You kiss Like a Cop'

La soirée était bien entamée. Diego était rentrée ce soir là avec l'envie de regarder un film pourri, de manger une pizza et de boire une bière. Sa discussion avec Kent l'avait beaucoup touché et il devait se rendre à l'évidence : c'était fini. Il ne pouvait plus rien de faire de plus pour le retenir. Déjà parce que Kent ne le voulait pas et ensuite parce que s'il continuait de s'obstiner, il allait le faire souffrir, encore. Bref: se changer les idées était une entreprise de mise et il avait tout naturellement proposé à son colocataire, Alexander, de se joindre à lui dans cette soirée chill devant Indiana Jones et le Temples Maudit.

Ils étaient calés confortablement dans le canapé et Diego avait fini par retirer son t-shirt, mourant de chaud. Il fallait dire que la climatisation dans l'appartement luxueux de ses parents à laquelle il était habituée lui manquait cruellement. Mais ce n'était pas gênant, ils étaient entre hommes après tout, non?

" Tu sais que j'ai lu quelque part que si Indie ne s'était pas mêlé de cette histoire la fin aurait été exactement la même?" demanda-t-il à son ami en tendant le bras devant lui pour attraper une nouvelle bière.

@Alexander Stilston

J'avais passé une grande partie de la journée dans ce centre. Après mon stage, j'avais décidé de me trouver un endroit pour aider en temps que bénévole. Il était donc normal que j'intègre cet endroit pour les aider et surtout protéger ses enfants qui en avaient besoin. Il était donc normal que j'intègre cet endroit pour les aider et surtout protéger ses enfants qui en avaient besoin. Encore aujourd'hui, je ne comprenais pas pourquoi on pouvait s'en prendre à d'aussi gentilles âmes innocentes. Entre le travail au poste de police et mes actions en tant que bénévole, je ne passais pas beaucoup de temps à l'appartement. Mais ce soir, j'allais en profiter pour passer du bon temps avec Diego. De temps en temps ça ne faisait pas de mal. Vêtu d'un simple jogging, un tee-shirt, j'étais bien installé dans le canapé à regarder le film. Cela faisait du bien décroché totalement de temps en temps.

Tournant le visage vers Diego alors que celui-ci venait retirer son haut. Cet homme passait la plupart de ses journées torse-nu. J'avais été témoin plus d'une fois de ce genre de situation. Impossible de détourner le regard. Oui , Diego était beau, je ne pouvais pas dire le contraire. Il fallait que j'arrête de penser à ça. Non, je n'étais pas attiré par les hommes. Soupirant jusqu'à tournée le visage à nouveau vers lui finissant ma bière. "Ah wai tu crois, pourtant sans lui, il n'y aurait pas de film. Il arrive à se retrouver dans de telles situations. T'imagine s'ils nous arrivaient ça au travail. Kent péterait tellement un câble." Lâche un petit rire. "Tu veux que je te ramène des glaçons, tu as l'air d'avoir chaud. Tu es toujours en chaleur toi. Ou tu cherches à me prouver que tu n'as pas de poignet d'amour."

@Diego Parra

Écoutant le point de vue d'Alexander sur sa théorie farfelue, il hochait la tête: " J'en sais rien, mais apparemment ce fait remettrait en cause la cohérence du film." Il but une gorgée de sa bière et cala ses deux mains derrière sa tête, riant à l'évocation de Grégoire: " Il nous tuerait je pense. Une balle dans la tête. Clair, net et précis." Puis il s'installa plus confortablement sur le canapé, étendant ses longues jambes sur la table basse: " Putain, je suis tout courbaturé..." . Et il l'était à cause de sa partie de jambe en l'air avec son indic, Leith. Il ne se rappelait pas de tout clairement à cause de leur consommation de Weed mais cela avait dû être assez sympa pour qu'il ait aussi mal aux muscles qu'après une séance de boxe.

La proposition de son coéquipier le fit rire: " Non ça va, la climatisation me manque, c'est tout." avoua-t-il. Il sourit toutefois: " Mais ouais, je suis en chaleur." n'en disant pas plus que son regard et son ton entendu, il ne manqua pas de rire toutefois, n'étant qu'à demi sérieux. A l'évocation de cette histoire de poignée d'amour, il releva le nez vers son colocataire et se redressa, lui désignant sa série d'abdo: " Tu les vois où mes poignets d'amour sérieux? J'ai pas beaucoup de qualité, mais je peux au moins me vanter d'avoir des abdominaux!" dit-il dramatique. " Tu me critiques mais... T'en as toi, des poignets d'amour?" questionna-t-il en soulevant son t-shirt: " Allé, fais pas ton timide Stilston, je vais pas te bouffer!" plaisanta-t-il, commençant à chahuter avec son ami.

