+18 dérapage incontrôlé

dérapage incontrôlé

Un temps s'est écoulé depuis les dernières mésaventures. En quelques semaines, tu as quitté ton travail et es parti loin, assez loin pour te ressourcer, te retrouver et faire face à toi-même. Trop de départs soudains, trop de monstres révélés, il te fallait un instant de répit, un instant pour savoir qui tu es, Adrian Deslauriers.

Encore une fois, tu te retrouves chez Isaac. Cela doit faire une semaine que tu es revenu chez toi, à New York, au sein de ton appartement. L'odeur et le bruit t'avaient manqué, mais surtout les quelques proches que tu as laissé en suspens durant ton absence. Tu avais fini par répondre aux messages reçus, et avais convenu de retrouvailles avec ton cher ami. Isaac a toujours eu cette présence qui te rassure et contre toute attente, c'est quelqu'un de plus doux, avec moins de gardes, que tu lui présentes en cette soirée. Juste lui et toi, dans les lumières de sa demeure, entourés par l'obscurité de cette nuit sombre. Merci de m'inviter ce soir lui avoues-tu, léger sourire en coin des lèvres, yeux doux. Tu sembles plus accessible qu'à l'accoutumé, potentiellement plus émotionnel que ton toi d'avant. Cependant, tu as retrouvé l'équilibre, tu as purgé maintes noirceurs accumulés dans tes veines. Face à lui, tu te décides timidement à l'enlacer, humer son parfum qui t'avait manqué. Tu ne sais pas totalement pourquoi, mais tu as besoin de l'enlacer, de le retrouver. Il a été l'un des rares depuis le début, et l'est toujours à présent. Tu sais que tu peux compter sur lui, et la confiance que tu lui accordes n'a cessé de grandir. Il n'est pas comme un frère pour toi, plus maintenant. Il est plus que cela. Je t'ai manqué ? rigoles-tu d'un ton bas à ses oreilles tout en le serrant davantage. Peut-être as-tu envie de l'embêter un peu, le chercher, le retrouver. Après tout, tu n'es pas sur de ce que cette nouvelle personne que tu aura comme impact sur autrui. Tu n'es pas perdu, tu es retrouvé. Sain et sauf.

Inscription : 11/08/2020

Dérapage ((in))contrôlé @Adrian Deslauriers

Une nouvelle fois... Un moment de plus en compagnie de ton cadet. Tu n'es plus sûr de rien ces derniers temps, ayant oublié des semaines entières d'un passé qui est tien sans vraiment l'être. Si on t'as donné les éléments clés des souvenirs que ton cerveau peine à retrouvé, on t'as tout de même délivrés les quelques détails qui te permettent de comprendre pour quelles raisons ton cœur semble se serrer ou battre plus fort en la présence d'Adrian. Tu ressens cette once de culpabilité qui vient ronger l'intérieur de ton être mais aussi cette infini tendresse que tu ressens pour lui. Il a toujours eu cette place si spéciale dans ton cœur, venant te faire sourire même quand tu ne vas pas bien. Et tu es heureux de l'avoir à tes côtés en cette douce soirée, l'invitant une fois de plus dans ce logement qui a pu compter sa présence entre ses murs à de nombreuses reprises. Tu sais, grâce à tes amis, qu'il a fait parti de ceux qui t'ont permis d'échapper à un mariage que tu ne souhaitait pas mais qui aurait dû avoir lieu sans son aide et celle de Leith. Tu ne sais pas encore comment le remercier, même si tu te doutes que tu l'as fais dans le passé, alors tu veux simplement être présent pour lui et faire sourire de nouveau ce visage que tu aimes tant voir. Ne me remercie pas, tu as ta place ici. Comme toutes les personnes qui ont su se faire une place dans ta vie et dans ton cœur. Et tu l'accueilles contre ton torse, te blottis contre le sien en fermant les yeux alors que tu redécouvres une proximité qui t'as tant manqué. Concentré sur les battements de son cœur, tu sens que le tien s'y adapte petit à petit avant que la voix du Deslauriers vienne interrompre le cheminement de tes pensées. Bien sûr... Tu m'as terriblement manqué, même. Plus que ce que tu ne pensais avant de le revoir. Tu finis par te défaire doucement de cette étreinte, de chercher à capter son regard alors que ton visage s'adoucit encore plus. Parle moi de ton absence, explique moi ce que tu as fait pour t'occuper. Ta voix est douce alors que tu poses tes mains sur ses hanches, cherchant à le garder non loin de ton propre corps.

