La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
Elle n’était pas très bien, Marla, au fur et à mesure de cette histoire qu’elle racontait, dans laquelle elle avait mis les pieds. Aimant à problèmes, le cœur facilement influençable, la brune réalisait à peine ce qui s’était passé cette nuit et depuis, le sommeil ne donnait aucun signe de vie. Épuisée, soleil camouflé par un nuage. Alors, installée sur les cuisses d’Ashton, le regard se baissait pour tenter de contenir ce foutoir émotionnel dans lequel elle pataugeait, malgré elle. Elle faisait peine à voir, avec sa petite mine et ses doigts nerveux qui se touchaient, tout en affichant une légère fébrilité. Son visage, lui, était capturé entre les paumes chaudes du brun, redressant le minois pour confronter les regards, offrant un contraste saisissant entre le bleu azur de Marla et le noir ténèbre d’Ashton. La poupée ne disait plus rien, se taisait, parce que le moindre mot ferait sortir des larmes et des mots incohérents, mélangés à des sanglots, à de la culpabilité. Elle le regardait un long moment, touchée par ses attentions et sa volonté de prendre soin d’elle, lui remplir l’estomac, la faire rire, lui faire plaisir en l’enlaçant, la caressant. « Merci. » Qu’elle murmurait en glissant à son tour ses mains sur les joues d’Ashton, approchant ses lèvres pour l’embrasser lentement, les paupières fermées. Tendresse de l’instant, frôlant l’innocence, Marla restait un moment contre ses lèvres, à seulement l’embrasser, mêler les croissants de chair. Pour mieux reculer, lorsque son estomac se mettait à gargouiller. « Je vais t’emprunter un t-shirt. » Sa voix, légèrement grave, résonnait dans un murmure, un souffle coupé, brûlant, tandis que son corps se redressait, pour retirer ses vêtements, restant en culotte en enfilant un de ses t-shirts. Certainement plus à l’aise que dans cet éternel jean troué, les pieds nus sur le sol, loin des converses usées. Elle glissait ensuite ses mains dans les siennes, sans le quitter du regard, à lui sourire, tendrement, peut-être plus apaisée maintenant qu’il l’avait rassuré, Ash. Ainsi, ils gagnaient la cuisine et sa croupe venait s’asseoir sur le bar, croisant ses chevilles ensemble, en le regardant, souriante. « Qu’est-ce que tu me prépares ? »
Nul besoin pour la p'tite brune d'insister, tu sens qu'elle se sent mal rien qu'à l'idée de continuer de parler de ce sujet sensible, sûrement encore sonnée de ce qu'elle a pu voir, de ce qui s'est passé. L'envie de la questionner est pourtant là, comment étaient ces types, avaient-ils un signe distinctif, ont-ils approchés d'autres personnes, tant de questions qui pourraient aider mais tu ne veux pas la brusquer et tu sens que son besoin de parler, de te dire les choses s'arrête au simple fait de ce qu'elle a vu, le reste, elle préfère garder ça pour elle, oublier. Tu n'oublieras pas d'en parler à l'avocat, car peut-être saura-t-il mieux lui soutirer des infos, il à l'air doué pour faire parler mais tu n'oublieras pas non plus de lui demander de le faire avec finesse et douceur car tu ne veux pas qu'elle en ressorte encore plus mal, surtout qu'elle pouvait présentement avoir des soucis avec ceux l'ayant approché. Dans ta tête tu penses à tout, au fait que vous devriez la protéger et ce soir au moins, elle ne sera pas dehors. Ici, chez toi, elle sera à l'abris, loin de ces types voulant probablement la retrouver pour lui forcer la main une nouvelle fois ou se venger de son refus. Sait-on jamais avec eux. Quoi qu'il en soit, le sujet est bouclé, clos, comme tes yeux qui se ferment en sentant ses lèvres sur les tiennes. Depuis combien de temps tu n'as pas eut ce genre de contact avec une femme ? La dernière fois, c'est