La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
Je refuse de jouer : cruauté animale (non, non et re-non), viol, prostitution, mort.
hey kiddo ☽ DON'T BE AFRAID ☾
you were made to go out
homeless ☽ J'ENTENDS LES LOUPS ☾
dans la nuit
Elle était belle dans la nuit, à la lueur de la lune ronde. Des rubans dansent dans ses cheveux et le vent rie à ses côtés. Sur les chemins parsemés d’étoiles, elle brille de mille feux. Ses mains implorent le ciel au temps qui se suspend. Une envolée d’oiseaux nous rappelle, qu’elle était belle, elle.
Tout était calme. L’agitation cessait, la quiétude régnait et cela lui faisait un bien fou. Marla, elle était encore au centre d’aide de l’association, à assembler les structures en bois peintes et confectionnées afin de faire un grand panneau passe-tête pour Halloween. Elle en avait fait tant ces derniers jours qu’elle en était épuisée, mais se plonger dans le travail, dans son art, cela lui faisait beaucoup de bien. Les doigts recouverts de peinture et les réalisations éparpillées un peu partout dans la pièce dédiée à son expression, cela faisait plaisir à voir, même si la fatigue s’installait peu à peu. Marla, elle préférait travailler, ne plus penser à ces nuits traumatisantes, qui hantaient encore ses nuits, de manière à ce que son sommeil soit agité, les rêves envolés, loin d’elle. Ce n’était pas plus mal en y réfléchissant : thérapie lui faisant du bien, la brune se sentait soulager d’un poids lorsque la structure tenait, ne vacillait pas. En complément des Beaux-Arts, sa vie était guidée par sa passion, celle longtemps refoulée après son échec monumental. Une revanche, sûrement, alors qu’une risette étirait ses lippes charnues, malmenées par le froid qui s’installait. Dehors, il faisait nuit depuis un moment : moment de la journée tant redoutée par la poupée. Elle n’osait même pas sortir, préférait attendre que l’astre incandescent se lève, pour rentrer sereinement chez elle, à défaut d’avoir l’argent nécessaire pour prendre un taxi. Et c’était ainsi que la croupe se retrouvait appuyer sur le parquet, une toile devant elle, à dessiner ce qui lui passait par la tête, Marla.
(c) TORTIPOUSS.
Bambi Beckman
Surnom : Bee.
Âge : 25
Origines : israélienne, américaine, canadienne.
Occupation : étudiante en stylisme, propriétaire d'une boutique de prêt à porter, bénévole à la CSF et la WV
Lieu de résidence : manhattan
A New York depuis : toujours.
Situation Amoureuse : Célibataire, le coeur en émoi.
C'est vrai, la vie est comme ça... Tantôt un tourbillon qui nous émerveille comme un tour de manège pendant l'enfance. Tantôt un tourbillon d'amour et d'ivresse, lorsqu'on s'endort dans les bras l'un de l'autre dans un lit trop étroit puis qu'on prend son petit déjeuner à midi parce qu'on a fait l'amour longtemps. Tantôt un tourbillon dévastateur, un typhon violent qui cherche à nous entraîner vers le fond lorsque, pris par la tempête dans une coquille de noix, on comprend qu'on sera seul pour affronter la vague. Et que l'on a peur.
United Heart
RPs : 0
Pseudo : SA.
Pronom : elle
Messages : 313
Faceclaim : Yael Shelbia
Crédits : bambiavatars, olympia
Inscription : 04/07/2020
Multicomptes : Blanche, Alicia.
Nombre de mots par RP : 200 à 2000.
Fréquence de RP : Autant que mon job me le permets.
Aider. Aider pour ne pas sombrer. Aider pour oublier. Aider pour enfin être utile à quelqu'un. Vivre pour le sourire d'autrui, vivre pour ça, rien que pour ça. Le cœur n'est plus vraiment là depuis qu'elle a posé ses mains sur ta nuque, depuis qu'elle a nuit à ta vie. Elle, la précieuse, l'essentielle, la jumelle. Le démon dépossédant toute la tendresse qui émanait de ton âme. Et t'étais à la recherche de la bonté, elle qui t'avait quitté. Parce que c'était toi, le soleil, le sourire qui réchauffe les cœurs. Les ténèbres envahissant ton âme, tu cherches à l'éteindre dans l’œuf, en vain. Alors que tu plies les draps, Alia, tu te met à pleurer. Innocemment. Te souvenant de son regard noir dans le céruléen de ses prunelles. Tu te souvenais du manque d'oxygène obscurcissant ton cerveau. Pas de la douleur du corps, juste celle de l'âme. Puis tu te reprends, t'essuie tes larmes du pan de ton pull, et t’emmène ton bac de linge de lit propre dans la réserve. Machinalement. Tu passes les pièces, une à une, et tu t'arrêtes face à la lumière dans la pièce d'art thérapie. Un pas après l'autre, tu cherches à savoir qui t'accompagnes en nocturne, et tu tombes sur Marla, dessinant, dans un silence olympien. Tu poses ton bac Alia, le cœur intrigué (meurtrie, à la recherche d'émotion), et tu vois la beauté de son pinceau sur la toile, ça t'inspire le beau, le vrai. Et tu le lui dit, sans détour. C'est magnifique, Marla. Une pulsation sincère dans le myocarde comme si sa toile te ramenait à la vie.
