AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  Les personnagesLes personnages  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
mon bloc note
the end
La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
(c) Disjointed Societies 2021
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal


Anonymous
Invité






01
ingame
02 zone libre
03
hors-jeu
Invité ✧
(#) Mer 26 Juin - 18:17
les mains lavées de leurs péchés qui s’invitent à des caresses suggestives, ton corps, ce plus haut péché dont elle est incapable de se purifier, dont elle aime s’intoxiquer. ces courbes qu’elle détaille de bien trop près cette fois, plongée en immersion totale au fin fond de cet enfer emblématique que vous aimez tant côtoyer. azur elle ne se lasse pas de te regarder, te toucher impunément comme si le parfum des regrets s’étaient déjà volatilisé, comme si il n’avait jamais compté, comme si il n’y avait toujours eu qu’toi. que vous. comme si elle avait le droit de te mentir droit dans les yeux, le droit de jouir de ton être quand t’es plongé dans l’inconscience. dans le déni terrifiant qui te pousses à te laisser faire, céder à ses courbes malsaines et envoûtantes. la pulpe de ses doigts s’écrasent contre ta tempe brillante, le contact à peine établi que les palpitations habilles les épidermes de sueur cendré. - et t’es mon plus beau regret siam. les lèvres qui se chevauchent, qui dansent près des tiennes dans un souffle abîmé par la mélancolie, la nostalgie, l’espoir de pouvoir revenir en arrière. azur elle voudrait te conquérir ce soir, t’empoisonner, assumer ce choix qu’elle aurait dû faire il y a longtemps. y’a ses ombres qui dansent sur les murs à moitié éclairés par la pénombre, l’envie qui tord l’estomac, les regards qui ne se détachent pas. à l’affût de n’importe quel non dit qui s’cache chez l’autre, vigilants de pouvoir trouver un bout de confession à qui les mots ne suffisent pas. les paroles qui apaisent, azur elle se voit déjà les désirs patients enfin assouvis. ses lèvres qui repartent à l’attaque des tiennes, ta ceinture qu’elle a dénouée, sa main revient contre ta nuque pour t’attirer jusqu’à elle et te laisser planer au-dessus de son corps maintenant allongée. - tu vas t’en mordre les doigts.. qu’elle murmure entre deux baisers brûlants, sa langue qui glisse de tes lèvres jusqu’au bout de ton nez, un sourire qui fend ses pulpeuses et qui s’efface aussitôt. ça lui revient comme un boomerang, elle te regarde, les yeux amourachés par tes traits parfaitement dessinés, elle te détaille encore alors que ses mains s’échouent contre les draps. azur elle a pas envie de t’abimer, elle veut pas être celle qui continue d’approfondir tes plaies, celle qui détruit encore. - j’peux pas.. qu’elle murmure doucement, la paume de sa main qui vient cacher ses yeux qui se ferment forts. azur elle regrette déjà ses mots, elle a l’envie qui grogne dans son bas ventre, elle a le palpitant retourné, l’addiction à son apogée quand elle est sous ton emprise, accrochée à ton corps naïf d’elle. - j’peux pas siam. elle te repousse par une légère pression de ses doigts contre ton épaule, la salive devient amère et ses lèvres perdent le goût de tes lippes sucrées. - tu t’souviens c’que tu m’as dit la dernière fois ? elle vous revoit, tout les deux sur ce trottoir familier, les piques comme seul bouclier de vos âmes faibles face à l’autre. - tu voulais pas être qu’un numéro. j’veux pas faire ça comme ça, comme je fais tout l’temps. t’es pas ça. t’es pas un nom en plus sur la liste, t’es ce nom qui tourne en boucle et qui ronge, qui rend fou, qui mène à la folie destructrice. - j’veux pas que d’autres chassent ton odeur, que d’autres effacent tes caresses.. j’ai pas envie que tes autres te fassent oublier que j’étais là. elle veut plus des autres après vous.
Anonymous
Invité






