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mon bloc note
the end
La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
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(#) Ven 14 Juin - 13:30
Deux femmes travaillant pour des empires masculins, était-ce que qu’on voulait, avant ? Je nous connais, je sais que ce n’est pas nous, je sais qu’on rêve de plus grand. On veut notre nom en grand, on veut notre féminité en premier plan, crier qu’on a détruit des empires, qu’on a battit des dynasties, qu’on règne en reine sur nos envies. Où est-ce qu’on s’est perdue, Billie ? Quand est-ce qu’on a mis tout ça de côté ? Comment ils ont réussi à nous avoir dans leur filet ? A nous rendre meilleure qu’eux, mais sous leur ordres ? J’arrive dans le bureau sans grande idée mais avec beaucoup d’ambition, et c’est ça qui doit nous porter. “T’es encore là dessus ?” sur boulot, sur un dossier, j’en sais rien, mais le encore est dramatique et je ne suis que drame. Je m’assois sur la chaise en face de la sienne, ordonne le sourire aux lèvres d’un ; “Arrête de bosser, tu sera pas payé plus cher tu sais.” le salaire est déjà fixée, nous on est là pour s’occuper du sale boulot qui est fait derrière, on a pas les mains sales mais on pourrait.

@Billie Hodges
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(#) Dim 23 Juin - 23:09
Je suppose qu'elle pourrait être heureuse, la Hodges, de pouvoir enfin s'assoir à son bureau, et potasser un dossier. Sauf qu'il l'ennuie, ce dossier. Parce qu'elle ne l'a pas choisi, qu'elle ne choisit plus rien d'ailleurs, dans cette entreprise. Elle dit oui, elle dit d'accord, elle oublie comment on fait, pour se révolter. Ou juste pour cesser d'acquiescer bêtement aux saloperies qu'on lui dicte. Arrête d'agiter la tête de haut en bas bordel, on dirait ces cleps à l'arrière des voitures. Mais, les doigts inquisiteurs de l'ambition, se glissent sur ses épaules, et l'empêchent de se lever. La cloue à son siège, la visse à ses obligations. Je sais pas Zia, quand on est devenu ces versions fades de nous-même. Quand est-ce qu'on est devenu ce qu'on détestait. “T’es encore là dessus ?” Les prunelles se sortent du dossier ; même elles, ont perdu de leur couleur. Le sourire s'accroche aux lèvres heureuses de voir l'alliée dans ces locaux. « Là dessus, ou sur un autre, y en a toujours un. » La pochette se ferme, et est envoyée sur un tas d'autres. Les suivantes, les passées, qu'importe. “Arrête de bosser, tu sera pas payé plus cher tu sais.” Les bras se croisent contre le ventre, et le sourcil s'arque. « Est-ce qu'au moins, tu respectes toi-même ce conseil très avisé ? » S'appuie contre le dossier de la chaise de bureau, et soupire. « Mon père s'est permis de gueuler car j'avais encore fait un chèque pour une assoc', t'y crois toi ? » Ouais, je sais ce que t'en pense, de mon côté mère Térésa. « C'est moi qui fait tourner son cabinet de tarés, qu'est-ce que ça peut bien lui foutre que j'aide deux-trois éléphants à l'autre bout du monde ? » Ou des pingouins, je sais plus. Je crois que ça me fait surtout marrer de dilapider l'argent familial pour des trucs qui les débecte. L'amusement se pointe, juste après l'agacement : « Bon, okay, y avait aussi beaucoup de champagne. » Et quelques robes hors de prix. La vise de son stylo. « Mais ça, c'est de ta faute. » Le champagne, c'est toujours de ta faute Velazquez.