(c) MORNING RAIN

dérapage incontrôlé

feat. @Isaac T. Rosewood

Tes mots me rassurent, ainsi que ta proximité. Quelque chose en toi a toujours réussi à calmer les craintes et doutes qui peuvent m'assaillir. Avec toi, je me sens protégé et personne ne semble pouvoir me faire ressentir cela. Tu captes mon regard, tes mains glissant sur mes hanches, sans que je ne dise rien. J'apprécie fortement cette proximité, ce contact, probablement un peu trop selon la morale. Je me sens mieux... J'étais comme perdu, dénudé, secoué quelque part, j'avais juste besoin de partir sans me retourner mais... C'est ici ma maison, ici que je vis. Une pause s'impose, suivi d'un soupir. Et j'ai pensé à toi à un moment donné, et j'ai réalisé que si j'arrivais à refaire un lien avec ici, avoir une pensée positive, c'est que le travail avait commencé, et... Enfin, j'ai décidé de revenir. Les idées sont confuses dans mon esprit, et il m'est particulièrement difficile d'expliciter le propos. Mes mains s'attardent sur tes avant-bras que je presse légèrement. Avant que tu me dises ce que j'ai loupé, peux-tu me dire... Est-ce que je peux dormir ici ? Pas trop loin de toi ? Je sens mes yeux presque implorants, comme si j'étais encore épris par les traumatismes qui m'accablent alors que je continue de remonter la pente. Une partie de moi s'est affaibli, mais en ta présence, je sens la force me revenir. Peut-être est-ce la confiance que j'ai toujours placé dans notre relation ? Peut-être est-ce ta douce et parfois insupportable manière d'être toujours fidèle et compréhensible ? Ou peut-être est-ce cette charmante ambiguïté qui me donne envie là de relâcher la bête et te faire découvrir une autre facette de ma personnalité et tous les profils de mon corps ? Il s'agit surement d'un mélange de toutes ces options. Rien qu'en y pensant, après ma question, mes doigts se serrent sur toi, ma bouche se retrouve à moitié ravalée à l'intérieur d'elle-même. Je peux sentir une forme d'électricité danser tout autour de moi jusqu'à mes cheveux plaqués à l'arrière de mon crâne. Prends-soin de moi, Isaac comme j'ai envie de prendre soin de toi. Pourquoi veux-je autant fauter, pourquoi les années n'ont pas eu raison, finalement, de cette attirance ?

Inscription : 11/08/2020

Dérapage ((in))contrôlé @Adrian Deslauriers

Les oreilles attentives, le regard fixé sur celui du plus jeune, ton esprit se concentre sur toutes les informations qu'il te transmet. Captivé, presque hypnotisé, ton visage s'adoucit un peu plus quand il avoue que c'est à toi qu'il a pensé. Le cœur accélère quelques secondes alors que les mains se resserrent sur les tissus et que les lèvres s'étirent dans un sourire. Une pensée positive ? Moi ? Tu veux le taquiner doucement, savoir à quel point tu es positif à ses yeux sans pour autant te moquer de ce qu'il peut bien penser sur ta personne. Le corps pris de frissons, tu poses ton regard le temps d'un battement de cil sur ses mains avant de le regarder de nouveau. La question est perturbante mais tu ne peux qu'accepter, ayant la terrible envie de le retrouver. Bien sûr que tu peux... Tu marques une pause de quelques secondes, te libérant d'une de ses mains pour venir caresser sa joue tendrement. Tu en oublies parfois que tu es le plus vieux quand tu remarques votre différence de comportement. On peut même dormir ensemble, si c'est ça ta question. Je saurais te faire une place dans mon lit le temps d'une nuit. Ou même autant de temps qu'il le souhaitera si ça peut l'aider à aller mieux. Peut-être est-ce une erreur qui vous mènera vers une bêtise encore plus grande mais tu t'en moques. Tes doigts glissent vers ses cheveux, s'amusent à décoiffer quelques mèches avant de reprendre la parole. Est-ce que tu veux quelque chose d'autres ? Profites, je peux t'offrir tout ce que tu désires.

