°° H A N W O O K °° Live by the sun ; love by moon

Il était une fois. @Hanseol Bakh

Il saisit le volant de sa voiture et cherche un aller là où son cœur lui dicte.Apeuré le gamin des conséquences de ses futurs actes mais impossible de ne pas faire ce que son cœur lui dicte. Dans les yeux de l’enfant beaucoup de souvenirs et encore plus de douleur. Aimer fait mal surtout quand on aime trop surtout quand on aime mal. L'oublier sans succès, parce que c'est une petite partie de lui comme quand la lune se lève le soir et qu’elle chasse les mauvais rêves. Le problème c'est qu'avant Hans était cette lune qui éclairé son ciel, cette lune qui chassait la pénombre de ses nuits et qui tous les soirs venait baigner de sa lumière les sombres pensées. Il n'avait que lui, il vivait aussi un peu pour lui, mais le soleil s'est levé et ses cauchemars se sont envolés. Maintenant c'est elle qui éclaire son ciel de sa lumière splendide, la source de chaleur de sa vie, jamais plus il fait noir dans son ciel. La lune se trouve bien malheureuse parce qu'elle ne peut pas vivre avec le soleil si l'un existe l'autre ne peux venir mais pourtant le gamin lui veut les deux, parce que c'est comme ça qu'il se sent complet en harmonie avec lui-même quand le soleil caresse sa peau de ses rayons et que la Lune le plonge dans une obscurité enivrante. Ce soir il cède au crépuscule, il va rencontrer la lune peut-être même la chasser parce qu'au fur et à mesure où il arrive, son assurance disparaît. Le flot de souvenirs apparait, le fait basculer dans une mélancolie presque dramatique.

La peur au ventre,
Le cœur au bord des lèvres,
Les rires des enfants qui bousculent ses souvenirs
Le toujours pour devenir un jamais.
Et si c’était nous contre le monde ?

Il arrive à l’heure du rendez-vous, il y’a ce corps tout mince qui vient se balancer d’avant en arrière, il pourrait s’assoir à côté tout simplement et attendre que quelqu’un brise le silence, mais ce corps qu’il ne contrôle pas s’avance, fièrement vers lui. La main vient tirer l’ombre en dehors de la balançoire pour qu’ils soient face à face, la lune contre le soleil, les souvenirs contre l’avenir. Et tout bascule quand le poing s’écrase contre la joue de l’ami, (((l’âme sœur / ennemie ))) dans la violence de la colère, le voilà enfin.

L’ultime cadeau.

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le lampadaire grésille ; finalement rend l'âme dans un ultime souffle se heurtant à l'indifférence la plus totale, la plus cruelle. au bout des lippes crépite la cigarette, l'enivre d'un poison latent, galvanise ses artères d'une morphine extatique. les allées dans les airs sont faibles ; les retours sont cycliques - la balançoire grince de son poids qui n'est plus celui d'un enfant. l'air froid d'une fin d'automne s'engouffre parmi les poils épais d'un manteau protecteur, s'infiltre sous les étoffes et fait frémir le derme d'impatience. l'attente ne dure pas ; tout n'est qu'un cycle qui viendra à prendre fin pour mieux renaître.



l'ébauche d'un sourire ourle les lèvres, dessine sous l'ombre la canine attisée. tu es en retard voudrait-il cracher ; h a n s e o l. mais les mots ne rendent pas justice à sa fureur et, criminel, c'est la paume de la main qu'il abat contre la sienne alors que les doigts se resserrent. (( sens ma chaleur ; sens moi vivre sans ta présence )). les pas se figent et les nuages se dissipent, laissent place aux vérités criantes de mutisme.

juste un instant, les pupilles se dilatent, frémissent - il est hors de ses calculs, se dérobe à la matrice. la surprise tend le corps, agite les muscles. jusqu'à l'impact.

❝ L I M — le visage détourné se crispe,
la voix se meut seule d'outre-tombe quand
dans un rugissement silencieux,
le mépris possède les trois lettres.

les pupilles se stabilisent mais ne cessent pourtant de gagner en profondeur, cerclées d'un rouge luisant que seule l'herbe lui a alors conféré. la jugulaire se tend. lion diapré de sa fourrure épaisse.