@Alexander Stilston

J'aimais bien passé du temps avec Diego, surtout lors de ses soirées. Au moins ça permettait de se changer les idées après nos journées. "Ca serait tellement bien de pouvoir changer la fin de certains films. Tu sais, en faisant des choix différents." Car parfois, les personnages des films ne faisaient pas les meilleurs choix du monde. Cela était pire quand on regardait un film policier. Je ne pouvais pas retenir un rire alors qu'on parlait de Gregoire. "Non , il n'oserait pas. Il a bien trop besoin de nous. On est de trop bon élément. C'est ce qui nous sauve, je crois." Je me sentais bien dans ce canapé alors que je finissais ma bière. "Qu'est-ce que tu as bien pu faire pour être autant courbaturé?" Je ne l'avais pas vu faire de sport. Après, je n'étais pas toujours derrière lui pour savoir ce qu'il faisait. On avait chacun notre vie à l'extérieur une fois le travail terminé. Même si le plus souvent, on se retrouvait ici pour débriefer de la journée. Quoi que, en ce moment, je ne le voyais pas beaucoup. Tant qu'il rentrait à l'appartement, c'était tout ce que je demandais.

"Je pourrais en faire installer une si tu veux." Même si cela coûtait assez cher. Heureusement, je supportais assez bien les températures, et donc la chaleur ne me dérangeait pas. J'avais un peu plus de mal avec le froid. Attrapant un oreiller en lui lançant en pleine face comprenant très bien le sous entendu de sa phrase."Je vais te jeter des glaçons, ça va te calmer." Riant encore plus fort. Et pour le calmer, je venais le charrier encore plus en revenant sur l'histoire de ses poignets d'amour. C'était tellement facile de le provoquer. Je riais encore plus avant de prendre un air plus sérieux observant ses abdos. "Hum...Je dirais là regarde, ça dépasse un peu." Je ne pouvais pas me retenir, je riais encore. "Hé laisse mon haut pervers va." Continuant de sourire alors que je venais retirer mon haut montrant mes abdos et surtout, ne montrant pas la moindre graisse. "Alors dit moi, où sont mes poignets d'amours. Je n'en ai aucun, donc n'exagère pas. Ne sois pas jaloux." Lui tirant la langue alors que je venais le chatouiller. "Tu devrais te muscler un peu plus. Fais comme moi." J'aimais le charrier comme ça, il réagissait tellement vite.

Diego sourit à la phrase d'Alexander: oui ce serait carrément génial. Par exemple, il pouvait parfaitement sentir la tension sexuelle entre Sherlock Holmes et John Watson de la série Sherlock. Si on avait demandé son avis au jeune homme, il aurait certainement fait finir ces deux là ensemble. " Trop! D'ailleurs, dans Titanic, Jack et Rose auraient pu survivre tous les deux par exemple!" argumenta-t-il.
Alexander évoqua l'idée qu'ils se comportent comme les personnages de film au travail et Diego ne manqua pas d'en rire, lui brisant tout de même ses rêves en l'avertissant que Kent les tueraient tous les deux si d'aventure cela devait arriver: " Mouais, tu me diras, il a refusé ma demande de transfert il y a quelques temps parce qu'il ne voulait pas se passer d'un élément aussi efficace que moi!" se venta-t-il: " Enfin, j'avais fait ma demande de transfert quand mon ancien partenaire me laissait faire tout le travail tout seul et en plus je subissais les foudres de Kent tout le temps, c'était tellement usant. Depuis que t'es là, le travail est bien plus agréable."

Diego gigota alors, sentant ses muscles tirer et s'en plaint allégrement à son colocataire: il devrait prendre un doliprane ou un médicament du genre pour que cela puisse passer. Quoi que... Pas bonne idée avec l'alcool. Alors Diego? Alcool ou doliprane? Définitivement alcool. Son coéquipier le questionna alors sur la raison de ses douleurs et Diego fit un sourire malicieux, en le regardant dans les yeux dans le but évident de le mettre mal à l'aise: " Je me suis envoyé en l'air avec un type hier soir, quand t'étais pas là." Il sourit quand Alex proposa de faire installer une clim et fit mine de le supplier: " Oh mon dieu oui! Une clim! Ce serait tellement le pied!" s'exclama-t-il.