Marla Katz
Surnom : Kiddo, Katz.
Âge : 29
Origines : Allemandes.
Occupation : Étudiante aux Beaux-Arts vendant ses services en tant qu'artiste free-lance et Fleuriste, en job étudiant.
Lieu de résidence : Maisonnette (Queens) avec Mathias. ♡
A New York depuis : ses dix ans.
Situation Amoureuse : Il n’y a que les yeux de l’amour qui comptent.
Je refuse de jouer : cruauté animale (non, non et re-non), viol, prostitution, mort.
hey kiddo ☽ DON'T BE AFRAID ☾
you were made to go out
homeless ☽ J'ENTENDS LES LOUPS ☾
dans la nuit
Elle était belle dans la nuit, à la lueur de la lune ronde. Des rubans dansent dans ses cheveux et le vent rie à ses côtés. Sur les chemins parsemés d’étoiles, elle brille de mille feux. Ses mains implorent le ciel au temps qui se suspend. Une envolée d’oiseaux nous rappelle, qu’elle était belle, elle.
La frimousse se tournait vers le soleil, Alia, qu’elle regardait de ses prunelles céruléennes. Une boule de feu camouflée derrière des nuages, teintant la voûte d’une teinte sombre, alliant foudre et grisaille. Alia, elle ne la connaissait pas très bien. Quelques mots échangés de temps à autre, rien de plus. Ceci dit, Marla fut interpelée par la tristesse dans ses yeux, celle de la brune au bac à linge. Des mires encore rougies et bouffies par des larmes. Et le cœur se serrait à cette pensée, berçant l’intérieur d’une vague d’émotion sans nom. À faire preuve de compassion, à vouloir secourir et être présente envers le monde, Marla, elle se donnait sans réfléchir, ne s’attardant pas sur les dégâts causés en son être. Les autres comptaient plus qu’elle, se persuadant que ses problèmes étaient moindres face à ceux des autres, qu’elle pouvait bien attendre, alors que la jolie s’oubliait, se bafouait, tout simplement. Altruiste, certainement trop : mais pouvait-on lui reprocher ceci, alors qu’elle faisait en sorte d’occulter ses traumatismes ? Non, l’on se damnerait pour une de ses risettes, à s’exiler pour une attention : un océan de passion, une mer de mystère, la ténébreuse Katz. Alors, face à Alia et son expression morose, sa démarche ponctuée de désespoir, le pinceau s’échouait pour laisser de côté sa toile à visée thérapeutique. Se consacrer à des choses qui la rendaient heureuse, lui changeaient les idées, créer de nouveaux souvenirs heureux, que lui dictait son psychologue, lui qui l’aidait depuis le premier jour. Entièrement épaulée, constamment aidée, Marla, elle souriait à Alia, ne tardant pas à se redresser sur ses gambettes engourdies par sa longue immobilité. Les pieds esquivaient l’amas d’œuvres, veillant à ne rien piétiner (ce serait fâcheux) et son corps se positionnait face à celui d’Alia, glissant tendrement ses paumes dans les siennes. Une caresse similaire à celle d’une plume, effleurant l’épiderme, étirant des frissons le long de l’échine. « Viens. » Qu’elle glissait d’une voix délicate, éteignant la lumière pour laisser une pièce baignée par la lumière extérieure. Ambiance tamisée et douce, loin de la lumière blanche aveuglante. Décor installé d’un moment coupé du monde. Ainsi, la brune l’entraînait, installant un drap au sol, sur le matelas trainant dans un coin. Créer un coin confortable, pour ces minutes d’aide aux personnes vulnérables. « Allonge-toi. » Toujours parler d’une voix tendre, pour ne pas prendre le risque de la brusquer. Et elle s’allongeait, Marla, une idée derrière la tête, pour l’aider à aller mieux, les bras tendus en sa direction pour lui permettre de s’y blottir. Marla, elle était bourrée d’attention et d’affection, à donner envie de parler sans détours, de se confesser : l’âme sereine, confiante, sans réellement voir l’effet thérapeutique qu’elle pouvait avoir sur les autres. Elle était ainsi, l’astre incandescent, à effleurer l’univers de ses rayons chaleureux, à vouloir tout donner pour faire du bien aux âmes esseulées. Parce que le bonheur des autres passait avant le sien, constamment et que ne rien faire face à un océan de désarroi lui était impossible, impensable.