❝ L I M — il répète, tranchant,
quand le timbre est aussi profond que l'enfer,
affûtée que les katanas.
le rouge dans les yeux,
le rouge au coin des lèvres.

il n'a plus rien de l'ami ((hanseol)). n'a-t-il jamais été qu'une nébuleuse ; funeste sort d'une étoile assassinée qui s'acharne à briller. tout est hors de son propre contrôle. le rire soudain glace le sang, secoue ses épaules mais la cigarette, elle, n'a pas quitté la bouche. ❝ encore une fois, Lim... — le buste est droit, les pas sont dangereux en sa direction, mais l'alerte ultime est donnée par le front qui rencontre le sien. par la chaleur de leurs peaux unies, quand la douceur sauvage et le murmure-h u r r i c a n e s'abat contre lui. ❝ il n'y a qu'avec moi que tu fais preuve d'un peu de courage. je t'avais promis de t'élever, n'est-ce pas ? —

Il était une fois. @Hanseol Bakh

La fureur qui glace son sang, il n’a rien de l’être de lumière qu’il veut représenter, il n’a rien du gamin violent qui frappe sa colère et sa haine. Il n’a rien de l’ange déchu qui cherche une place à l’autre moitié de son cœur meurtrit. Pourquoi lui ? Pourquoi cette douleur. Il devrait être auprès de sa femme, en sécurité, parce que jamais il ne se sera senti aussi faible // fort. Hanseol ne fait que ressortir le pire de lui, mais d’une une certaine manière c’est dans cette noirceur qu’il trouve la force d’arrêter, de dire stop. Le poing s’écrase contre la joue jusqu’à en faire mal à ses phalanges. Il savait qu’il ne bougerait pas, qu’il ne riposterait pas vu qu’il attendait ce moment salvateur ou il aurait gagné la partie. Mais de cette perte de contrôle il y tire une triste réalité, lui aussi est capable de plonger dans l’ombre quelqu’un qui lutte pour s’en sortir. Il n’a jamais voulu être le poison de quelqu’un, il n’a voulu qu’une chose, l’amour dans sa plus belle forme. Mais Hanseol est capable de balayer ses plus grandes valeurs, il est le fruit défendu, sa plus grande utopie.

Ce n’est pas du courage, c’est de la lâcheté, le seul courage que je pourrai avoir c’est d’ignorer tes provocations, de ne faire comme si tu n’étais plus qu’un doux souvenir amère

Mais c’est impossible parce que le souvenir est bien trop présent. Les respirations se croisent le front coller il y sent le cœur qui manque des battements. Mais la distance vient se faire entre eux parce qu’être trop près c’est céder aux ténèbres. Les larmes perlent au bord des yeux ( ( du cœur )) parce qu’il a l’impression que c’est la toute dernière fois que le regard se posera sur lui. J’aurai aimé que tu aimes mon enfant, que tu aimes ma femme, que tu aimes ma vie. J’aurai voulu tout partager avec toi La vie, la peine, la mort le bonheur. Il se balance dans les airs comme pour toucher les nuages Tu m’as promis de m’élever et dans un sens c’est que tu as fait, grâce à toi je sais ce que je veux, je sais ce que je vaux et ce que je mérite. Et ce n’est absolument pas quelqu’un comme toi qui me rabaisse et me traite comme si je n’étais qu’un jouet » Parce que ce n’est pas le cas. Le regard se tourne vers lui suppliant comme s’il espérait qu’il change d’avis et qu’il se laisse lui aussi bercer par le soleil. Tu m’aimes Bakh autant que ton cœur blessé peut aimer, tu as peur que je disparaisse comme elle, comme lui, comme les autres. Mais je serai toujours là, dans tes cauchemars, tes rêves et peut être dans ta douleur et tes remords. Il sera là à hanter sa vie.

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Le front contre le sien rappelle à eux cette chaleur particulière. et sa peau brûlante ne se fait qu'étoffe, protégeant la cervelle en ébullition ; ce sont mille crimes qui percent la nuit noire de ses pensées. ce sont cent tortures qui prennent vie sous ses yeux macabres et réhaussent encore cette lèvre, pousse à perler les canines affamées. la lune trop haute du soir expose leur ultime danse, berce de ses rayons les fragments d'âme et révèle les natures animales. juste un peu plus. les larmes cristallisent ses remords aux bords des cils de l'ingénu ; les larmes poussent le myocarde à battre plus vite.

