La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
Comment reprendre le cours de son ancienne vie, comment continuer, lorsque dans son cœur on commence à comprendre qu’on ne peut plus retourner en arrière. Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser, des blessures si profondes qu’elles se sont emparées de vous.
06/03 Les mois sont compliqués dernièrement, beaucoup épreuves à surmonter. Baisser les bras plusieurs fois, la déprime qui avait pris le dessus. Mais, je devais clairement me reprendre en main pour de bon. Les enfants allaient bien, mon mari était sauf après cette nouvelle opération du cœur. Après plusieurs discussions avec des proches, je devais absolument que je fasse ce qui me plais. Et même si le tremblement de terre avait détruit ma galerie, je pouvais la réparer. Les enfants à l'école, je venais me rendre à la galerie pour plusieurs heures avec une camionnette que j'avais loué. Plusieurs outils, et depuis quelques jours, je me retrouvais à tout réparer. Retirer tous les débris qui se trouvaient à l'intérieur , faire un peu de rangement, du vide et surtout nettoyer les murs qui avaient été tagger pendant que j'avais délaissé cet endroit depuis plusieurs semaines. Mais maintenant, c'était terminé le squat, c'était ma galerie. En plus, le soleil commençait à pointer le bout de son nez, même si on ressentait encore l'air frais, mais cela ne faisait pas de mal. Les heures passaient et enfin, ça commençait à prendre forme. Pinceau en main pour repeindre tous les murs tranquillement, petite musique de fond. Ici, j'arrivais à me changer les idées. J'avais tellement de projets qui étaient en train de naître dans ma tête.
En effet, ici, j'allais exposer mes photos comme c'était prévu depuis l'origine. Recevoir mes clients pour des shootings photos, autant que mes services servent. Mais surtout, je voulais profiter des photos pour montrer à la population à quel point, il fallait qu'on prenne soin de notre planète. Des paroles, c'étaient bien, mais parfois les photos font beaucoup d'effets. Et à New York, il y avait de quoi parler. Bien trop d'inégalités, de jugement, de racisme ou encore aucun respect pour la nature. On ne se rend pas compte à quel point, chaque geste peut avoir un tel impact sur notre environnement. Donc oui, j'avais prévu d'afficher cela en photo. Torse-nu dans ma galerie après avoir déposé la dernière couche de peinture. En ayant mis un peu partout sur moi. J'étais fier de ses idées qui me venais en tête. Un grand pas en avant, tourné la page sur les mauvaises pensées et voir vers l'avenir.
Mon retour à New York avait été légèrement chaotique. On ne pouvait pas occuper un poste tel que le mien et s’absenter aussi longtemps sans laisser de directive derrière. J’étais le directeur générale d’une des banques les plus importantes et riche de ce monde, mes clients exigeaient des rendements et des résultats, j’avais perdu beaucoup trop de temps en Irlande à tenter de recoller des morceaux brisés tellement de fois qu’ils étaient devenus aussi fin que de la poussière. Au moins, j’avais pu revoir mon père…et bien que nous n’ayons pas tant parlé, j’avais pu faire la paix avec lui, en quelque sorte. « Oui monsieur Stevens, je suis près de ce terrain que vous désirez acquérir, tout n’est qu’une question de temps…tout le monde à un prix, je trouverai bien celui de cet homme…quand on habite le Queens, on a nécessairement besoin d’argent, ne vous en faites pas » Dis-je avant de raccrocher en soupirant. Dieu du ciel que cet homme était exaspérant. Ce n’était tout de même pas ma faute si son fichu agent immobilier avait été incapable de retrouver le propriétaire du squat qu’il convoitait, bon sang!
Me rapprochait de ladite propriété, je me suis immobilisé de surprise devant l’apparence de jeunesse de l’établissement. On était loin de l’endroit grouillant de sans-abris qu’on m’avait décrits. Le proprio avait décidé de donner un coup de jeune à cet endroit qui avait sans doute subie une dépréciation à cause de l’immense tremblement de terre. « Il y a quelqu’un? » Demandais-je en entant directement dans cet endroit qui sentait la peinture fraiche. Oui, de toute évidence, quelqu’un était en plein travail à ce moment-même. Une immense silhouette à moitié nue confirma cette pensée. « Hey vous, vous pouvez me dire qui vous emploi? » Interpellais-je l’ouvrier d’une voix autoritaire et directive en me rapprochant de lui. J’étais assez pressé, j’avais d’autres clients qui attendaient mes coups de fil. « Ah. Eoghan. J’ignorais que tu étais maintenant ouvrier, d’un autre côté ça m’étonne pas vraiment » Dis-je avec une certaine raideur en le reconnaissant. Bon sang, souillé de peinture de la sorte et sans chemise, il ne faisait pas très professionnel. Son patron devait le payer au noir, à n’en pas douter.
