— hey girlie hold still

le regard carnivore, c’est comme ça que le môme observe tous ces corps qui longent le hall d’entrée. comme un corbeau attiré par tout ce qui brille, yun a les étoiles dans ses yeux lorsqu’il voit la richesse débordante de ce peuple auquel il a du mal à se mélanger. et cela tout simplement parce qu’il ne peut p a s. il n’existe que dans ses mensonges le gosse. c’est quand il voit cette belle poupée perdue ou complètement perchée qu’il voit comme une p r o i e. la sienne. alors l’embrumé desserre sa cravatte, s’approche d’elle et c'est lorsqu'il voit qu'elle est prête à faire un faux pas qu'il la bouscule légèrement avant de la ramener vers lui en posant sa main autour de sa taille. — tu vas bien ? il la redresse et d’un coup de main, il fait voler son téléphone dans les airs avant de le rattraper derrière. — si tu veux que je te rende ton téléphone, il faudra me donner ton numéro. un clin d’œil maladroit mais bien charmant alors que le sourire carnassier se dessine sur ses lippes. technique de drague digne d’une pourriture mais avec le beau faciès qui accompagnait ses paroles, ça devrait plutôt marcher non ?
@Nara Lee

trop belle, trop précieuse ;; cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas croisé de princesse. était-ce son apparence beaucoup trop parfaite ou sa chevelure qu’il avait mis une bonne demi-heure à coiffer mais la poupée n’avait pas l’air de pouvoir aligner trois mots. elle était sous le charme. l’égo du môme se gonfle et son sourire s’étire. — étrangère ? ok ni hao ? konnichiwa ? annyeong haseyo ? sawadee… non je pense pas. il avait ce don de picorer à gauche à droite les différentes langues. ce sera utile un jour qu’il s’est toujours dit. la preuve. — alors c’est lequel ma belle ? il hausse un sourcil d’une manière séductrice en se rapprochant un peu de la demoiselle.
@Nara Lee

plus qu'un simple divertissement, c'est l'intérêt qui commence à ronger le gamin. le regard guette sa silhouette, son sourire tout ce qui attirait le l'enfant cupide. loin d'être indifférent à ses charmes de poupée innocente (( parfaite )), il se laisse tomber dans le jeu. — nara gongju son cerveau ne semble que capable de sortir les phrases typiques des dramas coréens de sa mère. le rire éclate lorsque la belle complimente son physique. ses yeux s'attendrissent presque de douceur ;; la romance est présente. — tu as de beau goût gongju. ce beau garçon s'appelle yun. zhong yun. narcisse n'est qu'un ange comparé à lui. le soldat avance dans cette première guerre livrée à la princesse. le téléphone au creux de sa main, il la tend vers la brune et avant qu'elle n'attrape son sien, c'est sa main qu'il récupère. — où est-ce que je dois t'escorter ? mais son expression est brouillon, il n'est pas sûr qu'elle le comprenne. — moi accompagner toi ? dubitatif certes mais toujours aussi séduisant.
@Nara Lee