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the end
La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
(c) Disjointed Societies 2021
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Leslie A. Sunderland
Leslie A. Sunderland






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Surnom : Les', Boucles d'or
Âge : 30
Origines : Australiennes par son père et américaines par sa mère
Occupation : Après avoir été barman puis escort, il est désormais serveur au Neuktae's Café
Lieu de résidence : Appartement dans le Queens
A New York depuis : Revenu début 2018 après 11 ans d'absence
Situation Amoureuse : Pris à son propre jeu, sa vie est désormais rythmée par la sienne et son âme prend le même chemin
Orientation sexuelle : Les humains de manière générale
Trigger Warning : Addictions / Pornographie / RP hot cru

Listing RPs - Liens

1m85 - Piercings à la langue et la nuque - Son accent australien est toujours encore perceptible dans sa voix - Souvent une clope aux lèvres
uc
Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) 0is9
  • United Heart
Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) VEo0rLeU_o
RPs : 11
Pseudo : Jesse
Pronom : Il
Messages : 5808
Faceclaim : Luke Hemmings
Crédits : me
Inscription : 11/11/2020
Multicomptes : Greg K., Alexis W. & Sören S.
Nombre de mots par RP : ~800
Fréquence de RP : Régulière
Je suis plutôt : dark et chill.
Instant Crush
Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) WtHvdh8l_o
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(#) Jeu 4 Fév - 2:51

Six feet ain't deep enough...
You ask, "How deep is our love", I said, I'd die for you, that's easy love. But you don't care how deep I've dug. I guess six feet ain't deep enough.

Suivant ce chemin qu'il avait déjà effectué bien trop de fois pour en tenir le compte, le bouclé laissait l'ascenseur le mener jusqu'à l'étage du duplex de Levi, ascension qui paraissait interminable, son cœur pulsant de plus en plus au fil des secondes tant la nervosité était considérable. Trop à fleur de peau, trop d'événements qui étaient tombés et n'avaient fait que le pousser toujours un peu plus vers le fond, mais, surtout, trop de jours sans lui, raison qui l'avait poussé à venir ici aujourd'hui encore avec la ferme intention de rester jusqu'à ce qu'il rentre afin de forcer une discussion qu'il avait -sans doute trop égoïstement- besoin d'avoir. La tension montait à mesure que l'étage en question approchait, sa nervosité atteignant son paroxysme à l'instant exact où la porte s'ouvrait enfin sur l'appartement, son souffle se stoppant net, le rendant attentif au moindre bruit potentiel qui surviendrait de l'une des pièces. Longues secondes durant lesquelles il dû se rendre à l'évidence : seul le silence régnait ici, un silence tellement pesant qu'il en devenait étouffant, emplissant son être d'un malaise, qui, rapidement, laissait place à une déception évidente, à la peur, aussi, la peur de devoir réellement s'habituer à un demain sans lui, au même titre qu'un maintenant déjà précédé d'un hier tout aussi vide. Cette possibilité le terrifiait bien plus qu'il ne l'admettait, bien plus qu'il ne la conscientisait même, laissant peser sur ses épaules une menace qui n'était que supposée pour l'instant mais qui, déjà, lui donnait un sentiment d'entrave depuis des jours. Cinq jours. Et si cinq en devenaient cinquante ? Puis cinq cent ? Et s'il n'aurait jamais droit à une quelconque autre explication à ces silences que des justifications bancales ?

Porte refermée derrière lui, Leslie faisait rapidement le tour de l'appartement afin d'être sûr de ne pas y trouver son cadet, forcé de constater qu'il était bel et bien seul, à moins qu'il ne se planque dans sa chambre à la serrure désormais changée mais qu'importait, il finirait bien par en sortir à un moment ou à un autre et lui tomber dessus. De retour dans le salon, un soupir tendu filait de ses lèvres, son esprit envahi le temps d'une seconde par le souvenir de son tout premier passage ici, le soir où tout son monde s'était ancré au sien. Il se rappelait du malaise qui l'avait pris dans ces grandes pièces trop épurées, comme s'il n'était pas à sa place, pas le bienvenu, jusqu'à ce qu'ils entrent dans sa chambre, dans ce monde si particulier où l'Australien avait commencé à évoluer de manière probablement bien trop naturelle. Mais là, ce soir, le sentiment de n'avoir aucune place ici s'était à nouveau immiscé dans ses veines, lui filant une chaire de poule qu'il tentait machinalement d'apaiser en frictionnant ses bras. Pas la première fois qu'il était seul ici, pourtant, mais tout avait l'air différent, là, rien ne semblait juste, rien ne semblait à sa place, comment les choses pouvaient-elles seulement en être autrement alors qu'il creusait de toute évidence de plus en plus la distance entre eux ? Pas possible, pas acceptable non plus, cette situation, le bouffant bien trop pour qu'il le laisse simplement lui filer entre les doigts sans broncher. N'étaient-ils pas devenus suffisamment proches pour qu'il mérite d'avoir la vérité en face plutôt que par de simples messages auxquels il ne croyait même pas ? Ce sentiment qui animait son être n'était-il pas assez précieux pour qu'il se batte pour lui ?

Veste ôtée et déposée un brin négligemment sur le dossier du canapé, le barman glissait une cigarette entre ses lèvres, récupérant un cendrier avant de se laisser tomber de tout son long sur l'assise, calant le contenant sur son ventre. Première longue bouffée sur ce cancer en stick qui n'était clairement pas suffisant pour atténuer les tension, il fermait les yeux. Calme, beaucoup trop calme, trop oppressant, mais peut-être était-ce précisément ce qu'il lui fallait, là, pour ordonner ses pensées, faire le récapitulatif de cette dernière semaine et demie qui s'était doucement transformée en un putain d'enfer. Y avait-il seulement un fond réel ou en serait-il encore à creuser même cent couches plus loin ? Trop de questions qui tournaient en boucle dans son crâne déjà malmené par le manque de sommeil accumulé, ses dents venant par automatisme malmener la barre qui ornait sa langue, preuve qu'il se plongeait dans une réflexion qui, sans aucun doute, laisserait derrière son passage une migraine latente qui aurait peut-être au moins le mérite de briser ce silence de par son bourdonnement. Tapotant distraitement sa clope au dessus du cendrier, un soupir las filait de ses lèvres alors que, déjà, le déroulé de ces derniers jours se dessinaient sur les pans de son esprit, défilant tel un enchaînement de diapositives qui, pourtant, étaient bien trop ternes pour lui tirer un quelconque sourire.

La soirée avec Leith qui s'était terminée par les poings, le plus jeune lui balançant tout ce qu'il avait sur le cœur, tous les reproches que l'Australien avait vivement rejeté. La visite à sa mère deux jours plus tard qui, sans grande surprise, avait été catastrophique, terrassant ce qu'il restait de sa confiance en lui, déjà considérablement ébranlée suite à l'agression subie au milieu du mois de décembre. Elle avait toujours été douée, sa génitrice, pour lui envoyer les mots qui remettaient en question tout ce qu'il avait su construire, ces mots qui faisaient de lui le gamin terrifié et bien trop livré à lui-même qu'il était à l'époque, cet enfant trop secoué par la vie qui gardait encore une place bien présente quelque part en lui. Il avait mal terminé, ce soir-là, se réfugiant dans la drogue et l'alcool, confronté à une crise hallucinatoire, appelant Levi à l'aide, complètement en détresse. Deux jours après encore, nouvel accroc avec un inconnu, des clés perdues, et à nouveau un appel à l'artiste comme s'il était sa seule bouée de sauvetage dans tout un océan de merde. Elle était écrite dès le début, cette fatalité : à trop foutre de poids sur une bouée, elle coulait, filait sous l'eau pour en ressortir plus loin, trop loin, hors de portée. Dès le lendemain, il avait commencé à se faire moins présent, de plus en plus distant. Elles avaient grimpé, les tensions, accentuées par l'inquiétude du blond qui, sans s'en rendre réellement compte, s'était sans doute montré trop étouffant, trop envahissant. Apprendre dans la foulée le décès de son meilleur ami, le premier à lui avoir tendu la main lors de son retour ici, nouveau pilier qui s'effondrait, lui donnant ce profond sentiment de solitude qui ne l'avait que brièvement quitté depuis, uniquement lorsque l'artiste daignait se présenter dans le tableau.

