| Vingt minutes. Et les frissons s'emparent de Nash, car il sait que tu rigoles pas. S'il a une seconde de retard, tu vas le démonter. Pas avec tes poings, t'avais pas assez de force. Mais tu te démerderais pour que son coeur résonne jusqu'aux tréfonds de son âme. Alors il enfile une veste, des chaussures, et se précipite vers le café. T'es là, devant, et il le sait. Un mauvais quart d'heure l'attend. Peut-être que tu vas le frapper, sûrement qu'il sera forcé à parler. Le truc, c'est qu'il sait pas s'il sera capable de dire la vérité. Car, au fond, lui même ne se l'avoue pas trop. Et, à tout le monde, il sort des mensonges pour éviter la peine dans leur regard. Pour éviter de s'effondrer. Mais, toi, il sent qu'il peut craquer. Car tu sauras sûrement essuyer les larmes que personne n'a vu couler. (c) MORNING RAIN
il n’était pas dans ses habitudes de s’occuper des affaires des autres; mais, il lui était impossible de faire l’impasse sur ce qui semblait être un problème capital. regard rivé sur les messages du garçon, elle grogne une nouvelle fois avant de le fourrer dans la poche arrière de son jean avant de sortir de son bureau en trombe. pupilles dilatées sur la porte de son café, elle s’avance sous les regards curieux de ses clients avant d’attraper un cousin à la volée. dos appuyé contre le rebord de porte, elle croise les bras et attend le garçon. (c) MORNING RAIN
white lies Nash te voit, et s'arrête. La sueur froide coulant le long de son dos. Est-il vraiment forcé d'y aller ? Non. Mais il refuse de mettre votre amitié en péril. Il a perdu tellement, hors de question que tu le laisses aussi. Alors, à contre coeur, l'homme avance, tente d'adopter un air détendu, je m'en foutiste. Impossible. Les mains sont moites. Il est pas prêt Suhee, pourtant regarde le se forcer pour toi, pour votre amitié. Le coussin c'est pour faire une bataille d'oreillers ? Il est où le mien ? (c) MORNING RAIN
dire qu’elle est énervée, est un euphémisme. au grand jamais n’a-t-elle était comme ça; pas de cette façon. perchée sur ses escarpins, les sens aux aguets, elle se montre sous une nouvelle façade devant ses clients et ses employés, mais elle ne perd pas le nord. fronce les sourcils, lorsqu’il s’approche. « mon bureau, now » qu’elle laisse entendre, l’index pointé vers la porte ouverte de son bureau. « non, tu auras le tiens lorsque je l’aurais décidé. en attendant, c’est pour te frapper avec » et le coup par tout seul, rencontre l’épaule du garçon avant de le faire entrer dans le café, le pousse jusque dans le bureau. (c) MORNING RAIN
white lies Des ordres. Nash déteste ça, sent la colère qui monte, la frustration de pas être compris. Mais regarde le la fermer et rentrer dans le bureau, sans relever le coup pris au passage. Et son regard refuse de croiser le tien, effrayé d'y voir de la déception. Sache le, Nash sait qu'il a merdé, en grand. Et sûrement qu'il le montre pas, mais il veut aller mieux. Sauf que, sans mode d'emploi, il se noie dans sa souffrance. Refait de la merde. Culpabilise. Souffre encore plus. Cercle vicieux. Sors le de là. Son dernier espoir, c'est littéralement toi. Ta douceur. Votre amitié. Pourtant il garde le silence, fout ses mains dans ses poches. Tandis que ses pupilles hurlent sos. (c) MORNING RAIN
le port de tête est altier, l’inspiration est profonde lorsqu’elle fait claquer la porte derrière elle - les deux enfants mis à l’abris des regards, n’a que faire de la curiosité mal placée quand toute son attention se porte sur le jeune homme. épaules voûtées, tête baissée, il est au plus mal et elle enrage, suhee. de le voir ainsi. « je vais pas aller par quatre chemins, nash » laisse-t-elle entendre lorsqu’elle le fait assoir sur la chaise en face de son bureau tandis qu’elle se met devant lui. coussin dans la main, regard fiévreux sur lui. « j’en ai profondément ras-le-cul de te voir te détruire pour des gens qui ne le méritent pas. » les mots sont crus, casse la douceur qu’on lui connaissait. mais, si elle doit adopter son langage, alors elle le fera. « regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu veux t’en sortir, sinon je ne pourrais pas t’aider. » elle n’a beau être pas grand chose, suhee. mais, elle se damnerait pour l’âme de ses amis. (c) MORNING RAIN
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