Son coéquipier lui demanda s'il était en chaleur et Diego lui répondit que oui, il l'était. Il le menaça alors de lui jeter des glaçon et Diego ne manqua pas d'en rire. Ils ne regardaient plus vraiment le film maintenant. Dommage... Une nouvelle provocation au sujet de ses fameuses poignées d'amour, Diego se redressa et dévoila son torse ainsi que ses abdomens, un regard fier adressé à son ainé. Mais la réponse du concerné ne fit que l'agacé faussement, lui disant qu'un peu de graisse dépassait un peu sur le côté. Pour se venger, Diego voulut également voir la musculature de son colocataire et commença à le chatouiller, se faisant traiter de pervers au passage: " Je suis l’innocence même Stilston!" se défendit-il alors que le plus âgé retiré son t-shirt, lui dévoilant également le haut de son corps nu. La gorge sèche du jeune homme ne l'étonna pas beaucoup: bah oui Diego, Alexander est un bel homme et il est tout à fait à ton goût. Il se fit violence pour répondre, pour ne pas mettre son ami mal à l'aise: " J'avoue que t'es bien foutu. Rien à redire. Mais je vais t'engraisser, fais moi confiance!" plaisanta-t-il. Le nouveau commentaire d'Alexander le fit sourire alors qu'il venait toucher l'abdomen du plus âgé, détaillant ses tablettes: " J'avoue que j'ai encore un peu de chemin à faire pour te rattraper, je suis plus sec que toi..." admit-il: " Tu fais quel genre de sport? Moi je fais du parkour et de la boxe."

Changer la fin de certains films, pouvoir avoir le contrôle sur certains choix, je trouvais ça vraiment intéressant. Même si malheureusement ce n'était que dans nos rêves. Mais, ça faisait bien rire d'imaginer d'autres fins différentes des films. Mais, ça faisait bien rire d'imaginer d'autres fins différentes des films. "Oui, Rose aurait arrêté de faire son égoïste et elle aurait une place à Jack. Quand même, quand tu vois la place sur cette planche." Et si c'était le seul film qui m'avait me révolter. Bon au moins j'apprenais une chose pendant cette soirée, Diego avait regardé Titanic. Souvent, c'était le genre de film que les hommes n'aimaient pas. Souvent, nos discussions déviaient sur notre boulot ou encore sur Gregoire, surtout depuis ce qui était arrivé là dernière fois. Là, on était tranquille, il ne viendrait pas. On était silencieux et depuis, on n'avait pas refait ce genre de soirée. "Tu vois, je le savais que tu es un élément important. Cela ne fait pas longtemps qu'on se connaît et pourtant, j'ai bien que tu pouvais te noyer dans ton travail. Gregoire a eue raison de ne pas te laisser partir. Qu'est-ce que je serais devenu moi sans toi." Lui faisant un petit rire. "Je suis content de pouvoir rendre ton travail agréable. Avoue que c'est ton café que je t'apporte à chaque fois qui fait ça."

J'aimais découvrir que lui et moi, on était de plus en plus proche. Et Diego ne se cachait même plus le fait qu'il avait couché avec quelqu'un la veille. Lâchant un petit rire. "J'avoue que je suis un peu jaloux, moi aussi, j'ai envie d'être autant courbaturé." Lâchant un petit rire. Depuis qu'il avait fait son coming out, je me posais de plus en plus de questions sur moi-même. "Si tu es sage, je me renseignerai pour pouvoir mettre la clim dans l'appartement." Dans la semaine, je ferais intervenir une entreprise, par contre, j'allais devoir trouver comment il allait me remercier. Si je pouvais le charrier un peu plus. Comme maintenant par exemple, parlant à nouveau de ses poignets d'amour qui bien sûr n'existait pas. Mais j'aimais voir sa réaction, il prenait la mouche si rapidement et c'était encore plus plaisant. "Toi l'innocence, même pas, je te crois. Une âme pure n'aurait pas de courbature." Continuant de rire encore plus jusqu'à retirer mon haut pour le narguer un peu plus. "Ah, tu vois, pas un endroit où il y a de la graisse, bien essayé Diego. Tu n'arriveras pas à m'engraisser." Un frisson venait parcourir mon corps alors que je sentais ses mains sur mes abdos. Merde Alex calme toi, respire. J'avais la gorge de plus en plus sèche. Mon regard ne quittant pas le sien, qui parfois venait se dévier sur son torse. Oui, il était vraiment canon et surtout, il n'avait pas de poignet d'amour. "Je fais de la course, musculation en salle aussi. Je dois reprendre la boxe prochainement aussi. Tu es dans une salle ?" Mes mains venaient sur son torse en restant assis devant lui. "Je te rassure, encore quelques séances et ça va disparaître. "Sourire en coin laissant ma main caresser ses abdo.

