come and get your looove (madycus)

Le voilà armé d’une jupe rouge, Atticus. Il a le précieux, le cadeau, le petit bout de tissu qui allait forcer Madeleine à se réconcilier avec lui d’une manière ou d’une autre. Il s’était éclipsé en embarquant Madeleine, l’attirant comme un animal avec cette putain de jupe rouge qu’il avait galéré à choper et il le voilà en train de monter les marches pour rejoindre les alcôves tout en haut. Pourquoi, il n’en savait rien. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il le faisait et c’était peut-être la pire idée au monde. Il se disputait juste avec Mad qui… le suivait étrangement. « Mais putain, je te l’ai trouvé ta jupe ! Je veux ton jaune merde ! » Il levait le bras qui fonctionnait bien pour paraitre plus imposant mais elle n’avait jamais vraiment eu peur de lui auparavant, ce n’était pas même maintenant, quand ils étaient défoncés, que ça allait commencer.

Tu n’aurais surement dû avaler cette pillule, affrontant le regard rempli de défi d’Atticus, ton chef et ancien ami. Ancien, ouais. Atticus était… oust, sorti d’ton cercle amical. Tes bras nus, ton ventre et tes jambes étaient humides de mousse. Tu t’amusais, seule, mais tu t’amusais. Cette pillule qui t’avais fait partir loin, qui t’faisais tourner la tête. T’avais l’impression que tout s’passait en accéléré autour de toi et que ton champ de vision était restraint à.. pas grand-chose. Un bras qui t’attire, le visage d’Atticus que tu remets enfin. Encore toiiii ! qu’tu couines en levant les yeux au ciel, te laissant traîner, décrochant un petit quelque chose au passage que tu glisses dans la poche arrière de ton jean. Tu râles, montes les escaliers, manque d’en louper un, te rattrapes à Atticus. Oh, t’as pas d’tee-shirt. qu’tu glousses cherchant à taton le tissus qui était censé recouvrir cette partie là. C’est toujours pour mon jaune ? J’espère qu’t’as du rouge ! Haussement de sourcils que vous arrivez à l’étage dans les différentes alcoves de la chapelle abandonnée. WOOOW, elle est carrément grosse vue d’ici ! qu’tu souris bêtement en distinguant l’énorme décoration lumineuse autour de laquelle les gens semblaient s’amuser. T’as dit quoiiii ?

Elle l’enrageait volontairement, Mad et ça fonctionnait bien. Atticus était à bout de nerf parce qu’il lui avait couru après toute la soirée et comme bip bip et le coyote, il avait finalement atteint sa proie. Il se laissait toucher le corps par la jeune femme pour constater son manque de tee-shirt et il levait la jupe vers elle en lui tendant sous le nez pour justifier de sa trouvaille. « J’AI TON ROUGE. » Il lui mettait même directement sur le visage mais elle voulait voir la vue et il la tirait en arrière pour la faire tomber sur le matelas. Il ne sentait même plus la douleur dans son bras mais il savait que le lendemain, ça allait être mortel. Il la regardait de la tête aux pieds, à nouveau. « Il est où ton jaune ? T’as triché t’en as pas ? » Il fronçait le nez, un peu colérique mais pas tellement, en fait. Il était défoncé, ça excusait presque tout. « Madeleine, dis moi où tu caches ton jaune et je te promet que… » lui promettre quoi ? Rien du tout, il n’avait aucune monnaie d’échange sauf… la jupe ! Il la cachait derrière son dos en levant le menton, un peu fier de son idée. « Jupe contre jaune. C’est un bon deal, non ?! » La musique était forte et tambourinait mais là, dans l’alcôve, ils étaient abrités de vue, de son même d’odeur.

