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mon bloc note
the end
La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
(c) Disjointed Societies 2021
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(#) Sam 8 Juin - 3:34
liquide pourpre qui dégouline le long de son abdomen, azur les phalanges qui blanchissent autour de l’arme alors que le corps s’effondre lentement par le règne de la lame aiguisée. elle aimerait décamper, crever à son tour, pleurer, hurler mais c’est le vide, un silence à en faire devenir fou, cerveau sclérosé qui n’est plus capable de fonctionner. les yeux dans les yeux comme un dernier adieux, dans tes prunelles qui s’éteignent petit à petit, azur elle a l’impression de lire un semblant de pardon ou simplement une réflexion hallucinée. la vie qui s’échappe entre ses mains assassines, agenouillée, ses yeux n’osent même plus cligner pour pouvoir réaliser. et le liquide coule encore, beaucoup trop d’un coup, elle avait jamais vu autant de sang et c’est le signal alarmant qui l’a fait paniquer d’un seul coup. brutal. elle réalise azur. elle réalise. amore.. amor.. à mort. elle se relève brusquement en récupérant l’outil meurtrier, les opales qui se remplissent d’eau petit à petit avant de s’enfuir à reculons. « t’avais pas le choix, t’avais pas le choix, t’avais pas le choix bordel ! » c’est ce qu’elle se répète les tripes en vrac avant de dégueuler la bile acide dans un coin à la sortie de l’immeuble. le regard qui tombe sur ses doigts ensanglantés, tremblotants, elle sursaute au bruit d’un klaxon. perdue, la nausée qui l’empêche de se tenir debout, elle lâche à nouveau le poison qui l’habite. et puis c’est au tour des regrets de faire surface, c’est la boule au ventre, c’est le flashback flou de son acte qui vient la bombarder, la tête qui tourne et les membres engourdis elle fait demi tour et remonte les escaliers pour retrouver son carnage. - réveille toi ! je t’en supplie.. réveille toi, me laisse pas.. pour une fois, l’abandonne pas. ses ongles s’agrippent au tissus trempé, azur qui tente de te stimuler sans aucune réponse. juste le silence, encore et toujours ce putain de silence. en sanglot, impossible de s’arrêter, elle ne voit plus grand chose, la vision troublée par les vagues salées. - pardon.. s’il te plaît.. me laisse pas putain ! supplications qui se brisent contre le vide, au beau milieu de l’espace froid, contre ton corps vif et sans vie. le bruit d’une porte qui claque, le myocarde qui monte à la gorge et la montée d’adrénaline qui l’a fait déguerpir en un éclair.