" j'avoue que ton café matinale est la meilleure partie de ma journée..." menteur, la meilleure partie de sa journée, c'était quand Kent allait à la broyeuse juste en face de son bureau et qu'il se penchait pour broyer les feuilles de papiers, offrant une vision parfaite sur son postérieur au jeune homme. Disons donc, deuxième meilleure partie de la journée pour le café. Mais Alex n'avait pas besoin de le savoir.

Alexander lui avoua être jaloux de ses courbatures et Diego se contenta de hausser les épaules, comme pour dire qu'il pourrait lui aussi être courbaturer s'il se noyait moins dans le travail. " Ce serait merveilleux..." répliqua-t-il à la proposition de leur placer la clim. Oui, merveilleux, une joie sans nom. Réellement.
Quand son coéquipier l'accusa de ne pas être innocent, Diego fit mine d'être vexé: " C'est justement parce que mon âme est pure que j'ai des courbatures. Si j'en avais l'habitude, je n'en aurais pas!" plaisanta-t-il.

Puis ils se chamaillèrent à propos de cette histoire de poignet d'amour, encore. Jusqu'à ce que Diego en vienne à soulever le t-shirt de son coéquipier, lui avouant qu'effectivement il n'y avait pas une trace de graisse sur son abdomen... Il le menaça de l'engraisser avant de déposer ses doigts sur le ventre de son colocataire, faisant le contour de ses muscles: fasciné. Il aurait peut-être dû se limite à une petite pichenette mais Alex n'empêcha pas son exploration. Pourquoi se priver de toucher un torse comme celui-là s'il en avait la permission ? Hein? Le plus âgé déposa ses mains sur son torse, comme pour jauger l'exercice qu'il devrait encore faire pour développer sa musculature. Diego frissonna légèrement, ne s'attendant clairement pas à être touché : " Ouais..." murmura-t-il en relevant le nez vers les yeux de son coéquipier. Était-ce seulement lui? Qui ressentait cette tension entre eux? L'alcool aidant un peu à sa prise de décision, Diego remonta la main qui touchait le ventre d'Alex pour la remonter le long, de ses clavicules et de sa nuque, se positionnant sur sa joue, la caressant légèrement. Il baissa ses yeux quelques instants sur les lèvres d'Alex avant de les remonter vers son regard, tentant d'y déceler le moindre signe de rejet. Il n'y vit rien. Ou du moins, il lui sembla ne rien y voir.
Le jeune homme vint déposer sa deuxième main derrière la taille du plus âgé et il s'approcha doucement de lui. Ses lèvres, à quelques centimètres de siennes, sentaient l'air chaud du souffle de son colocataire contre elles. Un nouveau frisson parcourut l'échine du jeune homme et il inspira quelques instants avant de combler la distance, déposant ses lèvres sur celle de l'autre homme.

Un simple contact, doux, chaste et rapide. Diego se recula la seconde d'après, attendant de voir ce que ferait son colocataire: se prendre un coup de poing étant clairement quelque chose auquel il s'attendait, même venant d'Alex. Embrasser un hétéro était rarement prudent.

@Alexander Stilston

En arrivant dans ce nouveau commissariat, j'avais été assez nerveux me demandant comment cela allait se passer. Car le plus souvent, on peut se retrouver avec des coéquipiers différents de nous ou encore compliqué. Faire un duo était ce qui était le plus dur, car il était rare de trouver deux personnes qui se correspondent. Mais je dois avouer qu'avec Diego ça avait été totalement différent. Je m'entendais vraiment bien avec lui. C'était plaisant de pouvoir faire confiance à son coéquipier et surtout de le voir comme bien plus que ça. "Je m'en doutais. Je suis trop attentionné avec toi." Continuant de sourire, au moins il y avait une bonne ambiance quand on travaillait ensemble. En tout cas, je venais de me rendre compte que j'avais clairement besoin de sortir et d'avoir des courbatures. Plus qu'à trouver les bonnes personnes avec qui s'amuser. Une femme, oui voilà, c'est ça. Pourquoi j'irais voir un homme moi ? Donc je déviais vite la conversation vers la clim. Je m'organiserais dans la semaine pour que tout soit installé, plus qu'à placer ça dans mon emploi du temps déjà bien surcharger. "Il n'est jamais trop tard, tu es encore jeune pour rattraper le temps perdu. Amuse-toi bien, la vie est courte. Tant que tu fais attention à toi, c'est le principale."

