MARLA KATZ (OUVERTE)

RÉSUMÉ RAPIDE Discrète, mystérieuse, loyale, débrouillarde, peureuse, méfiante, solaire, influençable, fragile, légère, insouciante, souriante, attachante, affectueuse, décomplexée, créative, passionnée.

(1) Enfance difficile, ponctuée par des problèmes de délinquance et une fille facilement influençable, elle a volé pour son groupe d'amis, dégradé des monuments, sans réaliser à quel point ils étaient toxiques. (2) Elle s'est fait percuter par une voiture, plus jeune, a failli y passer, a eu du mal à remarcher et c'est suite à cela que la jolie s'est plongée dans le dessin, les illustrations, rêvant d'en vivre. Sa famille ne l'a jamais soutenu : c'est difficile de vivre de l'Art, qu'ils disaient, inquiets que Marla vive une vie instable, avec des revenus variables. Malgré tout, elle est allée dans un lycée axé art (High School of Art and Design) et a fait 2 ans à la National Academy School of Fine Arts, grâce à du piston de ses parents. (3) Marla a lancé son affaire à tout juste 20 ans, mais cela n'a pas marché. Elle a tout perdu du jour au lendemain. Son appartement lui a été repris, sa boutique a fermé et elle a tout brûlé : dessins, illustrations. Honteuse, plutôt que de rentrer chez elle, de les supplier de la reprendre et donner raison à sa famille, elle est restée à la rue. Chanteuse de rue, lectrice, portraits, dealeuse, elle a fait ce qu'elle pouvait pour gagner de l'argent. (4) Pourtant, tout a mal tourné lorsque ses anciennes connaissances ont commencé à la pervertir, à lui donner des idées afin de s'enrichir. Alors, influencée et désespérée, Marla s'est introduite dans une bijouterie et a pointé un flingue sur la vendeuse. (5) Elle s'est fait attraper et a séjourné 1 an en centre de détention : à sa sortie, personne ne l'attendait. Marla a vécu à la rue trois ans, sans que personne ne veuille d'elle. Lorsqu'on l'aidait, elle volait et s'envolait, craintive qu'on puisse lui refaire du mal, se servir d'elle. Elle piquait, donc, avant qu'on la pique, craignant qu'on profite à nouveau d'elle. (6) Elle a traversé une longue période de tristesse profonde, de désespoir sans nom. Poupée déchue, elle se réfugiait dans la colère et la délinquance, donnant raison à ses détracteurs. Poupée détruite d'avoir été reniée par sa famille, d'avoir été moquée et humiliée toute son enfance, elle cherche de l'amour partout, en donne énormément en retour. Dans la logique, elle n'avait pas NYCOM ni téléphone durant cette période. (7) Suite à de nombreux changements et son lot de péripéties, Marla est désormais logée dans un loft à Manhattan, a repris sa formation aux Beaux-Arts (abandonnée à 20 ans, après deux belles années) et bosse sous contrat étudiant au cabaret Euphoria. Elle a également un téléphone, qu'on lui a offert et paie son forfait : petit début dans une vie indépendante tant idéalisée. Marla s'est aussi lancée dans des petits contrats pour l'aider à gagner davantage d'argent, soucieuse de son avenir. (8) En octobre 2020, Marla a subi deux agressions qui l'ont profondément traumatisé. Même si elle remonte la peine, elle ne trouve plus le sommeil, hurle dans la nuit, se défonce aux médicaments et cache son mal-être. Certes, elle va mieux, mais le traumatisme est ancré, impossible de s'en défaire si facilement. (9) En très mauvais termes avec sa famille, les Katz ne l'ont plus jamais contacté depuis ses 20 ans. Abandonnée, reniée, elle se considère sans famille et le vit bien, en apparence. Dans le fond, cette absence d'amour l'a marqué, la poussant à le chercher, inconsciemment, partout. (10) Sa vie s'améliore, le confort également et elle en est fière, considère chaque avancée comme positive, de manière à remonter la pente, parce qu'elle reste une éternelle optimiste, consciente que le malheur ne peut pas durer toute une vie.

RUE COMBATS : un organisateur, des adversaires aux mauvaises fréquentations : marla s'est mise à combattre illégalement lors de tournois clandestins pour gagner de l'argent. il lui arrive de revenir de temps à autre.

DEALER : elle a vendu de la drogue pour survivre, marla, alors ce lien pourrait correspondre à la personne qui la fournissait à de simples consommateurs : elle ne le fait plus aujourd'hui.

SDF : des personnes rencontrées à la rue, dans des squats : elle a pu les aider, prendre soin d'eux ou s'attirer leurs foudres.

AIDE : des personnes ayant aidé la belle, l'hébergeant de temps à autre : possibilité qu'elle ait volé avant de disparaître.

elle a fréquenté la rue pendant 3 ans et demi, à sa sortie de prison en 2017.

ART ÉTUDIANTS : ceux qui fréquentent les beaux-arts, depuis sa reprise en septembre ou lorsqu'elle avait vingt ans. cela peut remonter au collège et lycée, orientés sur l'art, d'anciens camarades de classe, etc.

BUSINESS : des personnes l'ayant contacté pour son talent artistique (nyc needs, par exemple).

CŒUR EXS : des anciennes relations possibles, où marla s'est enfuie : à savoir qu'elle est insouciante, ne voit pas spécialement le mal dans ses actions. elle peut être partie pour changer de squat, s'être lassée ou autre.

FLIRTS : particulièrement frivole et charmeuse, marla, elle aime les jeux de séduction, à l'aise avec sa féminité et la sexualité : elle fréquente plusieurs personnes en même temps, sans jamais se poser. juste agréable et sensuelle, marla, à faire tourner les têtes.

HAINE ANCIENNES AMITIÉS : que ce soit les ami(e)s qui l'ont poussé à braquer une banque ou des ami(e)s perdu(e)s de vue, c'est varié.

COMPÉTITION : jalousie envers le talent de marla, un brin de compétition pour s'élever, dépasser celle qui t'agaces.

Cela peut être des liens autour de l'association Women's Voices ou autres. J'aime les liens complexes, dramatiques, mais aussi profonds et avec des possibilités de développement : je ne prévois jamais grand-chose, parce que je suis en roue libre lors de la rédaction. Je n'ai rien contre les rencontres !