elle n’a pas cessé de marcher, arpentant ces ruelles où elle disparaît parfois. elle a usée toute son eau, toutes ses larmes, l’organisme en manque de tout. en manque de toi, siam. siam. siam. siam. ça tourne en boucle, puis elle s’arrête net et réalise encore. bordel. siam. elle déglutit, la gorge amer, elle a envie de vomir encore ses tripes mais y’a plus rien à purger. incompréhensible, incohérente, indécente, elle a putain envie d’te voir, faut que tu saches, faut qu’elle te le dise à toi. elle te doit au moins ça et peut être que t’arrivera enfin à la buter maintenant, peut-être qu’elle sera parvenue à éteindre tes flammes finalement. alors elle marche, machinalement, les pieds usées, le sang séché qui dessine de sales histoires sur ses mains, tout s’embrouille là-haut, elle vient à toi sans même savoir ce qu’elle sera capable de te dire ou pas. et elle repense à amor, aux sentiments hypocrites, à toutes ces fois où c’est à toi qu’elle pensait quand il l’a touché. azur, tu seras jamais qu’un puit sans fin, qu’un trou à emmerdes, qu’une salope à éliminer pour être trop toxique. tu mérites pas de respirer, tu mérites pas de vivre encore, d’aimer encore, de le toucher une dernière fois. tu mérites pas. plus maintenant. « Tu souffres assez là ? Je sais jouer moi aussi. Je peux te donner et reprendre. Je peux te faire rêver et te regarder t'écraser. » tes mots résonnent dans sa tête, remuant les souvenirs qui reviennent en pleine gueule. t’avais pas tort siam, t’as jamais eu tort sur vous. et là, c’est à son tour de te regarder t’écraser, de reprendre, de supprimer le peu que t’avais gardé. le poing qui cogne contre le bois malmené et boum, la voilà qui revient dans ta vie pour la tourmenter un peu plus. azur qui renifle une dernière fois, azur qui se tient devant ton antre le teint blafard, les cernes creuses et violacées. anesthésiée, le souffle qui s’coupe, ton regard toujours synonyme de perdition quand elle tombe dedans. et là, y’a rien qui sort, elle reste juste plantée là de longues secondes avant de lever les mains vers toi. - il.. elle cligne à peine des yeux, l’océan de ses billes clairs se brouillent à nouveau. - il est.. elle soupire, son regard se détourne du tient, les mots s’éclipsent à la frontière de ses lèvres. regarde là, pathétique, lamentable, essayant de s’en sortir tout en se noyant un peu plus. - il faut que j’me lave les mains.. qu’elle balance enfin en relevant les yeux vers toi. les mots sont à peine audibles, azur qui voudrait te mentir, qui le fera sûrement parce qu’elle s’rend compte que te perdre serait le pire des châtiments. que ce soir, elle sait enfin ce que son coeur a toujours voulu et ce que sa conscience n’a jamais crue.
<\blockquote>
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(#) Dim 9 Juin - 17:10
Siam, il s'enlisait dans les rouages du temps qui le taillait en pièce, l'âme qui tombait en morceaux dans la haine, le coeur en miette depuis qu'il était parti avec elle, Amor et Azur, lui qui avait été au milieu comme celui de trop, celui qui encaissait le faux, parce que Siam, il avait toujours voulu être dans le vrai avec Azur quand elle, elle se perdait dans son usure, Amor, le frère déchue, l'homme à abattre, celui qui possédait toujours davantage, celui qui le tentait dans ses ravages, Siam dont le carnage s'ébruitait dans les ruelles sombres de la ville, pas assez stable, bancal dans sa manière d'aimer, lui qui ne savait que détester, la Rose qui piquait ceux qui s'approchaient un peu trop. Mais lui aussi, il s'était piqué dans les pétales d'une fleur empoisonnée, toute volonté balayée quand il l'avait revu la dernière fois Azur, trop volage pour être à ses pieds, ses saphirs qu'il avait toujours voulu capter, le sentiment de possession qui avait perlé dans son esprit tourmenté. Il avait avancé Siam, avec toutes ses balafres, avec toute sa rage, la vengeance pour seul moteur, s'enfermant derrière son masque impassible, cette façade qui le poussait vers tous les vices, lui qui avait la gâchette facile, les balles qui fusaient comme ses mots, loin des regrets, l'envie d'être bercé par l'oubli. En ouvrant la porte quand il entendit frapper, il avait jamais pensé, Siam, qu'un jour elle se pointerait ici. Entre rancoeur et désir, il était plus sûr de vouloir lui nuire, plus sûr de vouloir la haïr, le palpitant à l'agonie devant ses iris, le souffle court, le corps au bord du précipice devant elle, la poupée qui semblait sans vie.

Il restait stoïque, les bras croisés sur sa poitrine, comme pour protéger son coeur qui avait trop subit, Siam, il clignait à peine des yeux, trop occupé à détailler les tempêtes qui s'agitaient dans ses prunelles, trop bouleversé par sa présence sur son pallier pour le lui montrer, le sang qu'il percevait sur sa peau tachée, les battements cardiaques qui s'emballaient, Siam, il s'inquiétait, les traits trop neutres pour cette vérité qui coulait dans ses veines. Quelque part, il savait. La nécrose se révélait dans ses cellules mortifères.

- Entre.


C'était tout ce qu'il avait su dire, pas sur de savoir quoi faire, lui qui avait besoin de tirer cette situation au clair parce que les doutes le bouffaient. Il l'a laissa entrer dans son espace, l'intimité qu'elle avait déjà trop foulé par le passé, le piétinant au passage. Comme une arme chargé, il lui donnait la possibilité de le buter de son regard déchiré.

- T'es venu m'achever encore une fois. T'apportes toujours des mauvais présages. Alors, dis-moi.


