la cour des roses --- des rubans dansent dans leurs cheveux.

des rubans dansent dans leurs cheveux

la cour des roses

Louise laissait aller un long soupir, tout en glissant ses ongles dans sa tignasse couleur de blé. Elle n’avait pas réellement la tête à son dossier de fin de formation et son esprit vagabondait vers des pensées plus futiles encore. Être à ce point déconcentré ne lui plaisait pas, en plus d’être extrêmement critique, elle ne se laissait pas une once de répit. Exigeante envers les autres, intolérante envers elle-même (déjà que Louise avait beaucoup à se pardonner, énormément à porter et à cacher), sa facilité à avoir la tête ailleurs la mettait en colère autant que cela la frustrait. Alors, avec une rage non dissimulée, elle claquait son ordinateur et vaquait à d’autres occupations, comme celle de préparer de quoi accueillir les filles. Les six dirigeantes de la cour des Roses organisaient chaque mois des réceptions plus sublimes les unes des autres et cette fois-ci, avec l’été installé, cela donnait un peu plus des idées de grandeur à la belle Louise. Ce fut l’affaire de quelques minutes pour que les cinq Roses arrivent au loft de la fondatrice, s’installant rapidement par la suite, avec de quoi se sustenter en plein travail. « Avez-vous apporté vos idées pour la prochaine réception ? » Qu’elle demandait en sortant un carnet, les prunelles rivées sur ses protégées. Elle leur avait demandé de proposer des idées de thèmes, décorations et autres détails pour ce rendez-vous, en espérant que celles-ci soient à la hauteur de ses attentes, parce qu’elle serait intransigeante, Louise.

Inscription : 11/08/2020

DES RUBANS DANS LEURS CHEVEUX

la cour des roses

« la cour des roses ; les femmes sont des roses. les femmes sont de belles roses qui cache leurs épines »

les talons claquant contre le sol, le corps se frayant un chemin à travers les rues et l'âme divaguant dans ses pensées. — le stylo laissant une marque au fer noir sur le papier blanc. une main qui se tend vers une autre pour la serrer délicatement. les yeux se plissant dans une douce harmonie créée par ses lèvres qui s'étirent en un sourire chaleureux. — Eleanor repensait à son entretient passé pour son stage. celui qu'elle allait passer à la CNN en ce début d'année. de quoi débuter, prochainement, comme il se devait sa nouvelle année d'étude à Columbia. elle ne comprenait toujours pas l'utilité de faire un stage aussi tôt dans l'année. à peine retrouver le chemin vers les études après ce temps passé à divaguer à droite et à gauche. mais elle suivait ce que l'on lui disait pour le coup. rajoutant des lignes dans son dossier toutes plus étincelantes les unes que les autres. elle brillait la gamine.

la cour des roses

le doigt se dépliant sur la sonnerie, signalant sa présence d'une douce mélodie dans le loft de la belle fondatrice. une rose. deux roses. trois roses ... les six roses étaient présentes. la réunion pouvait commencer. Louise était prêt, son carnet dans les mains. c'étaient la première à parler pour lancer le sujet alors qu'Eleanor restait silencieuse encore quelques instants. les pensées dérivant. le regard fixé devant elle, elle réfléchissait. elle n'avait pas le bon rôle. celui de la personne n'ayant apportée aucune idée exaltante pour la prochaine réception de la cour. la gamine voyait déjà le regard désapprobateur de son amie et fondatrice du groupe sur elle.

(c) ekolta

_______________________

DES RUBANS DANSENT DANS LEURS CHEVEUX
LA COUR DES ROSES

______________________

“ Bien entendu ma chère Louise. Néanmoins, étant donné que l’idée de la précédente réception était de mon fait, je souhaiterai qu’une autre Rose soit mise sous les projecteurs. Toutes les roses ont besoin de soleil, n’est-ce pas Eléanore ? “

Accoudée sur le fauteuil blanc de l’autre côté de la table basse, la demoiselle laissa entrevoir un sourire énigmatique. Norah croisa les jambes et pianota quelques instants sur sa tablette, afin de prendre quelques notes. Elle portait en cette belle journée d’été une robe de lin bleu clair et des sandales à talons nouées par des rubans blancs. Etant en vacances et ayant un peu de temps devant elle, elle devait être actuellement la plus disponible des Roses, mais elle espérait que l’une de ses amies aurait la bonne idée de se proposer pour organiser cette nouvelle soirée.

