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that kind of love

sans que tu puisses les en empêcher, les larmes se succédaient le long de tes joues. les sanglots venant secouer ton corps à présent fragilisé par la nouvelle. par ton coeur qui c'était brisé. et tu sentais comme le sol se dérober sous tes pieds alors que des bras venaient t'encercler comme pour te retenir de sombrer dans les ténèbres qui t'attirais. « Ne pleure pas. » l'effet de cette phrase ne fut pas celui escompté puisqu'un sanglot te frappa alors que tu laissais ton front reposer contre son épaule. laissant tes larmes mouiller son vêtement. tes bras desserrés pendaient dans le vide autour de ton corps. incapable de venir entourer son corps dans une douce étreinte qui te ferait autant du bien que souffrir. « C'est pire que tout que tu n'ai pas compris. » tu étais blessé. triste. ton coeur en prenait un coup en plus de ta fierté. tu te sentais trompé car pour toi vous étiez enfin un couple. il y avait enfin un nous qui vous unissait. un nous que tu sentais piétiné et déchiré. et c'est dans un dernier élan de force, utilisant toute celle qui semblait te rester, que tu fuyais une nouvelle fois de son étreinte. tes mains venant se poser sur son torse pour l'éloigner. laisser ses bras se défaire de ton corps pour te libérer. tu n'y arrivais pas. pas ce soir. tu n'arrivais même pas à poser ton regard sur lui sans éclater dans un nouveau sanglot qui te coupait brièvement la respiration. « Et tu penses que me le demander maintenant est une sage décision ? Après m'avoir dit avoir couché avec une autre ? As-tu au moins pensé une fois à moi dans tout ça ? » ta voix se voulait dure. froide. aussi cassante que l'avait été ses paroles un peu plus tôt. « Non ne me répond même pas, je ne veux pas savoir. Ce serait pire. »

that kind of love

tes pensées partaient dans tous les sens. s'entremêlaient pour se séparer et s'emmêler encore une fois. tu n'arrivais plus à penser clairement. la simple chose qui était bien clair dans ton esprit était cette information qui t'avait brisé le coeur. cette image digne d'un cauchemar que tu avais. Nash et Julie. ensemble dans le même lit alors que vous aviez passé une étape dans votre relation quelques jours avant. tu te sentais mal à cette simple pensée. brisée. vide. ta poitrine te faisait mal alors qu'une première larme passait la barrière de tes iris et venait se perdre sur ta joue. une larme solitaire que tu t'empressait de venir effacer alors que tu te retrouvais désormais face à lui. le regard fuyant et la peau qui s'électrisait au simple contact de sa main contre la tienne. et tu restais immobile quelques secondes avant d'éloigner ta main de la sienne. venant croiser tes bras contre ta poitrine comme une protection, une limite que tu imposais entre vous pour ne pas souffrir d'avantage. « Pas exclusifs ? C'est ça ton excuse ? » excuse que tu refusais de prendre. « Et dans ne me brise pas, ne me laisse pas, c'est quoi que t'as pas compris Nash ? » et les barrières tombaient sous l'influence des larmes trop nombreuse. « Parce que pour toi, tout ce qu'on c'est dit ne suffisait pas à ce qu'on devienne exclusif ? Qu'est-ce qu'il te fallait de plus ? » ta voix se faisait plus forte malgré les brisures, causées par les larmes, qui venait donner un ton plus dramatique à tes paroles. « On l'était déjà à mes yeux, mais il faut croire que je me suis trompé. »

that kind of love

« J'ai couché avec Julie hier soir. » ses mots tournaient en boucle dans ta tête dès l'instant où ils avaient été prononcés. que tu les avais entendu une première et dernière fois. que tu les avais assimilé et qu'ils étaient venus te briser un peu plus. un autre craquement se faisait entendre. ton coeur se brisait un peu plus sous sa révélation et tu ne voulais qu'une chose. que cela ne soit pas vrai. qu'il mentait et qu'il ne disait cela dans le simple but de t'énerver. de t'embêter comme il aimait si bien le faire. mais ce n'était pas le cas. la phrase était trop lourde. trop douloureuse pour que cela se révèle n'être qu'un tissu de mensonge. pas après ce qu'il c'était passé. pas après ce que vous vous étiez dis et la nuit que vous aviez passé ensemble. tu ne voyais qu'une chose devant tes yeux. lui et elle. ensemble. et ton imaginaire semblait comme s'amuser de la situation. tu ne voyais et n'entendais plus rien. ton bras retombant lourdement dans le vide. ton regard fixé dans un point lointain sur le sol. aucune lueur de brillance ne pouvait se voir dans ses iris si ce n'était pas les larmes qui semblaient gagner du terrain. s'approcher un peu plus de la barrières de tes paupières. frôlant la limite et risquant à tout moment de perler le long de tes joues. « Tu ne voulais pas ? » il y avait comme un rire faux. un rire désabusé qui se faisait entendre de ta part. « Tu te fous de moi ? » et tu venais enfin poser ton regard, vide d'émotions, juste brillant de larmes, sur lui. « C'est bien, tu me le prouves bien actuellement. » et tu finissais par fuir. t'éloignant de loin pour rejoindre ton salon. une de tes mains passant rageusement dans tes cheveux blonds. ta bonne humeur avait définitivement prit la fuite.