B O O M

B O O M

B O O M

B O O M

B O O M

B O O M

juste un peu plus. n'a-t-il qu'à lever la main, armer le bras ; à peine un peu plus - refermer ses doigts sur la gorge palpitante. ôter tout semblant de vie, apaiser le chaos, mettre fin aux tourments, asphyxier le corps qui nourrit ses peines et alimente ses maux les plus brutaux, les plus sincères. la pupille luit, presque féline ; la langue vient serpenter entre les dents, pourlécher les pulpeuses impatientes. mais alors qu'il laisse le bout de ses doigts s'élever, effleurer d'une tendresse soudaine le mont d'adam, la proie se soustrait, s'échappe des griffes d'hanseol de L U C I F E R. le soupir entrouvre les lèvres, dessine la déception au visage fin, intemporel et poupon du démon.

❝ H M ? — cynisme pour seule réponse,
cette détestable fabulation d'intérêt
parce qu'il se moque, hanseol,
de ses mots.
(( oh combien faux ))

la moue exprime un simili de tendresse, une factice douceur. la cigarette suicidée est oubliée sous la semelle, fume encore pourtant. et alors se permet-il ce qui sera la première absence de mensonge - la dernière preuve d'affection. le corps se meut, s'élance, quand il referme ses paumes sur le captif. l'une flatte la courbure de ses reins, l'autre emprisonne la nuque sans vergogne ; le sourire éclate, possédé par la hargne. ❝ pourquoi tout ça sonne comme tu cherchais à me faire prendre conscience de quelque chose ? alors, L I M — le souffle de nicotine s'abat en nuage sur le visage de l'aîné, quand la langue serpentine effleure les lippes charnues jumelles de ses sonorités détestables (( rappelle-toi )). ❝ j'aurais pu donner ma vie pour toi, mais tu as donné la tienne à une autre — le rire est presque muet, semblable pourtant à un grincement regretté. n'était-ce pas une évidence que de comprendre qu'il était ainsi la victime de l'histoire ? ❝ est-ce qu'elle fait le quart de ce que je fais pour toi ? est-ce qu'elle serait prête à autant pour toi ? — ça ne sont plus ses syllabes, en rien ses mots. n'est-ce qu'un mimétisme usurpé au diable précédent ayant fracassé sa vie, son cœur. et alors qu'il susurre ainsi avec lascivité, en vient-il à en comprendre l'ampleur et la véracité pour la toute première fois. le pouce effleure la naissance des cheveux les plus courts, et de l'autre main, l'index taquine l'échine.

❝ est-ce qu'elle t'aime autant que moi ? — parce que moi,

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Simple lueur dans son cœur quand il pense à elle, parce qu’elle le guide, elle l’élève au rang d’homme bon, contraste avec la noirceur environnante. Il suffirait qu’il tourne la tête pour plonger dans l’obscurité, qu’il croise son regard pour qu’il faiblisse un peu, il est le poison de son existante mais sans lui il n’arrive pas non plus à avancer. Il ne peut pas bouger, paralyser par l’angoisse de la situation, par la désagréable sensation que ce n’est que le début d’une lutte infernale. Quand il n’avait rien Hanseol était là, fort, brave et enivrant. Il a toujours représenté ce que Wook voulait devenir.

Quelqu’un tout simplement.

Parce que le gamin ne vivait pas pour lui, il vivait pour aimer les autres mais qui l’aimait lui ? Puis il est tombé sur elle, sur le soleil brulant et la lune s’est fait éclipser dans son esprit. Cela ne pouvait pas être eux il fallait faire un choix. Les lèvres sèches il déglutit ayant la désagréable sensation d’être captif de cette relation infernale. (( rend moi mon cœur , offre moi la liberté )) Pourtant je ne me souviens pas t’avoir vu à côté de moi devant le prêtre ? Je n’ai aucun souvenir d’une prétendue union entre nous, Je ne vois pas la bague que tu aurais pu me mettre au doigt » La main s’agite devant les yeux du poison, ce n’est pas une bague mais un poignard qu’il a enfoncé dans son cœur encore meurtrit. Captif d’une prison invisible, lié à jamais à cet homme - dans le pire - lui qui souhaitait juste être son meilleur, son tout. Il penche un peu la tête comme s’il ne voulait pas qu’il le touche comme s’il voulait qu’il arrête. Il devrait se retourner mais ce serait prendre le risque de se retrouver face à lui.

Face à la prison de son âme.