Orphea que tu embrassais, c'était la dernière personne à glisser ses lèvres sur les tiennes puis la vérité avait éclaté et elle avait décidé de couper les ponts. Ça te pinçait le cœur rien que d'y penser mais elle avait sans doute pris la meilleure décision pour elle, surtout en ce moment, les corbeaux étaient à l'affût, assoiffés de vengeance, de haine, ils pouvaient s'attaquer à tous ceux qui s'approchaient de près ou de loin à vous autres les masqués. Tu te devais de protéger le plus de personne possible, du mieux que tu peux mais tu ne pouvais être sur tous les fronts. Les lippes capturaient un peu plus leurs consœurs, juste pour chasser toutes ces pensées, juste pour les faire s'évaporer et ça semblait marcher jusqu'à ce que la demoiselle s'extirpe de ton emprise pour enfiler ce t-shirt trop grand pour elle mais qui lui allait à ravir. < Il te va mieux qu'à moi, je trouve. > Une façon de lui dire qu'elle peut le garder si elle le souhaite. En tout cas, ce look se marie très bien au décor de la cuisine que vous rejoignez main dans la main et tandis qu'elle s'installe sur le plan de travail, tu sors les ustensiles. < Que dirais-tu d'une tartine végétarienne à base de fromage et de légumes comme de l'avocat, des carottes et des tomates ? > Tu t'approches de la brunette, te glissant entre ses jambes, tes mains se posant de chaque côté de son corps et tu l'observes attentivement comme pour voir si c'est un bon ou un mauvais choix. Ce repas, petit plaisir léger, frais, est typiquement le genre de chose que tu commences à cuisiner pour varier un peu les goûts, les saveurs mais surtout éliminer la malbouffe de ton quotidien.
Elle ne souhaitait pas s’attarder sur le sujet, se contentait de le balayer en laissant en évidence son mal-être face à cet énième bourbier dans lequel ses pieds s’enfonçaient. Marla, elle attirait les ennuis, se laissait trop facilement approcher lorsque sa méfiance tirait la révérence et c’était ainsi que sa naïveté rentrait en piste, ignorant (la plupart du temps) les mauvaises intentions que l’on avait à son encontre. Facilement domptable et influençable, cela mènerait à sa perte, un de ces jours, parce qu’elle ne durerait pas longtemps, à se foutre éternellement dans les problèmes, sans vraiment le réaliser. L’on viendrait se venger, lui faire du mal, la cogner jusqu’à ne plus pouvoir se relever, assurément. Ça l’effrayait, mais elle n’en disait rien. Alors, elle se dépêchait de changer de sujet, de dévier sur ce t-shirt qu’elle enfilait et qui venait couvrir ses cuisses. Si petite et menue qu’un rien l’habillait, Marla et ses courbes élancées, Marla et son sourire rayonnant. Sublimée avec la moindre étoffe, qu’elle soit à sa taille ou trop grande. Beauté naturelle, Marla. « Tu dis ça à toutes les filles, Gray. » Qu’elle pestait en ponctuant ses propos faussement acérés d’un regard complice, taquin, signe que ce lien puissant entre eux était toujours de mise, éternellement présent. Le sourcil arqué en guise de provocation et ses doigts rejoignaient ceux du brun, tendrement. C’était finalement sa croupe qui venait s’affaisser sur le plan de travail, les mirettes étincelantes, heureuse de le voir s’atteler en cuisine, pour lui réaliser un petit plat pour combler son appétit d’ogre. À ce titre, elle l’entourait de ses cuisses dénudées lorsqu’il venait entre, appuyant ses mains en arrière pour pouvoir le regarder, l’air charmeur au visage, trop souvent présent, celui-ci. « Ça me paraît bien. » Et le regard déviait sur les lèvres précédemment embrassées, l’envie d’encore les côtoyer présente, mais voilà qu’elle restait à sa place, se contentant de glisser un doigt contre les pulpes d’Ashton, à le regarder intensément.