L’Epine de la Cour des Roses n’avait pas l’envie de se consacrer à l’organisation d’une nouvelle soirée. Elle avait déjà fait sa part : aux autres de se démener maintenant ! Qu’il s’agisse de la Fête des Lanternes ou du Gala de l’Hudson, Norah avait assuré par deux fois les festivités de l’été pour compenser le fait que les plus jeunes des Roses préférassent se prélasser au soleil. A leur tour désormais, que diable ! En revanche, elle se ferait une joie de participer à la fête … et de rencontrer à nouveau le gratin de New-York.

La lobbyiste prit entre ses doigts une olive dénoyautée dans son petit ramequin et la dégusta avec retenue tout en plongeant son regard sur Eléanore et les autres Roses. Norah avait beau être la Seconde, elle aimait voir jusqu’où son influence et son autorité s’étendaient sur ses amies avant que sa suzeraine ne la remette à sa place. C’était une façon un peu taquine de rappeler à sa chère Louise que le pouvoir se conquiert, mais aussi se conserve. Toute conquérante qu’elle était, un jardin de roses nécessitait un soin particulier pour éviter que les plus piquantes ne finissent par vous blesser.

Norah avait toutefois paré à l’imprévu. Quelques idées jetées sur sa tablette noire et quelques coups de fils passés à droite et à gauche pour lancer des lignes de pêche et le tour était joué. Si aucune idée n’émanait des Roses, elle prendrait à nouveau les devants. Quoique … elle pourrait tout à fait retourner la question à la Reine des Roses. Après tout, Louise n’avait rien proposé depuis le début de l’été … se contentant de valider les idées des demoiselles. Deux hypothèses se pressaient dans la tête de Norah : soit Louise était fatiguée et ne souhaitait pas se fouler, soit elle avait déjà tout prévu et se contentait de laisser l’impression aux filles qu’elles maîtrisaient le déroulé des évènements alors que leur suzeraine avait déjà tout prévu. La connaissant, elle serait tout à fait capable de les amener sur ses idées en leur faisant croire qu’il s’agissait des leurs. Aux yeux de la demoiselle, la seconde hypothèse était des plus plaisantes : Norah adorait voir Louise jouer dans son jardin de Roses.

DES RUBANS DANSENT DANS LEURS CHEVEUX

la cour des roses

La cour des roses c'était ce club féminin hyper sélectif parmi lequel Vaishnavi faisait partie. Bien plus qu'un club, il faisait partie de son identité propre. Les roses avaient toutes été triées sur le volet par Louise de Roussac. La noble femme, connue pour son exigence de haute volée n'en demeurait pas moins être d'une loyauté inébranlable à l'égard des roses. Vaishu avait fait le choix, cinq années auparavant de se rapprocher de Louise afin d'avoir un label, un gage de qualité associé à son nom. La jeune femme pensait que cela lui serait bénéfique quelque soit les actions qu'elle effectuerait en société. Les roses étaient soudées et bienveillantes entre elles, c'était sans doute ce qui rassurait le plus la créatrice de répondre parfaitement à la charte de valeurs du club mais également de s'investir pleinement dans tous les projets et évènements qu'organisait la Cour des Roses. La brunette c'était le cerveau créatif du groupe, celle qui était chargée de fourmiller de belles idées plus ou moins innovantes les unes que les autres. Alors bien-sur lorsque Louise demandait aux roses si elles avaient réfléchi à des idées pour le prochain événement, un grand sourire satisfait apparaissait sur le visage de la Varma qui avait ouvert son carnet de notes à la bonne page tout en écoutant attentivement Norah, s'exprimer. Dès qu'elle finit sa phrase, en invitant les autres roses à proposer leurs idées, Vaishu regardait instinctivement Eleanor, la petite sœur du club qui se trouvait face à elle, puis croisait le regard de chacune des roses dont Louise pour prendre la parole : « J'ai quelques idées à vous proposer Louise. Nous pourrions organiser un gala de charité dont les fonds seraient renversés à la smiling foundation. Avec les derniers évènements, des familles, des enfants du monde entier ont perdu gros. En invitant quelques célébrités connues, des étoiles montantes et quelques journalistes triés sur le volet, nous pourrions marquer les esprits ». Les yeux illuminés, ouvrant alors son carnet pour en sortir des croquis d'aquarelles, elle les dispersaient sur la table puis poursuivit : « Pour la décoration, j'ai pensé à des ornements chics dans les teintes vert amande, vert sauge et blanc avec des touches fleuris de jonquilles jaunes vifs. Le vert est la couleur de l'espoir par excellence et le renouveau, celui d'un nouveau départ est représenté par les jonquilles jaunes vifs » finit-elle par dire tout en observant avec attention les autres roses . Impatiente, d'avoir un retour de leur part.