that kind of love

il y a ce doux sourire qui étire presque grandement tes lèvres à l'entente de ces belles paroles. à cet instant précis, Nash était la seule personne de ton entourage à avoir conscience de cette nouvelle couleur qui éclairait ta chevelure. se mariant à merveille avec ta peau de porcelaine et te transformant, l'espace de quelques instants, en une adorable petite poupée de cire que l'on aimerait avoir à nos côtés. loin de celles possédées et hantées que l'on voyait beaucoup en ce moment dans les films d'horreur que l'on ressortait en cette période d'Halloween. et tu t'apprêtais à faire à un pas en avant pour t'approcher du rouquin dans le but de l'embrasser une première fois. comme un bonjour silencieux que tu aimerais lui donner en pensant à ce moment où il était enfin venu te voir pour te dire ce qu'il ressentait. enfin. ces paroles que tu avais tant attendue des heures durant et que tu avais enfin eu. te plaisant au fond à les entendre et à succomber une nouvelle fois. tu nageais encore un peu dans cette bulle de bonheur qu'avait créé son simple « Parce que je t'aime Eleanor. ». mais ton sourire se faisait plus petit alors que tu le voyais directement entrer à l'intérieur. te faisant retrouver ta place initiale alors que tu fermais doucement la porte. les sourcils se rapprochant de tes yeux à l'entente de ses paroles. et tu te demandais bien ce qu'il voulait dire par cela. quel était le sens caché derrière ses mots qui semblaient autant lourd de sens que douloureux en retour. et il te semblait entendre comme un premier craquement après ses quelques mots : « Dont une hier soir. ». le craquement se faisait plus certain et tu pouvais affirmer qu'il s'agissait de ton cœur qui commençait à se briser doucement. « Hier soir ? » que tu répétais plus pour toi que comme une réelle question. ton sourire avait disparu désormais. ton regard se faisait moins joyeux et plus froid. plus lointain même. tu n'aimais pas tellement le début de cette conversation. « Qu'est-ce que t'as fais ? »

that kind of love

ton bras ne faisait que bouger. s'arrêtant que quelques secondes par ci et quelques secondes par là. juste assez pour appuyer sur l'un de boutons de ton téléphone. d'entendre le clic de l'appareil se faire et une image s'enregistrer dans la pellicule. tes lèvres s'étirent dans de doux et radieux sourires. faisant parfois ressortir tes fossettes des enfers. ses fossettes que tu n'aimais pas toujours voir passer sous tes yeux. mais cette fois-ci tu n'en tenais pas rigueur. pour une fois tu les laissais apparaître sur ton visage. ce n'était pas ça le plus important. aujourd'hui tu voulais immortaliser cette nouvelle couleur que tu avais faites un peu plus tôt dans la journée. ce blond qui colorait ta chevelure autrefois brune. ce blond qui venait encadrer la blancheur de ta peau de porcelaine. et tu aimais ce que tu voyais à travers l'écran de ton téléphone ou à travers les miroirs devant lesquels tu pouvais passer. t'admirant quelques instants. appréciant cette nouvelle vision que tu avais de toi pour les prochaines semaines maintenant. tu avais pris au moins une vingtaine de photos sous différents angles. à différent endroit de ton appartement. appréciant les différentes lumières qui s'offraient à toi pour sublimer les quelques clichés que tu prenais. et ton sourire se faisait plus grand alors que tu en postais une sur les réseaux sociaux pour avertir tes proches et autres de ce changement capillaire qui avait opéré. et te voilà brièvement interrompu par un bruit à ton entrée. réduisant un peu ton sourire qui était bien grand. alors tu laissais ton téléphone s'écraser sur l'assise d'un fauteuil de ton salon, partant tendre la main pour ouvrir la porte sur lui. « Nash ? » tu étais quelque peu surprise de le voir devant toi. pas que tu n'étais pas contente, loin de là. mais tu ne l'attendais pas aujourd'hui encore moins de le voir arriver à l'improviste comme il faisait.