01
ingame
02 zone libre
03
hors-jeu
Invité ✧
(#) Jeu 4 Juil - 17:09
Siam, l'âme écorchée par la mer empoisonnée de ses yeux clairs, noyé comme à son habitude dans l'amertume des souvenirs qu'ils partageaient, eux qui arrivaient toujours à se retrouver dans les tréfonds des ténèbres, celles d'un monde qu'il ne comprendrait jamais, celle d'un monde dont il voulait la soustraire pour l'amener dans le sien, dans son Enfer où ils s'entendaient bien, comme si le langage du chaos était tout ce dont ils arrivaient à se soumettre, le palpitant lié à Azur pour mieux renaître, pour mieux mourir dans son plus bel échec, parce qu'elle était surement tout ce qu'il avait toujours désiré posséder, et en même temps, Siam, il était pas sûr de pouvoir de la sortir de sa triste réalité, lui qui savait qu'attirer les pans du cauchemar dans sa destinée.

- Et toi, t'es mon plus beau fardeau.


Le pêché qui venait se faufiler dans son esprit tourmenté quand il laissait ses pensées se balader un peu trop loin, se perdant sur son visage, comme un chef d'oeuvre qu'il aimait admirer, et ça depuis déjà quelques années. Azur, comme un fruit défendu dont il avait toujours voulu en goûter les vertus, effleurer sa peau qui aurait toujours ce goût de cyanure, accro à son être obscur. Irrésistible, elle qui arborait sa vulnérabilité pour seul masque dans ses draps échoués, Siam, il avait le coeur à l'arrêt devant sa beauté. Il s'empara de ses lèvres dans un baiser essoufflé par tout le désir qu'il avait trop de fois réprimé, qu'il voulait bannir pour au moins ce soir en profiter, lui qui avait imaginé ses traits à la place de beaucoup d'autres visages. Un sourire en coin qui fendit ses lèvres à sa remarque, Siam, il s'amusait de ce vice auquel il ne voulait jamais voir de fin. Il détaillait ses courbes, captant la chaleur et la douceur de cette peau malmenée par des contacts qu'il voulait effacer en y déposant son ADN, Siam, il voulait s'apprivoiser, se découvrir dans ces facettes qui ressemblaient aux siennes. Il fronça les sourcils alors qu'elle s'arrêta net dans ses gestes, le laissant au-dessus d'elle, la respiration encore haletante, la peau frémissante sous l'effet de ce désir brûlant auquel elle voulait y mettre un terme.

L'incompréhension sur ses traits, il se reculait, peinant à concevoir le fait qu'elle n'en avait plus envie, parce que lui, il irradiait devant ses courbes féminines à peine découvertes. Une main frustrée passa dans ses cheveux à l'écoute de ses mots qu'il comprenait en réalité, parce qu'en effet, il n'avait jamais voulu être un numéro perdu sur un tableau.

- Tu sais aussi bien que moi que personne arrivera à te faire oublier ma présence. J'le sais que tu penses à moi comme j'pense à toi. J'le vois. T'arriveras jamais à te débarrasser de moi, j'suis quelque part en toi, comme t'es en moi.


Il s'approcha doucement, regardant ses lèvres avec avidité avant de s'en emparer, juste pour profiter un peu plus de sa présence avant de s'en détacher.

- Je laisserai personne m'effacer. Quitte à revenir tous les jours, s'il faut. T'sais très bien que je pourrais le faire, pour toi.


Il soupira, regardant autour de lui, cherchant une solution qui serait écrit quelque part, sur le mur de leurs envies, sur le mur de ses insomnies qui portaient la vision invasive de ses lippes.

- J'suis pas un de ces connards qui peut te forcer à baiser. J'suis pas comme les autres. Par contre, j'veux que tu restes, Azur. J'te veux avec moi ce soir. J'suis pas capable de te laisser te barrer.


Qu'il avoua, presque agacé de ce constat qui admettait une forme d'attachement à cette étoile mourante qui tournoyait dans une constellation chancelante, à la merci du néant.




Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum