STORY(1.) Lucius est mon véritable premier prénom mais pour des raisons d'anonymat, j'ai préféré adopter son second prénom ainsi que le nom de jeune fille de ma mère.
(2.) Pour revenir sur mes origines, je suis né avec une cullière en argent dans la bouche. Je suis issu d'une des plus riches famille New Yorkaise. Mon père a fait fortune dans l'importation et l'exportation mais également dans l'immobilier. Ma mère, elle, était une riche héritière anglaise. Elle est morte en me mettant en couche. Mon père s'est remarié quand j'avais dix ans. Un fils est né de son remariage : Billius
(3.) J'étais celui qui devait hériter à la mort de mon père mais ma belle-mère ainsi que sa famille ont réussi à bien manoeuvrer. Résultat, je me suis retrouvé sans un sou.
(4.) J'ai été mis à la porte à l'âge de seize ans. Officiellement, j'avais été envoyé en Suisse, en pensionnat. Officiellement, on s'était débarassé de moi dans un autre Etat, dans une "lointaine famille". Je n'y suis resté à peine un an. Je refusais de laisser l'héritage de mon père ainsi que celui de ma mère entre les mains d'arrivistes.
(5.) Vous vous rendez compte qu'à dix sept ans, je ne pouvais pas obtenir grand chose de la vie surtout sans diplome. J'avais pour moi, l'éducation des grandes et riches familles ainsi qu'un sens de la débrouille assez prononcé. Je savais que la vie n'allait pas être facile mais je comptais sur la force de ma personnalité pour m'en sortir. Mon premier objectif avait été de rejoindre New York incognito et pour cela, j'avais réussi à passer un accord avec mes "tuteurs" pour m'assurer de leur silence. Corrompre les gens était si aisé.
(6.) Je mis plus d'un an à rejoindre New York, travaillant ici et là pour glaner quelques dollars. Cela n'avait pas été facile de passer de la richesse à la pauvreté mais cette épreuve avait renforcé ma colère et mon envie de vengeance
(7.) Une fois à New York, j'essayais de prendre contact avec mon demi-frère mais impossible. Je me rendais compte que je n'avais pas seulement perdu ma fortune, j'avais perdu également mon nom ainsi que ma place dans cette société
(8.) Durant les années qui ont suivi, j'ai passé plus de temps à survivre qu'à réellement vivre. Je vivais de petits boulots mais également de larcins en tout genre. j'étais devenu très doué pour le vol à la tire mais également pour arnaquer les gens. J'avais pour moi, les bonnes manières pour me fondre dans la masse des riches héritiers mais la roublardise de ceux qui n'ont plus rien à perdre. Ce cocktail faisait de moi quelqu'un de peu fréquentable.
(9.) Il y a dix ans, j'ai trouvé un boulot sur les docks. Ce n'est pas toujours évident mais cela a le mérite de me faire vivre au moins la première moitié du mois
(10.) Il y a deux ans, j'ai commencé à me rapprocher de mon ancien milieu de la manière la plus sournoise : grâce aux femmes. C'est fou ce qu'un gigolo récolte comme argent mais également comme information sur le milieu quand il sait bien manipuler les sentiments des femmes.
OTHER1. J'ai pratiqué jusqu'à mes seize ans, l'escrime ainsi que le tennis. Depuis, je pratique surtout le footing ainsi que le parkour.
2. Mon père a toujours tenu à ce que mon éducation m'apprenne à bien me tenir en société et surtout à savoir converser dans les soirées mondaines quelque soit mon âge. La danse de salon a également fait partie de mon programme.
3. Je suis un grand fan de musique et je ne me sépare jamais de mon vieux lecteur ipod. Le premier objet que j'ai volé et dont je me sépare jamais. Cela me permet de calmer mes nerfs et surtout de m'évader. Je possède beaucoup de musique allant de l'opéra au rap. Mes goûts sont assez hétéroclite.