@tag un partenaire ici
(by ekoltaqueen)

des rubans dansent dans leurs cheveux

la cour des roses

Louise, elle avait tout l’air d’un tyran, moderne, ceci dit. Le dos droit, la tenue distinguée et l’allure princière, elle tenait bon, n’affichait aucune expression, en dépit des hématomes qui lui faisaient un mal de chien. Le buste semblait éternellement coloré par des constellations bleutées, à revêtir la trace des coups d’une violence parentale, qui ne s’arrêtait jamais. Et si la douleur en faisait grimacer certains, Louise, elle s’y était habituée, fatalement, à porter un masque d’indifférence, à ne jamais sourire, la gentillesse aux antipodes de sa personnalité complexe, difficile à vivre. Ainsi, il n’était pas surprenant de la voir attaquer directement sur ce sujet, à savoir celui de la prochaine soirée organisée par la Cour des Roses. Si Eleanor ne s’exprimait pas encore, elle ne put s’empêcher d’arquer un sourcil aux propos de Norah, toujours aussi désagréable à son goût et même si cela lui ressemblait, elle ne pouvait pas s’empêcher de lui répondre. Une joute verbale qui ne s’éclipsait jamais. « Si elle n’a pas d’idées, elle en aura la prochaine fois. » Le ton sec, ferme, elle déposait avec une certaine préciosité son stylo sur le carnet vierge de notes pour le moment et ce fut au four de Vai de prendre la parole. Louise, elle était difficile : filtrant chaque réaction, émotion, elle était ce mur de prison, qui ne laissait même pas s’échapper un cri. « Je t’ai déjà dit de ne pas me vouvoyer. » Qu’elle commençait par dire, en jetant un œil aux aquarelles proposées. L’harmonie était plaisante, joviale, féminine, loin d’être agressive pour ses yeux sensibles. « Étant donné que nous avons déjà fait ce geste pour l’ASPCA, je pense que c’est une bonne idée de montrer notre soutien à toutes les associations. Si les enfants sont au centre, on pourrait faire quelque de plus léger, enfantin, peut-être un bal masqué et leur offrir des cadeaux, de quoi les rendre heureux ? » Louise, elle cachait de nombreux secrets, dont son adoption par les De Roussac et la cause la touchait beaucoup plus que ce qu’elle daignait à exhiber. « Quant aux invités, il faut, bien évidemment, choisir avec intérêt et attention. C’est le moment de faire jouer vos contacts, de leur donner envie. Des idées pour promouvoir la soirée ? » Qu’elle demandait en prenant quelques notes, notant sur un côté les personnes à contacter pour l’organisation d’une telle soirée de charité, un semblant de sourire aux lèvres.