@Zia Mota-Velazquez
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(#) Mer 26 Juin - 19:14
Je me dis que la question n'est pas 'quand est-ce que nous nous sommes perdues ?' mais 'où est-ce que nous nous  sommes perdues ?'. Quelque part entre ici et là, dans une zone de flou, quand on a certainement arrêté d'y croire, quand le champagne était trop bon pour le refuser, quand la sécurité d'avoir quelque chose était mieux que le risque qu'on pourrait prendre. Le vrai risque, celui dont nous parlions pendant des tas d'années, celui qui nous faisait vibrer pendant nos jeunes années. « Là dessus, ou sur un autre, y en a toujours un. » Regarde nous, femmes dans nos grands bureaux, moi qui traverse quelques murs pour te sortir du tiens, pour ajouter des étoiles dans tes yeux quand tu les relève vers les miens. « Est-ce qu'au moins, tu respectes toi-même ce conseil très avisé ? » souris, hausse les épaules ; "Est-ce que j'ai l'air de bosser, là ?" j'emploi des stagiaires, j'en vire d'autres, je m'occupe du moins et les laisse faire le plus. Je prends les décisions importantes et offre la paperasse. Ca forme la jeunesse, ça les aide d'être dans une grosse entreprise, ça fait joli sur leur cv quand moi, mon nom de famille est toujours ma clef d'entrée. « Mon père s'est permis de gueuler car j'avais encore fait un chèque pour une assoc', t'y crois toi ? » Pince les lèvres, grimace un peu en hochant la tête. Oui, j'y crois, vu combien elle dépense dans ce qui est carratatif, ça ne m'étonne qu'à moitié. "Tu l'a pas fais à ton nom ?" non, au nom de l'entreprise, c'est forcément plus marrant. « C'est moi qui fait tourner son cabinet de tarés, qu'est-ce que ça peut bien lui foutre que j'aide deux-trois éléphants à l'autre bout du monde ? » plisse les yeux, "On parle que d'éléphants là, t'es sûre ?" parce qu'on a des tendances forte dépensières. « Bon, okay, y avait aussi beaucoup de champagne. » rigole, là enfin, une vérité. « Mais ça, c'est de ta faute. » Lève les mains, acquiesce de la tête ; "Met la faute sur moi si ça te plaît, mais on sait toutes les deux que c'est ta carte qui a payé." offre un sourire qui n'en n'est pas un. Sa carte, celle de son père, qu'importe. "T'attends quoi pour te barrer d'ici ?" regarde autour de moi, un peu dans le jugement ; "tu vas pas me dire que ça te plaît, ça ?" on sait que non. Moi, j'aime faire ce que je fais, je trouve que ça me corresponds bien, mais si je pouvais le faire que pour mon nom, je le ferais sans aucun problème. Allez, Billie, approchons doucement vers nous qui nous échappons.

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(#) Jeu 4 Juil - 22:59
C’est plus simple, tout est plus facile, quand on met tout devant vous, que vous n’avez plus qu’à vous servir. J’ai perdu l’envie de me baisser, de me battre. Je prends ce qu’on me donne, je ne compte plus les dollars, je sais qu’ils dégoulinent, je sais qu’ils ne manquent jamais. Alors, ouais, j’bosse trop. J’bosse mal, j’fais pas les bons choix, j’fais ceux pour la société, j’oublie les miens, j’oublie d’agir pour ma vie à moi. Mes amis, j’leur plante quelques couteaux entre les omoplates, parce que ça rentre facilement dans la chair. Je cultive la haine, et je souris même, en rayant les noms sur la liste de ceux qui verseront une larme, quand viendra mon dernier souffle. J’entoure le tien, par contre. "Est-ce que j'ai l'air de bosser, là ?" Hausse les épaules, arbore sur ses lèvres moqueuses un fin sourire. « J’sais même pas à quoi ça ressemble, une Zia qui bosse. » Faux. Tu le fais juste différemment, et tu les arraches, ces sourires sur les visages des gens. T’es bonne dans ça, dans l’fait de répandre la peur sur ton sillage. J’suis bien heureuse de ne pas dépendre de toi. "Tu l'a pas fais à ton nom ?" Se pince les lèvres, s’amuse. « Si bien sûr, mais j’ai utilisé le chéquier qui tape directement dans le compte familial. » Parce que le mien, mon propre, est certes bien approvisionné, mais pas suffisamment à mon gout. Alors, je tape dans le compte Hodges. Pouffe, un stylo virevoltant autour de ses doigts. « J’avoue, j’aime beaucoup le voir gueuler, puis se retenir, car ça s’fait pas, d’engueuler sa fille pour trop d’empathie et de générosité. » Voilà le piège. Il doit se contenter d’un regard noir, quand les collaborateurs s’approchent de trop près. , "On parle que d'éléphants là, t'es sûre ?" Moue d’innocente, à laquelle personne ne croit. Met la faute sur moi si ça te plaît, mais on sait toutes les deux que c'est ta carte qui a payé." Ton nom sortira surement, quand j’aurai besoin d’une autre coupable. Mais, il ne retiendra que le mien. Toi, t’as presque l’immunité. "T'attends quoi pour te barrer d'ici ?" J’le vois, ton regard. "tu vas pas me dire que ça te plaît, ça ?" J’envisage même pas le mensonge, pas avec toi. « Tu sais bien que non. » Soupire. « Franchement, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » Ouais, je pourrai tout plaquer. Et ensuite ? « J’ai pas le choix. » La lèvre inférieure se fait mordre, nerveusement. « Je vis avec quoi, si je pars d’ici ? Je me fais embaucher comme sous-fifre dans un autre cabinet ? » Je préfère encore faire la pute pour ma famille, et bénéficier des fonds. En attendant. « J’attends juste le bon moment, pour changer la donne. » Allez, persuades-toi Billie, qu’un jour t’auras le cran de tout détruire.  
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