DARREN TELLER • Stephen James

(1.)Teller qu'il prononce dans un souffle, un rictus qui navigue sur les lèvres, piètre sauveur d'apparence, alors que son regard s'assombrit. Fierté d'antan que le paternel Teller a volontairement piétiné avec les promesses d'un avenir meilleur. Ecran de fumée, mensonge longuement bâti. Elle a plongé, tête la première, elle y a cru maman Teller. Femme naïve, trop naïve. Promesse édulcoré d'une descente au enfer. Les douces paroles qui assurent une mutation de travail. Mensonges sur fond de vérité, il plonge le paternel Teller. Plus d'boulot, quartier délabré, et le mensonge qui dévore la stabilité de la famille - qui doucement s'ébranle. (2.) O l'enfance, tendre moment, fabrique de souvenirs à la douceur exquise, celle qui dessine la personnalité d'un môme qui deviendra adulte. Pièce manquante d'un couple à la dérive comme un pansement pour panser les plaies déjà bien trop grande. L'espoir d'un amour vain au travers d'une naissance. La sienne. Darren Teller, gamin dont l'attente des parents ne fera que mettre à la lumière du jour une vérité  blessante.  (3.)  Les paupières closes, les souvenirs dansent inlassablement, ces visages aux prénoms perdu dans un souffle, la colère, la tristesse, la rancœur qui dépeint sous le maquillage qui inonde les traits de ces femmes aux multiples aller-retour. Elle a claqué la porte maman Teller, dans l'incapacité d'affronter le regard ombrageux de son tendre mari. Amour illusoire, fragments d'une idylle d'antan & lui, le paternel qui danse au milieu de ces visages défaits à la recherche d'une femme qu'il a longuement aimé délaissant le seul être encore capable de l'aimer au delà de toute frontière, son fils. (4.)Enfant solitaire,  celui qui se taire au fond d'la classe comme les autres, la colère qui innonde son être, gagne du terrain. Imploser pour mieux exploser. Gamin tempétueux, qui n'aura de cesse de crier sa colère aux travers de ces actes. Les coups tombent sans retenu, la hargne au cœur, le regard glacial, gamin qui se perd un peu plus à chaque instant (5.) Questions amères, réponses acides. Brut de décoffrage Darren, c'est pas l'genre à faire dans la dentelle, la diplomatie qui se ternit, s’effondre pour n’être plus qu’un ramassis d'conneries. Pas l'genre à s'embrumé avec des mots dit - bien séant du dictionnaire. Ça passe - ou ça casse, si ça casse les coups se déchaînent sans préavis quelconque. Rancunier, de ceux qui déteste les crasses, les coups bas.Un coup tordu et le revers ne fait sans attente. (6.)  Elle était belle Livy, Livy & sa capacité à voir le meilleur en lui . Dompteuse de cette violence à la couleur ébène qui dépeignait en lui lorsque la tempête se déchaînait. Livy et son sourire aux couleurs du soleil, la lueur de l'espoir dans le regard. Des promesses muettes enfouie dans un silence assourdissant. Puis, elle est partie Livy emportant tout avec elle. Partie pour un monde meilleur, là ou danse les lueurs blanche d'un lendemain qui n'existe pas. Son frêle corps dans cette pièce trop blanche pour son visage aux traits enfantin, un combat contre d'infime démon s’accommodant sous le nom de leucémie. Alors, elle est partie danser.  Danser au milieu des tournesols, des marguerites et des roses laissant Darren. Darren & sa souffrance sans frontière creusant un peu plus le gouffre qui le bouffait déjà sans ménagement. (7.) Blanche colombe devenu aigle aux serres acérées, pas doué avec la population. Un  peu bancale, peu à l'aise avec les autres. Une belle gueule à l'expression inexistante, le regard azuréen et son silence d'aplomb fou les gens mal à l'aise.  Darren, c'est pas l'genre à laisser entrevoir les faces clair d'sa personne. La méfiance érigé comme barrière autour d'une âme aux cicatrices trop nombreuses pour être énumérer avec cette peur viscérale de fournir une importance, une attache trop grande aux personnes capable de mettre les pieds dans le merdier que peu être sa vie. (8.) ,Il existe ces amitié qui n'ont pas besoin de mots pour mener leur existence, muette dans des regards, complicité sans explications à donner. Gamin à l'enfance semblable, lié comme les deux doigts de la main, ils auraient donner leur vie pour celle de l'autre auparavant. Avant que cette p'tain d'histoire de gang ne fasse leur entrer dans leur vie d'homme à peine sorti de l'adolescence. Livraison d'produits illicites, promesses d'ivresses acidulées, bienfaitrice des tripes d'autrui. Mauvais moment, mauvaise heure, mauvais carma, qu'importe le nom de cette nuit sombre. Trop sombre pour être gardienne d'une amitié sans faille. Une balle qui se loge, arrache les cris étouffé de son meilleur ami, son frère à la loyauté inébranlable. Quelques minutes et l'amitié devient brouillon, s’effrite pour ne devenir qu'un souvenir enfouie comme les autres. Sombre nuit. Casier judiciaire déjà trop entamé, une entrée pour l'monde carcérale., résidence dans une cellule de quelques mètres carrés – où Darren n'aura de cesse de dénoncé son geste comme une ultime protection pour son frère d'arme, son frère de vie restant hermétique à toute explication (9.) La famille. Tableau aux couleurs sauvage, observant l'absence assourdissante d'une repère & d'une figure maternel, un paternel peu délicat, démontrant à son fils l'absurdité de l'attache, Un sens de la famille bafouél que le tatoué trouve auprès du gang. (10.) Darren, il est taciturne, vif, sanguin, tempétueux, loyal, ambitieux, possessif, observateur, obstiné, protecteur, indépendant, calculateur, exigeant, tatoué - énormément . Drôle d'oiseau en quête de liberté.