(Adam) May the odds be ever in your favor.

♛ May the odds be ever in your favor.

happy hunger games

Cat elle avait l'impression d'être sur un bateau. Un bateau en feu et elle, elle était là à se dire "jusqu. ici tout va bien" malheusement tout n'allait pas bien pour elle, pour eux, pour ses enfants. Elle était sur un bateau en feu à se répéter cette phrase sordide et n'avait qu'un pauvre seau pour tenter d'éteindre le feu qui se propageait de jours en jours. Tromperies, divorce, avocat, garde des enfants. Elle devait l'admettre malgré ce qu'elle essayait de cacher au monde entier tout n'allait pas bien loin de là. Les yeux rougis d'avoir pleurer, l'américaine devait se ressaisir au plus vite. Les apparences toujours et encore. Elle remit correctement la bretelle de sa lingerie en place, tamponnant légèrement de ses doigts manucurés le restant de sa tristesse. Elle se sourit un instant dans le miroir sans vraiment y croire, ce reflet dans le miroir ne lui plaisait guère. Ce sourire qu'elle distribuait à tout va. Sourire qui les contentait tous. Jusqu'ici tout va bien, qu'elle se répétait en boucle. Elle sortit de la salle d'eau, oubliant pendant une seconde son reflet dans le miroir. Personne ne l'a connaissait comme ça, cette sensibilité qu'elle ne devait montrer à personne, sous peine qu'on l'utilise un jour. C'est son père qui lui avait martelé cette phrase. Elle ne devait au grand jamais laisser quelqu'un entre appercevoir ses failles. Laissant ses doigts se balader sur les différents tissus et tenues que contenaient sa garde robe. Elle s' arrêtera. Celle ci ferait bien l'affaire. Elle finit par enfiler la robe qu'elle avait choisit.

C'était le deal, quand Ohanzee était là Cat disparaissait. Ne voulant pas créer de conflits inutilement, parce que oui elle ne pouvait s'en empêcher. Elle devait lui jeter des piques. Le divorce s'avérait déjà assez compliqué, la séparation des biens, de la fortune de l'un et de l'autre, toute cette bataille autour de la garde des enfants. De l'ego surtout de chacun des deux protagonistes. Cat voulait protéger ses enfants avant tout, ils étaient déjà victimes des médias pour qu'elle en rajoute encore une couche la rouquine.

Une soirée pour obtenir les droits d'un livre, elle allait dîner avec ces hommes tirer à quatre épingles pour finalement réussir à adapter cinématographiquement parlant le bouquin. C'est dans une longue robe noire qu'elle déambulait dans le penthouse. Le chien, couché dans son panier, levait la tête à chaque fois qu'elle passait devant son nez espérant peut être une promenade de sa maîtresse. C'est ainsi qu'elle découvrit l'état pitoyable de l'entrée. "les garçons rangez vos affaires tout de suite avant que votre père n'arrive" qu'elle râle la rousse, alors qu'elle accroche ses boucles d'oreilles qui brillaient de milles feux. Perchée sur des talons aiguilles de la même couleur que sa robe, elle emjambe vestes, sacs et autres affaires traînant dans l'entrée. qu'a-t-elle bien pu faire pour avoir des enfants aussi bordéliques que ces deux là ? "on est pas chez les sauvages ici! " qu'elle crie alors en passant sa tête dans le couloirs. Tendant l'oreille, un petit sourire mi agacée mi amusée se dessinait sur ses traits. Les deux garcons se mirent eux aussi à vouloir se justifier du pourquoi du comment toutes les affaires étaient arrivées comme par magie au sol. Catriona lèva les yeux au ciel, s'arrêta devant la desserte qui se trouvait dans l'entrée. Un immense miroir le surplombant, la rousse réajusta sa coiffure, vérifiant également que le rouge à lèvre n'avait pas fait de coulure. L'américaine sursauta légèrement en voyant une silhouette qu'elle connaîssait bien voir même très bien apparaître dans ce même miroir. Un rictus se dessina alors sur son visage "ah bah quoi que si.." qu'elle s'exclama alors qu'elle observait son mari bientôt futur ex époux-coureur de jupons-etc.. Elle jete un coup d'œil sur la montre qu'elle porte au poignet, est elle déjà si en retard pour sa soirée ?