« Aurais-tu l’obligeance de m’indiquer le nom de ton patron? L’homme qui possède ce terrain et ces murs? C’est assez important et je suis pressé » Lui indiquais-je en me détournant ensuite, comme s’il n’existait pas. Cette vue était complètement magnifique, je commençais à comprendre l’intérêt que suscitait cette propriété. « Je suis assez pressé » Répétais-je comme s’il n’avait pas compris la première fois. Avec les prolétaires, il valait mieux toujours répéter deux fois pour qu’ils aient de temps de bien comprendre la question afin d’adéquatement y répondre.
Comment reprendre le cours de son ancienne vie, comment continuer, lorsque dans son cœur on commence à comprendre qu’on ne peut plus retourner en arrière. Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser, des blessures si profondes qu’elles se sont emparées de vous.
Il est temps de faire connaissance Parfois, il suffisait de se reprendre en main et commencer à faire ce qu'on aime. Retaper ma galerie me faisait beaucoup de bien. Même si je sais très bien, que j'allais avoir besoin de quelques ouvriers tout de même. J'avais envie de créer une salle noire pour faire le développement de mes photos. Donc créer des murs en plus pour cette nouvelle salle. Je voulais que cette galerie et studio photo me ressemble, soit à mon image. Les ouvriers avaient déjà posé les nouvelles fenêtres qui avaient été brisées pendant le tremblement de terre. Maintenant un peu de peinture et je commençais déjà à réfléchir pour savoir où j'afficherais les prochaines photographies. Un établi posé au milieu de la pièce avec un calepin. Dessus, je dessiner ou encore notait toutes les idées que j'avais en tête. Des dessins pour dire où j'allais accrocher telle ou telle photo. J'étais vraiment concentré sur mon travail. De quoi bien se vider l'esprit et en ce moment, j'en avais besoin. Cet endroit me tenait à coeur, surtout par rapport à cette vue sur ce point d'eau, cette nature devant aussi.
Perdu dans mes pensées, en pleine concentration jusqu'à entendre cette voix. Me retournant pensant que c'était encore un squatter. Et non, la surprise, me retrouver en face de mon oncle Clot. Alors là, je ne m'y attendais vraiment pas. "Bonjour!" Le regardant surpris, ne sachant pas du tout ce qu'il faisait ici. Un rire venait sortir de mes lèvres alors qu'il pensait que j'étais un ouvrier, alors celle-là, elle était bonne. "Un ouvrier, tient, elle est bien bonne celle-là." Souriant en le regardant les bras croisés alors que je posais mon crayon. Écoutant ses paroles, je ne m'attendais pas à cela non plus. "Alors je suis le propriétaire de cet endroit, il m'appartient. Et je ne suis pas ouvrier, je fait juste quelques travaux. " Donc pourquoi tu veux savoir ça?" J'étais curieux, surtout qu'il semblait vraiment pressé, je ne comprenais pas pourquoi.
Pourquoi le destin me remettait toujours sur le même chemin que ceux qui partageaient mon nom? Je n’avais pas reparlé aux Sweeney-Keohane pendant 40 ans, pourquoi me torturait-ils aujourd’hui? Certes, je m’étais réconcilié avec Papio et j’avais légèrement renoué avec Math, mais tous les autres restaient des inconnus pour moi et le resterait sans doute. Cet Eoghan, je l’avais à peine vu, mais jamais je n’aurais imaginé qu’il soit du genre à posséder un tel endroit. Pourquoi? Parce que ceux portant mon nom n’était pas très porté sur les possessions et les richesses et cet endroit devait valoir son pesant d’or. Par contre, le fait de le trouver à moitié à poil et souillé de peinture était beaucoup moins surprenant. Marchant sur des œufs tout en sachant que je partais clairement défavoriser pour tenter de le charmer suffisamment pour qu’il accepte de me vendre cet endroit, il me faudrait redoubler d’effort pour acquérir cet endroit. « Je veux acheter cet endroit pour l’un de mes clients qui est intéressé par le terrain » Dis-je sans me départir de mon ton professionnel sans bouger d’un poil, mon regard gris toujours plongé dans le sien. Je n’allais pas changer d’idée simplement parce qu’il possédait le même ADN connardesque que ceux qui me détestait depuis si longtemps.