(c) MORNING RAIN

dérapage incontrôlé

feat. @Isaac T. Rosewood

Un sourire, puis un rire, se succèdent à ta question. Que tu peux être bête quand tu fais l'idiot, cherchant à me faire dire des choses pour me gêner, trouvant le meilleur moyen pour tenter de me déstabiliser. Oui, tu le sais. T'es surement l'une des plus belles personnes à mes côtés, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Car la beauté dont les autres parlent ignorent celle qui émane de toi, celle que tu renfermes. Et c'est celle-ci qui charme le plus, tes anges et démons planqués dans l'armoire de ton inconscient. Merci. Je ne sais que répondre de plus. Tu me rassures tant, je n'ai qu'une envie, c'est de vivre et mourir dans tes bras, loin de ce monde barbare dans lequel j'ai chuté, celui qui a coupé mes ailes alors même que, sans cesse, je remontais. Panse mes plaies, aide-moi, cicatrice mes blessures de ta salive. Je sens mon coeur s'accélérer alors que quelques pensées étranges me prennent. Pensées qui ne s'estompent nullement lorsque ta main se pose sur ma joue. Un geste tendre, amical certes mais si romantique à la fois. Il est vrai qu'il en est des gestes que des amis se font, mais pourquoi devons-nous sans cesse repousser ces limites, toi et moi ? Pourquoi devons-nous voir jusqu'où nous sommes prêts à aller pour se persuader que nous ne sommes que de passage dans notre relation, et que ce qui suit est la prochaine étape, la vraie ? Cherches-tu à me faire céder, souhaites-tu que j'abandonne, est-ce cela ton but ? Mes yeux se font doux, ma bouche s'entrouvre en partie tant je ne sais que répondre. Surtout lorsque tu m'invites dans tes draps. Mon esprit divague si fort, et ceci est si mal. J'en transpirerai presque, mon souffle se coupant par intermittence, je pourrais presque rougir. Et bêtement, je souris, baissant brièvement la tête avant de la remonter, mordant cette lèvre gorgée qui me retient de sourire davantage comme un idiot. C'est gentil, et... Très généreux de ta part. rétorque-je alors même que ta main joue avec mes cheveux. Est-ce une situation normale ? Non, certainement pas. Et tu désires m'offrir tout ce que je veux ? Tout ce que je veux ? En es-tu bien certain ? Tout ce que je désire..? demande-je d'une faible voix, presque murmuré, me rapprochant de toi, mes mains toujours accrochés sur le tissu recouvrant ton torse, mon ventre finissant par frôler le tien. Nos visages ne sont plus si éloignés que cela, ton bras se reculant pour garder contact avec ma chevelure. Ma tête se tourne, s'incline, comme pour trouver le bon angle pour te regarder. Tout ? Et le silence qui s'impose, je veux fauter. Et le ventre qui se serre, presque à en vomir, je veux fauter. Toi qui ne me repousse pas, moi qui m'accroche, je veux fauter. Nos visages qui se cherchent, nos nez qui se frôlent, et je vais fauter. Mon souffle contre le tien, nos lèvres qui se touchent, et nous fautons. Mes yeux qui se ferment, nos bouchent qui se plaquent, nos goûts qui s'échangent. Et nous avons fauté.