Bien sûr qu'il avait abusé, Leslie, qu'il s'était trop posé sur le brun malgré son besoin de distance, qu'il s'était accroché comme une putain de sangsue. Il le savait et Levi avait beau eu lui dire le contraire, affirmer qu'il n'était en rien fautif, il lui était impossible de le croire. Trop envahissant, trop foutu, aussi, pour mériter une quelconque attention supplémentaire. L'excuse du travail ne tenait pas la route, parce-que s'il n'avait pas même cinq foutues minutes à lui accorder, comment trouvait-il le temps de passer du bon temps avec des inconnus chaque soir ? Pas un problème dans le fond, mais ça en devenait un lorsqu'il avait clairement le sentiment d'être devenu insignifiant, comme s'il n'était d'un seul coup plus rien du tout, rien d'autre que ce type trop lourd dont on a envie de se débarrasser. Et le fait que le plus jeune ait visiblement changé de numéro la veille prouvait sans doute clairement qu'il ne voulait plus rien avoir à faire avec lui. Mais c'était mal connaître Sunderland que d'agir de la sorte, surtout considérant le fait qu'il s'était considérablement attaché : il ne lâcherait pas le morceau, pas avant de l'avoir eu en face à face, d'avoir entendu ses justifications de sa bouche et pas par de putains de moyens détournés de les lui faire comprendre. Une dernière inspiration sur la cigarette qui terminait sa course dans le cendrier et il rouvrait les yeux, espérant que le temps passerait rapidement, qu'il serait bientôt là. Espoir couplé à celui de comprendre, à ce besoin vital de réparer ce qui devait l'être pour effacer toutes traces de ce vide, de ces mots durs qu'ils avaient pu échanger. Parce-que c'était toujours comme ça que ça terminait leurs engueulades, pas vrai ? L'éponge était passée et tout reprenait comme si de rien n'était. Il voulait y croire, pire encore : il avait besoin d'y croire, parce-que l'idée de le perdre lui sonnait comme un coup de grâce.
CODE BY ÐVÆLING // @Levi Welch
Levi Welch
Levi Welch






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Surnom : levi pour ce qu'il en est aujourd'hui, alo pour les vieux démons du passé.
Âge : 25
Origines : franco-britanniques et américaines, il a vu le jour à bâle mais a grandi sous le ciel velvet de californie.
Occupation : producteur, auteur, compositeur, interprète, ceo de son propre label et fouteur de trouble à ses heures perdues.
Lieu de résidence : manhattan, un triplex avec deux de ses potes.
A New York depuis : trois ans désormais.
Situation Amoureuse : dans une relation sans véritable nom qui le rend plus heureux qu'il n'ose l'admettre.
Orientation sexuelle : volatile de lit en lit, d'âme en âme, préférence masculine, horrifié par l'emprise des femmes.
Trigger Warning : suicide, mort, maladies mentales, pornographie, addictions, violences, inceste, violence animale.

Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) 4ef2959836c2023b7e20d7557c6605f6 Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) 3483045802677ad727bcd14dbe803ce4 Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) Cf65389082be1633e8c03014e28c458d Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) Dfbb0a14c471b2105be47a635acb2afd
le p'tit blabla is coming soon les potes.
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Je suis plutôt : dark et chill.
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(#) Dim 7 Fév - 4:41
SIX FEET AIN'T DEEP ENOUGH

@Leslie A. Sunderland & LEVI „


Ne me dites pas que vous comprenez, parce que c'est des foutaises, vous ignorez ce que c'est que de vivre dans un monde où dès lorsque vous commencez à apercevoir un éclat de lumière, quelqu'un vient vous le prendre pour vous plonger dans l'obscurité, vous savez pas, doc, vous savez pas ce que c'est que de vivre dans un endroit où il fait noir, où il fait froid, tout le temps, où les tyrans qui vous contrôle vous obligent à céder à leurs requêtes, vous compatissez mais vous ne comprenez pas et vous ne comprendrez jamais alors je ne viendrais plus. Je ne veux plus entendre vos beaux discours préparés à l'avance, vos monologues desquels rien ne découle, rien, seulement le mépris que vous m'accordez en pensant pouvoir me réparer en m'assommant de pilules, mais sachez, doc, que rien, non rien de ce qui m'arrive en ce moment, aucune pilule ne pourra panser ça, aucune drogue ne sera jamais assez puissante pour anesthésier la douleur, pour diminuer le flot qui me noie et m'oblige à repousser quiconque voudrait me tendre la main, parce que c'est ce qui est entrain d'arriver, vous savez, éloigner pour mieux protéger, pour tomber, couler et mourir seul, éloigner avant qu'ils ne voient, qu'ils voient réellement qui je suis et combien la laideur qui m'habite est lisible dans le moindre de mes traits, qu'ils voient docteur, tout ce que vous, vous n'osez pas même regarder dans les yeux.

Ça, c'est ce qu'il aurait voulu dire, tout ce qu'il aurait voulu exprimer, pourtant, il l'avait salué d'un ton monotone avant de raccrocher, soumettant son abandon, celui qui disait que c'en était fini, que c'était terminé, qu'il lâchait prise, qu'il ne viendrait plus, qu'il laissait à la folie son désir d'emprise et qu'importe ce qui arrivait maintenant, rien ne serait jamais pire que l'image qu'il avait de lui-même, cette image qui, dans le miroir brisé, reflétait l'immondice irrémédiable de ce qu'il était vraiment. Le sang qui coule dans tes veines, c'est aussi le mien. Des mots dits sur l'oreiller, emmêlés aux draps froissés, aux songes, aux pensées, des mots à l'impact rude, brutal, des preuves apportées pour appuyer le poids, la conséquence, une fissure, une deuxième et suivait l'implosion, celle qui fait voler en éclat, qui réduit à néant, en cendres, qui lacère, déchire, poignarde, celle qui, impitoyable, retourne et terrasse. Tu n'as pas seulement tué ta tante, Aloysius, tu as tué ma mère.. L'écho de la révélation, le sourire déstructuré sur ses lèvres et tout ce que ça sous-entendait. Le souvenir de ses mains sur sa peau, de son souffle sur son cou, le souvenir récurent, tenace, d'une fièvre commune et c'en avait été plus qu'il n'avait pu le supporter. Le calme avait cédé sa place à la tempête, féroce et violente, emportant sur son passage, l'écume des bons moments. Je suis ton cousin Alo, mais si tu doutes encore, tu trouveras davantage de preuve dans les dossiers fournis par Ackerman. Rien, rien n'était plus dur à encaisser que ce qu'il ne pouvait désormais plus effacer, c'était de cette façon qu'il avait su, tout avait commencé sous un ciel velvet pour s'éteindre là, sur le trottoir, à régurgiter ce qu'il ne pouvait plus défaire.