Assez souvent, on riait ensemble, on se chamaillait. De vrais gosses, même si là, c'était totalement différent. La provocation faisait partie de notre quotidien. Jusqu'à ce qu'on se retrouve torse-nu, ses mains venant se balader sur mon ventre, mon torse. Et rien qu'avec ce geste, je sentais des frissons en moi sans comprendre ce qui était en train de m'arriver. J'aimais ce genre de contact, surtout venant de Diego. Merde non, je devais arrêter de penser ainsi, il était mon coéquipier, mon ami et rien d'autre. Et surtout, je n'étais pas bi ou encore gay. Et pourtant, automatiquement, mes mains venaient rejoindre son torse pour le caresser à mon tour. J'oubliais totalement notre conversation alors que mon regard ne quittait pas le sien. Par contre, je ne m'attendais pas du tout à ce que ses lèvres se retrouvent si proches des miennes. Mon souffle se coupait, impossible de respirer, frissonnant de partout. Et ce baiser, je ne bougeais plus, ne m'attendant pas du tout à ce qu'il fasse ça. Mes mains tombaient sur ses hanches répondant à son baiser jusqu'à ce qu'il s'éloigne. Est ce que c'était l'alcool qui faisait en sorte que je ne réagissais pas ou simplement parce que j'en avais envie. Je venais me redresser d'un coup pour lui faire face et sans comprendre, ma main venait se placer derrière sa nuque pour l'embrasser à nouveau, le rendant beaucoup plus profond. Bon là, c'était clair et net, je n'étais pas hétéro. Jusqu'à arrêter mon geste, je ne bougeais pas le fixant alors que mon cerveau venait de se mettre sur off.

Pourquoi ses lèvres venaient créer comme un champ électrique qui traversait tout mon corps. Cette impression de plénitude, de frisson, de désir et ses émotions que je ne comprenais absolument pas. Jusqu'à ce que mon corps se redresse pour venir à nouveau l'embrasser tendrement, enfin avec sûrement plus de passion même. Cette langue qui venait s'incrustrer entre mes lèvres, la mienne venant rejoindre la sienne pour un ballet endiablé. J'avais chaud encore et encore jusqu'à ce qu'il arrête. Merde, mais qu'est ce qui se passait ? Pourquoi j'étais juste incapable de lui répondre et que quand il revenait, je venais répondre au baiser alors que mes mains caressaient son torse avec envie. Répondant au baiser avec plus enthousiaste. Mes mains parcourant son corps, laissant mon esprit divaguer encore quelques minutes.

Mon dieu que se doux baiser était bon, ses frissons aussi qui parcourait mon corps. Et pourtant, je devais arrêter. Ce baiser qui venait prendre fin et mon cerveau fonctionnait à mille à l'heure. Des questionnements , des remises en question. Je venais d'embrasser un homme et en plus, mon coéquipier. Est ce que ça allait changer ce qu'il y avait entre nous ? Cette amitié que je tenais, ça avait été le seul à me dire clairement ce qu'il pensait et avec qui je passais de si bon moment. Mais je revoyais encore ses baisers, cette sensation. Et merde, je ne comprenais rien jusqu'à entendre sa voix qui m'aidait à sortir de mes songes. Je n'arrivais pas à parler alors qu'il venait me prendre dans ses bras. Restant quelques instant jusqu'à reculer. "Diego...Je euh...." Commence à reculer et se prend les pieds dans le canapé en faisant un cri de surprise. Se redressant aussi rapidement se frottant le poignet. "Je ne comprends pas ...Ce qui s'est passé...Je ne sais pas." Mes propos étaient totalement incompréhensibles. J'étais perdu, déstabilisé, mon regard ne quittait pas le siens jusqu'à rejoindre ma chambre en venant m'asseoir sur le lit le regard dans le vide.