, l’air frais effleurant leurs peaux. Un peu plus réveillé, il ne le lâche pas, laissant un silence reposant s’instaurer entre eux.

Tu as l'impression d'avoir dormi dix heures tout en ayant veillé tard, ce qui est sûrement la pire sensation du monde. Et le lit te semble si confortable que, si ton meilleur ami n'avait pas été là, tu te serais sûrement déjà endormi. Mais sa douce voix vient te rappeler à l'ordre et tu acceptes de sortir dans les rues chaudes de la ville. Les bras tendus vers ton cadet, tu l'accueilles contre le toi et le serre aussi fort que tu le peux. T'es presque aussi vieux que moi, idiot. Mais tu souris tendrement et profite de l'étreinte avant de te relever, râlant légèrement lorsqu'il pince tes joues. Arrête ! Si ta voix sonne presque froide, ton visage est loin de l'être et tu viens serrer sa main quand il attrape la tienne, refusant de le lâcher une seule seconde même quand vous arrivez dehors. Ton regard se perd un peu partout, déambulant dans les rues de la ville avant de t'interrompre devant un restaurant. J'ai faim... pas toi ?

Leur étreinte paraît bien trop courte, pendant un moment il aimerait se reposer là dans le lit, à somnoler contre lui, mais il sait qu’il ne peut pas. La fatigue ravalée, comme d’habitude, son attention est entièrement focalisée sur son meilleur ami, cet homme qui est resté pendant près de vingt ans à ses côtés. Il rit doucement à l’insulte affectueuse, aimant bien trop l’embêter. Une fois dehors, il décide de le lâcher, avant de plutôt encercle son bras contre lui (sûrement est-ce son problème avec sa sexualité, pas encore bien assumée). Il s’arrête quand il sent Isaac le faire, jetant un coup d’œil à ce qu’il regarde. Il fait mine de réfléchie, abordant une moue concentrée. Oui, moi aussi, en fait… la nourriture dans l’avion était bonne, mais clairement pas suffisante. Pour le gargantua qu’il est, surtout. Il décide de le guider à l’intérieur, laissant le serveur les guider à une table. Le menu entre ses doigts, il tente de déchiffrer ce qu’il est marqué, avant de redresser son regard vers l’aîné. Tu es sûr que ça ira tout seul dans les jours à venir ? Je me sens un peu coupable de te laisser… j’aurais aimé rester avec toi tout le long du séjour.

Heureux de sentir ton meilleur ami dans tes bras, tu le serres aussi fort que tu le peux avant de te faire relever par ce dernier. Mais tu ne le lâches pas, évoluant dans les rues de la ville inconnue alors que tu ressens bien trop la fatigue. Mais tu voulais passer du temps avec ton meilleur-ami, oublier le reste et revivre un peu loin de New York. Tu ne dis rien quand Minki lâche ta main, le laissant faire alors que tu observes chacune des ruelles avant de repérer le restaurant où tu as envie d'aller manger. Dis plutôt que tu as tout le temps faim. Tu ris doucement avant d'entrer et de prendre enfin place à une table. Le regard se pose sur un menu incompréhensible, finissant par observer les photos alors qu'il se concentre quand Minki prend la parole. Hm... Du moment que tu dors avec moi tous les soirs, ça ne me dérange pas. Mais ne te sens pas coupable, je suis déjà très heureux d'avoir pu t'accompagner. Tu relèves le regard vers lui, souriant doucement. Puis ça me permettra de me balader et de me reposer pendant que monsieur Hwang va risquer sa vie. Un léger rire quitte tes lèvres avant d'appeler un serveur, lui montrant avec hésitation tes choix. Laissant faire Minki, tu attends d'être seul avec lui pour reprendre la parole. Plus sérieusement, je suis heureux d'avoir pu venir avec toi. J'avais vraiment besoin d'aller loin de New York.

Il est vrai que Minki est un estomac sur pattes, bien plus que son meilleur ami qui oublie parfois de manger – d’ailleurs, il se fait la note mentale de veiller sur ça durant leur séjour, quand il le pourra. Une fois dans le restaurant, attablés et le menu entre les mains, il redresse légèrement la tête, croisant le regard d’Isaac, qui lui répond. Les commissures de ses lèvres se redressent, il est quelque peu rassuré, ne voulant pas non plus le laisser seul à chaque moment de la journée. Dans un sens, en plus d’un voyage professionnel pour lui, ce sont aussi des vacances pour l’aîné. On dirait presque une série… je risque ma vie tel un super héros et toi tu es la tendre épouse qui m’attend à la maison. Son rire se joint au sien et les commandes prises auprès du serveur, il peut désormais porter son entière attention sur lui. Moi aussi je suis heureux que tu sois avec moi. J’ai l’impression qu’on… saturait tous les deux à New-York. Tant de choses horribles s’y sont déroulées et j’en pouvais tellement plus… puis je sentais que toi aussi tu étais à bout. Même si je m’en veux de laisser Ace seul… Il aborde une petite moue peinée, son petit loup lui manque déjà.