La mâchoire serrée, il était en apnée, attendant le choc, attendant la mort.
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(#) Dim 9 Juin - 17:11
azur la capricieuse, l’âme éphémère qui se la joue grande solitaire quand l’isolement est pourtant son ultime phobie, elle ment, elle se ment sans cesse et ce soir les vérités l’assaillent. amor, t’étais de trop encore une fois, t’étais de trop pour les faceless, t’étais de trop pour siam, t’étais de trop pour elle. rose, l’épine qu’elle a inconsciemment voulue s’enlever du pieds. c’était le contrat, toi ou elle, faut croire que tes sentiments ne méritaient pas qu’elle en crève. poussée par l’égoïsme, azur qui entre dans des vies pour les écorcher. et toi siam, t’es là pour ramasser les pots cassés, te mutiler avec le verre de ses opales quand elle vient cogner à ta porte, tel un corbeau qu’on craint de recroiser ou un corps qu’on a trop souvent rêvé d’embraser. elle ose se planter là, versant les larmes d’une veuve éplorée, une place qu’elle prétend avoir sous ton regard dur. azur qui s’immisce dans ton espace, elle connaît les lieux encore que trop bien, comme si le temps refusait d’effacer les souvenirs, comme si l’absence ne suffisait pas pour vous guérir. vous soigner l’un de l’autre. alors elle trace jusqu’à la salle de bain, l’eau qui coule tellement fort que ça lui brûle les mains. elle frotte azur, elle frotte encore comme pour essuyer son geste macabre, le sang qui disparaît petit à petit mais elle sait que le reste restera gravé à vie. à vif.

les paroles font tambouriner son palpitant un peu plus, les yeux rivés vers l’évier qui redevient blanc petit à petit. et azur elle se demande comment on fait pour te regarder ? elle sait même pas si elle chiale pour toi ou pour lui, si la blessure vient de la lame ou si elle vient de tes yeux, elle a jamais su de toute façon, perdue entre deux âmes depuis toujours finalement. - il est.. mort. elle parle pas assez fort, y’a son regard vide qui s’attarde sur ton miroir qu’elle aimerait briser en milles morceaux, se force à se dévisager, se détester, puis elle fait cesser la coulée d’eau pour revenir au calme. - amor.. qu’elle abandonne finalement, se tenant au lavabo avec beaucoup trop d’intensité que la circulation du sang ne passe plus, au point que ses doigts en perdent leurs vitalités. - j’suis.. désolé. désolé d’être là, d’être elle, désolé de te mentir encore, désolé d’encore tout foutre en l’air dans ta putain de cervelle, désolé d’être le vice que tu désires le plus, désolé d’pas savoir t’oublier. et quelque part dans son esprit étroit, dans ses pensées noires, souvent malhonnêtes, azur elle aimerait que tu la prennes dans ses bras. que tu la serres fort avant de savoir, avant de la haïr plus que personne. azur, elle aimerait que tu lui avoues que dans l’fond, c’est c’que t’as toujours voulu. qu’elle te choisisse.
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(#) Dim 9 Juin - 17:13
Les nerfs à vifs sous son regard meurtri, il aurait peut-être voulu prendre une à une ses écorchures pour les soigner, Siam, trop usé par Azur pour en avoir cette capacité, elle l'avait cassé à force de le malmener, de le repousser pour la compagnie d'Amor, l'âme sciée de s'être retrouvé sans personne sur qui s'appuyer pour étancher les plaies béantes qui ne faisaient que de saigner. Siam, le mal aimé, l'être décrié, la vulnérabilité qu'il avait cessé de montrer depuis que son frère et elle l'avaient abandonné, sa seule carcasse morte pour rompre la solitude d'une vie effacée, Siam, il existait qu'à moitié.

Il la suivit comme une ombre jusqu'à la salle de bain, Siam, il avait peur de ce sang qui entachait la beauté de ses mains, celles qui l'aimaient sentir sur son corps, l'instinct malsain de les voir se posséder tous les deux dans une étreinte, dans le secret de ses tourments incertains. L'épaule appuyé sur l'encadrement de la porte, Siam, il restait figé, perdant ses prunelles dans la ferveur de ses gestes, Azur qu'il voyait défaite, les ténèbres qui l'enveloppaient et qui cousaient ses lèvres.