Inscription : 11/08/2020

DES RUBANS DANSENT DANS LEURS CHEVEUX

la cour des roses

« la cour des roses ; les femmes sont des roses. les femmes sont de belles roses qui cache leurs épines »

son nom qui s'élève dans l'air. prononcé sous des centaines de sous entendus alors que quelques paires de regard se pose sur elle. — ses lèvres dans un petit sourire à peine visible. brisé par le mal aise qui la gagne en l'espace de quelques secondes. le silence vaut mille mots et le sien en valait des milliers. tendant le bâton pour se faire battre. elle savait qu'elle allait devoir se rattraper prochainement Eleanor. pas seulement avec des idées pour une autre réunion de la cour. non, mais bien dans plusieurs autres actions qui feraient oublier ce manquant. ce petit incident auquel elle hochait simplement la tête pour affirmer les dernières paroles de la fondatrice. Louise.

noyant d'abord son mal aise dans le thé qu'elle portait à ses lèvres. les dessins aquarelles de Vai attiraient bien vite son regard. hochant et souriant alors un peu plus à ce qu'elle offrait comme idée sur un plateau d'argent. elle se sentait petite Eleanor le temps de quelques secondes. le corps et l'esprit encore gêné par son manquement d'idées qui fut bien soulignés par deux d'entre elles. « Oui je pense que les enfants aimeraient bien ça. » dit-elle avant de venir emprisonner sa lèvre inférieur entre ses dents. mordillant légèrement sa peau alors qu'elle se perdait dans ses pensées. une idée. une proposition lui venait en tête. elle ne savait pas si cela conviendrait aux roses, mais cela la mettait aussi dans un état un peu second qu'elle cachait parfaitement devant une expression plus chaleureuse. plus semblable à elle. « Je peux parler à ma mère de la soirée, la promouvoir auprès d'elle et de ses collaborateurs ? Les avoir auprès de nous pourrait être bien je pense... » en plus d'avoir créé sa propre marque de cosmétique. les parents Deslauriers, bien que la relation avec leurs enfants soient particulière, avaient adoptés trois orphelins d'origines différentes des leurs. ils étaient aussi connus pour cela.

La Cour Des Roses
(by ekoltaqueen)

_______________________

DES RUBANS DANSENT DANS LEURS CHEVEUX
LA COUR DES ROSES

______________________

La demoiselle aux cheveux noirs de jais sourit quand Louise l’envoya paître. C’était exactement la réaction qu’elle recherchait de sa part. Elle aurait bien voulu la taquiner et la tester un peu plus, mais l’heure n’était plus aux plaisanteries. Il restait beaucoup de choses à traiter.

La jeune femme se pencha sur les aquarelles et les ausculta d’un œil avisé. Il y avait de l’idée. Le travail de Vaishnavi était toujours d’une grande qualité, ça, Norah ne pouvait le lui retirer. C’était une qualité qu’elle appréciait chez sa comparse, ce souci du détail, même avec un médium comme l’aquarelle. L’idée de récolter des fonds pour la Smiling Foundation était bonne : les enfants, ça fait toujours chic. Un moyen simple et efficace de se construire une respectabilité à peu de frais. Restait à savoir si la Smiling Foundation améliorait véritablement ou non la vie des enfants, mais ça, c’était un autre sujet. Norah évoluait assez dans les coulisses du pouvoir pour savoir que la plupart du temps, les associations avec des causes louables n’amélioraient en rien la vie des gens … Après tout, si la situation s’améliorait … qui aurait besoin de ces associations ? C’était cynique, mais vrai.

Norah reposa les aquarelles sur la table et écouta attentivement les demoiselles accoucher de leur idée, sous l’œil attentif de Louise. Cette dernière se tenait droite sur son siège, telle une reine … mais étrangement, il y avait comme une raideur furtive, que Norah remarqua. Bizarre … Enfin bon, il y avait plus important à traiter en cet instant.

“ Bien … cela me semble une riche idée. Je peux aussi passer quelques coups de fil et voir si quelques membres du conseil municipal de New-York peuvent se déplacer. L’entreprise pour laquelle je travaille dispose d’un fond d’aide aux démunis. Je verrai avec notre comptable et notre gestionnaire pour obtenir leur sponsor pour cet évènement. Il me faudra le plus rapidement possible une maquette papier de l’évènement que je puisse déposer le projet et l’envoyer à tous mes contacts. Vous pouvez me faire ça ?“

Le ton de Norah s’était fait plus doux. Les demoiselles se montraient pleines de ressources quand on leur donnait quelques responsabilités. C’était plus qu’appréciable. Norah lissa les pans de sa robe et tapota quelques notes sur sa tablette.