« Qu’est-ce que tu as fait pour moi Bakh ? Tu m’as rendu accro, tu m’as traité comme ton animal, tu as été mon tout et tu es devenu un rien, tu m’as pris, jeter, tu m’as humilié, tu as voulu voler mon bonheur pour ta propre petite satisfaction. Alors qu’est-ce que tu m’as fait de bien ? Tu mériterais que je te casse la gueule jusqu’à à en mourir » Mais jamais il ne le fera Wook parce que le courage lui manque, il n’est pas comme ça. Il ferme les yeux retenant une nouvelle fois ses larmes. « Tout aurait pu être tellement simple, mais tu as compliqué tout avec ta perversité parce que tu le sais, tu me connais je n’ai pas de limite en amour. Depuis le début tu as joué avec ça parce que tu sais que j’ai du mal avec distingué la nature des vrais sentiments. Tu étais plus qu’un ami et tu aimais ça que ma vie ne tourne qu’autour de toi » Il voudrait vraiment bouger mais il redresse juste la tête les yeux dans le vague, dans le flou de ses sentiments les plus profonds. « Est-ce que tu m’aimes assez pour me laisser être heureux ? Parce que je ne sais que tu n’es pas heureux que tu cherches toujours la deuxième partie de toi. Tu dois te dire que je n’ai pas le droit à ça si toi non plus mais écoute-moi. Écoute-moi bien »

Il se retourne enfin
Les yeux dans les yeux
Les cœurs à l’unisson

Je t’aimerai toujours, quoique tu puisses me faire, je t’aimerai toujours. Un jour une personne t’aimera plus que moi et je devrai accepter mais je t’aimerai toujours. Parce que tu es aussi ma moitié. Le petit sourire tendre au bout des lèvres, celui qui caractérise si bien Wook, le sourire d’un amour éclatant, d’un amour pur pour l’autre. Je serai toujours là
A jamais
ne me laisse pas

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la rancœur embrase les globules ; l'incendie ravage l'âme, les canines luisent dans la pénombre d'un sourire animal. la pulpe des doigts effleure la naissance de l'échine, grave les brûlantes arabesques contre le derme tendre (( un geste seulement pour fendre les peaux et se repaître du rouge )). la mesquinerie de ses mots, l'appel du serpent entre ses lippes et la complaisance au sein des pupilles - b e s t i a l. B O O M ; palpitant renversé par les folies éphémères qui laissent pourtant sans regret. la vie qui renaît des cendres laissées à l'abandon. il inspire, le rire rauque et brisé dégueulant des lèvres rongées. que c'était bon de le savoir à porter de ses crocs, captif de ses serres.

❝ L I M — la poésie d'un gémissement d'enfant,
la candeur n'est que simulacre dans son appel.
le murmure contre sa tempe au rapprochement soudain,
l'enfer d'un rire, glas de mauvaise augure.
❝ Possiblement parce que l'invitation ne m'est jamais parvenue — vois-tu comme les mots, les maux ou leur absence peuvent pousser un homme à perdre sa raison. l'ongle mord la naissance de la nuque, glisse entre les omoplates d'un mouvement conquérant ; si aisé. ne doute-t-il plus en ce soir (( jamais )) de la docilité de l'aîné. là où le coup vrilla, ne sonnait alors plus qu'une pitoyable tentative d'émancipation avortée. le nom rappe sur la langue, glisse et vacille. c'est un sonnet, une poésie et une chanson qu'il lui offre avec véhémence ; l'hypnose. ❝ ma perversité... — la distance est rompue. déjà la main brûle, hurlant au besoin d'un nouveau contact. stupidité.







la brise fait bruisser les feuilles, émousse les poils du manteau trop lourd. la main motrice, l'infâme gauche maudite, rapporte la tige à ses lèvres. la fumée grimpe, nappe les environs éhontément. mais les orbes ne le quittent plus. le sourcil se hausse, mêlant mesquinerie et stupeur, quand ((encore)), le coin de la bouche s'étire et dévoile la rangée de dents menaçante. ❝ tu me connais si bien... je devrais songer à te consulter pour apprendre à devenir moi-même — les prunelles roulent au ciel, se figent ((toujours)) sur lui. les muscles se tendent, la mâchoire se crispe. l'irritation le flagelle alors qu'il simule un vif intérêt pour ses mots ; il n'en a aucun.

le désintérêt s'imbibait,
pourtant quelques mots seulement,
et à nouveau, le myocarde éclate en fragments.
❝ comment peux-tu accepter que quelqu'un m'aime davantage que tu ne le fais ? — et il n'en est alors rien un murmure ; la chanson a cessé d'être jouée. c'est le cri qui éclate et brise la nuit, quand les sourcils sont froncés, et que l'âme hurle à plein poumons. n'était-ce pas là la plus pure et aiguisée preuve d'abandon, que d'accepter renoncer à quelqu'un sans même se battre ?