Le calme du moment te permettait enfin de retrouver un nouveau souffle, quelque chose qui te fais revivre un peu alors que tu passes du temps avec ton meilleur ami loin de votre chez vous. Tu as toujours aimé passer du temps avec Minki, l'aimant comme s'il était ton propre frère, alors tu ne pouvais t'empêcher d'admirer l'homme qu'il est devenu malgré tout ce que vous avez pu vivre. Levant un sourcil, tu penches la tête sur le côté alors que tu réfléchis à ce qu'il dit. Ta tendre épouse ? J'imagine que tu voulais plus dire que je suis ton adorable acolyte qui n'hésite pas à te claquer quand tu fais des bêtises ? Lui lançant un regard amusé, tu te concentres aussitôt sur lui quad il reprend la parole. Ton regard s'attendrit quand il mentionne Ace, ayant l'impression de découvrir une nouvelle facette de ton meilleur ami alors que tu ressens exactement la même chose vis-à-vis de Leith. On était à bout, oui... Et on avait besoin de quitter la ville pour retrouver une... vie ? Tu marques une pause, jouant avec l'un des bracelets sur ton poignet avant de reprendre la parole. Je n'ai pas prévenu Leith que je partais. Un aveu qui te bouffe le cœur tant ça te fais mal de te dire que ton ange ne sait même pas que tu es à des milliers de kilomètres de lui en cet instant. Et il va sûrement me tuer quand il le découvrira. Tu finis ta phrase sur un rire nerveux alors que les plats arrivent à votre table.

Loin de New-York, de la ville qui grouille de monde, des jugements, des rumeurs, de tout, il se sent revivre, là oublié dans un pays lointain, en compagnie de son meilleur ami. A ses côtés, il a l’impression que rien ne les arrête. Il aime ça, se sentir puissant, surtout avec ses proches, n’aimant pas évoluer seul dans ce monde. Cependant, il ne peut s’empêcher de taquiner Isaac malgré tout, aimant bien trop l’embêter à chaque fois. Il lâche un léger rire, amusé par ses paroles. Je fais pas de bêtises… en ce moment. Les rumeurs semblent enfin lui ficher la paix, après tout. Il remarque à peine le regard attendri de son ami quand il parle de son copain. Il hoche la tête, ses iris s’attardant sur un bracelet qu’il touche. Exactement… Puis, soudain, il écarquille quelque peu les yeux quand il parle de son petit-ami, silencieux le temps qu’il continue. Son rire, qui est tout sauf sincère, l’inquiète et il remercie brièvement le serveur quand les plats sont déposés devant eux. Il ne s’attaque pas directement à son plat, jouant toutefois avec son couvert. Pourquoi tu lui as pas dit ? S’il te tue, tu as de quoi lui répondre tu sais. C’est pas le garçon le plus honnête du quartier… qu’il admet, un peu mal à l’aise de lui dire ça, cependant : il se doit d’être franc.

Tu souris doucement face à l'image que Minki te mets en tête même si tu n'aimes pas vraiment l'idée d'être la douce femme qui attend sagement que son mari rentre. Surtout dans une époque où les femmes sont bien plus indépendantes que vous. Alors tu le taquines, fronçant les sourcils quand il dit ne pas faire de bêtises en ce moment. Pour l'instant... mais te connaissant, ça ne va pas tarder à changer. Et ça t'inquiète tout de même un peu, ayant peur qu'il fasse une bêtise bien trop grave un jour. Mais tu ne dis rien de plus sur ce sujet, déviant la discussion quand vous parlez de vos petits-amis respectifs. Et tu avoues enfin être partie sans prévenir Leith, n'étant même plus très sûr de savoir pourquoi tu ne l'as pas fait. Je sais pas... Sûrement parce que j'ai été agacé par l'idée qu'il me cache des choses alors que je sais pourtant qu'il ne me dit pas tout... mais je sais que je n'aurais pas dû faire ça. Tu soupires et joue avec tes couverts, observant ton assiette. Je lui enverrai un message demain, je pense.

Ces derniers mois, il n’a pas été des plus sages, effectivement. Entre les rumeurs, le meurtre, les disputes par sa faute, les scandales… rien que d’y penser, encore une fois, il en a le vertige, à se demander comment a-t-il pu autant baisser sa garde ? Frustré contre lui-même, il se met en tête de faire attention, refusant de laisser son imprudence le ruiner. Content que le sujet dévie sur son meilleur ami, ce dernier paraît nerveux, ce qui n’est pas habituel de sa part. Leith, évidemment. Il se retient de lâcher une remarque négative à son encontre, ne voulant pas alourdir l’ambiance, alors qu’il l’écoute attentivement. Les sourcils froncés, il réagit immédiatement quand il termine de parler. Je te connais, tu vas te sentir coupable de pas l’avoir prévenu. Mais ce n’est pas ta faute… peut-être qu’il a besoin de ce déclic pour comprendre qu’il faut communiquer dans une relation. Tu as raison d’être agacé.Il attrape sa fourchette et commence à piquer dans sa nourriture, les traits de son visage s’adoucissant. Mais pour l’instant, ne te casse pas trop la tête et profite de ce séjour, d’accord… ? On mange, on se balade un peu et on dort, ça nous fera une bonne fin de soirée. Parce qu’ils en ont besoin, qu’il se répète constamment. Terriblement besoin.