Inscription : 11/08/2020

Dérapage ((in))contrôlé @Adrian Deslauriers

Si tu n'avais pas une si grande maîtrise sur tes propres émotions, tu serais persuadé que tes joues auraient rougis depuis longtemps, trahissant par la même occasion les émotions que tu ressens en entendant ces quelques mots qui t'arrachent cependant un sourire. Tu l'es aussi. Tu le penses vraiment, attendri par sa présence à tes côtés. La tendresse dans tes gestes vient trahir une fois de plus ton affection envers ton cadet, tes doigts caressant sa joue avant de glisser vers ses cheveux. À quoi joue-tu, Isaac ? Sais-tu à quel point tu frôles le feu en agissant ainsi ? Bien sûr que tu le sais mais tu t'en moques. Ce n'est pas si généreux que ça... J'agis juste comme n'importe quel ami le ferait. Mais il n'est pas qu'un simple ami à tes yeux. Ton regard se perd sur les quelques mèches de cheveux avec lesquelles tu joues, le décoiffant avant de le recoiffer alors que tes lèvres s'étirent dans un sourire fier. Et Adrian se rapproche de toi, vient se coller contre ton corps alors que ton cœur s'élance dans une course folle. Le regard qui se noircit de désir, s'emplit de cette envie de fauter, tu l'observes avant de hocher doucement la tête. Tout. Parce que tu es prêt à lui offrir la lune s'il le désire. Et, enfin, vos lèvres se touchent et les yeux se ferment. Ta main sur sa hanche l'incite à rester le plus près possible de toi alors que l'autre vient tirer doucement ses cheveux. Et tu fautes. Tu trahis ta propre parole mais tu t'en moques. Tes dents viennent torturer sa lèvre inférieure, la mordiller tendrement avant de rompre le baiser et de le regarder, le souffle court. Tout ce que tu veux. Les doigts s'aventurent sous le haut, viennent effleurer cette peau que tu veux marquer, faire tienne tandis que tu mord l'intérieur de ta joue pour te retenir de lui sauter dessus. J'imagine qu'on peut oublier l'idée de discuter ?

(c) MORNING RAIN

dérapage incontrôlé

feat. @Isaac T. Rosewood

Pourquoi oses-tu m'assurer que tu m'offrirais tout ? Comment ne rougis-tu pas de l'affront que tu fais envers toi, ton bien-aimé, notre relation, moi ? Et en quoi puis-je faire le premier pas ? Qu'est-ce donc que cette attirance qui me pousse à vouloir tout de toi, à t'en dévorer tel une bête sauvage étant tombée sur sa proie.

Alors ton tout fait s'accélérer mon coeur. Lèvres contre lèvres, puis tes dents sur une des miennes, la passion s'enflamme et se consume au milieu de nos deux entités. Tes mains baladeuses viennent s'infiltrer derrière les rideaux que forment mon haut, et de suite je frémis à en perdre la raison. Ta question entendue me passe presque à côté de toute réflexion. Car je ne veux pas parler, je ne veux pas souffrir, je ne désire que du bien, le tien. Couvre moi de cadeaux, de tes baisers en passant par tes mains, jusqu'à ces autres surprises qui se cachent sous ton accoutrement. Noie-moi dans tes amours, tes ardeurs, fais moi me sentir comme la plus belle nymphe des bois, comme le plus beau diamant sur lequel tu es tombé, comme la plus émouvante oeuvre d'art sur laquelle tes yeux se sont posés. Aime-moi, un peu trop même, et prouve-le moi. Trahissons-nous, ensemble.

Discutons autrement réponds-je à l'arraché, sans montrer un quelconque intérêt pour ma propre réponse, alors que mes doigts foncent sur cette ceinture avec vigueur. En quelques tours, tirant dessus, je la défais et mon corps pousse le tien, comme dans un pogo. Oui, j'en perds la tête, oui je perds toute humanité, toute distinction, toute classe. Si tu savais comme je veux me perdre, là, dans tes bras comme dans tes draps. Même si demain, tu ne m'aimes pas, au moins ce soir, tu le feras.

Ma bouche retrouve la tienne, alors que mes mains encadre ton cou, avant de m'aider à me trouver torse nu devant toi. Ceci n'est pas la première fois, mais ce contexte, la finalité est toute autre. Emmène-moi au meilleur endroit t'ordonne-je alors que mon souffle se coupe, alors que mes lèvres implorent les tiennes. Je veux être cruel - ou plutôt cru dans mes mots. Pour toi, à cet instant, je serais prêt à rendre mon tablier de dominant et t'offrir la plus belle des allégeances. Que ton corps soit mon temple et le mien ton sacrifice. Tue-moi en cette soirée, et repais-toi de ma chair. Ton regard me le dit, tu en veux plus, bien plus. Et si tu veux mon âme, je te la concède aussi.