BOOM BOOM BOOM BOOM ; ça n'est plus la vie. l'âme fissurée ne cherche jamais qu'à survivre et pourtant la voilà déjà aux portes du carnage. la cigarette s'éteint sous la semelle. les doigts calleux, osseux, se perdent dans les cheveux noirs sans reflet. les tirent, les ébouriffent, les ravagent.


TU N'ES PLUS LA. la seule vérité qui fut. menteur ; tu n'es plus là. tu as cessé d'être en l'instant où la vie a été consacrée à une autre. la nuque craque quand la tête roule. le geste est soudain, prédateur, emprunt de violence. les doigts s'enroulent au manteau, se moquent de briser les os lorsqu'ils tirent sur le col pour rapprocher le corps. les ongles de la main droite mordent le cuir chevelu. marionnette. aucune valeur pour cet être dévastateur sous couvert de naïveté ; pantin. pantois - quand les pensées ne se contentent pas des limites de la cervelle. que le coup est rendu, d'un genou en plein estomac. et il en est lui-même surpris, les lèvres entrouvertes, haletant comme un fauve ayant lancé l'offensive. ❝ merde alors, Sang Wook. — le prénom, enfin. cinglant ; givré. ❝ je vais finir par penser que t'es tombé fou amoureux de moi. ça serait gênant, tu ne penses pas ? — le sourire n'a rien de doux - n'est en rien compatissant. la folie suinte et en découle lorsqu'il les humecte de sa langue, lorsqu'il force le contact visuel et cherche ses pupilles des siennes. ❝ et si je te promettais le monde ce soir, est-ce que tu partirais avec moi ? juste toi et moi — tout s'arrête et se fige en cet instant. c'est le désespoir qui luit sous les paupières ; c'est la supplique dernière. le loup n'attaque jamais que lorsqu'il se meurt d'une faim cruelle.

fais-le moi ressentir encore,
cette sensation d'être unique,
de compter aux yeux de quelqu'un.
montre-moi encore à quoi ça ressemble,
d'être l'unique objet de fascination d'un être.


MONTRE MOI A QUOI RESSEMBLE LA VIE

Il était une fois. @Hanseol Bakh

La folie d’un homme, d’une âme perdue. Hans à toujours eu ce besoin d’être guidé, accompagné dans chaque étape de sa vie. L’enfant perdu à la recherche de son destin, est-ce que Wook aurait-il pu lui offrir la réponse à ses questions ? Est-ce qu’il devait être la lumière.


Il s’accroche à ses mots, à ses gestes et attend cette torture qu’il lui procure, parce que Hans a besoin de ça pour vivre, se besoin de souffrir et de faire souffrir pour oublier les blessures du passé. « Je te connais, et même plus que ça, je ressens tes douleurs, je ressens ta colère, je peux vivre ta détresse. Je ressens tout » jusqu’au bout de son cœur il peut ressentir pace qu’ils ont partagés les douleurs de la vie, de l’incertitude, ils ont vécus les insomnies face à l’avenir ils ont vécu ((ensemble)). Maintenant seul c’est dur d’avancer, parce que même si Wook ne l’est plus ce n’est pas le cas de Hans qui se bat à chaque minute contre la folie de ses sentiments.

Ne bascule pas
Pense à moi
Souviens toi.
N’abandonne pas.

Un jour il sera aimé, aussi fort que par lui, de manière inconditionnel et il en sera heureux parce que l’amour sera sain, l’amour sera beau, l’amour sera fort « Je ne voulais pas te laisser à lui, parce que c’était te perdre pour toujours dans sa folie , je souhaite qu’un jour quelqu’un t’aime plus que moi et te montre à quel point l’amour peut être beau et sans condition » Parce que malheureusement avec Hans il y’a toujours quelque chose derrière. Il le regarde, avec toute l’affection qu’il éprouve pour lui, avec l’envie de le protéger, de l’aimer, de le faire survivre dans ce monde qu’il n’est pas pour lui. Mais soudain.

