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mon bloc note
the end
La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
(c) Disjointed Societies 2021
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Anonymous
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(#) Sam 8 Juin - 22:25


fissures invisibles

siam & nevada ( icons by wavesonmars )
@siam rose

Pieds lassés de traîner dans les chantiers dépouillés de leur lumière, armure craquelant sous les perles nacrées qu'elle ne parvenait plus à verser, qu'elle n'avait pas pu exprimer ne serait-ce qu'un instant en présence de ses filles. Censure nécessaire se disait-elle lorsque d'un flot immense la tornade béante de sa poitrine se mettait à hurler, qu'elle se perdait à se dissimuler dans sa chambre, pour oublier une perte, trop grande perte, pour ne pas faiblir tandis que leur demeure s’effondrait sous les flammes. Elle ne pleurait jamais Nevada, jamais pour ce genre d’événements ou tout du moins jamais en public, seule la lune étant témoin de ses crises existentielles, si nombreuses mais encore si silencieuses que personne ne pourrait deviner le sillon évanescent de ses larmes sous la poudreuse de son fond de teint. Larmes si absentes, chassées de son faciès lumineux, cachées derrière de trop nombreux masques, entre l'amante et l'amie, l'amoureuse et le désir qu'elle créait en roulant des hanches, s'offrant à des clients trop ambitieux pour se contenter d'une seule et unique danse. La fraîcheur du soir la fit frémir, elle croisa ses bras pour se maintenir au chaud, traînant le bout de ses baskets contre une immense flaque d'eau, les gouttes de pluie ruisselant le long de sa crinière encre chine, pour enfin s'écraser contre ses cuisses. Elle était tremblante, ébranlée le long des allées, traînant ses chaussures contre la terre aride de ce quartier bien trop connu, les bleus teintant son épiderme aux teintes des plus somptueuses épines. A nouveau il l'avait saisi, non pas pour la faire danser, uniquement pour meurtrir un peu plus cette dignité qu'elle ne parvenait plus à préserver depuis le départ d'Amor. Il était mort. Mort. Mot qu'elle se le répétait, comme si une seule fois s'infliger cette blessure n'était pas suffisant, comme une piqûre de rappel au venin incisif, corrodant ses artères pour n'y laisser que ses restes. Amor était parti. Elle se sentait... abandonnée. Nevada tourna la tête, distinguant au loin les quelques silhouettes floues du groupe d'amis de son actuel amour, passion mort née qu'elle ne cessait d'embraser de ses assauts d’effronterie répétés. Peut-être que c'était ce qui la faisait vivre en fin de compte, l'entendre hurler, savoir qu'il ne cessait de la tromper, sentir un brin de douleur physique pour oublier les atrocités qu'elle ressentait en permanence dans son esprit perturbé. Son regard vint se poser plus loin, elle s'arrêta, clope entre les doigts, la minuscule pluie balayant ses cheveux de jais tandis qu'elle le contempla pour la première fois.  « Non pas toi. » Siam. Le seul être qu'elle ne pourrait voir, qu'elle ne supporterait pas de revoir, car les traits connus lui ramenaient encore à ce deuil qu'elle n'avait toujours pas pu faire, qu'elle ne pourrait jamais entièrement s'accorder. Et doucement, tout doucement, tout aussi tendrement que la pluie honorait sa peau, une larme s'échappa de son regard, moins froide, plus amère. Il fallait qu'il parte. Sur le champ.  « Qu'est-ce que tu veux ? T'viens encore lui cracher à la gueule ? C'est pas nécessaire. Il est mort. Il est mort, bordel de merde ! Et toi t'es encore en vie, le bureau des plaintes est fermé pour aujourd'hui. » Il lui fallait un coupable, une raison, n'importe laquelle et en cet instant, il n'y avait que lui. Elle. Celui qu'ils ne reverraient jamais. 
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(#) Mer 12 Juin - 12:27
Comme une vague déferlante à l'intérieur de son crâne, l'envie de tout casser, d'apporter le venin de sa perte sur toutes les peaux de cette ville malsaine pour mieux les émécher, les tuer dans leur acte mal placé, Siam, il bouillonnait de rage, il ne contenait plus les sentiments macabres qui décimaient son myocarde, l'appel du sang comme d'un appât à son désespoir, il voulait faire disparaître la personne qui avait signé le début de son calvaire, l'envie de l'envoyer dans les Enfers, l'envie de mourir aussi avec elle, de perdre une parcelle de l’innocence blottie dans ses prunelles. Siam, comme un fantôme dans les rues du Bronx, il espérait trouver dans le gang adverse l'auteur de sa destruction. Plus rien à perdre, il s'élançait avec le risque pris de se voir administré une balle dans la tête, la drogue qui tournait encore dans ses veines, les doutes mortifères qui l'accablaient, lui donnant ce goût de défaite sur les lèvres. Il avait échoué. Dans le fait de le tuer, dans le fait de le protéger, Siam, jamais stable dans ses pensées, bancal dans ses sentiments écorchés, Amor, qu'il aimait dans la mort, moins dans la vie.