Je te prendrais tout ce que t'as, ceux que tu aimes, tout ce qui compte pour toi m'appartiendra et t'auras pas d'autre choix que me laisser faire, parce que je bousillerais chaque vie qui a de l'importance à tes yeux, à commencer par celle que tu t'aies construite, alors tu feras tout ce que je dis. Une conversation téléphonique dans laquelle l'artiste n'avait pas son mot à dire, il écoutait, attentivement, laissant l’ascenseur le conduire à l'étage de son appartement, là où la sécurité ne résidait plus le moins du monde, où le havre de paix s'était maquillé aux couleurs de l'enfer pour le plonger dans un cauchemar constant, sans jamais aucun répit. Il n'avait plus la force de lutter, cette rage de vaincre ne gisait plus dans ses veines, veines en sous régime, elles aussi, étaient fatiguées. Quatre, peut-être cinq jours qu'il n'avait rien avalé, rien, si ce n'est le sang des morsures qu'il s'infligeait, comme si en y laissant sa chair, la douleur le laisserait tranquille, au moins un peu, juste un peu. La main sur la poignée, il entrouvrait la porte après avoir saisi le code d'accès. 《 -Attends, t'as fais quoi ? […] T'es un putain de grand malade, tu m'entends ? J'en ai rien à foutre, fais ce que tu veux du reste, mais je te laisse vingt-quatre heures pour retirer cette merde. 》

Des caméras, Roman avait placé dans l'appartement une trentaine de caméras microscopiques afin de le surveiller. Quoi qu'il fasse, il n'était plus seul, plus en sécurité, sans cesse épié et l'idée même de n'avoir aucun répit, pas une seconde, l’oppressait assez pour qu'il ait du mal à respirer. 《 -Putain, j'rêve. 》 soufflait-il après lui avoir raccroché au nez, claquant vivement la porte derrière lui, lassé par ce quotidien qu'il n'arrivait plus à supporter. Il abandonnait son sac dans l'entrée et glissait sa main écorchée à vif dans ses cheveux désordonnés pour en balayer la capuche qui les couvrait, l'esprit divaguant vers des envies de morsures irrépressible, voir le sang couler à flot et s'y abandonner, s'étaler dedans, y patauger, s'y noyer, assez pour oublier, oublier combien sa famille était tordue, combien elle le poursuivrait toujours et tentait par tout les moyens de rendre la chute lente, infinie et excessivement douloureuse. Alors qu'il songeait à se blesser une fois encore pour y puiser un frisson de vie, il daignait élever les yeux pour constater que le décor uni de son appartement était habité par la présence de Leslie. Si habituellement son muscle vital battait à tout rompre en l'apercevant, cette fois, il volait en éclat. Leslie, lui qui n'avait rien demandé, rien que de l'honnêteté, rien que quelques minutes, lui qui, aussi, ignorait le propre danger qui survolait sa propre personne, un danger que Levi s'assurait repousser en l'éloignant au maximum le temps de trouver une solution, une solution qui sauverait tout le monde, parce que c'était bel et bien pour ça qu'il s'évertuait à respirer encore, non pas pour se sauver lui-même mais pour les sauver eux, parce que si son cœur ne battait plus, il fallait au moins maintenir les leurs en vie.

Un soupir lui échappait, exténué, il bravait la distance et rejoignait le salon, balançant son téléphone et sa plaque d'immatriculation abîmée sur la table basse, laissant le brouhaha de l'impact briser ce silence le premier, avant qu'il ne le suive de près. 《 -Qu'est-ce que tu fais là ? 》 qu'il demandait, le ton passablement sec alors qu'il regrettait déjà, or, il n'avait plus le choix, il se savait surveillé et il n'avait nullement l'envie que Roman sache combien l'Australien lui était indispensable, combien la dépendance à son égard était létale et c'est pourquoi il lui était impossible de le regarder dans les yeux. Les pupilles distraites, elles vagabondaient, comme si elles pouvaient être susceptibles de trouver ce qui l'empêchait d'être lui-même, ce qui l'empêchait de le serrer dans ses bras, de déposer un baiser sur sa tempe, de s'excuser, de tout dire, tout, d'expliquer, de le mettre en garde, aussi, mais rien, rien que l'obligation de devoir jouer un rôle, l'obligation de l'écarter avant qu'il n'arrive malheur, se briser le cœur pour lui assurer une sécurité, faire de lui sa principale priorité en lui soumettant le mensonge qu'était l'opposé. Ainsi pour appuyer sa crédibilité, ses yeux cernés se posaient enfin sur lui. 《 -Repasses une prochaine fois tu veux, j'ai du boulot là, j'ai pas l'temps de discuter. 》



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Leslie A. Sunderland
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(#) Mer 24 Fév - 19:09

Six feet ain't deep enough...
You ask, "How deep is our love", I said, I'd die for you, that's easy love. But you don't care how deep I've dug. I guess six feet ain't deep enough.

Doigts battant une mesure inexistante et bien trop décousue, agitée, sur le cendrier déposé sur son ventre, le blond était incapable de savoir s'il était plus acceptable de fermer les paupières ou de les garder ouvertes. Lorsqu'il fixait le plafond du salon, il pouvait presque entendre le défilement des secondes, lent, beaucoup trop lent dans le silence de cette attente interminable, mais lorsqu'il se plongeait dans le noir, c'était son visage qu'il voyait, ses sourires se dépeignant sur les parois de son esprit, chaque détail de ses traits perceptibles sur ce tableau, le souvenir de sa voix qui venait bercer son être au même titre qu'elle ne creusait que d'avantage le vide et accentuait l'incompréhension. En somme, aucune des deux options dont il disposait n'était réellement supportable, mais force était de constater qu'il n'avait pas d'autre choix, rien qui lui permettrait de s'apaiser un peu et se vider la tête le temps que le maître des lieux n'arrive. Peut-être que s'il avait pu accéder à sa chambre il aurait trouvé de quoi s'occuper, un moyen de se changer un minimum les idées, mais, la serrure récemment changée, l'accès lui en était désormais interdit. Fait supplémentaire qui le confortait dans l'idée que l'attitude de l'artiste était une résultante directe d'une erreur qu'il avait lui-même commise. Peut-être que parler de lui, de son passé, avait été une erreur, peut-être que Levi s'était alors rendu compte qu'il était un cas perdu, un type qu'il valait mieux ne pas fréquenter, et très tragiquement, Leslie le comprenait. Combien de fois avait-il voulu lui-même se fuir ? Se noyer dans la drogue pour se tenir éloigné de ses démons et de ce qu'il se jouait sous son crâne était un moyen, certes discutable, mais plutôt viable, du moins le plus facile qu'il avait trouvé. Alors oui, ça ne pouvait pas être autre chose, et malgré le fait que le brun ait assuré à plusieurs reprises qu'il n'avait rien fait de mal, il lui était impossible de le croire vraiment.

Le confronter, c'était ça le plan. Le confronter pour qu'il n'ait pas d'échappatoire possible et surtout détourner sa tentative de changement de numéro parce-que, ça non plus, ça ne passait pas aux yeux de l'Australien. Peut-être que cet affront ne ferait que braquer d'avantage le concerné mais tant pis, tout serait plus supportable que ce silence qu'il lui infligeait, du moins en était-il persuadé. À tort, et ce qui suivrait ne le lui prouverait que trop brutalement. Percevant le bip du code d'accès il se redressait, déposant le cendrier sur la table basse, prêt à l'accueillir non sans une profonde inspiration pour puiser un courage qu'il n'était pas réellement certain d'avoir. Sa voix se fit alors entendre, une colère clairement perceptible dans son timbre, le plus âgé fronçant les sourcils. À qui parlait-il au juste ? Peut-être quelqu'un du label qui avait mal fait son boulot ? Sans doute, puisqu'il affirmait avoir beaucoup de travail, ça ne pouvait pas être autre chose, pas vrai ? Pas vrai, du moins le blond ne le croyait pas, prenant cette justification comme une fausse excuse pour se débarrasser de lui et de sa présence visiblement gênante. Comment lui en vouloir après tout ? Les récents événements avaient poussé le bouclé à se dégoûter lui-même, à se mépriser considérablement, les choses ne pouvaient donc pas être autrement : Levi voyait désormais clair en lui, il voyait la couleur de son âme, et il en était simplement venu à le mépriser également, aussi simple que ça.