Inscription : 11/08/2020

Dérapage ((in))contrôlé @Adrian Deslauriers

Faible créature qu'est l'être humain. Tu es aussi faible que tous les êtes que tu juges indigne de mener des relations humaines, ayant jugé trop de fois leur incapacité à ne pas craquer face à la tentation la plus dangereuse : celle de la chaire humaine, des corps qui s'entrechoquent dans des symphonies de soupirs et de gémissements. Et te voilà chez toi, dans les bras d'un homme que tu devrais chérir d'une façon beaucoup plus pure que ces sentiments que l'on peut voir dans tes yeux. Que se passera-t-il demain quand tu te rendras compte de que tu vas faire en cet instant ? Seuls les diables et anges présents sur tes épaules sauront répondre à cette question alors que tu te perds contre les lèvres de ton cadet. Tu en veux plus, terriblement plus, et désire lui offrir tout ce qu'il veut. Pour ce soir, seulement ce soir... Tu ne le dis pas mais la pensée tourne en rond dans ton esprit, sachant très bien que votre relation en sera transformée par la suite.

Et tu veux rire, pas d'amusement mais plus par l'attendrissement que tu ressens face à son empressement, lorsqu'il répond à ta question mais les notes se perdent dans ta gorge quand tu vois ses doigts sur cette ceinture, cette pièce de cuir qui finit au sol alors que tu mords violemment ta joue quand son corps vient à la rencontre du tien une fois de plus. D'accord... Le souffle s'interrompt sur la peau de l'amant, se coupe le temps d'un échange avant de reprendre brusquement quand tu dois prendre la parole. Mais ton regard se perd sur ce torse qui est bien trop immaculé à ton goût. Le meilleur endroit serait entre ses cuisses et tu le sais, Isaac... La pensée vient t'obséder alors que tu l'attires à toi et vient couvrir sa peau de baisers, descendant le long d'une épaule que tu embrasses tendrement avant que tes dents ne se plantent légèrement dedans, cherchant à laisser une trace de ce moment qui ne partira pas avant plusieurs jours. Les canines remontent vers la mâchoire, s'y posent sans s'enfoncer avant que le souffle ne vienne rejoindre l'oreille. Tu découvriras cet endroit quand je serais en toi...

Et tu te recules d'un seul pas, venant attraper son menton entre tes doigts alors que tu affiches une moue bien plus sérieuse. Peux-tu réellement te permettre d'agir ainsi ? Tu n'en sais rien mais tu as envie de le voir se soumettre à toi et de tester ses limites, de voir jusqu'où il pourrait aller cette nuit. Tu envoies valser les dernières traces de doute alors que tu laisses apparaître un sourire en coin. Tu te doutes que je ne suis pas aussi tendre que ce que l'on peut penser, non ? Du moins, tu ne te montres tendre qu'avec tes amants de longue date, ceux qui ont su apprivoiser ton caractère et faire ressortir le meilleur de toi lorsqu'ils se trouvent dans un lit avec toi. Ton autre main vient se perdre dans son dos, descendre jusqu'à l'une des fesses que tu attrapes entre tes doigts avant de l'inciter silencieusement à rompre la distance que tu avais toi-même instaurer. Quand j'offre tout à quelqu'un... j'offre vraiment tout donc j'espère ne pas te décevoir. Les prunelles observent de nouveau la peau dénudée, la couvre d'un regard brûlant de désir avant de venir y déposer quelques baisers. Offre-moi tout ce que tu possèdes, Adrian. Un soupir, un ordre glissé entre deux baisers.

(c) MORNING RAIN

dérapage incontrôlé

feat. @Isaac T. Rosewood

Ce soir, nous osons ce que nous n'aurions jamais cru osé. D'un crush que tu étais, dans tes draps, tu feras de moi ton amant. Seulement ce soir ? demande-je d'un air des plus coquins. Un air avec lequel tu me vois rarement. La luxure plonge mes yeux dans une noirceur scintillante, une dans laquelle je veux que tu plonges sans jamais en revenir.