Elle rompit le silence par ses mots, le palpitant de Siam qui ne répondait plus, le regard qui cherchait le sien à travers la glace, qui cherchait la mauvaise blague, parce qu'il n'y croyait pas, il ne voulait pas. Le souvenir d'une vie frugale aux côtés de son frère lui revint en mémoire alors qu'il la détaillait dans le miroir, les sourires, les rires, les cris, les pleurs et les insomnies, la rage d'être aussi en vie sans lui, à élaborer des plans pour le détruire avec Baby, la peur de le voir mourir sans lui avoir dit à quel point il l'avait détesté dans sa vie, à quel point il avait eu besoin de lui. Le néant dans son esprit sanguinolent. Le sang qui devint tout d'un coup visqueux, le visage blême, Siam, il avait la nausée, il avait envie de gerber la douleur de la mort de son frère, cette haine qui n'avait plus de sens maintenant qu'il reposait dans les ténèbres. Amor, l'amour fraternel qu'il avait finalement épuisé dans la mort, la haine qui l'avait guidé jusqu'à ce jour où on lui avait arraché sa vengeance sans aucun autre détour.
Les larmes brûlaient ses opales aux couleurs d'une mer acide, Siam, il était trop fort pour se laisser aller, trop faible pour retenir la putréfaction de son corps.

- Qui, Azur ? Qui a fait ça ?


Le ton froid, la mâchoire sur le point de se disloquer tant elle était serrée, la main qui vint s'emparer de la sienne pour que ses yeux ne viennent le confronter.

- Qui putain ?! C'est qui c't'enculé ? Sa vie était loin de la mienne, mais sa mort devait être mienne !


Ses mains vinrent encadrer son visage, ses opales venant sonder son âme.
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(#) Dim 9 Juin - 17:38
azur, le souvenir que t’aimerais chasser, les pensées que t’aimerais étouffer à défaut d’un peu trop les aimer. azur qui, dans ses rêves, aurait aimé t’appartenir, t’assouvir. l’ultime et unique barrière qui vole en éclat, qui part en fumée. azur, la salope arrogante, crispante, énervante. azur la mauvaise graine au cerveau légèrement bousillé. azur aux multiples défauts mais qui aurait cru que ses petits doigts innocents seraient un jour capable de faire couler le sang. son sang. ton sang.

les preuves de son crime s’estompe dans un fond de canalisation, azur qui met fin à une vie pathétique dans une mort tout autant pathétique. elle s’acharne dans l’état de désolation. l’est-elle vraiment ? est-ce qu’elle souffre vraiment ? pour les bonnes raisons ? ou est-ce simplement pour les tiennes. azur qui se ment tellement finit par se perdre. là, au fond de ses propres sentiments. et les tiens, ils sont en train de s’emmêler aussi. ça fuse dans ton regard que tu soutiens, azur qui n’a pas d’autres choix que d’affronter. colère. rage. tristesse. mensonges. haine. tentation. passion. émotions instables, insatiables. azur qui ferme l’esprit, le regard vide. pire que tout, pire que tout ce que t’as jamais connu avec elle. pire que la fausse indifférence qu’elle te foutait sous le nez, là, y’a plus rien. rien. rien. azur tétanisée par la peur que tu comprennes, que tu lises à l’intérieur comme t’as toujours su le faire. alors elle s’enferme dans les profondeurs noircies de son âme, tout au fond pour que tu ne puisses même plus la frôler de la tienne. azur à la force puisée dans la peur. celle de te perdre, de t’oublier vraiment. que tu l’oublie réellement.

- j’sais pas.. qu’elle murmure doucement entre tes doigts féroces qui emprisonnent la moitié de son visage. les lèvres qui remuent à peine. et les mains qui cognent contre ton buste pour te repousser, pour t’éloigner. éternel recommencement. - j’en sais putain de rien bordel ! qu’elle grogne plus hargneuse. elle tremble azur, elle n’arrête pas. la peur qui possède ses membres, ensorcelée par la crainte, corps éreinté. - toi ou un autre, la fin est la même siam.. tes mains reviennent de plus belle, là, autour de son visage et réchauffant à demi son être. et azur elle réalise que ta haine n’était pas superficielle, que c’était pas un jeu, que sa mort t’aurais voulu te la voir attribuer. azur, elle réalise que le moindre touché peut lui être fatale. que là, elle sait plus comment te mentir quand tu la regardes comme ça. quand t’es proche comme ça. quand elle te sent comme ça. putain. tu fais chier siam ! tu fais chier de la rendre si vulnérable. - c’est vraiment c’que tu voulais ? qu’il.. crève ? les sourcils froncés, un pas en arrière. l’habitude.