« Si tu veux bien enfiler une chemise, nous pourrons discuter chiffre » Rajoutais-je de ma voix professionnelle et distante. Il était hors de question que je discute de rachat avec un mec bourré de stéroïde et, de plus, à poil. Quoi que...n’était-ce pas Eoghan qui avait épousé un Lord immensément fortuné et magnat de l’immobilier? Oui, bien sûr…leur mariage avait fait un sacré fracas dans le monde mondain. Un riche Lord anglais qui épousait un rat…ce n’était pas très commun. « Si tu peux appeler ton époux, j’aimerais vraiment discuter de la vente de ce terrain. Mon acheteur est prêt à payer le double de sa valeur » Rajoutais-je sans me soucier d’égratigner sa fierté et son orgueil. Le propriétaire d’une salle de sport dans le Bronx, héritier d’une fortune inexistante et travaillant aléatoirement n’avait certainement pas la tête d’un fin négociateur et il était hors de question qu’on m’accuse d’avoir escroqué un homme qui ne connaissait sans doute rien aux finances.
Comment reprendre le cours de son ancienne vie, comment continuer, lorsque dans son cœur on commence à comprendre qu’on ne peut plus retourner en arrière. Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser, des blessures si profondes qu’elles se sont emparées de vous.
Il est temps de faire connaissance Ce genre de jugement ne me surprenait pas et en soit, je ne pouvais pas lui en vouloir. Je n'avais clairement pas la tête d'un homme qui avait de l'argent. Il m'avait fallu des années pour que je puisse ouvrir ma salle de sport. Des années à faire des économies, me priver, mais j'avais fini par y arriver. Donc c'était normal que ça pouvait surprendre que j'ai cette belle galerie et studio en plein cœur du Queen. Sauf que, depuis maintenant plus d'un an, j'avais rencontré mon mari, cet homme que j'aimais plus que tout. Et qui m'avaient aidé à réalisé mes rêves. Non, je n'étais pas avec lui car il avait de l'argent, même si beaucoup de personnes pouvaient le penser. Homme qui profitait d'un Lord pour son argent, attendant qu'il meurt pour obtenir tout son argent. Ce genre de phrases, je les entendant encore et encore depuis un an maintenant. Entre le jugement des homophobes et ceux qui disaient que j'utilisais le manque d'amour de James, j'avais ma dose. Je ne supporterais pas qu'un membre de ma famille vienne me juger, je n'avais pas besoin de ça en ce moment. "Acheté cet endroit ? Désolé, mais il n'est pas à vendre." J'avais mis des mois avant de trouver un locale qui me conviendrais, donc il était hors de question que je me sépare de cet endroit.
Sourire au coin des lèvres alors qu'il me demandait d'enfiler une chemise, c'était une vraie blague. "Une chemise ? Tu as passé des jours dans un camp de nudistes et te retrouver devant un mec torse-nu te perturbe. C'est surprenant." J'allais tout de même attraper ma chemise pour l'enfiler attachant quelques boutons. "Appeler mon époux pour parler argent ? Et pourquoi? Cet endroit m'appartient et je viens de te dire qu'il n'est pas à vendre. Je suis en train de le retaper, pour ouvrir à nouveau ma galerie et studio photo, donc, il n'est pas à vendre. Dit à ton client de se chercher un autre terrain." Je n'appréciais pas qu'il veuille que James soit là. J'étais capable de prendre mes propres décisions. Je voulais repartir de l'avant, donc pourquoi on venait à nouveau me prendre la tête.
Est-ce que la surdité était l’un des multiples problèmes de ce gamin? Il répétait ce que je disais avec une mine ahurie alors que je savais ma prononciation parfaite et mes paroles sans détour. Comment pouvait-il ne pas comprendre? Était-ce les émanations venant de sa peinture qui le perturbait? Personnellement, j’espérais surtout que cette peinture bon marché ne finisse pas sur mon costume hors de prix. Pour moi, il était impossible qu’Eoghan ait pu se procurer un tel terrain surtout vu ses informations bancaires. Vous ne saviez pas? Un banquier avait accès à toutes votre vie en un seul clique; dossier de crédit, liste des emplois, dossiers criminels, salaire annuel, relevé d’impôt…il avait accès à tout, donc, j’avais accès à tout également. Fixer ce gamin devenu homme de mon regard glacial n’était peut-être pas la meilleure idée, mais en même temps, élevé par les Sweeney-Keohane, comment imaginer qu’il pourrait être autre chose qu’extrêmement désagréable à mon égard? J’avais toujours été le mouton noir chez cette tribu de nudistes, alors je ne comptais pas me laisser écrasé par cette possibilité ici; New York était mon royaume et lui il n’était personne. Un ouvrier qui avait réussi à accrocher un bon partit en donnant son cul musclé à un Lord glacial et solitaire. « Tout est à vendre, sauf que souvent, les propriétaires ne s’en rendent compte souvent après la première offre » Rétorquais-je à son commentaire stupide en envoyant son nom complet à ma secrétaire via sms tout en lui ordonnant de me sortir TOUT son dossier.