Assis sur le canapé, une main nerveuse filant dans ses boucles, il inspirait une nouvelle fois, soufflant un « salut » sans doute un peu trop morne, trop tendu. Comme à chaque fois, il suffisait que son regard ne se pose sur lui pour que son palpitant s'agite, qu'il ne s'emplisse d'une chaleur qu'il conscientisait et identifiait de plus en plus, mais là, outre ces émotions incontrôlables, d'autres s'invitaient, surplombant le reste jusqu'à en devenir douloureuses. L'amertume d'une distance évidente, la souffrance d'un regard trop fermé, la peur de le voir lui filer entre les doigts sans même rien pouvoir y faire. Le contact assourdissant d'une plaque d'immatriculation visiblement amochée sur la table basse le figeait un instant avant que, par de simples mots, Levi ne creuse que d'avantage cette distance entre eux. Qu'est-ce que tu fais là... Difficile à encaisser pour le barman qui, malgré tout, tâchait de garder un semblant de contrôle sur ses propres ressentis et ses réactions. « Content d'te voir aussi... » qu'il rétorquait, sarcastique, captant l'agitation des pupilles de son vis-à-vis qui semblait chercher quelque chose. Ainsi donc il le répugnait à un tel point qu'il n'était même pas foutu de poser son regard sur lui ? Le cœur serré, il déglutit, ses poings se crispant dans le même temps tant dû à la situation qu'à l'agacement qu'il ressentait envers sa propre personne d'avoir accordé au plus jeune une part bien trop importante dans son monde, univers qui se retrouvait amputé d'une partie maintenant que le concerné s'éloignait.

Même pas foutu de poser son regard sur lui, et pourtant. Pourtant Leslie aurait préféré ne pas avoir à affronter ce regard. Fermé, sombre, dédaigneux ? Tableau qui lui valait une douche froide imaginaire, son palpitant s'arrêtant net le temps de quelques secondes, n'en devenant que d'avantage douloureux., et les paroles balancées par le plus petit n'arrangèrent en rien les tensions. Cette manière de mettre de la distance, de lui parler comme s'il n'était rien du tout, comme s'ils n'avaient pas passé des nuits entières dans un lit commun, l'un contre l'autre, comme s'il n'avait pas été là lorsque Levi avait été au plus mal. Sa propre expression se faisant plus sombre, sourcils froncés, il prenait une profonde inspiration. « J'm'en fous que t'aies pas l'temps, Levi. Tu vas t'prendre cinq minutes. Tu peux au moins m'accorder ça nan ? J'te demande pas la lune là... » Agacé, son ton, mais sous cette contrariété se trouvait une part bien plus implorante, aussi évidente que le reste. Détresse qui était également perceptible dans ses orbes clairs qui se trouvaient incapable de fixer un autre paysage que celui de son visage. Exténué, las, entre autre. « S'te plaît... parle-moi » ajoutait-il alors en amorçant quelques pas vers lui, se risquant à tendre une main dans l'optique de venir la déposer sur son bras. Tout pour capter son attention, pour lui montrer que malgré l'incompréhension et la colère, il était prêt à discuter, à l'écouter, surtout, qu'il pourrait tout entendre et, encore plus que ça, qu'il avait besoin de comprendre.
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Surnom : levi pour ce qu'il en est aujourd'hui, alo pour les vieux démons du passé.
Âge : 25
Origines : franco-britanniques et américaines, il a vu le jour à bâle mais a grandi sous le ciel velvet de californie.
Occupation : producteur, auteur, compositeur, interprète, ceo de son propre label et fouteur de trouble à ses heures perdues.
Lieu de résidence : manhattan, un triplex avec deux de ses potes.
A New York depuis : trois ans désormais.
Situation Amoureuse : dans une relation sans véritable nom qui le rend plus heureux qu'il n'ose l'admettre.
Orientation sexuelle : volatile de lit en lit, d'âme en âme, préférence masculine, horrifié par l'emprise des femmes.
Trigger Warning : suicide, mort, maladies mentales, pornographie, addictions, violences, inceste, violence animale.

Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) 4ef2959836c2023b7e20d7557c6605f6 Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) 3483045802677ad727bcd14dbe803ce4 Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) Cf65389082be1633e8c03014e28c458d Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) Dfbb0a14c471b2105be47a635acb2afd
le p'tit blabla is coming soon les potes.
first you wanna fight,
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RPs : 0
Pseudo : dunk, dk pour les copains.
Pronom : il/elle.
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Faceclaim : dominic harrison (yungblud)
Crédits : artistxsstuff (ic) ; drake (signa) ; corvidae (av).
Inscription : 25/09/2020
Multicomptes : forty cook // boniface santos.
Nombre de mots par RP : 500 à plus de 4000 mots selon mon inspi.
Fréquence de RP : régulière, plusieurs fois par jour ou par semaine, ça dépend de mes dispos.
Je suis plutôt : dark et chill.
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(#) Ven 26 Fév - 17:05
SIX FEET AIN'T DEEP ENOUGH

@Leslie A. Sunderland & LEVI „


Les choses auraient pu être différentes, elles auraient pu être meilleures, meilleures s'il n'avait même jamais existé, tel était le songe. Si tout arrivait pour un raison, alors au nom de quoi ce chaos persistait à faire de sa vie un enchaînement d'événements discordants, pour laquelle le poison tenace était venu se répandre dans ses veines et par dessus tout, pourrait-il voir la lumière à nouveau, pourrait-il, enfin, cesser d'être en apnée pour respirer, respirer à plein poumons, vraiment, pleinement, sans jamais une paume sur sa bouche pour éteindre chacun de ses soupirs. Quand, quand est-ce que tout ça verrait-il la fin, quand, quand est-ce qu'il en verrait le bout, pour de vrai, pour de bon, quand lui autorisa-t-on d'être heureux, juste une fois, juste un peu. Il en rêvait, il rêvait d'un monde qui ne s'acharnerait pas à faire de son coeur de la poussière, de ses émotions des cendres, un univers qui ne ravagerait pas d'un sifflement tout ce qu'il s'était voué à construire de ses mains, le fruit d'un entêtement, d'une revanche contre ses démons, des démons bien réels qui, de toute évidence, avaient gagnés avant même qu'il n'en prenne conscience. Elle était là, la vérité. Ils avaient gagné, tous, ils avaient gagné et lui, spectateur du théâtre macabre de sa vie, n'était là que pour tirer le rideau de fin.

Alors, lorsqu'il était rentré chez lui, las, fatigué et sans le moindre espoir d'une quelconque liberté, l'idée de s'arracher les veines à la force des dents pour agoniser dans l'océan écarlate de son propre sang lui avait semblé la solution au problème qu'était vivre une vie sur laquelle il n'avait jamais eu la moindre emprise, en finir pour ne plus avoir à se battre contre des forces qui s'évertuaient à le maintenir au sol sans pouvoir lutter, se débattre, défendre ce pourquoi il tentait quotidiennement de survivre. C'était trop, le vase était plein, débordait de tout ce qu'il ne pouvait ni gérer, ni même encaisser, trop qu'il ne puisse porter davantage. Achever son existence de la même façon qu'il l'avait commencé, c'était peut-être ce pourquoi il était destiné, peut-être n'avait-il vraiment jamais eu sa place nulle part. À fleur de peau, les nerfs à vifs et le cœur assassiné par la violence des chocs répétitifs, il était prêt à s'éteindre, bercé par l'idée de s'allier au néant pour échapper à l'impact de trop, cependant, alors qu'il avait déjà prit sa décision, il flanchait pour ce regard, cette voix et ce qu'il appelait le destin, paraissait de toute évidence avoir d'autres plans pour lui.