“ Avez-vous des idées pour le lieu du gala ? Je pensais louer ce pavillon que nous avons vu il y a quelques semaines sur les rives de l’Hudson. Il est assez grand pour accueillir plus d’une centaine d’invités, dispose d’un grand jardin avec vue sur l’Hudson et il a cette grande serre végétalisée qui ira très bien avec le choix de couleurs de Vaishnavi. Qu’en pensez-vous ? “

DES RUBANS DANSENT DANS LEURS CHEVEUX

la cour des roses

Le visage se crispait lorsque Louise lui rappelait de ne pas l'a vouvoyer. C'était pourtant plus fort qu'elle. On lui avait toujours appris à vouvoyer pour par respect. « Je tenterai de m'en souvenir cette fois-ci » répondit la jeune indienne d'une toute petite voix. Un sourire ravi apparaissait sur le visage de Vaishnavi lorsque Louise approuva l'idée en pensant partir sur quelque chose de plus léger, de plus enfantin afin qu'ils puissent s'amuser. La jeune brunette hochait la tête en guise d'accord. Les pics lancés avec Norah avait pour effet de tendre l'atmosphère. Le malaise senti par Eleanor se faisait lourd. Heureusement pour elles que Louise était toujours là pour rééquilibrer les rapports, pour apaiser les tensions et conflits entre les roses. Louise avait besoin de pistes pour promouvoir la soirée qui arriverait très prochainement. Eleanor proposait d'en parler à la mère pour obtenir toujours plus de visibilité. La Varma souhaitant encourager sa petite sœur, répondit : « Très bonne idée. Je tenterai d'en faire de même en promouvant la soirée auprès de mes clientes de la bijouterie». Etre créatrice de bijoux à son propre compte avait ses avantages, notamment celui d'avoir sa clientèle propre avec qui elle avait tissé des liens privilégiés. Une relation de confiance par laquelle Vaishu en tirait toujours des bénéfices. Elle avait ce coté rassurant, savait toujours choisir les bons mots aux bons moments pour obtenir ce qu'elle souhaitait. Pour faire passer à la caisse ses clients. Alors si elle pouvait le faire pour des bijoux, elle le pourrait aussi pour un gala de charité pour améliorer le bien-être des enfants, surtout en cette période. Norah avança le fait qu'il fallait rapidement créer une maquette pour l'évènement. Vaishnavi calée sur le sujet de la créativité prit la parole : « J'ai un bon ami graphiste qui pourrait nous proposer des maquettes de l'évènement en quelques jours seulement. Je peux donc m'occuper de cette tache ». Norah demandait aux filles si elles avaient des idées quant au lieu du gala et proposait ainsi le pavillon sur les rives de l'Hudson. Vaishnavi était enthousiaste à l'idée : « Je te rejoins cela sera parfait !De quoi éblouir les petits comme les plus grands. Pour le buffet, on pourrait peut-être installer une machine à barbe à papa comme dans les fêtes foraines en plus d'un buffet soit plus classique ou soit à thème comme à l'effigie de personnages de personnages de dessins animés par exemple ». Garder une ligne cohérente était indispensable pour Vaishnavi. Elle n'avait pas peur de proposer un thème total look, le but était de faire rêver les convives après tout, non?

#LCDR
(by ekoltaqueen)