4. Je ne possède pas beaucoup d'objets de valeur car je ne suis pas un grand matérialiste et que je dois souvent bouger mais outre mon vieux lecteur ipod, je possède un vieux appareil photo argentique. C'est une de mes autres passions. Je peux passer des heures à attendre la bonne photo.
5. Je possède uniquement le permis moto et me déplace avec ce véhicule. C'est mon mentor, celui qui m'a tout appris de la vie dans les rues New Yorkaises qui m'a trouvé mon petit bijou. Malgré les années, elle continue de me rendre de grands services.
6. La nouvelle technologie est moi, nous ne sommes pas vraiment bons copains. J'ai du mal à me tenir à la page. Je suis plutôt de la vieille école, à tenir encore un carnet avec toutes mes notes. Le papier me rassure, pas étonnant que je passe quelques heures par semaine, bien au chaud à la bibliothèque, à lire de vieux romans comme des nouveautés. J'aime me cultiver. La connaissance, c'est le pouvoir à mes yeux.
7. Je possède plusieurs casquettes : je peux être l'homme cultivé, amoureux de bons vins comme la petite frappe qui vous volera votre portefeuille sans que vous ne vous en rendiez compte. Les gens ont beaucoup de mal à me cerner car je peux incarner un certains nombres de personnages. Je suis un gentleman arnaqueur pourrions-nous dire. Dans la réalité des faits, je suis surtout un homme rongé par la vengeance et par la solitude. Je suis un orphelin qui se bat uniquement pour faire valoir l'héritage de ses parents. Je ne cours pas après l'argent mais je veux retrouver la place qui m'était destinée.
8. J'aime faire des origamis quand je m'ennuie ou simplement pour m'occuper l'esprit. Je laisse souvent à mes "clientes" un petit cygne quand je les quitte au petit matin. C'est pour moi, dans le fond, comme une carte de visite.
9. Mon animal de compagnie n'est autre qu'un pigeon. Cela peut paraître étonnant mais j'ai noué un véritable lien avec un pigeon et il me suit partout depuis deux ans. Il n'est pas rare de le voir sur mon épaule quand je suis assis sur un banc de Central Park.
10. Je ne roule pas sur l'or mais j'ai une foutue manie de collectionner les cartes de joueurs de base-ball. C'est le seul trésor que j'ai réussi à sauver quand ma belle-mère a décidé de me chasser de chez moi. Je pourrais en tirer une petite fortune mais je m'y refuse. Au contraire, j'essaie d'étoffer ma collection par tous les moyens quitte à rendre certains services proches de l'illégalité.
11. Fan de basket-ball comme d'équitation, mes goûts sont aussi variés que ma personnalité. Je suis un touche à tout, un autodidacte qui apprend dans les livres dès qu'il ne comprend pas quelque chose. Le sport ainsi que les paris sont une source de revenus non négligeable même si pour l'heure, je perds plus que je ne gagne. Disons que cela fait partie de mes vices.
12. En parlant de vice, je fume beaucoup et je fréquente un peu trop un certain bar de mon quartier de prédilection. En même temps, avec les collègues dockers, on aime s'y retrouver après une longue journée de boulot.
13. Mes possessions personnelles tiennent dans un grand sac de sport. J'ai réussi à nouer une bonne relation d'amitié/confiance avec un nettoyeur ce qui me permet de laisser mes costumes dans l'arrière de sa boutique. Le reste de mes affaires est conservé dans mon sac.
14. Je n'ai pas d'adresses fixes, je dors certaines fois dans des squats ou alors dans des chambres de motel miteuses. J'ai appris à vivre à la dure depuis mes dix sept-ans et plus rien ne m'effraie. Cette vie de nomade commence à me coller à la peau et je doute pouvoir être à nouveau heureux même dans le plus luxueux des manoirs.
15. Je souffre de migraines chroniques mais le traitement pour me soulager coûte bien trop cher. Dans ces moments-là, il vaut mieux pas m'approcher car je suis d'une humeur de chien.
16. J'ai un certain problème avec le vertige également.