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(#) Lun 10 Juin - 21:03
Le coeur trop lourd, imbibé d'un sang aussi noir que de la suie, Siam, le masque impassible s'effritait, tombait, les fissures d'un être blessé se révélait devant ses prunelles ternes, Azur dont la porcelaine s'effritait dans le bruit sourd de leur tristesse. Siam, il était plus sur d'être sur Terre, il tombait dans les abysses de l'Enfer, et il savait qu'ils s’entraîneraient tous les deux dans les ténèbres, ses traits amers qu'il aurait voulu effacer, cette mer dans sa tête qui déchaînaient ses pensées, Siam, il perdait pieds, il se noyait, le souffle coupé, il subissait ses mots en apnée, il mourait devant ses yeux éteints, là où il n'y avait plus rien. Il était son reflet, celui du néant, comme un goût de sang entre ses lèvres, à force de maltraiter sa chair à cause de son désir de vengeance. Dans un élan de rage, il vint s'emparer de son visage pour sonder son âme qu'il avait toujours eu envie de posséder, parce que Siam dans le fond, il savait qu'ils étaient liés dans la même noirceur, lui qu'il la désirait pour lui tout seul. Il était touché par sa peine, se demandant presque si elle aurait été aussi accablée si les rôles avaient été inversés, parce que Siam, il avait toujours eu envie de s'imprimer dans ses pensées pour l'éternité. Il fût projeter par ses mains, arrachée à son être qu'il apprivoisait dans ses rêves, parce que eux deux, c'était une liaison défaite, morte-née dans les profondeur d'un mirage abstrait.

- Nan, c'est pas pareil, nan. J'avais des trucs à lui dire. Et je les lui dirai jamais. Tu peux pas comprendre.


Il passa une main sur son visage, le regard qui vint s'arrêter sur le siphon où tournait encore le sang de son frère, perdu dans une fin macabre. Il revint à la charge, trop faible pour laisser la distance les toucher, Siam qui avait besoin de se sentir vivant en s'imprégnant de sa chaleur et de la douceur de sa peau, comme dans une volonté de mettre un terme à ses maux, dans un moyen désespéré de savoir qui avait osé envoyer son frère dans les limbes.

- Pourquoi ça te surprend ? Ca a toujours été compliqué entre lui et moi. Entre toi et moi. Tout ça, c'est un peu à cause de toi.


Siam, il mentait, il cachait sa vulnérabilité dans les abîmes de sa cage thoracique éraflé par tous les battements anarchiques, Siam, il avait du mal à tenir son regard quand il croisait ses iris, elle qui avait finalement trop de pouvoir sur sa vie, qui résidait dans les méandres de sa déprime, Azur, le souvenir aigre et doux d'une femme dont ses traits tournaient en boucle dans son esprit.

- Celui qui a fait ça va payer. J'vais le chercher dans toute la ville. J'vais le dépecer vivant. J'vais lui faire regretter son geste.


Les pupilles dilatées par la colère, il s'approcha encore de son être, sa main qui vint doucement effleurer sa joue, geste qui contre-balançait avec la rage qui le bouffait.

- T'aurais pu être tuée toi aussi. Tu m'aurais laissée encore une fois.


Siam, perdu entre la reconnaissance de la posséder encore, et celle de se demander pourquoi elle et pourquoi Amor.
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(#) Lun 10 Juin - 22:17
la mort sur la conscience, elle a des trous noirs, des plaies béantes qu’elle sent déchirer son abdomen, elle a des flashs blancs et des flashbacks. ça revient en boucle dans sa tête, elle s’accroche tant bien que mal à tes lippes pour ne pas chuter, sombrer, elle s’accroche au rebord du lavabo pour ne pas s’effondrer. tomber et ne plus jamais se relever. et pourquoi elle s’en veut autant azur bordel ? siam, il a jamais été bon pour elle. nocif. il lui a fait miroiter une vie meilleure en étant gosse, l’a faite engendrer des trahisons, l’a laissée salement vendre son corps pour quelques miettes de pain. azur, posée là comme un trophée qu’il aimait contempler, qu’il aimait user, azur qui s’est accrochée par habitude, pour ne pas toucher le fond seule. c’est toi. toi, la raison de ses remords, la raison de sa souffrance, les maux les plus lourds. c’est toi siam, ça a toujours été toi depuis le début. azur elle sait que ce sang sur les mains lui coûtera la perte, la vraie, la pire, celle qu’on ne peut plus rattraper. et peu importe toutes les fois où elle t’entendras lui dire que tu le hais. c’est faux, c’est faux, elle sait reconnaître tes mensonges à force de les avoir elle aussi trop entendu. - j’peux écouter tu sais. à défaut de t’avoir enlevé le plaisir de lui cracher à la gueule une dernière fois. le mal de coeur qui reprend de plus belle, plus violemment que les autres fois. tes mots viennent faire l’effet d’une bombe à l’intérieur, sans le savoir tu viens de balancer une vérité, tu viens de la démasquer. putain, c’est comme si t’étais son créateur, comme si t’avais créé la créature démoniaque qui vient de lâcher son fond d’estomac dans les chiottes. à genoux, à terre, elle se tient le ventre aux tripes qui se tordent. tire la chasse, rallume l’eau pour se rincer et relève finalement les yeux vers toi. - t’as raison. j’vous ai tué tout les deux. ça sonne comme une putain d’évidence. lui physiquement et toi, psychologiquement. elle écoute tes menaces, elles ne lui font même pas peur, elle en frissonne même pas. nan, azur elle trouverait la mort si douce face à une vie vide de toi. - faut que j’m’allonge.. tes doigts à peine sur sa joue qu’elle repousse doucement en rejoignant le salon, serpentant jusque dans ta chambre pour trouver tes draps. ton parfum exquis qui réconforte. elle se met en boule, recroquevillée sur elle-même, tes draps enroulés autour de ses doigts qu’elle colle près de sa bouche. - et tu serais débarrassée d’moi siam. tu serais tellement, tellement mieux sans moi. mais elle est incapable de s’en résoudre, d’y mettre fin. toi, t’es sa huitième merveilles du monde, toi t’es son morceau de bonheur, la seule chose bien que sa chienne de vie a larguée sur son chemin. - prends moi dans tes bras. fais moi oublier. elle chuchote sans même te regarder, elle sait que t’es pas loin azur. t’as jamais été très loin.