Le genou à terre, la douleur irradie son corps, celle de l’humiliation d’être traité ainsi, il aime trop Wook et finit par céder par le poids de ses sentiments. La respiration est coupée par la douleur dans son ventre, (( dans son cœur )). Brisé le gamin par ce coup d’amour, ce coup de foudre brutale. Il l’aime, il l’aimait, ne l’aimera plus ? « Pourquoi ? » Pourquoi est-ce qu’il a besoin de le mettre à terre pour exister. Il ne se relève pas Wook, blessé c’est trop pour lui. « C’est ça que tu veux ? Un homme à terre en face de toi ? C’est ça ce que tu étais et ce que tu refuses de devenir ? Tu crois vraiment qu’en blessant tu arrêteras d souffrir ? Tu seras de nouveau heureux ? Que tu es con Bakh Le regard se relève, il n’y a pas de larmes, il n’y a pas de colère non plus mais plutôt une immense tristesse et de la résignation.

« Frappe moi, défonce moi la gueule pour te sentir mieux, insulte moi. Extériorise ta peur et ta colère. Tu te crois tout puissant, intouchable. Mais tu as une faiblesse Le garçon se redresse, il se dresse sur ses jambes, il devient homme. Il n’est plus le petit garçon, il n’est plus son soumis, il n’est pas son ombre, il est son égal, sa moitié et n’abandonnera pas. « Tu ne peux pas me détruire, ta faiblesse, elle est là » et la main se pose sur le cœur tambourinant du poison.

Ta faiblesse, c’est moi.

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le coup est parti ; L I M est à terre. au faciès se devine toute la curiosité liée au malström d'émotions qui le surplombent. ce sont les prunelles qui incendient et ravagent l'homme ; les mains qui voudraient l'achever et faire taire ce plaidoyer. ce sont les mots qui le dépassent en une supplique désespérée ; vaine tentative de tout annihiler, de tout reconstruire. c'est le cœur qui hurle sa rage et son chagrin dans le silence de ses battements ternes.

il lui aurait offert sa vie s'il l'avait demandé. il lui aurait dépeint le monde de ses propres couleurs et montré l'étendue de son univers s'il en avait formulé le souhait. il lui aurait donné le monde s'il l'avait voulu. il aurait scarifié son âme juste un peu plus s'il en avait fait requête. mais au lieu de ne voir que par lui, d'enclaver son sort au sien et de sombrer à ses côtés, lui avait-il réservé l'affront de s'enticher d'une autre. leurs querelles furent fauves, leurs mots assassins et pourtant brodés d'une tendresse infinie ; mais ainsi annihile-t-il toute possibilité d'un retour en arrière. la requête est sincère lorsque toutes les folies gangrènent son être, lorsque le sourire prédateur menace de ses crocs saillants. ❝ juste toi et moi — vient-il répéter avec audace à cet homme mis au sol par sa fureur ; et l'espoir étincelle au fond des yeux.


❝ Lim, tu sais que j'ai pas voulu te faire mal... allez, viens, on a encore le temps de- — la mâchoire manque de se briser lorsqu'il serre les dents face au nouveau refus. le geste est brutal. la paume gauche se loge contre le crâne, agrippe les mèches et renvoie le corps plus loin d'une force non calculée, insoupçonnée par sa propre essence. le mépris gronde dans un orage sans fin. les éclairs s'écrasent à ses pupilles dilatées. le pied quitte le sol, prêt à s'abattre dans le visage, mais se suspend et retrouve sa place initiale. il lui fait face et pour la première fois, tout au fond des entrailles, quelque chose le terrifie.

Sang Wook n'a jamais été son égal,
et en ce soir, il se dresse face à lui,
plus fort qu'il ne l'est lui-même.

les mots le heurtent davantage que la violence dont il refuse de faire preuve. lorsque sa paume s'abat sur son torse, ses propres doigts saisissent le poignet pour la déloger au plus vite. c'est une brûlure qu'il refuse d'assumer une seconde de plus. ❝ ne me touche pas — l'éclat de voix est brutal, menaçant. gorgé d'une colère sourde et d'une peur palpable ; d'un désespoir hurlant et d'un chagrin vivace.