des rubans dansent dans leurs cheveux

la cour des roses

Louise était un peu ailleurs, malgré ses grands airs et l’intérêt porté aux filles. Tout simplement parce qu’elles passaient avant ce qui pouvait lui arriver, que ce soient les traces égayant d’un voile dramatique sa peau laiteuse ou ses tracas quotidiens, Louise se déconnectait lorsque les choses devenaient sérieuses, que la discussion tournait autour de ce groupe si précieux à ses yeux. Ce n’était pas réellement le cas sur le moment, la douleur lui ferait grincer des dents si elle était seule, prenant sur elle. Alors, elle était heureuse à l’idée qu’elles soient toutes investies, que l’inspiration ne manquait jamais en dépit de la tension installée par les remarques cinglantes de Norah. Elle y était habituée, Louise, pour elle-même casser l’ambiance lorsqu’une s’installait, toujours concentrée sur le travail, l’amusement (s’il avait lieu) serait pour plus tard et continuait d’exercer son autorité, sans se soucier des avis et commentaires la concernant. Les idées s’enchaînaient et voilà qu’une nouvelle dynamique s’installait suite aux idées de Vaishnavi qui lui arrachait un semblant de sourire, maigre éclat de soleil le long de son visage harmonieux. Dédier un de leurs événements aux enfants était une idée qui lui plaisait, faisant écho à sa condition inconnue d’orpheline et voilà que toutes les poupées se réveillaient, proposaient des choses pour mettre en forme l’événement. C’était pour cette raison que Louise demeurait silencieuse, à noter les initiatives de chacune afin d’organiser le projet et de proposer quelque chose de lisible pour l’ami de Vaishnavi. « Je mets au propre toutes les pistes et je te l’enverrai ce soir. On pourrait proposer quelques ateliers manuels pour les enfants, comme la confection de bijoux ou des visites guidées dans la serre. » Qu’elle commentait en joignant ses phalanges ensemble, la chevelure balayée par la brise extérieure passant au travers de la fenêtre. « Le lieu me convient, je peux me charger de la location. » Mettant souvent à profit la richesse familiale et la sienne, Louise balayait sa chevelure blonde en arrière, les mirettes toujours aussi impassibles. « Concernant le buffet, je peux contacter une amie et lui glisser nos idées, histoire de mettre son business en avant. » Elle avait le regard droit, mais dans le vide Louise, un frisson désagréable remontant le long de son échine jusqu’à sa nuque, sans jamais vaciller. « Est-ce qu’on impose une couleur ou un thème pour la tenue ? » Habituée à gérer l’aspect mode de la Cour des Roses, Louise passait ses doigts sur sa broche en forme de rose, symbolisant son appartenance à ce groupe privé. Encore une de ses idées pour appuyer la popularité de ce cercle de jeunes femmes visant à s’élever dans la société, sans jamais refouler leurs valeurs. « On pourrait choisir le blanc. »

Inscription : 11/08/2020

DES RUBANS DANSENT DANS LEURS CHEVEUX

la cour des roses

« la cour des roses ; les femmes sont des roses. les femmes sont de belles roses qui cache leurs épines »

les échanges qui se font petit à petit. les idées qui se libèrent, se mélangeant les unes aux autres. — le malaise qui avait gagné Eleanor aux premiers instants de cette réunion l'avait désormais quitté. remerciant silencieusement d'un faible regard croisé avec l'auteur de ses premières idées expliquées : Vaishnavi. ses dessins et paroles avaient permis à la conversation de se lancer. ainsi les roses débattaient plus facilement sur la direction que pourrait prendre leur prochaine réception. et tel un éclair de génie, la gamine avait comme retrouvé l'usage de la parole. faisant entendre sa voix parmi les trois autres. la réunion avait comme retrouvé un second souffle. celui des échanges et des idées qui volent par ci et là. le sérieux était de mise dans des moments similaires et chacune des roses prenaient son rôle au sérieux.

« Oui bonne idée, ce lieu était vraiment magnifique. Il serait parfait pour la réception et pour nous. » être membre de la cour des roses était une chose qu'elle aimait Elea. ce rôle lui tenait à coeur bien qu'au départ elle avait été fortement influencé par son amitié avec Louise. elle le savait, bien qu'elle ne l'avouait pas. mais elle avait prit goût à ce groupe. à ses fondatrices et à ses membres. elle avait ce sentiment en elle de se sentir importante pour quelque chose et elles l'aidaient aussi plus personnellement. « Une tenue blanche ? Ça harmonieux je pense avec ce qu'a dessiné Vaishu. Les enfants aussi devront respecter cette couleur ? » petite pensée derrière cette question pouvant paraître anodine. elle voyait les enfants aller s'amuser Eleanor. agir comme les enfants qu'ils étaient malgré l'importance de cette réception. ils ne s'en rendraient pas forcément compte. et le blanc était souvent très salissant.

#LCDR
(by ekoltaqueen)