Don't play this with me || Leirys #2

Paroles, paroles, paroles

Fraîchement revenu à New York, tu devais déjà gérer tout ce que tu n'avais pas fait pendant ton absence. Dont le fait de gérer que ton garde du corps puisse assister aux réunions du label en ta compagnie. Officiellement pour te protéger, officieusement pour t'empêcher de faire des bêtises du genre... "dangereuses". Agacé par ton patron, le petit Kang qui te fait tourner la tête au point que tu as souvent envie de le frapper, tu sais que tu vas être seul avec lui aujourd'hui et que tu vas lui faire payer son affront. Entrant dans le bâtiment, tu salues les vigiles avant de rejoindre le bureau où est censé se trouver ton cadet. T'es là bébé Kang ? J'ai un papier à récupérer et une claque à te donner. Tu toques à la porte avant de la pousser, posant le regard sur le blond avec une moue agacée. T'as été un vilain cette nuit, d'ailleurs. J'espère que ton sugar daddy t'as puni...

play with fire

Encore peu habitué par son statut de "patron", loin de lui d'être un homme d'affaires, il doit s'entretenir avec Emrys, celui avec qui il a commis l'irréparable il y a quelques temps. La tension est palpable depuis, de quoi le mettre sous pression à chaque interaction : il le sait pertinemment qu'au fond, sa haine est viscérale. Alors il ne peut s'empêcher de sentir sa mâchoire se serrer à l'entente du surnom à l'arrivée du grand, lui jetant un regard noir. Il finit par se relever de son siège, se plaçant devant lui, la moue provocatrice à souhait. Nope il m'a pas puni, et tu l'feras pas toi non plus donc range tes petits poings... Il s'approche de lui, de plus en plus, son air devenant dédaigneux, juste pour pousser ses limites. ... de petit bé-bé... qu'il souffle joueusement.

Paroles, paroles, paroles

L'amusemet se lit sur le visage qui reflète chaque étincelle de joie alors que tu te fais une place dans le bureau sans même prêter attention au fait que tu devrais te montrer respectueux dans le lieu qui appartient à ton patron. Mais la déception vient vite la remplacer alors que tu l'observes avec agacement. Il aurait dû. Tu manques clairement de respect pour tes aînés, gamin. Tu le laisses s'approcher de toi, l'observant sans rien dire avant de pencher la tête sur le côté. Les poings serrés, tu le fusille du regard et vient faire une pichenette sur son front. Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça, abruti. Surtout lorsqu'il sait que cela peut t'énerver et que tu veux tout de même respecter la promesse que tu as fais à ton garde du corps. T'as préparé le dossier, au moins ?

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Pendant un instant il a l’impression de se trouver face à un vieillard. Manquer de respect, suivi du « gamin », digne de paroles émises par les petits vieux, clairement. Il lève les yeux au ciel, ne prenant même pas la peine de lui répondre : le silence est le meilleur des mépris. Il remarque de justesse les poings serrés lorsqu’il abaisse son regard, ne pouvant s’empêcher de paraître encore plus insupportable, son sourire en coin s’élargissant quelque peu. D’accord, petit bébé. Pure provocation, il s’en fiche des conséquences, pour une fois il est celui qui taquine. Il se retourne, fait semblant de chercher parmi la paperasse : en fait il sait où se trouve le dossier, mais il prend son temps pour l’embêter. Hmmm… bizarre j’l’avais mis là… ou alors il est là… hum… peut-être pas… Il cherche partout, farfouille chaque recoin. J’sais pas j’l’ai sûrement paumé, désolé petit bébé…

Paroles, paroles, paroles

Tu ne sais même pas pourquoi t'es venu seul ici. Tu disais vrai lorsque tu avais sorti que tu ne voulais pas déranger Leandro mais sûrement est-ce que tu voulais aussi profiter d'un moment seul avec le blond pour lui rappeler qu'il reste le plus faible entre vous deux. Et que tu sais bien qu'il est bien trop fragile face à ton regard. Oh mais ferme la un peu, putain. L'observant s'éloigner, tu suis ses mouvements du regard avant de soupirer. T'approchant de lui, tu le bloques contre le bureau et pose ta tête sur son épaule, ta main glissant jusqu'à son ventre. À quoi tu joues, Leith ? Le prénom roule sur ta langue alors que tu souffle contre son cou, souriant doucement. Parce que je vais te déglinguer si ça t'amuses de jouer avec moi, bébé. Et tu n'as pas peur des conséquences du moment que personne ne vous surprend et que cela reste seulement entre vous. Posant le regard sur le bureau, tu fronces les sourcils en voyant le chantier qu'il vient d'y mettre. J'te pensais plus organisé que ça, quand même.

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Bien trop fier de son coup, cependant il ne s’attend pas à sentir la présence du jeune homme contre son dos, ses yeux s’écarquillant quelque peu. Son cœur rate un battement, il manque de déglutir, il n’aime pas ça. Enfin, si, il aime bien. Mais pas tant que ça. Perturbé au possible, il ne bouge toutefois pas, se maudissant lorsqu’il se met à se mordiller la lèvre malgré lui. Son corps est électrisé par son touché, sa peau frémissant en sentant son souffle chaud s’écraser sur lui. Il le laisse parler et parler, sans réagir, les mots coincés dans sa gorge, comme s’il était figé. Et enfin, il laisse un silence s’instaurer et… soudainement, il cale son coude violemment sur sa côte, complètement agacé, laissant sa « rage » exploser. En réalité, s’il réagit de la sorte, c’est parce qu’il n’a pas envie de dépasser les limites, bien trop effrayé à l’idée qu’on les découvre. Mais bouge-toi putain ! Il se retourne, le visage fermé, les sourcils froncés… les joues rouges, le regard baladeur…