Les yeux roulent, se lèvent au plafond, pense-t-elle que tu pourrais être le genre d'homme à sortir les mêmes disquettes à toutes ces flilles croisant ton chemin ? Si seulement elle savait que tu n'as pas cuisiné pour une femme depuis un petit moment maintenant, que tu n'as pas accueilli de présence féminine sous tes draps depuis un peu plus longtemps encore, redécouvrant cette triste solitude, celle que tu fuyais autrefois de la mauvaise façon et que tu apprends à gérer aujourd'hui de façon totalement différente. Il faut dire que vivre ici est moins déprimant que de passer de squat en squat. Travailler à côté de tes petites activités illégales te prends aussi du temps, de l'énergie, tu tombes bien vite comme une mouche quand tu t'installes dans ce canapé à deux pas de vous.Tes yeux finissent finalement par se baisser de nouveau, cette fois-ci tu regardes ce t-shirt qu'elle porte, tes doigts tirent légèrement sur le bord du tissu. < Je prête pas mes affaires à n'importe qui. Tu es donc une privilégiée > puis quand tu relèves les yeux, croisant les siens par la même occasion tu ne bouges plus, seule ta langue qui vient humecter tes lèvres ose encore bouger. Tu pourrais rester là des minutes, des heures même, à te perdre dans ce regard envoutant, t'abandonner à toutes sortes de pensées, de la plus saine à la moins sage en passant par ces touches de douceur et d'affection toujours présentes en ce qui concerne la demoiselle. Certaines choses ne peuvent disparaître ou changer. < Dis-moi à quoi tu penses Katz. > Dis-moi ce qui peut bien se passer dans cette petite tête, es-tu heureuse, te sens-tu bien, penses-tu à moi, à nous, livre-toi sans crainte.
La croupe aplatie sur le plan de travail, elle ne le quittait pas du regard. Douce et enivrante fusion des iris, des peaux qui se rencontraient, se collaient à nouveau. Ses jambes, elles, se balançaient lentement, tandis que sa peau se dévoilait un peu plus, le t-shirt remonté au niveau de la culotte dans le mouvement. Elle l’accueillait entre ses cuisses chaudes, Ash, à refermer ses gambettes autour de lui, délicatement, en se penchant un peu en arrière pour pouvoir contempler son visage, ne louper aucune des émotions pouvant le traverser. Silencieuse, un brin pensive, un rictus venait étirer ses lèvres, alors qu’elle glissait le visage sur le côté, affichant un air amusé. « Je sais. » Qu’elle murmurait, de sa voix agréable, mélodieuse, une caresse capable de dessiner une chair de poule, d’étirer des frissons le long du dos. Elle savait qu’elle comptait à ses yeux, qu’elle n’était pas n’importe qui, sans ceci, elle ne serait pas là aujourd’hui. Chez lui, contre lui, à le regarder d’une intensité folle, attraction inévitable. Deux êtres qui ne faisaient que s’appeler, sans jamais se lasser, sans jamais s’arrêter. Le temps semblait s’arrêter lorsque les prunelles plongeaient les unes dans les autres, à se regarder, à se bouffer du regard, comme si plus rien n’existait autour d’eux. Le temps qui s’arrêtait. « Je pense à toi. » Que ses lèvres laissaient échapper, la proximité physique et l’échange visuel intensifiaient la profondeur, l’intensité des propos confiés. « J’ai envie que tu m’embrasses. » Et ses doigts venaient caresser, lentement, son bras, effleurant son épiderme sans chercher à camoufler l’envie de lui, qu’il vienne s’écraser sur ses lèvres, à nouveau. Your lips, my lips, apocalypse.