L'armure désinvolte arborée, il s'habillait d'indifférence et se fondait dans l'impassibilité pour casser, faire voler en éclat le seul lien qui le maintenait encore en vie. Il avait essayé, il avait vraiment essayé, mais il n'existait aucune autre solution que celle de l'éloigner assez pour l'empêcher d'être victime du malheur qu'il représentait sans nulle doute. Je suis désolé, pardonne-moi, qu'il aurait voulu lui dire, s'excuser, s'approcher, glisser ses mains dans les siennes et lui dire combien tout perdait son sens et ses saveurs, combien l'hiver résidait chaque parcelle de son corps depuis qu'il en était loin. Il aurait eu tellement à lui dire, tellement à avouer, mais il ne pouvait pas, pas ici, pas maintenant et ce qu'il s'apprêtait à faire relevait à se porter lui-même le coup fatal. Ses mots le tiraient sur terre, le ramenaient à cette situation qu'il parvenait difficilement à supporter, là, bien dissimulé derrière le masque, les fissures s'accumulaient, prêtes à laisser s'écrouler tout ce pourquoi il s'était toujours profondément battu. Il était trop tard, trop tard pour trouver un moyen autre que celui-là de le maintenir à distance des ravages. Perdu dans les méandres de songes meurtriers, égaré dans le flot d'un regard qu'il connaissait que trop bien, il arrêtait sa main dans son élan, ses doigts fermes autour de son poignet. Il ne pouvait se résoudre à le laisser le toucher, au risque de perdre ses moyens et de tout dire, tout, sans filtre, sans penser aux conséquences irréversibles. Alors, d'un réflexe soumit de justesse, sa poigne brutale avait fait barrière, n'existant que dans l'espoir de le sauver, de l'épargner de ce cyclone cataclysmique qui menaçait de tout emporter sur son passage. 《 -Me touche pas. 》 crachait-il d'un ton sec, rejetant sa main d'un geste orné de colère, une colère erronée, qui, douloureuse, saccageait tout, tout ce qu'il y avait à bousiller à l'intérieur, les derniers lambeaux encore intacte.

《 -Tu veux que j'te parle ? Mais putain, qu'est-ce que t'attends de moi, hein ? Qu'est-ce que tu veux que j'te dise ? 》 grondait Levi, l'écho des ruines de son cœur en effondrement constant audible jusque dans sa tête. Par chance, ou bien à son contraire, son téléphone vibrait et comme s'il représentait un échappatoire à la situation, il s'en armait pour voir sur l'écran, le seul message qu'il aurait désiré ne jamais avoir à lire ; je te regarde. quelle délicieuse créature t'accompagne, tu partages ?. à ce moment précisément, il prenait conscience ô combien Leslie était exposé au danger et plus encore, combien il était inconcevable de le perdre à jamais. L'implosion de son muscle vital était assourdissante, il était désormais trop tard pour reculer, il ne pouvait plus rien faire d'autre que d'offrir à son vis à vis toutes les raisons de le détester. Le téléphone rangé, il reposait les yeux sur lui, l'observant des pieds à la tête, comme si c'était la dernière fois, parce qu'au fond, il le savait, c'était probablement la dernière. 《 -Tu veux que j'te parle ? Très bien, alors laisse moi te dire que tu m'emmerdes, ouais, putain tu piges que dalle, t'as toujours pas compris ? Tout ça, tout ça c'était un jeu, de la putain de fiction, j'ai pris un pied monstre à m'amuser avec toi mais tu vois, toute chose à une fin et là c'est terminé, t'as été une bonne distraction mais débarquer chez moi comme une saloperie de fleur pour jouer les pauvres mecs en quête de réponse c'est trop, tu croyais quoi, hein ? À quoi tu t'attendais sérieusement, tu pensais vraiment que j'en avais quelque chose à foutre ? Putain, mais regarde toi. 》 et les mains dissimulées dans ses manches, ses ongles s'insinuaient dans sa peau et pourtant, pourtant ça n'était pas aussi douloureux que d'avoir à lui mentir, à lui dire l'entier opposé de ce qu'il ressentait vraiment. 《 -Dégage maintenant, ça devient pathétique. 》 et sur ces mots, son cœur s'éteignait, pour de bon.



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Leslie A. Sunderland
Leslie A. Sunderland






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Origines : Australiennes par son père et américaines par sa mère
Occupation : Après avoir été barman puis escort, il est désormais serveur au Neuktae's Café
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Situation Amoureuse : Pris à son propre jeu, sa vie est désormais rythmée par la sienne et son âme prend le même chemin
Orientation sexuelle : Les humains de manière générale
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(#) Mer 3 Mar - 23:58

Six feet ain't deep enough...
You ask, "How deep is our love", I said, I'd die for you, that's easy love. But you don't care how deep I've dug. I guess six feet ain't deep enough.

Me touche pas, mots durs, acerbes, le geste qui les suivait tout aussi haineux, sa main dégagée sans plus de cérémonie, comme s'il était le dernier des pestiférés, comme si, jamais, ils n'avaient partagé plus que cela. Premier coup vif dans le cœur du bouclé qui, depuis quelques temps déjà, se sentait atrocement misérable, digne de rien du tout, un imposteur dans un monde qu'il ne méritait même pas. Il vacillait depuis quelques temps déjà entre dégoût de lui-même et bouffées d'air à la surface, trop peu bénéfiques cependant pour l'empêcher de couler, les derniers jours ne faisant qu'aggraver la situation déjà instable et catastrophique dans laquelle il se trouvait. Levi avait pourtant été cette bouée de sauvetage, ce pilier qui l'avait aidé à mieux vivre les choses, à apaiser cette haine envers sa propre personne pour l'atténuer doucement, suffisamment pour qu'il se sente un peu moins sale, et pourtant, là, il le repoussait sans vergogne, le dégageait comme s'il pouvait le contaminer de quelque chose de fatal, comme s'il ne méritait même pas de poser les doigts sur lui. Des jours déjà que le plus jeune mettait une distance considérable entre eux, lui affirmant malgré tout que ce n'était pas lui le problème, qu'il n'y était pour rien, et pourtant. Pourtant il avait changé de numéro sans prendre la peine de lui donner le nouveau, avait fait changer la serrure de sa chambre, avait été de plus en plus froid, et maintenant ça. Alors non, Leslie ne pouvait le croire quand il lui disait que ça n'avait rien à voir avec lui, parce-qu'on ne rejetait pas un innocent de la sorte, pas vrai ? Pas avec une telle rage, pas en lui crachant de tels mots à la figure.

Paralysé par le rejet de l'artiste, il le fixait sans mot dire, incapable de prononcer quoi que ce soit, sa main auparavant tendue vers lui désormais fermée en un poing, ramenée le long de son corps. Les paroles qui suivirent, tout autant crachées que les précédentes, annonçaient clairement la direction que prenait cette conversation. Combien de temps avant que le sol ne se dérobe sous ses pieds ? Qu'un point de non retour soit atteint ? Mieux valait ne pas y penser, pas encore, principalement parce-que, Minki le lui avait bien rappelé, Levi pouvait dire des choses qu'il ne pensait pas, ce n'était pas de sa faute, c'était le bordel dans sa tête, il le savait tout ça, Leslie, alors il prenait sur lui, tâchant de faire fi de son cœur de plus en plus entravé, de ce poids qui enserrait sa cage thoracique. « Je... » commençait-il, coupé par la vibration du téléphone de son homologue, deux secondes de silence à peine avant qu'il ne reprenne, se foutant pas mal en l'instant de l'appel qu'il pouvait avoir. Au pire, le brun lui redirait qu'il avait du boulot, encore, et ils en seraient revenus à la case départ. « Peut-être qu'tu peux m'dire c'qui s'passe ? Pourquoi la clé marche plus ? Pourquoi t'as changé d'numéro sans même prendre la peine d'me le filer ? » Le contact avait été rompu net de par ce changement de ligne, ne lui laissant plus aucune opportunité pour le joindre, rien d'autre qu'un silence insupportable, une distance trop brutale aussi incompréhensible qu'inacceptable.