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(#) Mer 12 Juin - 13:58
Son coeur était comme une terre aride où plus aucune fleur n'avait daigné pousser après leurs départs, Azur et Amor, ces êtres volages qu'il avait attendu dans les pleurs invisibles de la noirceur d'une ruelle imbibée de pluie, son acidité qui était venue ronger sa destinée, le palpitant qui avait soudainement, du jour au lendemain arrêté de fonctionner, Siam, qui n'était devenue qu'une ombre, errant sur les pavés d'un quotidien sombre, haletant, attendant son dernier souffle, lui qui avait toujours été persuadé partir en premier, l'être déjà bien dissout, Siam, le dégoût d'une vie sans plus aucun goût. Elle avait jamais su, à quel point il aurait pu choper ses perles azurs juste pour les garder tout près de son plexus, juste pour se sentir un peu moins déchu, Azur, son plus beau vice, son attirance qu'il n'avait jamais perdu.

- Tu sais écouter mais t'as toujours eu peur de la vérité.


De cette vérité, en particulier. Celle qu'il avait du mal à sortir de sa trachée, celle de la vouloir dans le gouffre de sa destinée, Azur qu'il avait toujours désiré dans le secret, celui qui n'avait plus lieu d'être depuis que son frère s'était réfugié dans les ténèbres. Siam, il avait toujours craint de se perdre trop loin dans son attirance, parce qu'il savait qu'elle avait le pouvoir de l'éteindre définitivement, surement parce que quelque part, Azur, elle le connaissait trop bien, les effluves de son parfum s'alliant à son sang pour ne faire qu'un. Les sourcils froncés, il l'avait regardé s'abaisser jusqu'aux toilettes, rejeter toutes ses images qui devaient tourner dans sa tête alors qu'il était bien loin de tout connaître. Siam, il avait pourtant aucun regret, c'était de sa faute à elle, tout ça parce qu'elle était beaucoup trop belle, tout ça parce qu'elle était trop faible pour ne vouloir qu'un seul être. Lui, il l'aurait choisi elle, quand elle l'avait choisi son frère.

- Et tu t'es tuée aussi, en nous tuant.

Qu'il ajouta, détournant le regard de ses opales où siégeaient leur désastre, laissant ses doigts sur sa joue mourir dans son départ vers ses draps, là où elle s'infiltra, laissant son corps s'y reposer comme si elle avait toujours été là, prenant ses aises comme si son lit lui appartenait. C'était surement un peu le cas, comme sa carcasse qu'il s'évertuait à libérer de ses chaines. Siam, il l'avait suivit, la regardant dans l'encadrement de la porte, confrontant sa vulnérabilité qui lui coupait la parole, subjugué par la beauté qui ressortait de son être écorché.

- J'suis pas sûr que j'aurais été mieux, nan. Tu fais partie de moi, quelque part. Une vie sans ton ombre me semblerait bizarre.