A trop jouer avec le feu on finit toujours par se brûler, leçon bien trop de fois apprise mais visiblement jamais retenue en totalité. Ce simple contact, ce simple rapprochement de ton corps contre ses gambettes dénudées est risqué, tu le sais. Seulement, tu n'y penses pas, culpabilité en moins à l'idée de savoir qu'Orphea ne pourra pas être déçue de toi, elle qui, finissant par apprendre ta vraie nature, avait décidé de couper les ponts avec toi. C'était fini. Elle restait là, dans un coin de ta tête quoi que tu fasses, quoi que tu dises. Comme Carter et cette disparation pour laquelle tu te sentais responsable. Là, tout près de Marla tout s'envolait, la bulle se formant peu à peu autour de vos deux corps alors que vous vous dévoriez du regard. Voit-elle à quel point tu n'attends que ça, remettre ça, comme avant, quand tout était plus simple, plus léger, quand il n'y avait rien d'autre que vous deux. Simple jeu de séduction ou réelles pensées, sa réponse fait apparaître sur ton visage ce petit air malicieux, joueur, celui du séducteur aimant particulièrement la réponse apportée par sa nouvelle proie qu'il ne cesse de regarder, intensément, profondément, comme pour mieux la cerner et savoir comment il allait la dévorer. Puis les mains glissent sur le plan de travail, trouvent une place là, tout près de ses reins alors que ton corps se penche un peu plus contre le sien, visage se rapprochant dangereusement, yeux passant des siens à ses lèvres avec une envie de plus en plus flagrante de les capturer. < A quel point Marla ? > demandes-tu dans un chuchotement, joueur comme jamais. Dis-moi Marla, montre-moi, à quel point veux-tu t'offrir à moi ?
Le jean d’Ashton glissait contre l’intérieur de ses cuisses et ce simple contact suffisait à la faire frissonner. Besoin vital que de sentir une peau contre la sienne, d’être charmée, envoûtée puis de se laisser aller à des échanges de belles attentions, de chaudes affections. Et sur le moment, Marla, elle oubliait tout ce qui lui passait par la tête, il ne restait plus que le brun entre ses cuisses, les regards brûlants qu’ils s’échangeaient. Voilà que les flammes des Enfers s’élevaient à nouveau pour eux, que les diables s’agitaient au Purgatoire et que les brasiers du désir scintillaient de mille feux. Marla, elle ne cachait jamais ce qu’elle ressentait, entière, sincère, à se montrer telle qu’elle était, sans aucun détour. À ce titre, les mirettes ne se quittaient jamais, plongées les unes dans les autres, à se bouffer du repas sans pudeur ni gêne. Les mains de Marla, appuyées en arrière, elle maintenait une maigre proximité entre leurs deux corps, qui s’attiraient comme des aimants, mais dont une certaine force les retenait : celle du jeu. Elle ne pouvait pas s’empêcher de longuement soupirer d’aise, les yeux qui se fermaient lentement et les quenottes qui glissaient le long de sa pulpe inférieure, lui offrant une vision d’elle des plus érotiques suite à ses caresses sur ses reins. Marla, elle en avait mal au bas-ventre tant cette tension la tenait en haleine et pourtant, elle murmurait à son tour, la voix basse, le regard fiévreux. « Un peu. » Elle s’approchait. « Beaucoup. » Encore une fois. « Passionnément. » Et cette fois-ci, ses pulpes charnues venaient happer celle d’Ashton, laissant sa respiration brûlante s’échouer contre sa bouche, les yeux rivés dans les siens, à refermer plus fermement ses cuisses autour de lui. « À la folie. » Il y avait à peine la place de respirer entre leurs lèvres tant, étaient-ils proches, presque collés.