Cette manière qu'il avait de le regarder de bas en haut, plongeant finalement dans le sien son regard tout aussi amer que l'avaient été ses précédents mots, Leslie s'impatientait d'un « alors ? » toutefois nettement moins agressif que ne l'avait été le timbre du plus petit. Il nourrissait le naïf espoir qu'il lui dise ce qu'il se passait, une inquiétude sans nom mêlée à la colère issue de cette distanciation. Après ce qu'ils avaient déjà traversé et considérant la nature -aussi floue que limpide aux yeux du barman- de leur relation, ne méritait-il pas de la franchise de la part du maître des lieux ? Dès les premiers mots crachés cependant, Leslie comprenait qu'il n'entendrait pas ce qu'il avait espéré, pas d'explication qui se terminerait en étreinte, aucune excuse ne se pointerait au tableau. Tu m'emmerdes. Tout ça c'était un jeu. Tranchants, les mots, lacérant son cœur qu'il sentait pulser de plus en plus rapidement. M'amuser avec toi. Une bonne distraction. Il en devenait assourdissant, son palpitant, sa main crispée en un poing, serrée au point que ses phalanges en blanchissaient, son regard plein d'une incompréhension mêlée à la douleur que provoquaient les paroles balancées. Regarde toi. Déglutissant, sa mâchoire ne se crispait que d'avantage. Bien sûr que c'était lui le problème. Là encore, il s'en voulu d'autant plus de s'être ouvert à son cadet, de l'avoir appelé à l'aide lorsqu'il s'était trouvé aux prises avec les hallucinations, de lui avoir déballé les pans les plus noirs de sa vie. À quel moment avait-il été con au point de croire que ça ne changerait rien ? Qu'il serait encore légitime de rester à ses côtés ?

Pathétique. Désormais à vif, son cœur avait bloqué net, s'arrêtant le temps d'un instant, ou peut-être était-il simplement revenu à cet état initial, celui dans lequel il se trouvait avant lui ? Brisé et entravé au centre de barrières qui, cette fois, étaient bien plus épineuses, plus douloureuses. Destructrices. Un foutu chaos se jouait en leur sein, lacérant son myocarde, le malmenant au point de tout terrasser, ne laissant sur son passage que les vestiges d'un cœur qui, pourtant, avait réussi à se remettre à battre, pour lui. Mais il l'avait su, Leslie, et ce dès le début : il avait donné à Levi toutes les cartes nécessaires pour le briser, et c'était précisément ce qu'il était entrain d'accomplir. Trop douloureuse, cette souffrance, bien trop insoutenable pour qu'il puisse s'accorder le luxe de la ressentir. Tout enfouir, la foutre sous cette couche de rage qui grondait, née de ce sentiment d'avoir été utilisé, une fois de plus. Une fois de trop. « Tu t'fous d'moi là ? Une putain de fiction ? Mais de quoi tu parles même ? » Un brin plus agressif qu'auparavant, son ton, alors qu'il n'avait de toute évidence pas l'intention de dégager comme le lui avait ordonné son cadet. Amorçant un pas vers lui, le regard assombrit sous cette colère malgré la déception et la douleur qui y restaient perceptible, il reprenait. « Comment tu peux même me dire ça ? Que t'en as rien à foutre, que t'as pris ton pied à t'foutre de ma gueule ? Comment tu peux même juste t'le permettre après m'avoir assuré qu'ça avait rien à voir avec moi ? Tout l'reste c'était quoi ? Du vent ? » Il montait, son ton, alors qu'il arrivait à sa hauteur, trop perdu, secoué, une part de lui incapable de croire que tout ce qu'il venait de dire était une vérité, bloqué sur l'absurdité de la situation, principalement pour essayer de le protéger au maximum, pour le préserver de cette destruction qui, déjà, avait débuté son carnage.
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Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) 4ef2959836c2023b7e20d7557c6605f6 Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) 3483045802677ad727bcd14dbe803ce4 Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) Cf65389082be1633e8c03014e28c458d Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) Dfbb0a14c471b2105be47a635acb2afd
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(#) Mar 16 Mar - 20:45
SIX FEET AIN'T DEEP ENOUGH

@Leslie A. Sunderland & LEVI „


Il en avait vécu des choses, des choses terribles, douloureuses, à tel point de rester assis dans l'angle d'une pièce, à s'arracher les cheveux en priant pour que ça s'arrête, oui, il en avait vécu des dizaines, des centaines de millier, pourtant toutes réunies, elles semblaient davantage idylliques que ce qu'il s'apprêtait à vivre. Il ne le voulait pas, pas le moins du monde et s'il avait pu choisir, s'il avait seulement su, il aurait fait le choix d'en finir pour de bon, avec lui-même, avec cet acharnement perpétuel que l'univers s'évertuait à appuyer sur ses épaules, ce chemin semé non pas d'embûches mais de murs infranchissables. Il aurait sans aucun doute prit la décision la plus aisée, la moins dévastatrice, cependant il était là, debout face à la seule personne qu'il ne voulait pas voir souffrir avec la mission suivante ; lui faire assez mal pour le pousser à s'en aller, lui faire mal pour le préserver d'un chaos incontournable, le protéger en dépit de ce qu'il voulait vraiment – être avec lui, plus qu'il ne voulait quoi que ce soit d'autre. Existait-il des mots, existait-il seulement des mots pour exprimer combien la peine qu'il ressentait lui lacérait le coeur, assez pour traduire la douleur psychologique en souffrance physique pure et dure.


Il était trop tard pour revenir en arrière désormais, trop tard pour reculer et pourtant, il regrettait déjà amèrement, profondément et il lui faudrait puiser une force surhumaine pour ne pas flancher, pour ne pas trahir la supercherie au travers d'un regard trop brumeux, trop touché, trop amoureux, aussi. Alors, il éteignait les lumières, toutes, il se vissait un masque qui n'était pas lui, des faux semblants pour rendre un brin moins compliqué le châtiment qu'il leur imposait, pourtant, rien ne semblait vraiment y faire, de toute évidence, il était condamné à subir ce sentiment cataclysmique qui ravageait tout à l'intérieur et faisait voler en éclat tous les efforts fais jusqu'alors. 《 -Si la clé marche plus c'est que j'ai changé la serrure, ça semble évident non ? Elle avait rien d'si particulier cette pièce finalement et puis mon numéro j'le file encore à qui je veux, redescends mec t'es pas le nombril du monde. 》 et là encore, ça lui écorchait la bouche, devoir arborer un ton désinvolte, comme s'il s'en moquait, comme si rien de ce qu'ils avaient vécu n'avait réellement compté pour lui, comme si finalement, il se fichait de tout perdre, là, maintenant. Aussitôt dit, son muscle vital, auparavant vif à son seul contact, volait en éclats et laissait à ses tympans, le loisir d'en intercepter l'écho brutal.

