AMAYA DE VILLIERS • Alycia Debnam-Carey. [10/07]

Petits plus

FAMILLE
Comment s'appellent tes parents ? As-tu des frères et soeurs ? Comment est ta relation avec eux ? As-tu quelques anecdotes à raconter à leur sujet ?

Sara et Léonard De Villiers, richissime et populaire couple résidant autrefois à New York. Réputé pour leur intellect, le couple a fondé l'entreprise De Villiers Inc, spécialisée dans la conception de pièces aéronautiques et aérospatiales, sans oser imaginer qu'elle deviendrait une des plus grandes. Cet amour passionnel a donné naissance à trois enfants, ou plutôt quatre, si l'on compte le drame familial qui en a révélé un quatrième.

Amaya a toujours été proche de sa mère, elle a été la plus touchée lors de son décès. Si, Léonard en voulait à l'enfant, cela n'était pas le cas de la poupée. Contrairement à ses frères et soeurs, la brune s'est longtemps conformée aux exigences familiales avant de suivre son propre chemin. Un tempérament de feu qui n'a cessé de tourmenter son père, jusqu'à sa mort en Février 2019, à deux doigts de la renier publiquement. Si les relations étaient tendues, la belle demeure proche de son sang, même s'ils ne sont pas à l'abri de l'explosion du volcan Amaya. Eux qui ne comprennent pas ce revirement de situation, eux qui ne parviennent plus à saisir l'intenable Amaya et qui souhaitent, secrètement, l'exclure pour ne pas tâcher la réputation des De Villiers.

SANTÉ
As-tu une ou des phobie(s) ? Des allergies ? As-tu déjà eu une opération chirurgicale ?

Dans sa jeunesse, Amaya est tombée d'un bateau et personne ne l'a remarqué. Livrée à elle-même, la jeune fille s'est débrouillée puis noyée. En réalité, son absence a été aperçue au bout d'une trentaine de minutes et sauvée de peu par son père. Sa première phobie est donc l'océan, même si ses mirettes retracent sans arrêt, le ressac de la mer. Ensuite, elle est torturée par des souvenirs de son enfance : oncle tyrannique qui a abusé de la précieuse lorsqu'elle n'avait que treize ans, puis l'a battu, le tout dans le silence le plus total, le traumatisme le plus secret.

Elle n'a aucune allergie et n'a jamais subi d'opération chirurgicale.

PRÉFÉRENCES
Y'a-t-il des choses qui te stimulent plus que d'autres ? Ou qui au contraire te rebutent ? As-tu des rêves, des ambitions spécifiques ? Quelles activités aimes-tu ?

La brune rêve de liberté, les prunelles gorgées d'étoiles, l'indépendance la stimule : mais comment pourrait-elle s'y prendre ? Elle a beau s'être rebellée face au destin tout tracé qui lui était réservé, Amaya doute, planifie, recule parfois et fonce tête baissée dans l'inconnu, face à un restant de famille qui ne cesse de la tourmenter. Son ambition serait de lancer sa propre affaire, de combiner sa passion littéraire à la mode qu'elle suit, qui l'inspire, sans user de la richesse familiale. Working girl, girl boss, la tornade aime coudre, confectionner, diriger, peindre, virevolter sur des mélodies classiques, petite ballerine sur baril de poudre.

NYCOMMUNITY
Es-tu du genre à beaucoup aller sur les réseaux sociaux ? Lis-tu les rumeurs sur les gens ? Suis-tu les profils des gens que tu aimes bien ? As-tu peur d'être affiché par Hush Hush ? Es-tu du genre à écrire des rumeurs sur les autres ?

Totalement, Amaya voue une passion aux réseaux sociaux. Dans un premier temps, elle ne suivait que les créateurs, les écrivains et maisons d'édition, librairies, avant de prendre goût pour les gossips. Les drames de la vie quotidienne distraient la Princesse, égayent sa journée, l'occupent dans son bain et n'a pas peur d'être affichée par Hush Hush, non. Les épaules fortes, la tête haute, le vilain petit canard ne ressent aucune crainte, mais malgré sa langue bien pendue, son penchant peste, elle ne pourrait pas écrire sur les autres : la franchise est une valeur reine chez la belle, Amaya crache son venin et dit ce qu'elle pense en face, même les plus belles vacheries, quitte à s'attirer les foudres de ses sujets.

Portrait

Si ton personnage était ...
... un plat ? Dhal de lentilles corail.
... une couleur ? Rouge.
... un animal ? Lionne.
... une maison de Harry Potter ? Serpentard.
... une chanson ? Réponse
... un métier ? Créatrice de mode.
... une fleur ? Rose.
... une instrument de musique ? Batterie.
... un pokémon ? Entei.
... un vêtement ? Un body en dentelle.
... un moment de la journée ? Nuit.
... un des 7 pêchés capitaux ? Gourmandise.
... une blague de merde ? Réponse
... une marque de téléphone ? Réponse
... un pseudonyme des années 2000 ? Belle_gosse
... un genre musical ? Rock.
... une saison ? Été.
... un surnom donné par ton joueur/ta joueuse ? La fleur.
... une période historique ? Moyen-Âge.
... une matière scolaire ? Littérature.
... un alcool ? Rhum cubain.
... une partie de votre corps ? Poitrine.
... une pièce de votre maison/appartement ? Dressing.
... un temps météorologique ? Ouragan.
... un film ? Laurence Anyways.
... un parfum ? Celui des fleurs mélangé au mercure.