« Je suis partit du campement quand j’avais 16 ans et je trouve malsain de discuter à tes mamelons alors que je tente d’avoir une conversation sérieuse » Fis-je remarquer de ma voix glaciale, détestant ce rappel de notre passé un peu trop rocambolesque pour être appréciable. Si certains de mes collègues, rivaux ou clients savaient ça, je risquais ma tête et mon emploi. Sa réponse quant à son local et la propriété me fit grimacer intérieurement; il ne comptait même pas écouter mon offre? Comment pouvait-il se prétendre homme d’affaire? De toute évidence, j’avais eu raison, il était le cul et son époux le cerveau. « Tu n’as pas écouté mon offre, ni même pris la peine de réfléchir à la possibilité de te relocaliser ailleurs. Mon client est plus que prêt à mettre le prix pour ce morceau de terrain en particulier » Lui fis-je néanmoins remarqué, détestant argumenter ainsi sans munition à mon arme. Si Donna pouvait faire vite et m’envoyer le dossier d’Eoghan, j’aurais quelques options pour le convaincre, en attendant il me faudrait improviser. Je détestais improviser. « Sa première offre est de 300 000$, comptant » Dis-je alors que je savais que ces terres ne valaient pas ça.
Comment reprendre le cours de son ancienne vie, comment continuer, lorsque dans son cœur on commence à comprendre qu’on ne peut plus retourner en arrière. Il y a des choses que le temps ne peut cicatriser, des blessures si profondes qu’elles se sont emparées de vous.
J'essayais de me rattacher à ce que j'aimais en ce moment, que se soit les enfants , les associations qui me tenaient de plus en plus à cœur et surtout , cet endroit qui faisait partis d'un de mes plus grand rêve. En ce moment, j'avais besoin de ce genre de positif dans ma vie, vu ce qui m'arrivait niveau privé, surtout en ce qui concernait James. Je ne savais plus du tout comment réagir avec lui, quels mots lui dire pour ne pas aggraver la situation entre nous. C'était de plus en plus perturbant et je ne savais pas du tout comment m'y prendre. Donc j'essayais d'occuper mes esprits le plus possible, j'avais besoin de cette galerie pour avoir un revenu. Oui, plus j'y pensais et plus je me posais des questions sur l'avenir. Si James finissait par sortir de nos vies, qu'est ce qui allait bien nous arriver. Je n'étais plus seul maintenant, j'avais Keenan et Elvira à ma charge, mais Souley aussi même s'il était plus grand et en couple avec Winston. Mais déjà Keenan et Elvira, c'était pas mal. Surtout qu'Elvira était dans une école privée. Non, je ne voulais pas divorcer, j'aimais James de tout mon cœur et il était mon mari, mon cœur lui appartenais. Mais je voulais protéger notre famille, même si je me disais que James ne nous laisserait sûrement pas à la rue, au contraire.Je sais qu'il aime ses enfants et qu'il ne les abandonnerait pas. Mais je voulais tout de même faire attention, il était hors de question que je les perds. Donc, non, il était hors de question que j'abandonne cet endroit, j'y tenais surtout. "J'aime cet endroit, j'ai mis des semaines avant de le trouver et j'ai eu le coup de cœur, donc si je te dis qu'il n'est pas à vendre, il ne l'est pas." Comment ne pas avoir un coup de cœur avec pareil vu. Dans le Queens, mais à la limite vu toute cette verdure, l'air frais, la vue qui était magnifique.
Je savais très bien que j'avais eu cet endroit grâce à James et que je ne pourrais jamais me payer une telle perfection. Riant encore plus à sa phrase. "Alors moi je ne parlais que de mon torse-nu, tu es un pervers de parler de mes mamelons dit donc. " Souriant le regardant, avec mon air un peu provocateur. Je ne connaissais rien de Clot, j'avais juste entendu parlé de lui, je ne savais pas qu'il achetait des terrains. En entendant son offre, je ne m'attendais pas à un tel chiffre. "Je ne veux pas me relocaliser ailleurs, il n'y a pas beaucoup de vu avec un tel local à New York." Il ne devait pas forcément s'y connaitre , mais une galerie et studio photo devaient contenir plusieurs salles, et surtout ce que j'aimais , c'étaient ses baies vitrées, cela donnait une telle lumière, et ce, puit de lumière dans le toit, juste magnifique. Un bâtiment unique en son genre. "Pourquoi il veut ce terrain ? Je suis curieux ?" Quand tu penses trouver un petit bout de bonheur dans ta vie, il y a toujours quelqu'un pour y mettre son nez et créer des problèmes. Juste une journée sans problème était trop demandée.
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