《 -Du vent, des conneries, des foutaises, du blabla, appelle-ça comme tu veux j'en ai franchement rien à branler, tu comprends pas, hein ? On pouvait pas se voir et j'me suis lancé le défi d'inverser la tendance, rien de plus, j'suis un mec comme ça, tu t'es fais avoir, qu'est-ce que tu veux que j'te dise de plus, mh ? Tu peux t'en prendre qu'à toi même, j'y suis pour rien si t'es bien trop désespéré pour voir qu'on s'fout littéralement d'ta gueule, si t'as vraiment cru que t'étais spécial pour moi tu t'es planté genre… bien comme il faut, des mecs comme toi j'en baise tous les jours. 》 essayer de faire comme dans les films, comme dans les livres et ne pas laisser transparaître combien ce qu'il était entrain de dire lui donnait lui-même envie de gerber, assez pour s'abîmer les paumes comme jamais jusque là, ses ongles en proie à une envie de s'arracher la peau jusqu'à n'en avoir plus un brin, faire couler le sang jusqu'à n'en avoir plus une goutte. Or, Leslie approchait et subitement, les choses devenaient davantage compliquées, plus qu'elles ne l'étaient déjà et instinctivement, ses yeux se perdaient dans les siens, cet océan dans lequel il s'était noyé plus d'une fois, dans lequel il s'était senti renaître, ces iris qui de toute évidence, le bouleversaient, le terrassaient sans qu'il ne puisse songer à se débattre. Cependant, ce soir, il n'y avait pas le droit, il lui fallait faire front, tenir bon, s'accrocher malgré la difficulté soulevée, parce qu'un jour tout ça ne serait qu'un mauvais souvenir, tout s'arrangerait et il pourrait lui dire, tout, lui dire que c'était faux, qu'il voulait juste l'épargner des griffes du diable, épargner sa vie d'une fin funeste et lui dire, surtout lui dire qu'il tenait à lui plus qu'à n'importe qui. Alors, il réprimait ses angoisses et cédait la place à la colère, une colère vive, féroce, non pas contre son vis à vis mais bel et bien contre lui-même, une colère sur laquelle il prenait appuie pour venir le saisir à la gorge d'une poigne ferme, trop sûrement, plus qu'il ne l'aurait voulu et ainsi, réalisant l'ampleur de son geste, il le poussait finalement d'une violence identique. 《 -Tu m'approches pas, tu m'approches plus, t'es rien, t'es personne, t'entends ? Reste loin d'moi, j'rigole pas. 》 crachait-il pour l'empêcher de réitérer l'expérience, par crainte de flancher et de réduire à néant tout ce qu'il venait déjà de dire. 《 -Dégage, putain, dégage de chez moi, barre-toi. 》




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Leslie A. Sunderland
Leslie A. Sunderland






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Surnom : Les', Boucles d'or
Âge : 30
Origines : Australiennes par son père et américaines par sa mère
Occupation : Après avoir été barman puis escort, il est désormais serveur au Neuktae's Café
Lieu de résidence : Appartement dans le Queens
A New York depuis : Revenu début 2018 après 11 ans d'absence
Situation Amoureuse : Pris à son propre jeu, sa vie est désormais rythmée par la sienne et son âme prend le même chemin
Orientation sexuelle : Les humains de manière générale
Trigger Warning : Addictions / Pornographie / RP hot cru

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1m85 - Piercings à la langue et la nuque - Son accent australien est toujours encore perceptible dans sa voix - Souvent une clope aux lèvres
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Six feet ain't deep enough... (ft. Levi) 0is9
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Pseudo : Jesse
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Crédits : me
Inscription : 11/11/2020
Multicomptes : Greg K., Alexis W. & Sören S.
Nombre de mots par RP : ~800
Fréquence de RP : Régulière
Je suis plutôt : dark et chill.
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Modérateur ✧
(#) Ven 19 Mar - 20:14

Six feet ain't deep enough...
You ask, "How deep is our love", I said, I'd die for you, that's easy love. But you don't care how deep I've dug. I guess six feet ain't deep enough.

Elles étaient d'une logique imparable, les paroles de Levi. La clé qui ne marchait plus parce-qu'il avait changé la serrure, donner son numéro à qui il voulait, l'Australien le savait bien, tout ça, et n'avait aucunement besoin de l'entendre le dire, mais la manière dont il lui crachait ces propos, comme s'il n'était rien était difficile à encaisser. Et pourtant il ne voulait pas y croire, il ne le pouvait pas, croire qu'il n'était qu'un numéro parmi tant d'autres, qu'il n'avait pas ne serait-ce qu'une once d'importance à ses yeux, pas même un peu d'estime. Rapidement il embrayait, son propre ton montant d'un cran, preuve d'une colère difficilement contenue qui, dans le fond, n'était qu'une peine mue en rage, par protection, parce-qu'il était bien plus aisé de ressentir de la colère que d'admettre le fait que là, tout au fond, son cœur était bien trop malmené, que la peine était telle qu'elle lui coupait le souffle, enserrait son myocarde de manière douloureuse. Mais ce n'était que le début, ce qui suivrait serait bien au delà de ses suppositions, bien plus destructeur et, déjà, les nouvelles paroles balancées par son homologue accentuèrent ses pulsations cardiaques, ne réduisant que d'avantage son souffle, l'air ne parvenant que difficilement à ses poumons.

Tu t'es fait avoir. Non. Il ne pouvait pas y croire, pas après qu'il lui ait affirmé que ça n'avait rien à voir avec lui, pas après ce par quoi ils étaient passés, encore moins après cette complicité qui était la leur. Impossible. Et pourtant. Trop désespéré pour voir qu'on s'fout d'ta gueule. Coup dur à encaisser, le poussant à déglutir. Était-ce réellement de cela dont il était question ? Jamais il n'avait attendu quoi que ce soit, n'avait espéré quoi que ce soit, mais l'était-il réellement ? Trop de questions, de doutes, un trouble considérable qui le prenait, le laissant sans voix. Puis les paroles de trop. Des mecs comme toi j'en baise tous les jours. L'équivalent d'une douche froide, d'un million de lames dans le cœur, une douleur qu'il n'aurait jamais pensé connaître venant englober son être. Était-il seulement possible d'avoir mal à ce point sans être physiquement blessé ? Pourtant, pour l'heure, la colère régnait toujours en maître, ce besoin de protection lui donnant la force de ne pas flancher, pas encore, tout pour qu'il ne voit pas à quel point il l'était en effet, désespéré, misérable. « Mais quel genre de connard t'es même ? À quel moment tu t'es dis qu'c'était marrant d'jouer avec les gens comme ça ? C'est pas toi ça, Levi » sifflait-il, secouant la tête, partagé entre la douleur et l'incapacité à le croire, comme s'il ne faisait que jouer un rôle, si rien n'était terminé, s'il pouvait encore sauver les foutus lambeaux de son cœur. Ne disait-on pas que l'espoir faisait vivre ?

Ayant continué à avancer jusqu'à lui comme si, de plus près, il parviendrait à démêler le fond du problème, ledit espoir se retrouvait réduit à néant. Complètement brisé par cette prise sur son cou, ces doigts qui enserraient sa gorge, la pression tellement puissante qu'elle lui avait bloqué net le souffle. Geste d'une brutalité à laquelle il ne s'était pas attendu une seule seconde, tout comme il était surpris par la violence avec laquelle il se faisait repousser, portant instinctivement une main à sa gorge désormais libérée, regard rivé vers le sol, médusé. La douleur physique n'était rien. Rien comparé à celle qui lui lacérait le cœur, cette souffrance qui venait terrasser son être, répandre le chaos dans son âme. Nouvelles paroles qui filaient, toutes aussi agressives que les gestes, tranchantes, destructrices, mettant un terme net à toute supposition d'après. Il n'y aurait plus d'après, plus de suite, plus rien du tout. Lorsque Leslie relevait le regard vers lui, le souffle court, une marque se dessinant déjà sur sa peau qui avait tendance à marquer trop vite, ses yeux étaient dénués de colère, cette dernière évanouie pour ne laisser que la douleur. Une douleur viscérale qu'il ne savait contrôler. Rien n'était comparable à cela, ni les coups de sa mère, ni ses paroles excessives, ni la perte de Jane, ni même les mots de ce connard qui l'avait agressé. Rien. Rien n'était pire que le geste qu'il venait de porter sur lui, que ce qu'il voyait dans son regard émeraude. Dégoût, rage, haine.

