Le temps d'une pause {Zephyr&Fallon}

Une fois le message pour João poser sur la table. J’avais pour attraper une part de pizza lorsque j’entends la voix de mon meilleur ami. La sincérité de sa voix.. Mon regard se pose sur lui, un petit sourire en coin de lèvre. S’il savait a quel point je peux l’aimer moi aussi. Toi et moi, on s’observe un petit moment. Il finit par se lever pour le porter, mes cuisses viennent entourer ses reins, j’me colle un peu plus contre son torse nul. Je ne me laisserais jamais de cet proximité avec lui. Crois même que lorsqu’il aura à nouveau une femme dans sa vie, j’aurais dû mal à accepter qu’on puisse ne plus être aussi proche l’un de l’autre. Le paradis. Vraiment ?Lançai-je en sentant le contact de ses lèvres dans mon cou. J’me pince la lèvre inférieur. L’enfoiré, il sait que j’aime ça. Lorsque je me retrouve les pieds au sol. Il me garde contre lui, la tête contre son torse. L’écho des battements de son cœur raisonne à mon oreille. Je dépose mes lèvres contre son torse, je les remonte délicatement jusqu’à son cou pour finir par les poser sur sa mâchoire. Je n’avais pas envie de parler, j’ai juste envie de profiter de se petit moment à nous deux.

Les menteuses de ta meilleure amie qui parcourt ton échine, ton derme qui frissonne, jeu entre vous, moment qui vous appartiens, hors du temps, hors de toute limite. T’as toujours était attiré par elle plus que par toute les autres sur qui tu passes. Tu préserve se moment, Les minutes qui passe te semble être des secondes, rien ne dure suffisamment longtemps que tu es avec Fallon. Snow qui profite de votre étreinte pour se servir, t’as toujours dit que ce chien était un ventre sur patte. Mais qu’importe, tu viens pincer délicatement son menton entre ton pouce et ton index, tes lippes viennent se plaquer contre les siennes, baiser tendre, ou baiser intense, toi tu ne sais rien faire de tendre, tu es toujours fougueux, imprévisible, impulsif, et même aimer ou avoir une relation sexuelle, tout est toujours dans l’intense, tu donne le maximum de toi, il n’est donc pas étonnant que ta langue vienne chercher le contact de la sienne. Voyeur au balcon d’en face, voyeur malsain à qui tu éclaterais certainement la face si tu avais remarqué son petit regard de biais. Tes menteuses se détachent doucement des siennes. « Oui le paradis. T'es mon paradis Fallon. » si on ne vous connaît pas, on ne dirait pas de vous que vous étiez des meilleures amies, mais plus des amants, un couple, une force contre les brutalités de la vie, une parenthèse d’amour dans une existence de brutalité. Mais non, rien vous n’était que deux simples meilleurs amis, en quêtes d’une rédemption charnelle que seul vous pouviez offrir l’un à l’autre sans prendre le risque de souffrir.

Une pause. Une pause avec la réalité de notre monde. De mon monde. Lorsque je me retrouve dans tes bras. Le monde arrête de tournée. C’est comme si, nous n’étions que nous deux sur cette putain de terre. Bon, je n’oublie pas ma boule de muscle pour autant. Même si pour le moment, ce n’est clairement pas lui ma première préoccupation. Nos lèvres s’entrechocs pour ce genre de baiser que seul toi sait me donner. Ce genre de baiser qui m’envahie à chaque fois de cette étrange sensation de bien-être qui éveille tout mes sens. Mon corps est à l’afflux de chacun de ses gestes, de son contact contre moi, de son odeur.. Lorsqu’il vient à quitter l’espace de mes lippes. Mes regards se plonge dans le sien. J’viens me mordre la lèvre inférieur avant de lui soufflai doucement. Donc reste auprès de moi. Sans toi ce petit bout de paradis, ne serait rien. La frontière entre amitié et amour est très fine. Toi et moi, nous ne sommes que des meilleurs amis. Même si d’autres personnes peuvent croire le contraire. Après, ce n’est pas vraiment mon problème. J’me fiche pas mal de ce que les gens peuvent penser de nous. Les lippes se rapprochent des tiennes, sans pour autant les toucher. Je joue un peu, désirant faire durer encore un peu le moment avant que celui-ci se termine. Je ne serais rien sans toi. Soufflai-je contre ses lèvres avant de venir déboutonner les quelques boutons de son jean. Zephyr est arrivé dans ma vie, au moment où je m’y suis le moins attendu. Depuis, il reste a mes côtés. Et je maudit déjà cette femme ou cet homme qui viendra se mettre entre nous. Je suis peut-être ton paradis, mais tu peux être aussi mon enfer.

Rien, il est rien sans elle, pas même un grain de sable dans le désert, pas même une goute d’eau dans l’océan, il est juste le néant sans cette femme dont il à bousculer la vie, car Zéphyr il est comme ça, un taureau, un bulldozer. Elle à pris une place si importante dans la vie du brun, pas une seconde ne passe sans qu’il ne pense à sa meilleure amie, pour elle, il soulèverait des montages, pour elle il défierait leur chef, pour elle il pourrait mourir. L’homme observe la femme, il écoute le moindre son sortir de la bouche de c’elle qu’il aime d’un amour amical, c’elle qui comble sa vie. Elle sais tout de lui, elle sais pour Octave, pour son fils Uriel, elle sais que Zéphyr souffre de l’absence de son fils, et que plus d’une fois elle à dus le retenir d’aller mettre une balle dans la tête de son ex. Il la laisse faire, petit jeu sensuelle entre eux, jeu qu’il n’explique pas, mais qui est présent, silence qui plane, le silence qui enivre, qui ne donne qu’une envie c’est de le brisé par des soupire de désir. Zéphyr il aime le plaisir charnel, il aime coucher avec la gente féminine, mais de doute, elle est son idylle, sa muse, c’elle qui le ferait quitter la couche d’une autre pour rejoindre la sienne. Il balade ses doigt sur la joue de la jeune femme. Sa main passe sur sa poitrine, cherche son bas ventre, et viens retirer son haut. « J’ai envie de toi Fall’ » qu’il souffle dans un timbre de voix si sensuelle. Oui il à envie d’elle, là et maintenant, rester hors du temps encore un peu, toucher du bout de leurs âmes la rédemption que le monde leur refuse qui acharnement.