La carcasse déambulant dans les rues, il reconnu une allure, cette silhouette si sensuelle qui lui causait tant de problèmes, elle qui s'était pliée à tous les désirs de son frère défunt. Elle avait des yeux éteints, et Siam, il savait pourquoi elle ne se sentait pas bien.

- Ravie de te voir aussi.


Ton acide, sourire cynique, Siam, il préférait la haïr de partager la même haine, et la même détresse qu'il avait lui-même dans ses prunelles, plutôt que d'apporter de la chaleur dans ses veines. Pas du même camp, pas le même sang, elle avait tout de sa Némésis, cette fille sublime. La pluie commençait à tomber mais Siam, il avait reconnu cette larme salée couler, épousant son visage noyé dans la tristesse.

- Ouais il est mort, j'suis au courant. Arrête de faire comme si tu connaissais Amor mieux que personne. S'il a été tué, c'est surement pour une raison.


Mots acerbes, Siam, il ressentait encore la brûlure de ses plaies, l'usure de la perte, trop fier pour montrer qu'il avait mal de la disparition de son frère. Cigarette portée à ses lèvres, il gardait son allure nonchalante juste pour se donner une contenance.

- Amor tenait à personne, qu'est-ce que tu vas t'imaginer ?


Siam, dans le fond, il savait qu'il avait tort, mais il préférait la tourmenter, surement autant qu'elle le faisait avec sa personne.
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(#) Sam 15 Juin - 23:07


