Sauver la planète (RP libre)

07/03 Les enfants étaient avec la nounou, j'avais une grosse journée devant moi aujourd'hui. En allant courir la dernière fois, j'avais pu me rendre compte qu'il y avait de plus en plus de déchet qui traînait, que se soit dans la forêt ou encore en bord de mer. Il fallait clairement que quelqu'un agisse. Et aujourd'hui, j'avais prévu de me rendre sur les plages pour commencer le nettoyage. À cette époque-là, il n'y avait pas beaucoup de monde. Donc autant en profiter, que tout soit calme. Je n'arrivais toujours pas à comprendre comment les gens pouvaient être aussi intéressées par la planète. Et c'était souvent les premiers qui venaient se plaindre, car il retrouvait un papier sur leur pelouse ou encore que les espèces disparaissaient. Me rendant en voiture sur le lieu prévu avec quelques personnes de l'association. Chacun devait s'occuper d'un périmètre spécial pour aller plus vite. Notre objectif était de nettoyer le paysage et surtout de sensibiliser la population et pourquoi pas les faire venir dans l'association. Il y avait un soleil, autant en profiter. Plusieurs sacs étaient rassemblés pour pouvoir faire le tri dans les déchets. Il y avait surtout quelques cages à disposition dans la voiture. On risquait de retrouver des animaux abandonnés qui avaient sûrement besoin d'aide. Me voilà donc à South Beach , des gants aux mains et c'était partis pour commencer à nettoyer la plage.

07/03Mavis n’avait jamais aimé aller à la mer, mais elle n’avait rien trouvé de mieux à faire en cette journée de congé qu’aller là. Après tout, si elle restait seule dans son luxueux appartement, elle savait qu’elle ouvrirait son ordinateur et vérifierait tous les mails qui atterriraient dans sa boite courriel de façon paranoïaque. Lors de sa dernière journée de congé, elle avait cliqué tellement souvent sur le bouton actualisé de la boite mail que son ordinateur avait surchauffé.

Beurk, ça sent le vieux poisson mort ici, Se plaignit-elle en ronchonnant lorsqu’elle sortit du taxi.

Au moins, la température était clémente. Vêtue d’une robe jaune soleil qui mettait en valeur sa peau noire et de sandales certainement pas adaptés au sable blanc, elle tentait de trouver un coin tranquille pour faire semblant de lire. Comment faisait le New Yorkais moyen pour ne pas s’ennuyer ici? Il y avait tellement de déchets un peu partout que Mavis craignait se piquer sur une seringue usagée si elle longeait un peu trop la mer.

UN RAT! Cria-t-elle en se rendant compte que quelque chose lui chatouillait désagréablement le mollet droit.

Elle sautilla sur place alors qu’un feulement résonna partout. Une espèce de truc roux avec un œil amoché, une queue arrachée, une patte manquante et sans doute infesté de puces semblait tétanisé de peur face à ses cris terrifiés. Ce n’était pas un rat, mais un chaton famélique et très abîmé par la vie.

Il va me sauter à la gorge, à l’aide, Implora-t-elle en le voyant arrondir son dos alors que son poil emmêlé s’hérissait.

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07/03
Ce genre de moment à se retrouver avec soit même, se concentrant sur la nature qui avait besoin qu'on prenne soin d'elle. Le temps passait tellement vite, on ne se rendait pas compte à quel point, nos actions pouvaient avoir de lourdes conséquences. Ce n'était pas facile de décider d'accorder un peu de notre temps pour la planète. Les enfants tout comme les adultes pouvaient reprendre de bonnes habitudes. Que se soit , en faisant le tri collectif, en évitant de jeter les détritus dans la nature et surtout, en prenant soin des animaux. Cela faisait du bien de rendre service, surtout que parfois, cela prenait seulement quelques heures dans une journée, même une heure de temps en temps.

Concentré, perdu dans mes pensées, jusqu'à entendre ce cri. Relevant tout de suite le visage. Me dirigeant vers le bruit que je venais d'entendre. C'était sans surprise que je retrouvais une femme , sûrement pas là pour ramasser des détritus. Me rapprochant d'elle. "Doucement, ce n'est pas un rat, je vous rassure. " Je découvrais très vite ce petit chat qui était vraiment dans un sale état. J'avais des gants spéciaux, je me rapprochais donc doucement en me baissant à la hauteur du chaton. "Il ne vous fera aucun mal, il réclame de l'aide." Les chats étaient ainsi, normalement sauvage et pourtant, quand ils étaient en détresse, ils se rapprochaient de nous. "Ne bougez pas surtout." Courant pour rejoindre ma voiture, attrapant une petite cage. Avant de revenir, je venais attraper ce petit chaton le mettant dans la boite. "Vous allez bien ça va?" Tournant le visage vers la jeune femme.