La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
Dimanche 7 juillet. | Une journée passée aux côtés de Dehlila, plus d’une semaine sans nouvelles de Camila, trois heures avant ton retour à Miami. T’as fini par lui écrire, inquiet malgré un train de vie trop rapide pour prendre des nouvelles de chacun de tes proches. T’as la tête dans tes tournages et les emmerdes d’Aimée que tu sens trop loin de toi pour dormir sur tes deux oreilles. Mais c’est sans compter sur la nouvelle de Camila que tu détournes ton trajet pour te rendre en direction de l’hôpital. Hors de question de l’y laisser seule, d’autant plus que personne n’a été foutu de te tenir informé. Declan, il aurait pu te prévenir. Il sait pertinemment ce qu’elle représente pour toi et combien tu supporterais pas son départ. Clem, t’es certain qu’elle est au courant, c’est sa meilleure amie après tout. Mais tu règleras ce point-là plus tard. La brune te fait galérer pour ne pas te communiquer le numéro de ta chambre… Elle pense vraiment que tu la retrouveras pas ? Tu fais un détour par un magasin où t’achètes une paire de menottes, sans doute plein de sous-entendus, mais t’en as pas grand-chose à foutre. Lorsque tu te gardes finalement à deux pas de l’établissement, tu te rues vers le secrétariat pour connaître le numéro de sa chambre. T’y montes, tout juste dans les horaires de visites, sachant pertinemment que tu passeras la nuit ici coûte que coûte. Qu’importe ce qu’on peut bien te dire, tu fileras une liasse de billets au besoin pour qu’on cesse de t’emmerder. Quand t’arrives enfin devant ladite chambre, tu prends pas la peine de toquer avant d’entrer et de te diriger directement vers la malade. « Je t’avais dit que je te trouverais. » que tu lances en sortant les bracelets en métal de ta poche arrière. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf et après avoir tiré le fauteuil au plus proche de son lit, t’enfiles l’une des menottes à Camila et accroches l’autre à ton propre poignet. « Et je t’avais dit que tu partirais pas, aussi. Tu vas devoir me supporter, bon courage. » Pas forcément un cadeau, tu vas au moins t’assurer qu’il ne lui arrive plus rien.
C'est le chaos total dans ma tête. Je broie du noir un peu comme par moments. J'ai des périodes sombres et voici l'une d'elles. Cette putain de maladie aura ma peau, dépressive et sans plus le goût de vivre j'ai décidé de mettre fin à ma vie. Le seul hic c'est que j'ai envoyer des messages à Declan, parce que j'ai appris son overdose, c'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase comme on dit. J'ai pris cette lame pour en finir, me couper les veines dans la baignoire sauf qu'au moment où j'allais enfin pouvoir être tranquille, les pompiers sont venus me secourir. D'où le fait que je me retrouve à l'hôpital. Je ne pourrais même pas payer les frais médiaux, je suis déjà bien dans la merde et en plus ils ne veulent pas me laisser sortir. Je suis enfermer dans ce lit et ça me rends folle. Je reçois un message de Rocco, toi ce bellâtre que j'aime de tout mon coeur, mais le fait est qu'on ne peux pas être ensemble. Sûrement l'une des raisons de ma tentative de suicide d'ailleurs. Tu veux absolument me rejoindre, je ne voulais pas t'inquiéter, pourtant c'est ce que tu fais. Je tourne ma tête en entendant ta voix, je lève les yeux au ciel, esquissant un petit sourire. T'as pas pu t'en empêcher ! Je m'y attendais à ta visite, mais pas aussi tôt. T'avais autre chose à foutre que de t'occuper de moi, je suis malade et ça, je ne veux pas te le dire. Je ne me comprends pas moi-même. Tu sors de ta poche arrière des menottes, j'écarquille les yeux. Tu fous... Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase que tu enfiles une menotte à ton poignet et l'autre au mien. J'hallucine ! T'as osé faire ça. T'es pas croyable, tu me surprendras toujours autant. Tu sais si c'est un fantasme fallait m'attacher les deux menottes... Et puis ce n'est pas le bon endroit. Que je lance en riant, un petit sourire charmeur aux lèvres. Bon je l'avoue, j'aime bien provoquer, mais vaut mieux en rire. Tu les as trouvés où? Petit coquin.
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C'est le chaos total dans ma tête. Je broie du noir un peu comme par moments. J'ai des périodes sombres et voici l'une d'elles. Cette putain de maladie aura ma peau, dépressive et sans plus le goût de vivre j'ai décidé de mettre fin à ma vie. Le seul hic c'est que j'ai envoyer des messages à Declan, parce que j'ai appris son overdose, c'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase comme on dit. J'ai pris cette lame pour en finir, me couper les veines dans la baignoire sauf qu'au moment où j'allais enfin pouvoir être tranquille, les pompiers sont venus me secourir. D'où le fait que je me retrouve à l'hôpital. Je ne pourrais même pas payer les frais médiaux, je suis déjà bien dans la merde et en plus ils ne veulent pas me laisser sortir. Je suis enfermer dans ce lit et ça me rends folle. Je reçois un message de Rocco, toi ce bellâtre que j'aime de tout mon coeur, mais le fait est qu'on ne peux pas être ensemble. Sûrement l'une des raisons de ma tentative de suicide d'ailleurs. Tu veux absolument me rejoindre, je ne voulais pas t'inquiéter, pourtant c'est ce que tu fais. Je tourne ma tête en entendant ta voix, je lève les yeux au ciel, esquissant un petit sourire.