((RP FLASH)) Freedom || Minaac

Le sourire aux lèvres, tu tires ta valise d'une main alors que ton épaule supporte un sac où se trouvent ton ordinateur et les différents contrats sur lesquels tu dois travailler pendant ces quelques jours de vacances. Le regard posé sur Minki, ignorant les personnes autour de vous, tu hausses un sourcil. T'es prêt gamin ? Sa réponse obtenue, tu suis le chemin jusqu'à pouvoir grimper dans le véhicule volant et rejoindre ton siège. Ça fait... J'allais dire que ça fait longtemps qu'on a pas passé une semaine de vacances ensemble mais je crois qu'on en a jamais vraiment pris... Et tu ne sais pas si vous avez déjà pris plus de quelques jours. Mais ça va nous faire du bien, j'imagine.

Pourtant habitué à partir à l’étranger par le passé, il ressent ce sentiment de renouveau, l’anxiété légère nichée au creux de son estomac. Il part au Chili, loin de ses proches, de son travail, de tout. Il le sait que c’est une bonne chose, il en a besoin de ce changement d’air et il est pertinemment au courant que son meilleur ami se doit de l’accompagner. Lui aussi il en peut plus et ça se voit. Malgré tout il lui donne une tape sur l’épaule au terme « gamin », avant de rire, et il hoche la tête à ce qu’il dit. Ça nous fera définitivement du bien, oui. On sature, ici… Il souffle et quelques longues minutes plus tard ils arrivent à l’aéroport, les valises derrière eux. Son équipe rejointe, chacun se présente à Isaac et l’attente pour l’embarquement est… longue. Et enfin, une fois dans l’avion, le MacBook de sortie pour travailler (encore), il se tourne vers son ami. Alors ? Pas trop effrayé pour le décollage ? Dans quelques minutes, ils s’envoleront.

Ayant rencontré les collègues de ton meilleur ami, tu les saluais chacun d'un sourire avant de te concentrer sur lui pour répondre à ce qu'il t'avait dit avant. On sature beaucoup trop, même... Et tu ressens ce besoin intense de quitter New York pour un nouveau pays, ayant besoin de retrouver la joie des voyages. Une fois assit, tu sors ton ordinateur et commence déjà à tapoter, répondant à des mails professionnels tout en écoutant distraitement le brun à tes côtés. Hm Hm... Je suis jamais effrayé Envoyant un dernier mail, tu te tournes enfin vers lui. J'imagine que tu dois être heureux de retrouver les voyages et les contrats hors des USA ?

Jamais effrayé ? Il hausse un sourcil, se rappelant pourtant de son aversion pour les films d’horreurs. Il ne rétorque pas, ne voulant pas que ça parte en débat interminable jusqu’au Chili. Concentré sur le gros dossier concernant le reportage, il revoit les derniers détails, jusqu’à ce que la voix de son meilleur ami le sorte de sa torpeur. Je suis heureux, mais… Il marque un temps de pause. Je dois tout laisser derrière moi, tu sais. Mes proches sont pas forcément contents que je parte, je dois encore régler tellement de choses à New-York. Curieux, il lui retourne la question. Et toi ? Tu te sens déjà mieux de partir à l’étranger ? De laisser toute la tension derrière toi ?

Les prunelles fixées sur le visage bien trop sérieux de ton cadet et meilleur ami, tu analyses ses réactions avant de soupirer quand tu vois qu'il continue de s'inquiéter pour tout ce que vous laissez en partant de la ville pour une semaine. Je le sais très bien mais ça devenait de plus en plus nécessaire que tu quittes la ville le temps de quelques jours. Tu supportes bien trop de choses sur tes épaules. Et tu veux l'aider à alléger le poids sur son dos, posant ta main sur son bras alors que tu hausses tes épaules. Disons que ça ira mieux quand je serais arrivé... Si Leith ne me fait pas un scandale avant parce que je suis parti sans le prévenir. Tu ris quelques peu, t'en voulant tout de même de ne pas lui avoir dit mais tu sais que tu peux compter sur son frère pour lui annoncer la bonne nouvelle. D'ailleurs, faudrait qu'on tente de se refaire une sortie à quatre quand tout ira mieux. C'est plutôt sympathique quand l'ambiance est détendue.