Azur, il ne comptait plus le temps qui les avait poussé tous les deux vers une symbiose obscure, ces deux gamins qui avaient évolué dans les rues en compagnie de son frère perdu. Il savait qu'il avait survécu aux frasques de ses géniteurs grâce à eux, à elle, comme une étoile mourante dont il avait apprécié les brûlures de sa flamme incandescente. Comme un appel désespéré, son coeur s'était mis à s'activer à ses mots soufflés, et Siam, il s'était avancé sur le lit, le corps en suspension au-dessus d'elle, sa bouche trop près de la sienne.

- J'vais te faire renaître.


Puis, ses lèvres s'abandonnèrent aux siennes, sa main venant s'échouer dans sa chevelure de reine, leurs deux langues se cherchant dans un baiser tendre puis de plus en plus passionné, la respiration qui se déchainait sous l'effet du désir qu'il ne pouvait plus maitriser. Il vint rapidement retirer son haut, lui laissant découvrir l'étendue de ses tatouages qui à bien des égards, racontaient aussi leur histoire.

- J'ai trop envie de ta peau, de toi, donne-toi à moi tout entière.




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(#) Sam 15 Juin - 15:10
- j’suis pas la seule. toi aussi t’as peur de cette vérité. celle qui vous consume, vous ronge jusqu’à l’os, pire qu’un putain d’cancer. y’a toi, y’a vous, y’a cette vie qui vous gâche. tes aveux ont peur de tes lèvres, tes sentiments ont peur de son être, ton myocarde a peur de se lier au sien, parce que tu sais que ça finira mal avant même d’avoir eu le cran de commencer. azur qui fait toujours les mauvais choix, amor qui a régné trop longtemps sur cette place qui te revenait pourtant de droit. ton nom qu’elle s’est longtemps obligée à éteindre en citant le sien, ce nom sur lequel sa langue à souvent fourché. amor c’était la facilité de l’amour, c’était l’amour auquel elle devait croire, auquel elle croyait avant de savoir que tu existais quelque part, avant de se buter à l’évidence nocive qu’elle n’avait pas envie de côtoyer. mais t’es resté siam, t’as jamais voulu partir, t’as jamais voulu lâcher l’affaire. t’aimes ça souffrir ? à croire que tu préfères la douleur à tout le reste, à croire que t’es pas prêt à vivre sans. - j’aime me tuer. quand il s’agit de toi. la blessure est si belle, si bonne quand il s’agit de toi. et je deviens une putain de kamikaze quand mes iris s’arrêtent trop longtemps dans les tiens. les mains qui se frôle, azur qui s’échappe comme ce mirage qu’elle t’as toujours fait subir, te filant entre les doigts comme à chaque fois. siam et azur, azur et siam, l’épopée lancinante qui se répète à chaque fois. trouvant refuge dans la douceur de tes draps, naturellement. elle l’avait toujours imaginé dans ses nuits, ce moment là, elle l’avait espéré tout un tas de fois sans savoir qu’il se passerait comme ça. dans le deuil et la peine. dans le mensonge et la trahison. le corps affaiblit qui marque ton matelas, l’écho de ta voix qui soulage les maux, azur qui voudrait te repousser sans vraiment y arriver. comment tu fais pour t’aveugler encore siam ? comment tu fais pour y croire encore ? pour penser une seule seconde que tu pourrais réparer ses cicatrices, sa personnalité sanguinolente. tu déchanteras bientôt, azur elle sait pertinemment qu’elle est en train de déguster ses derniers moments. que la fin la guète. azur elle se tourne, assez pour te contempler d’en bas, le coeur à l’arrêt et ses yeux trop distraits par tes lippes périlleuses. - tu survivrais pas sans moi. murmures envolés au milieu de vos lèvres scellées. la douceur qui apaise, la fougue qui appelle à la passion sévère. tenace. azur qui relève légèrement la tête pour n’en rater aucune miette, pour retenir tes pulpeuses qui se détachent trop rapidement le temps de retirer le textile étouffant. - moi je survivrais pas, siam. elle se laisse retomber contre l’oreiller, le regard qui râpe de tes yeux à tes histoires. ses doigts qui dessinent quelques uns de tes récits, là, sur ta peau ardente. elle se redresse sur ses genoux pour te garder à la même hauteur, s’approche pour laisser ses lèvres remplacer ses doigts investigateurs. elle écoute tes promesses qu’elle sait que tu ne tiendras pas, que tu ne pourras pas tenir parce que sa renaissance te bouffera trop. elle laisse son souffle recouvrir ton épiderme, ses lippes d’abord perchées sur ton épaule, descendent petit à petit jusque sur ton abdomen, ses mains qui s’agrippent à tes hanches t’oblige à reculer à peine, juste de quoi atteindre ton bas ventre. - prends. qu’elle ordonne en se relevant lentement, les mains sur tes hanches se dirigent avec hâte jusqu’à ta ceinture pour te ramener à elle et la dénouer au passage. - prends ce qui a toujours été à toi dans l’fond. prends avant que tu détruises tout.
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(#) Mer 19 Juin - 9:45
Les iris qui brûlaient quand ils croisaient les siens, Azur, elle avait raison, elle apportait la destruction rien que lorsque son cerveau malade lui susurrait son doux prénom comme une ritournelle bien trop sombre, son poison qu'il ingurgitait en masse quand il se perdait dans la contemplation de ses traits bien trop lisses, bien trop vides, Azur à qui on avait tout prit, Siam qui avait toujours voulu lui rendre la vie. Il serrait la mâchoire, comprenant qu'il avait bien peur de tout ce qu'elle aurait pu provoquer dans le raz-de-marée de sa destinée, l'attirance toxique de ce vice dans lequel il était déjà tombé dans le précipice, Siam, l'âme éprise dans les filets de cette succube indocile, bien trop vile, salit par le désir de son frère parti dans les ténèbres.