"t'es en avance tu devais pas arriver avant dix bonnes minutes" Constat.. Critique.. Entre les deux, son cœur balançait. "Dustin ! Marlon! Votre père est arrivé !“ qu'elle finit par lancer alors qu'elle ne savait pas forcément quoi dire à son.. mari.

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La rousse terminait de se préparer, pas réellement presser à l'idée de partir de chez elle. C'est la silhouette de son mari qui l'a ramena sur terre. Coup d'œil jeté à sa montre, elle ne put s'en empêcher, elle lui fit remarquer. Il semblait détendu, ce qui fit froncer les sourcils. Il s'avança vers elle, le ton qu'elle avait employé ne l'avait pourtant pas mis de mauvaise humeur. Ils avaient tendance à souvent s'énerver depuis quelques temps quand ils étaient dans la même pièce où le même périmètre. Elle prit quelques secondes pour appeler leurs enfants qui ne semblaient pas vouloir les honorer de leur présence. "Dois-je te décerner une médaille pour ton avance ce soir ?" Un fin sourire étirant ses lèvres. Cat laissa tomber, a quoi bon envenimer la situation ? elle ne souhaitait pas pourrir l'ambiance. Le sourire qu'Ohanzee avait sur son visage la fit oublier l'espace d'un instant cette drôle de situation. Ce dernier s'approcha d'elle, la rousse ne put s'empêcher de le regarder de haut en bas. Elle le trouvait toujours attirant, avec ses cheveux bruns et ses beaux yeux verts. Il la complimenta sur sa tenue de ce soir, demandant avec qui elle comptait passer la soirée. "Repas d'affaires, comme toujours." qu'elle grimaça levant les yeux au ciel, il n'y avait qu'à lui qu'elle pensait donc ne se voyait pas passer la soirée avec un autre homme. Ça elle refusait de l'admettre évidement. À ce moment précis, Catriona se souvint de ce pourquoi elle était tombé amoureuse de lui, il y a de nombreuses années. Cette démarche qu'il avait, cette façon de parler, elle avait l'impression d'être à nouveau cette adolescente l'espace d'un instant. Cette voix qu'il prit en s'approchant d'elle, sa main attrapant la sienne. Le contact de leur peau la fit légèrement frissonner, l'américaine. Il l'a fit tourner sur elle-même. Elle sourit plus franchement, amusée par la situation qui se déroulait sous ses yeux, elle se transformait en sa présence, bien qu'il arrivait toujours à la faire sortir de ses gonds. "On s'enfermait souvent toi et moi à cette époque.." qu'elle lui réplique, se prêtant pendant quelques minutes au jeu. elle déposa sa main libre sur son torse, faisant glisser ses doigts contre le tissu de la veste de son mari. Cette proximité lui manquait bien. C'est elle qui avait voulu demander le divorce avec lui, donc techniquement, c'était sa décision. Mais elle ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il lui manquait, que tout ce qu'il s'était passé n'était peur être qu'un rêve ou dans ce cas là un cauchemar.

Fixant pendant un instant le vert qui animait les pupilles de son mari, elle se mordit rapidement la lèvre, avant de détourner le regard. Elle s'éloigna de ce dernier rompant alors toute proximité, pour récupérer un bijou qu'elle avait laissé trainer sur un des meubles. La rousse l'attrapa, se rapprochant à nouveau d'Ohanzee, elle lui mit dans la main. Le bijou scintillant de milles feux. Pierres précieuses qu'elle affectionnait. "Tu veux bien m'aider.. s'il te plaît?" Elle fit la moue, levant la tête en sa direction et sans attendre. Elle se tourna attrapant sa crinière rousse pour la faire basculer par dessus son épaule. "T'a prévu quoi pour ce soir avec eux?" Fit-elle alors qu'elle regardait dans le vide. Curiosité, ce genre de soirées bien que trop rare lui manquait aussi. A croire que la présence du grand brun la perturbait.