Ce regard que le plus âgé posait sur son vis-à-vis ne faisait sans doute que confirmer ses propos. Il était désespéré, pitoyable, brisé, et les larmes qui y regorgeaient ne faisaient qu'accentuer ces faits. Leslie se haïssait, à se montrer de la sorte, il se haïssait tellement. « Je... va t'faire foutre. J'te hais putain... tellement. » Tremblante, sa voix, à l'instar de ses lèvres et de tout son être, une larme filant sur sa joue. Alors tant pis, tant pis s'il était pathétique, s'il n'avait l'air que d'un pauvre type qui venait de se faire jeter, il ne pouvait supporter tout ce qui se jouait en lui, cette manière dont tout à l'intérieur, tout, venait d'être réduit en cendre, brisé par la seule force des mots, d'une poigne pleine de violence. Levi avait eu en sa possession toutes les clés nécessaires à le briser, et il venait de s'en servir à la perfection, au moins pourrait-il jubiler de ce pouvoir qu'il avait en sa disposition : il avait tout gagné. Sans un mot de plus, le blond avait récupéré sa veste sur un fauteuil, prenant le chemin de la sortie. Il laissait derrière lui un simple claquement de porte, rejoignant rapidement son véhicule garé non loin de l'immeuble. Bras croisés sur le volant, visage enfouit dans ses avant-bras, il ne pouvait garder sa peine, le souffle bien trop court pour que son palpitant ne daigne se calmer, l'agitation cognant tellement fort dans sa tête qu'elle en devenait assourdissante. Ça faisait mal, un mal de chien, plus que ce qu'il n'avait jamais dû à affronter et, le pire dans tout ce chaos, était que malgré la haine qu'il lui vouait, une part de lui ne pouvait s'empêcher de l'aimer bien plus que de raison. Sans doute était-ce précisément ça, le plus lourd à porter : accepter que la personne qui comptait le plus venait de mettre un terme à l'optique d'un demain un peu moins morne, amenant simplement noirceur et désolation. S'en était terminé. Terminé des sourires, de l'espoir, d'une once de lumière. Juste terminé.
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Levi Welch
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Surnom : levi pour ce qu'il en est aujourd'hui, alo pour les vieux démons du passé.
Âge : 25
Origines : franco-britanniques et américaines, il a vu le jour à bâle mais a grandi sous le ciel velvet de californie.
Occupation : producteur, auteur, compositeur, interprète, ceo de son propre label et fouteur de trouble à ses heures perdues.
Lieu de résidence : manhattan, un triplex avec deux de ses potes.
A New York depuis : trois ans désormais.
Situation Amoureuse : dans une relation sans véritable nom qui le rend plus heureux qu'il n'ose l'admettre.
Orientation sexuelle : volatile de lit en lit, d'âme en âme, préférence masculine, horrifié par l'emprise des femmes.
Trigger Warning : suicide, mort, maladies mentales, pornographie, addictions, violences, inceste, violence animale.

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le p'tit blabla is coming soon les potes.
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then you wanna fuck.
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Pseudo : dunk, dk pour les copains.
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(#) Mar 6 Avr - 21:19
SIX FEET AIN'T DEEP ENOUGH

@Leslie A. Sunderland & LEVI „


C'était la fin, l'unique, la seule, l'ultime. Celle qui, non pas heureuse, arrachait les coeurs, englobait les au revoirs, saignait les adieux, celle qui, tant redouté, ne connaissait aucun détour, aucun retour en arrière et blessait par sa véracité, heurtait par sa toute puissance, terrassait par le vide béant qu'elle creusait dans les méandres des âmes meurtries. Là, enterré dans les abîmes de la sienne, de ce qu'il en restait, sous l'amas de cendres, l'étincelle s'était éteinte. Balayée par l'écho de ses propres mots, la lumière cédait sa place à l'entière obscurité, lui ôtait le profond sentiment d'un jour pouvoir se délecter à nouveau de ses filaments solaires, de son imposante chaleur, condamné à la nuit, une nuit sans lune, sans étoiles, une nuit habillée d'un ciel sombre, trop sombre, un ciel qu'il n'observerait jamais plus à ses côtés. Égaré dans les décombres des souvenirs qui filaient au gré de ses pensées, l'amer regret, l'acide brutal du remord s'insinuait dans ses veines pour le ronger d'une émotion corrosive, une émotion qu'il ne pouvait réprimer, plus maintenant, pas alors qu'il venait lui-même d'écrire et de graver dans l'histoire, leur fin commune, douloureuse et irrémédiable.

Face à lui, à la hargne des gestes, d'une violence qu'il s'était promit de lui épargner, promesse rompue par l'écume d'une rage qu'il n'adressait qu'à lui-même, il l'incitait à s'en aller, à partir d'ici et priait dieu et diable qu'il daigne s'y résoudre, parce qu'il savait, il savait que s'il restait ne serait-ce qu'une minute de plus alors il flancherait, il serait susceptible d'abandonner, de tout dire, tout, jusqu'aux horreurs commises jusqu'alors, tout, sans une once de mensonge pour camoufler la monstrueuse vérité et ce qu'il avait mit un point d'honneur à garder hors de portée serait finalement proie de tous les crimes, de toutes les immondices et ne serait pas le moins du monde protégé, pas comme il essayait durement de le faire présentement. C'est pas toi ça, Levi, qu'il avait dit plus tôt. Au fond, peut-être avait-il tort, peut-être devait-il songer à le devenir, comme ce soir, cette bête dénuée de quelconques sentiments, cette atroce créature impitoyable dont rien, non, rien ne semblait un tant soit peu humain. Pourtant, l'indifférence dissimulait une tempête, un ouragan cataclysmique qui, sous sa peau faisait ravage et dérobait espoir, liberté et estime de soi pour l'emplir d'une profonde culpabilité, un dégoût féroce, tenace et sans aucun doute, imprégnait chaque pore de sa peau jusqu'au dernier pour ancrer dans sa chair ô combien, là, en l'instant, lui aussi, se haïssait.

Les mots étaient rudes, ils étaient tels qu'il le méritait. Il venait de toute évidence d'enfoncer une infinité de poignards dans cette âme, celle qu'il aurait voulu préserver de tous les maux du monde, de la déchirer, réitérant les coups pour appuyer sur les plaies déjà ouvertes, celles jamais refermées, juste pour s'assurer qu'il parte, qu'il s'en aille sans jamais songer à se retourner. C'est ce qu'il fit, Leslie désertait les lieux, le regard brumeux, la joue perlée d'une larme après avoir claqué dans l'air l'empreinte d'une parole qui lui lacérait le coeur et ne quitterait définitivement pas l'écrin de ses pensées. La porte se fermait sur son échine et dès lors, la pièce lui paraissait plus silencieuse qu'elle ne l'avait jamais été. Accablé par une vague d'émotions suite à ce qui venait de se produire entre les murs de sa propre prison, ses iris roulaient sur les alentours, observaient d'un œil noir ce chez lui qui n'était plus qu'une cellule au décor erroné et aussitôt, une rage étouffante le saisissait aux tripes, l'affamait d'une envie de tout faire voler en éclat et plus forte qu'il ne pouvait la gérer, ce désir lui filait entre les doigts. Levi balayait d'un geste brusque tout ce qui jonchait la table, un bruit de fracas et tout s'en allait se briser sur le sol, tel le muscle qui logeait sa cage thoracique. Pas encore assez, pas assez pour remonter à la surface, la noyade était rapide, vive et excessivement dévastatrice, si bien qu'il virevoltait furieusement, les poing telles des armes, leur collision contre le mur était massive, brutale, violente et sans détour, elle aussi. Marqué de son sang, il se laissait glisser contre la paroi, à bout d'énergie et pourtant persuadé d'avoir fait le bon choix. 《 -Enfoiré. 》 et si l'insulte paraissait être adressé à celui qui venait de s'en aller, il en était une réalité bien plus sombre, une réalité dans laquelle, il espérait encore, toujours, que tout ça ne soit en aucun la fin, la leur.


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