fissures invisibles

siam & nevada ( icons by wavesonmars )
@siam rose



(( ++ outfit )) Spectre hantant ses nuits les plus obscures, contempler à nouveau son faciès ce fût comme mourir un peu à nouveau, entendre les complaintes du ciel orageux se déchirant au dessus de leurs têtes. Car Siam, il ne pouvait pas comprendre, il ne pouvait rien comprendre de ce qu'elle ressentait, ce qu'elle vivait et probablement qu'en son sein il se réjouissait d'apprendre qu'il n'aurait plus à fréquenter celui pour qui elle versait toutes ses larmes. Bien trop lasse, reine effondrée sur son trône de fer, son regard ne chercha aucunement le sien, les bras ballants s'écoulant le long de ses côtes, délabrés tout comme sa structure branlante peinait à faire un pas de plus. N'était-elle pas sortie pour prendre un peu l'air ? Se distancier de toute la toxicité du monde afin de guérir les trop nombreuses plaies qu'il avait délaissé aux creux de son âme transformée de cendres ? Alors pourquoi Siam était-il là ? Pourquoi ne partait-il pas ? Sourire cynique, il lui rendit l'amertume par sa gestuelle, les mots acerbes irritant son derme, ces mots qu'elle ne pouvait pas ignorer, plus maintenant, pas alors qu'il souillait un héritage dont il ne connaissait les valeurs. Et alors qu'insouciant il enfila une cibiche entre les lèvres, Nevada la lui arracha, lui balançant une immense droite sur le visage tandis qu'elle saisit son col, les larmes en rivière débordant de ses paupières. « CALLATE ! » Et elle le frappa encore, un moindre coup contre ses épaules, encore et encore, comme si ainsi toutes ses craintes pourraient s'évanouir, qu'elle soulagerait enfin sa peine, la noierait dans les ténèbres. «  La ferme ! T'as aucune idée de ce qu'il pouvait représenter pour moi, pour nous ! T'es juste tellement égoïste à n'y voir que ton pauvre malheur, tu penses qu'à ta gueule. Amor était bien plus... bien plus que tu ne le seras jamais. » Sa voix se répercuta bien plus fortement qu'elle ne le voulu et empoissonnée, elle lui lança des lames effilées, désireuse de ravager son cœur tout comme lui pouvait la déchirer de son attitude. D'un brusque mouvement elle le repoussa, plongeant ses mèches évadées derrière son oreille, le regard brûlant d'une colère indescriptible. « C'est toi qui ne sait rien, ni de lui, ni de moi. T'en as aucune idée, tu préfères lui cracher au visage alors que t'as même pas cherché à savoir comment il allait. Mais comment ça va dis-moi Siam ? Tu dois sauter de joie d'apprendre qu'il n'est plus là. Le malheur des uns font le bonheur des autres comme on dit. Va bien te faire foutre. » Corrosif aux bords des lippes, elle chassa la question d'un geste de la main, l'humeur caustique et le ton cinglant, l'ouragan se détachant du ciel pour se mêler à son regard alors qu'elle le fusillait de ses prunelles. Colère et tristesse, ce cocktail bien trop explosif éclatait encore, la laissant furieuse, désemparée, parce qu'Amor lui, il avait toujours su calmer ses tempêtes tandis que Siam avait la recette pour toujours les provoquer.
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(#) Jeu 4 Juil - 17:29
Ame bancal à l'allure exécrable, il déambulait dans les rues à la recherche d'un refuge qu'il ne trouvait plus, à la recherche d'une vie qui était déjà déchue, Siam, il n'était plus, comme un fantôme qui s'effaçait entre les murs depuis qu'il avait appris la mort de son frère qu'il aimait dans la haine, qu'il détestait dans l'amour fraternel d'une réalité qui avait réussi à les séparer de manière définitive, sans aucun retour en arrière. Dans le fond, il était brisé, comme si on lui avait enlevé une moitié, les souvenirs qui revenaient dans sa tête par milliers, eux deux, Siam et Amor, tournoyant dans les quartiers malfamés de Brooklyn, en quête d'un espoir mort, avant que celui-ci ne daigne l'abandonner à son triste sort, sans l'ombre d'un remord. Siam, il avait toujours mal au coeur quand il pensait à cette partie, celle qui avait nourris ses démons les plus noirs sous le couvert de tous ses vices.

Il reconnut bien rapidement la nymphe à la tristesse accablante sur sa peau de porcelaine, celle qui suivait Amor partout dans ses déplacements, à tel point qu'il l'avait trouvé affligeante. Il s'était surement pas attendu à ce coup qu'il prit sur son visage, Siam, la provocation comme unique arme, la rage incrustée dans les iris tandis que dans les siennes perlaient des larmes tristes, Siam, dépossédée de sa cigarette dont il s'était vu privé dans son geste animé par la colère. Il pouffa de rire à ses mots, le mépris qu'il usait souvent pour apaiser ses maux.

- Dommage. Il aura plus sa chienne à ses trousses. Ca va te manquer de faire l'esclave, j'veux bien te croire.


Qu'il craqua d'une voix froide, amère et sans regret. La mâchoire serrée sur le point de se disloquer, Siam, il voyait noir dans ses paroles tranchantes, les lames de rasoirs qui disloquaient une âme qui était maintenant absente.

- Reparle encore une fois de ce que tu connais pas, et tu vas le rejoindre. Je touche pas les femmes habituellement, mais tu pourrais en être l'exception. Qui va te protéger, hein ? Qui ? Alors reste à ta place. C'est pas moi qui l'aies tué tu vois, déverse ta rage sur celui qui a fait ça, au lieu de jouer les meufs tristes. Amor, il se foutait de la gueule de tout le monde. Et t'es bien trop naïve pour t'en rendre compte. Mais j'en ai rien à foutre, bien fait pour ta gueule, ouais.


L'impulsivité le motivait à aller loin dans ses mots, loin dans le faux, mais il était à la limite de perdre le contrôle de ses instincts déjà peu stables.

- T'es belle quand t'es énervée. Mais tu restes carrément chiante. Faut croire qu'on partageait la même passion lui et moi pour ce genre de femmes.


Il haussa les épaules d'un air nonchalant alors qu'il continuait à la provoquer, à titiller cette rage qu'il aimait voir exploser.



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