Isaac possède le talent particulier pour trouver les bons mots quand il le faut et cette fois, ce n’est pas une exception : Minki tente un sourire, rassuré par ses paroles, ils portent tous les deux bien trop de choses sur leurs épaules, en réalité. Je sais… qu’il parvient juste à répondre. Il pose sa main sur la sienne un instant, avant de secouer brièvement la tête à la mention du petit-frère Park. Ne le laisse pas t’abattre… tu n’es pas parti pour subir, mais pour profiter. Il le lâche et se fige un instant à sa requête, peu sûr. Oui… si tout va mieux d’ici là, bien sûr… Parce qu’il n’a pas beaucoup d’espoir, tant qu’il sera aux côtés d’Ace, il sait que son frère le haïra. Il balaye la pensée et enfin, l’avion décolle. Une fois dans les airs, stables, il en profite pour continuer. On devrait essayer de dormir un peu pendant le trajet. On fera du repérage durant la journée.

Serrant sa main dans la tienne, tu fais face à une situation plus que rare : de la tendresse sans aucun roast pour suivre la douceur. Je le sais bien... Mais il va vouloir me tuer quand il verra que je ne suis pas là vendredi... Heureusement, tu as tout prévu pour qu'il soit couvert de cadeaux. Hochant la tête à l'entente de sa réponse, comprenant très bien ce qu'il veut dire, tu finis par soupirer. On a quand même laissé seuls les deux-frères... Tu as peur du nombre de bêtises qu'ils pourraient faire pendant ces quelques jours de liberté. L'avion décollant enfin, tu t'accroches distraitement aux accoudoirs de ton siège avant de sourire et d'accepter sa proposition. Bonne idée. Et tu fermes les yeux, te laissant attraper par Morphée dans ses bras pendant quelques heures avant de te réveiller en plein milieu de la nuit et de venir poser ta tête sur l'épaule de ton meilleur ami. J'ai l'impression d'être encore plus fatigué...

Un peu agacé par le comportement du rebelle, il a envie que son meilleur ami passe un bon moment, loin de toute tension possible. Presque tenté de lui demander de bloquer son copain pour le reste de la semaine, il sait que ça déclarerait la guerre mondiale, alors il se tait, tentant un autre sourire pour le réconforter à son tour. Il te pardonnera… enfin, espérons-le. Clairement, il n’est pas doué comme lui. Il grimace légèrement, ils ont effectivement laissé leurs copains seuls… mais d’un côté, ça leur permet de passer du temps ensemble. Ils pourront se voir un peu, c’est une bonne chose. Même si Ace part pour Miami. L’avion décollé, il est temps pour eux de dormir et Minki en profite pour poser sa tête sur celle d’Isaac. Il se réveille avant lui, décidant de travailler et lorsque son ami se réveille, il esquisse un sourire un peu plus doux. T’as une sale gueule… Le roast n’est jamais très loin malgré tout. Quand enfin ils peuvent manger, les heures paraissent moins longues et finalement, l’avion atterrit et… la chaleur est soudainement plus présente, l’atmosphère davantage lourde. Ils sont définitivement arrivés au Chili. Bon. Direction l’hôtel maintenant.

S'il me pardonne pas, je l'attacherai jusqu'à ce qu'il le fasse. Tu hausses les épaules, nonchalant, alors que ton ton se veut amusé même si tu en serais capable. Après tout, Leith t'as avoué apprécier que tu te comportes différemment avec lui alors tu peux en profiter pour le torturer un peu. Finissant par t'endormir, tu restes collé à Minki jusqu'à ton réveil où il t'accueille avec un roast accompagné d'un sourire. Le regard sombre, tu l'observes quelques secondes avant de cligner les yeux et de réagir enfin. Je m'inspire de la tienne. Le ventre plein, tu reprends ton travail avant de ranger ton ordinateur dans sa sacoche et de retirer ta veste, ayant pris le temps de te renseigner sur l'atmosphère chaude du pays. Rassure moi, une voiture va venir nous chercher ? Tu lui lances un regard presque inquiet, ne te sentant pas capable de faire les quelques kilomètres vous séparant de votre lieu de résidence à pied.

A la remarque de son meilleur ami, il ne peut s’empêcher de ricaner, avant que finalement, ils ne s’endorment tous les deux. Le réveil un peu difficile, les remarques piquantes reprennent aussitôt. Pour eux deux, ça leur vient naturellement de se parler de la sorte, jamais ils ne seront réellement vexés, du moins il l’espère. C’est pour cela que Minki aborde un air faussement vexé, le poussant légèrement, pour se « venger ». Ils arrivent enfin au Chili, pays où la chaleur l’étouffe déjà quelque peu et il imite son ami, retirant sa veste pour mieux supporter ça. Bien sûr ! On a pensé à tout. Il parait fier et finalement, ils rejoignent la voiture qui les amènent à l’hôtel. Les valises déposés, Isaac et lui sont seuls dans une chambre modeste par rapport à leurs revenus pourtant élevés, mais le reporter sait pertinemment qu’il dormira avec lui ce soir. On va faire du repérage, ça nous fera une balade, tu viens avec nous ou tu veux faire une sieste ?