Le temps semble si long quand, loin de ses lèvres tu ne peux les capturer, sentir leur douceur, leur chaleur réchauffer les tiennes. Ne parlons pas de ces regards qui inlassablement se soutiennent, échangeant entre eux dans un discours silencieux pour témoigner de toute l'affection et du désir grimpant en vous. L'envie de tout envoyer valser se faisant ressentir pour l'homme qui n'a jamais été des plus patients surtout lorsqu'il est question de tentation, Marla étant sans doute la plus grande tentation qu'il pouvait avoir. Tu joues de tes mots, attendant que l'égo soit flatté, que la confiance soit regagnée juste en sachant à quel point elle te veut Marla, à quel point elle souhaite redécouvrir tes lèvres, ton toucher, ta peau contre la sienne et que vous vous abandonniez ensemble mais une partie de toi attend surtout de voir le monde disparaître autour de vous. Plus de soucis, plus de tracas, juste toi et la douce Marla, l'enivrante Marla, la sulfureuse tentatrice qui joue de ses charmes pour mieux faire grandir la flamme du désir. C'est chose faite. Ton corps n'a pas su attendre plus longtemps pour réagir à ces regards, ces mimiques, appréciant la distance qui disparaît, la chaleur de son corps venant réchauffer le tien un peu plus intensément encore si bien que le souffle s'en retrouve presque coupé quand là, si près de toi elle te résiste encore un peu. Sans ciller, sans détourner le regard tes doigts viennent caresser la peau de ses cuisses dénudées avant d'y trouver leur place, là, sous ces dernières que tu tiens fermement contre ton corps pour ne pas les voir t'échapper. Ton torse se colle au sien mais ces tissus bien trop épais à ton goût font barrière entre vos deux corps qui s'appellent si fort que vous ne pouvez l'ignorer. « J'te veux Marla. » Juste une fois. En guise de souvenir de ce temps passé ensemble, en guise d'adieu à votre relation d'autrefois accueillant votre nouvelle union, différente, perturbante mais toujours aussi forte, en guise d'adieu à l'homme d'autrefois prêt à avancer sur une route qu'il n'avait jamais osé emprunter autrefois, en guise de ce qu'elle voudra. Et après avoir pu absorber une dernière bouffée d'air, après avoir absorbé la seule prise possible et nécessaire, tu viens capturer ses lèvres, cédant à la tentation trop grande pour être ignorée ou balayée.
Elle jouait de ses charmes la petite, à effacer l’espace entre leurs corps pour le pousser à succomber en premier. Divine tentatrice au regard azur, glissant lentement ses dents le long de sa pulpe charnue, mordillant délicatement sa peau en se perdant dans son regard. À un souffle de lui. Un pas de plus et ce serait le chaos : le mélange harmonieux de deux désirs qui ne cessaient pas d’augmenter, de prendre en puissance avec le temps. Tornade immédiate qui ne laisserait rien en parfait état, indemne, tant la flamme brûlait entre eux, sur le point de les consumer entièrement. Alors, lorsque son jeu fut terminé et qu’il glissait ces quelques mots, elle ne pouvait plus attendre, Marla, le bas-ventre tourmenté par toute cette tension sexuelle. « Montre-le moi, Gray. » Qu’elle murmurait en retour, en attrapant ses lèvres des siennes. Fusion de deux brasiers pour former un bûcher incandescent. Son souffle se mêlait au sien, dans un baiser langoureux, sulfureux, durant lequel les corps se cognaient, comme pour s’imbriquer l’un dans l’autre. Ondulations lascives et les mains de Marla passaient de la nuque d’Ashton à son haut, le remontant afin de lui retirer. Juste le temps d’échanger un regard fiévreux et elle repartait à la conquête de sa bouche, à s’embrasser à en perdre haleine. Là, sur son torse nu, elle le parcourait des doigts, plaquait ses paumes chaudes sur son dos, en écartant un peu plus ses propres cuisses, hanches taquines, envieuses, déviant ses baisers sur la mâchoire du brun. Baisers ardents, taquineries des quenottes et passage humide du muscle rosé, elle était féline Marla, à attraper ses pulpes à nouveau, les phalanges tirant quelques mèches de cheveux. Les bustes, eux, se collaient à nouveau, ne faisaient qu’un, sa poitrine nue sous le haut réagissait déjà, en appréciant les frissons sensuels roulant le long de son échine. Tu le sens Gray ? À quel point je te veux ?
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