Confessions

Confession 1 : Son oncle a abusé d'elle lorsqu'elle avait treize ans, puis l'a battu quelques fois sans que personne ne le sache. Sourires hypocrites glissés, des paroles échangées, on pensait qu'Amaya faisait sa crise d'adolescence lorsqu'elle refusait de montrer son corps, de se découvrir en plein été, de se faire laver, mais il n'en était rien. Traumatisme pur et dur, le soleil n'en a jamais parlé et ceci, des années après, alors qu'elle ne cesse de côtoyer cet oncle qui la fait se sentir honteuse en secret.

Confession 2 : Peu de temps avant le décès de son père, il était à deux doigts de la renier publiquement. En effet, ce dernier ne supportait plus le tempérament explosif et audacieux de sa fille, tendance à l'éclatement, il craignait qu'elle ne salisse l'image familiale. Ainsi, il avait commencé à écrire aux médias, qualifiant Amaya de "dépravée", "honte", "insolente", "racaille", "crasseuse" suite à sa bisexualité et à son flirt avec un homme d'un gang, mais est décédé quelques jours après, laissant les brochures dans son bureau. Cependant, il a rapidement regretté son geste, lui qui était supposé protéger sa famille, commençait à ressentir de la honte envers lui-même, ayant écrit par rage et colère. Des morceaux de papier méconnus, mais qui risqueraient de faire du bruit lorsqu'ils seront trouvés puisque le père ne les a jamais détruit, il n'en a pas eu le temps. Un outil parfait pour son oncle, décidé à anéantir la famille : lui, être jaloux, envieux de la réussite de son frère, une guerre qu'il mêne dans le calme et la discrétion, lui qui a déjà ruiné Amaya.

Confession 3 : Amaya n'a jamais assumé sa fausse identité à l'époque où elle flirtait avec quelqu'un d'un gang. Fausse Princesse, honte sur pattes, elle est partie en se faisant ouvertement menacer, victime de la réputation de sa famille et d'une absence d'écoute, rejetée des deux côtés sans savoir quoi faire.

Plus

01+ Éducation intransigeante, Amaya se tient droite, les épaules stoïques, le dos tiré et le regard sérieux, fixe, pas une once d’évasion dans l’océan de ses prunelles. Elle a appris à ne pas montrer ses émotions, ainsi personne ne pourrait la manipuler, lui faire du mal et l’arnaquer, comme lui disait Maman et Papa. De ce fait, les sentiments lui sont étrangers : à travers son regard perçant, la poupée est une inconnue face à eux. Bien sûr, elle en a connu quelques-uns, peut-être les plus destructeurs comme l’amour, l’attachement, mais sa maladresse domine. Pourtant, Ama fait de son mieux, tente de prendre soin de son prochain bien qu’il lui est plus facile de se montrer odieuse, superbe vipère, poison qu’elle crache aux visages de la plèbe, odieuse Reine, fragments d’humanité éclatés sous ses semelles rouges carmin. Deux facettes opposées et complémentaires, femme d’affaires qui gère quelques affaires en dehors de la vente des livres, tempérament explosif, de feu, volcan constamment en éruption et peste à ses heures perdues, impitoyable, qui ne se laisse pas faire, qui ose, magnifique audacieuse. L’autre Amaya est celle meurtrie, traumatisée et qui ne camoufle pas ses émotions, qui essaie de les apprivoiser, de les contrôler, sans succès (c’est ce qu’elle se plaît à penser). L’étoile ne se laisse pas approcher, difficilement saisissable, contrôlable et supportable, plus facile de l’abhorrer que de l’aduler. Elle n’est pas si terrible, féroce, la superbe, il suffit de se concentrer, de percer son regard turquoise et de considérer les éclats de son âme brisée, ce squelette qui essaie de contenir ses entrailles qui tombent en ruine, ses os qui s’effritent. Alors oui, Amaya se plaît à se jouer Reine des Enfers, putride jusqu’à la carcasse, place érigée à son honneur au pandémonium. 02+ Princesse devenue Reine, celle qui a osé, entreprit de s’émanciper, de sortir des rangs : elle sait ce qu’elle veut, Amaya, focalisée sur son indépendance, elle prévoit, dirige, tire les ficèles de son empire. Engagée pour les femmes et les animaux, c’est une végétalienne dont on se moque bien trop souvent aux repas de famille, provoquant la rage, la folie destructrice de la belle. Poupée éternellement perchée sur des talons aiguilles, son apparence est primordiale bien qu’elle ne refuse pas l’aventure, les escapades en pleine nature. Ambivalence de caractère, la pluie se plaît à se la jouer détestable, méprisable, pour que personne ne puisse voir les fissures de son essence, parce qu’elle se pense puissante ainsi, indestructible. Et pourtant, il y a un an, la belle a failli y passer : violence d’un gang qui lui est tombée dessus après avoir fricoté avec un des leurs. Coma de quelques jours et traces qui ont tardé à la quitter : Hadès s’est posé sur le rebord du vasistas, prêt à escamoter Perséphone. Amaya a souffert, s’est reconstruite une énième fois, le ciel s’effondrant sur ses épaules, mais décidée à ignorer les chimères.