La contemplation de la vue d’en haut n’est que de courte durée car trop vite Atticus te tire en arrière et te fait tomber sur un matelas posé là. Ah oui, c’est vrai, y’a des matelas ici. Bon sang, il pue la mort. Ou alors.. Pouwaah, c’est toi qui pue comme ça ? qu’tu grimaces en sniffant son torse avant d’te rendre compte que non, ça n’était pas lui. Purée, t’aurais du donner un coup de feibrez à tous ses matelas avant d’les poser là ! Siii j’ai du jaune. Bien caché, sous ton short, couleur que t’aurais surement du choisir de garder à défaut du rouge. Que quoi ? T’attends, trop de suspence dans cette phrase. Tu veux cette jupe pour remplacer son short blanc. En plus elle est d’un joli rouge qui irait trop bien avec ton top beaucoup trop sexy pour toi. Okééé, ça m’va comme deal ! Tu te mordille la lèvre inférieur et éclate de rire en glissant une main dans ton dos pour récupérer l’objet que t’avais mis dans ta poche arrière. Il est là, mon jauuune ! qu’tu éclates de rire en sortant devant ton nez un énorme vibromasseur de couleur jaune que t’actives en appuyant sur le bouton. Et tu ris, bordel, tu ris tellement que t’arrives pas à voir la tête que fait Atticus.

Atticus éclate de rire quand elle vient le sentir pour constater que c’était les matelas qu’elle avait choisi qui dégageait cette odeur absolument immonde. Elle avouait enfin avoir la couleur qui l’importait. Il ne voulait juste que récupérer du jaune et se barrer, c’était sa mission de la soirée, de finir la gueule couverte de cette couleur criarde et immonde. Aucune raison crédible mais il allait y arriver. Finalement, elle sortait de son dos un énorme gode vibrant derrière son dos et Atticus écarquillait les yeux et… merde, ça l’excitait un peu, cette situation tordue. Il passait sa langue entre ses lèvres et se penchait en avant. « C’est trop petit pour toi ça, ma belle.. » Et il lui arrachait des mains pour… se le mettre à la place de sa queue pour constater de la taille. « ELLE EST BIEN PLUS GROSSE LA MIENNE OK ? » Elle en savait rien mais Atticus il faisait un concours de qui à la plus grosse avec un sextoy et c’était ridiculement drôle. Et Madeleine était allongée sur le lit et putain, bordel. Elle était bonne. Depuis quand elle était aussi bonne ? Il prit deux grandes inspirations par le nez et il mettait ses genoux au sol toujours le corps redressé. « Pourquoi t’as chopé ce truc, Mad ? » Sourire carnassier, pervers. Il voulait voir jusqu’où elle serait capable d’aller.

Le sextoy vibre entre tes doigts et ton rire fini par s’estomper mais t’as ce sourire toujours rieur sur les lèvres. La tête de l’objet vibrant tourbillonne. Tu découvres un peu tout ça, t’as jamais eu ça entre les doigts, novice en la matière. Bon sang, t’es passé à côté de tellement de trucs, en vrai. Tu l’sais, tu l’sens et tu l’regrettes même pas. Peut-être que tu devrais mais là c’était pas l’moment et t’avais la tête tellement shooté par ce petit caché que.. tu n’y pensais pas. Tu te redresses sur tes coudes, regardant Atticus comparer la taille du gode à sa queue à lui. Trop petit ? N’importe quoi ! C’truc là serait capable de m’faire jouir en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. T’étais vraiment entrain de parler d’ça avec lui, là ? Dans vos état ? J’VEUX PAS L’SAVOIR ! qu’tu réponds en essayant de crier plus fort que lui avant de rattraper le sex-toy d’entre ses mains et d’te laisser retomber sur le matelas. Parce qu’il était jaune. Et qu’le bleu avait le goût de cerise. Alors j’voulais voir si lui avait le goût de citron ! Tu compares ton collier bonbon zizi que t’as offert à Camila avec ce sextoy. D’ailleurs, tu glisses tes lèvres autour de l’objet qui vibre dans ta bouche avant de secouer la tête, la bouche remplie par le sextoy. ON ON.. A ‘E GOUT DE CICRON. Non non, pas le goût de citron. Traduction alors que tu ris à nouveau. Ouais, c’est drôle quand ça vibre dans la bouche.