Paroles, paroles, paroles

Bien trop fier de jouer autant avec les réactions de celui qui partage la même que toi. Tu sais pourtant que vous ne devez plus recommencer la bêtise commise, décidant de conserver cela comme un secret prêt à exploser et provoquer une guerre mo,diale que vous préférez éviter par peur de perdre pied. Un gémissement de douleur quitte tes lèvres quand tu reçois le coup dans les côtes et tu le lâches, reculant de quelques pas. Mais ça va pas, abruti ?! Tu veux m'abîmer ou quoi ??? Tu le fusilles du regard quelques secondes avant de sourire en voyant ses joues et son regard. Alors... comme ça tu me mates pas ? Il ricane doucement et s'approche de lui, posant sa main sur sa joue qu'il caresse du pouce. T'es presque mignon quand tu rougis. Dommage que tu sois aussi con. Dommage qu'il soit aussi celui que tu n'as pas le droit de toucher car tu en aurais bien fait ton quatre heure.

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Satisfait de l’entendre gémir, il en profite pour se retourner, ne voulant pas le laisser avoir le dessus, pas cette fois et encore moins de la manière dont Emrys a envie. Commettre une deuxième fois (techniquement une troisième) serait fatal, beaucoup trop, pourtant si alléchante, terriblement enivrante… il ricane froidement en l’entendant réagir de la sorte, avant que son sourire ne se fige quand son « ennemi » aborde le même air que lui. Il s’approche, trop à son goût, et il déglutit brièvement, sentant son cœur battre à tout rompre. Non, non, pas maintenant… Arrête… qu’il murmure, se rendant compte que son touché est électrisant, une fois de plus. Son pouce qui caresse sa joue, il est presque charmé, attiré par la douceur. Puis, la phrase de trop, celle qui le ramène à la dure réalité. D’un geste vif de la main, il écarte la sienne, les sourcils froncés, le corps dans tous ses états. Qu’est-ce que tu comprends pas dans « on doit arrêter d’abuser parce qu’on est censés garder notre putain de truc secret » ?! Il le pousse pour l’éloigner, parce qu’il est en colère, mais aussi pour s’empêcher de sauter sur lui (et pas pour le frapper…). Arrête de jouer avec moi comme ça ! Tu le sais que… Il toussote, gêné, avant de nouveau d’élever la voix. Tu le sais que c’est dangereux bordel !

Paroles, paroles, paroles

Petit con, comme toujours, tu aimes bien trop t’amuser des réactions des autres pour prêter attention à ce qu’ils veulent vraiment. Ou, plutôt, tu sais ce qu’ils veulent vraiment au fond d’eux et tu veux les pousser à s’en rendre compte avant qu’il ne soit trop tard. Mais là... ce que vous voulez tous les deux est bien trop dangereux pour vous mais aussi vos proches. Et tu as fais une promesse. Tu n’es pas du genre à les tenir, ton comportement bien trop instable pour prévoir quoique ce soit, mais tu ne veux pas décevoir les autres. Pourtant c’est bien ta main qui trouve place sur sa joue, qui la caresse comme si c’était normal d’agir ainsi avec lui. Mais tu te moques des convenances, voulant simplement agir normalement avec celui qui fait battre ton cœur de haine depuis des semaines. Pourquoi...? Tu n’aimes pas quand je te touche Leith ? Et tu ris quand il retire ta main, la laissant tomber le long de ta hanche alors que tu fais quelques pas sous son impulsion. On le garde secret à ce que je sache, non ? Il n’y a personne avec nous là donc aucun moyen que ça se sache. Sauf si Levi a installé des caméras de surveillance dans les bureaux mais tu en doutes alors tu te rapproches de nouveau de Leith, un sourcil haussé par l’amusement ressenti. A quoi est-ce que je joue, bébé ? La voix se veut plus douce, plus basse aussi pour qu’il soit le seul à t’entendre.

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Cette proximité, il la hait autant qu’il la raffole, si seulement il pouvait l’admettre haut et fort au lieu de se cacher derrière ses excuses et son agressivité. Difficile de le faire, lorsqu’à tout moment, un tueur risque de l’assassiner pour avoir osé toucher à son précieux. Déjà qu’il l’a endommagé, alors s’il apprend qu’il l’a fourré… il n’y a pas que ça : que dirait Ace s’il sait qu’il couche avec son bully ? Lui qui a tué un de ceux qui lui ont fait du mal… la peur qu’il tente de faire la même chose est là. Et puis, il y a Fox. Bien qu’il soit déjà au courant, il est parfaitement au courant qu’il pourrait arracher la tête d’Emrys s’il le croise, la menace planant au-dessus de sa tête « ne couche plus avec lui sinon je te le ferai payer très cher ». Il déglutit, content que l’aîné recule. J’ai pas envie de tenter le diable, putain, qu’il grogne, ses doigts formant un poing énervé. Il fige un instant en le sentant s’approcher, le fusillant du regard, alors qu’il ne peut s’empêcher de frémir à l’entente de sa voix, si basse, si enivrante malgré lui. Il reste un instant silencieux, à l’observer, avant de lever les yeux au ciel. Sans répondre, il saisit brusquement le contrat de confidentialité, le lui tendant sèchement. J’sais très bien à quoi tu joues et tu m’auras pas. Même s’il en a terriblement envie. C’est dangereux, bordel. A nouveau il se répète et ça le frustre. Il continue sans lui laisser de temps pour répondre. C’est dangereux et tu le sais, pourtant tu… continues, comme si t’en avais rien à foutre, ça me rend fou. Alors prends ce contrat de merde et casse-toi.