Tes baisers enflamment ma peau, brûle comme de la glace sur un corps trop chaud, et dans des murmures voués à dieu, je me laisse aller aux actes que tu commets. Tu me mords, tu m'embrasses, tu laisses sur mes pores une trace. Mes mains se perdent, s'accrochent à toi, et je glousse de plaisir quand tes mots sonnent à mes tympans. Alors n'attends pas, et fais le. Sens-tu le défi ? Il n'y a aucune mise. Que mon corps comme sacrifice sur l'autel de tes vices.

Je lis le sérieux dans tes yeux, dans ton ton et je te regarde sans sourciller une seconde. D'un ton posé, mes mots s'encastrent dans les tiens. Je le sais, et je ne demande aucun traitement de faveur. Je te veux, purement et simplement. Nous pouvons être directs, mais n'avons jamais agi de la sorte. Tu parles de tout donner, et tu me donnes déjà tant. Cette nuit, c'est tout autre chose que tu veux laisser couler dans la rivière que je forme.

Dans un grognement contre tes lèvres, les doutes possible s'estompent. Je ne peux reculer, je ne veux reculer. Offre moi tout alors... Je suis à toi, corps et âme. Et les baisers reprennent, de l'essence sur des flammes. Je regroupe mes mains sur mes hanches, et défais ce pantalon que je ne peux plus voir. Le moindre tissu doit disparaître, je ne suis plus le même.

En simple boxer, je m'oppose à toi. Les doigts qui pianotent sur ton torse, maintenant, chatouille les pointes de tes pectoraux. Je veux savoir ce que tu aimes, ce à quoi tu es sensible. Laisse mes pouces caresser tes tétons, les analyser en les pinçant dans une extrême douceur. Tu ne veux pas qu'on aille ailleurs... Ou tu désires que je... commence-je en faisant couler mes doigts jusqu'à ta bourse. ... M'occupe de toi, là, de suite. Est-ce à genoux que tu veux me voir ? Rencontrer le Adrian soumis qui ne se cache pas du noir ? Je suis prêt à tout, même au pire, à risquer la mort pour que tu commettes un crime.

Inscription : 11/08/2020

Dérapage ((in))contrôlé @Adrian Deslauriers

Tu retrouvais cette passion pour les jeux dangereux, pour les unions qui ne devraient pas voir le jour alors que tu fais face à un homme qui va finir dans ton lit alors que tu as toujours fait en sorte de le maintenir seulement dans ta vie. Le regard se perd dans celui du vis-à-vis alors que tu ne réponds rien, haussant simplement un sourcil. Parce que tu ne peux rien répondre, ne voulant pas blesser le jeune homme avec ce que tu penses depuis que tu as craqué sur ses lèvres. Et tu joues avec ses sens, mordille et marque sa peau pour lui laisser un souvenir de cette union inattendue tandis que ses mots viennent jusqu'à tes oreilles. Ne sois pas si impatient, Adrian.. Tu ris doucement avant de te redresser, de chercher à l'intimider d'une certaine façon avant d'être satisfait à l'entente de sa réponse. Tu es direct, au moins. C'est bien... Et tout accélère subitement, faisant disparaître chaque hésitations que vous auriez pu avoir alors que tu ne retiens pas ton regard, suivant chacun de ses mouvements en silence alors qu'il s'éloigne pour se déshabiller. Pour toi, rien que pour toi...

La tête légèrement penchée sur le côté, tu l'observes avant de frissonner au contact de ses doigts. Tes doigts viennent effleurer sa joue, la caresser tandis que l'autre s'aventure sur son corps, le malmène de tes ongles. Et tu te mords la lèvre, cherchant à retenir les gémissements qui veulent s'en évader quand tu sens que sa main est descendue plus bas que ce que tu voulais. Est-ce que tu es toujours aussi pressé, mon beau ? Tu souris et l'attire pour l'embrasser une nouvelle fois, tes mains venant se poser sur son fessier que tu presses pour l'attirer un peu plus à toi. Mais allons dans la chambre, alors... Et tu attrapes sa main sur ces mots, le guidant jusque dans la pièce qui va accueillir vos ébats.

(c) MORNING RAIN