- La mort te rend trop belle. Ca te réussit. T'es mon plus bel échec.


Siam, vulnérable face à son charme, cette ombre noire qui flottait au-dessus de son être trop frêle, cette peinture parfaite qu'il aurait aimé peindre de ses doigts, détourant toute cette peine qu'il voulait rendre abstraite, Siam, il s'échouerait toujours dans ses prunelles. Il surplombait son corps blotti dans ses draps, le regard animé par un désir qu'il ne contrôlait pas, Azur, elle était trop belle quand elle était fissurée par la détresse, quand elle délaissait ses défenses pour que Siam ne vienne les colmater, lui qui rangeait les armes pour un peu mieux la réparer avant de mieux la casser, les morceaux de leurs âmes liées dans un semblant d'éternité, les méandres d'une relation morte-née.

- J'ai pas envie d'apprendre à survivre surtout.


Sans toi.Siam qui voulait rester le noir qui assombrissait ses pensées, qui les tourmentait pour la regarder sombrer dans une addiction comme un secret trop bien gardé, le leur depuis des années, dans le silence de leurs apnées, dans le silence de leurs baisers échangés, enflammés par une passion refoulée. Siam, il l'avait dans la tête, dans la vie comme dans la mort, déjouant même l'emprise d'Amor pour l'attacher à ses torts Azur, ceux de la vouloir sans remord. La main qui se plaçait sur sa nuque, il l'attira contre son plexus quand elle se redressa, ses lèvres fermement liée aux siennes avant qu'il ne laisse celles de sa belle glisser contre ses tatouages couleur ébène. Le souffle qui devenait superficiel, Siam, il la redécouvrait autrement, comme dans le genre de rêve qu'il avait pu faire, quand elle, elle s'envoyait quelque part en l'air. Siam, il était pareil, à s'oublier dans la chaleur humaine pour éloigner la froideur de cet hiver qui durait dans son coeur. Les mains sur son bassin, Siam, il la regardait avec intérêt, prêt à respirer dans ses soupirs embrasés.

- Tu le regretteras surement. Mais je peux pas te résister. J'ai besoin de t'accaparer, c'est plus fort que moi.


Siam, il se jetait à corps perdu dans les lambeaux d'Azur, comme dans l'espoir déchu de rattraper ce que le temps leur avait arraché, ce qui n'était plus. Les mains dans sa chevelure, il caressait ses boucles dorés, ses doigts venant tirer sur les pans de son haut alors qu'elle lui retirait sa ceinture, Siam, l'envie d'elle qui se faisait insistante à l'intérieur de son jean, le désir qu'il n'avait jamais réussi à camoufler, lui qui était pourtant doué pour nier la vérité.

- Tu m'appartiens ce soir. Alors, donne moi ce sentiment que ça s'arrêtera pas.


Le souffle anarchique, il laissa ses iris trainer le long de ses courbes féminines, ses doigts glissant le long de son épaule comme une caresse trop tendre pour ses instincts fauves.
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