le trop-plein d'émotions vient engorger la barrière de ses cils, juste un fragment de seconde. il le ravale, rugit comme un lion touché de plein fouet par une balle. ❝ tu l'étais pendant longtemps. mais ça n'est plus le cas si tu n'existes plus — simple vérité criante, il revêt son apparat de supériorité lorsque le menton se montre droit, et que le rictus retrouve sa place sur le visage au teint doré. alors H A N S E O L use de ses dernières armes. la paume effleure à nouveau cette nuque qu'il songe à briser. les yeux sont charmeurs ; les lèvres sont parées de mordillons infâmes de sensualité. ❝ tu songeras à dire à ta femme à quel point même encore maintenant, je t'obsède de façon incontrôlable — encore ce jeu maudit à la limite de leurs propres limites, au plus flou de ce qu'ils n'eurent que trop flouté. la seule arme dont il dispose - la seule façon d'attiser encore son intérêt, d'espérer le retrouver. mais le soupir se fâne aux lippes. le pouce de l'autre main effleure la lèvre inférieure de l'aîné avant qu'il ne se redresse, ne lui tourne le dos et déjà ne s'éloigne.

❝ bonne chance pour le reste. les pleurs, les rides, les cheveux blancs, ce genre de choses quoi — il hausse les épaules. le briquet embrase la pointe d'une nouvelle cigarette.




RETOURNE TOI,
RETIENS MOI,
REVIENS MOI,
OU PARS

Il était une fois. @Hanseol Bakh

Une vie pour la sienne, une larme pour son sourire. Tomber toujours plus bas mais se relever, c’est ce qu’il apprit Wook. La vie est un combat qu’il gagne par son amour, bien que Hanseol puisse le mettre KO il ne finira toujours pas se relever, sous les coups. Mais la douleur est tout de même là, bien présente. Au cœur de la nuit l’espoir disparait peu à peu chassée par la pénombre de deux cœurs meurtrit. Ce jeu malsain et les paroles blessantes, il joue Hans, il joue contre la solitude mais il perd.


Et il ne peut rien faire d’autre que le regard s’en aller, il a raison il est une obsession, un besoin maladif qui ne le rend pas heureux. Il faudrait qu’il arrête et qu’il le laisse partir. Qu’il se nourrisse de souvenir pour pouvoir continuer à avancer, mais c’est plus fort que lui encore une fois il ne peut pas. Le regarder partir est au-dessus de ses forces parce que s’il n’est pas là il s’éteint.  «  Tu sais que tu es un enfoiré Bakh, c’est ça que tu veux que je te continue à te courir derrière et le pire c’est que je suis toujours aussi bête de le faire quand même. Tu as raison tu m’obsèdes et elle ne mérite pas ça ma femme. Elle ne mérite pas d’un homme comme moi elle a toujours mérité plus. Mais elle me montre que je suis quelqu’un contrairement à toi qui me dénigre et me fou plus bas que terre

Laisse-moi m’échapper de toi
Je veux juste vivre ma vie
Laisse-moi juste t’aimer
Une dernière fois.

Il court, comme si sa vie en dépendait ( ( comme si sa vie c’était lui ) ) pour lui attraper le bras, il le force à se retourner, il le regarde avec ses larmes et sa tristesse, avec ce besoin de regarder son regard. Avec le sanglot qui étouffe sa voix et ce sentiment encore une fois d’impuissance qui lui déchire le cœur « Ce n’est pas juste je t’aime et tu le sais, tu profites de moi parce que tu sais que je mélange toujours tous les sentiments. Tu me demandes de m’enfuir et quoi ? On va vivre heureux et amoureux pour le reste de notre vie c’est ça ? Alors dis le moi putain DIS MOI QUE TU M’AIMES HEIN VASY DIS MOI WOOK JE T’AIME JE VEUX PASSER MA VIE AVEC TOI Sanglot trop fort pour l’enfant de la lune, son corps est agité par la douleur par les derniers mots. «  C’est pas juste parce que.. parce que tu as toujours été sûr de tes sentiments et moi non et c’est ce que tu voulais entendre tu voulais que je te le dise droit dans les yeux alors je te le dis peut être que j’étais amoureux putain ou peut-être pas. Je n’en sais rien j’ai plus envie de le savoir parce que dans tous les cas ça changera rien jamais rien. Il relâche le bras et cache sa bouche pour étouffé le cri de douleur, d’avoir avoué à demi-mots cette honte, cette trahison. «  Elle mérite pas ça, elle est tellement mieux que moi.. Que toi, que nous Il n’a plus la force il pourrait s’effondrer de fatigue de douleur et de honte.


Tu as été et tu resteras pour l’éternité