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mon bloc note
the end
La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
(c) Disjointed Societies 2021


Leith Kang
Leith Kang






Surnom : tianshi, "p'tit nerd", ainsi de suite. ET KANG KANG SURTOUT
Âge : 28
Origines : coréennes par le papa défunt, australiennes par la maman. il a la nationalité américaine.
Occupation : ancien étudiant, a failli obtenir son master en ingénierie civile, a été viré en août 2020 + co-propriétaire d'un label de musique avec Levi Welch, il est aussi son batteur + indic
Lieu de résidence : brooklyn.
A New York depuis : 2003.
Situation Amoureuse : célibataire depuis peu, il ne veut plus se laisser aller dans une autre relation, bien trop brisé par la dernière, celle avec isaac. perturbé par ses émotions qui le submergent, il enchaîne les conquêtes.
Orientation sexuelle : bisexuel, se découvre polyamoureux depuis peu.
Trigger Warning : violence mentale & physique + détresse mentale + addictions (drogue) + tendances autodestructrices + personnage & relations toxiques + possessivité/jalousie exacerbée

j'évite : le rp hot cru (je privilégie les ellipses) + l'inceste + le cannibalisme

#1 (Levi) Leith moi tranquille - Page 2 Rgdz#1 (Levi) Leith moi tranquille - Page 2 Htbf#1 (Levi) Leith moi tranquille - Page 2 Fomc#1 (Levi) Leith moi tranquille - Page 2 Adx1
I try getting drunk, as if I don't care, ooh
#1 (Levi) Leith moi tranquille - Page 2 V7ff
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#1 (Levi) Leith moi tranquille - Page 2 VEo0rLeU_o
RPs : 0
Pseudo : nath ou natho
Pronom : elle
Messages : 18854
Faceclaim : hwang hyunjin (skz)
Crédits : (a) soeurs d'armes (s) siren charms (i) ???
Inscription : 21/07/2020
Multicomptes : minki hwang
Nombre de mots par RP : je fais court en ce moment (~200/300)
Fréquence de RP : 1 à 2 par semaine
Je suis plutôt : dark et chill.
Young Idiot
#1 (Levi) Leith moi tranquille - Page 2 Wh9lQgGX_o
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Modérateur ✧
(#) Jeu 29 Oct - 14:19
Leith moi tranquille
@Levi Welch & Leith
Pourquoi ça fait autant mal ? qu’il songe sans arrêt. Son cœur meurtri, son esprit torturé par ses pensées contradictoires, son corps pulse de mal-être. Ce sentiment qui, sans cesse, semble l’habiter depuis des mois maintenant. Leith se sent perdu. Plus que d’habitude. Sa langue se délie férocement, sans qu’il n’en puisse contrôler le flot. Comment lui expliquer ce qui le tourmente ? Même lui, il peine à y croire. Les souvenirs traumatisants sont enfouis en lui, incapables de ressortir. Non, il ne pourrait jamais lui expliquer. Jamais, jamais. C’est trop dur de revivre ce moment, pourquoi devrait-il souffrir en y mettant des mots dessus ? Il revoit le visage ensanglanté de son frère, les poings écorchés, il se rappelle avoir sursauté à chaque coup porté, se souvient de la peur profonde qui aura martyrisé tout son être. Il entend encore les gémissements de l’homme, qu’il a essayé d’étouffer en plaçant ses mains sur ses oreilles. Son corps figé sur place, caché, là dans ce hangar. Seul. Sans personne pour le rassurer, pour lui dire qu’il a juste halluciné. Parce que c’était bien réel. C’était bien Ace qui déversait toute sa rage sur un type. L’homme qu’il a autrefois admiré, l’homme qui l’a poussé à entreprendre un cursus prestigieux, juste pour faire plaisir, qui se révèle être un monstre… ça le saisit encore et toujours. Comment pourrait-il dire tout ça à Levi ? Comment pourrait-il lui expliquer tout ça sans pleurer, sans hurler de rage ? Impossible. Non, c’est impossible. C’est trop dur, ça fait trop mal.

Alors à la place, il lui crie dessus. Il le maltraite de ses paroles blessantes. C’est mieux comme ça. C’est mieux de le faire fuir. Il va l’abandonner, n’est-ce pas ? Il va le laisser tomber. C’est ce qu’il veut, c’est ce qu’il a envie qu’il fasse, qu’il le laisse. Non. Non, s’il l’abandonne, c’est fini. Il tente vigoureusement d’appuyer sur le « off », sa voix intérieure essayant tant bien que mal de se hisser au-dessus de ses songes désarticulés. Puis, le silence. Court, mais poignant. Son regard s’attarde sur son ami, qui paraît… perdu. Son cœur rate un battement en le voyant se couvrir les oreilles, ses yeux s’écarquillent faiblement. Il vient réellement de le blesser, là à l’instant. Son myocarde se serre, se desserre, ce qu’il voit le choque. Sa main un peu tendue, dans l’espoir de retirer les siennes, elle s’arrête dans son geste. Il déglutit, les traits de son visage se déformant sous la profonde tristesse qu’il ressent à cet instant précis.

– Le-Levi… ? qu’il souffle dans un murmure à peine audible.

Sans se rendre compte, il entame quelques pas discrets en avant. Il a envie de l’aider, là tout de suite. De le prendre dans ses bras. La peur qu’il le repousse trop présente, il ne bouge pas, se sentant horriblement mal. C’est à cause de lui qu’il est dans un tel état. Quoi qu’il fasse, il ruine tout, y compris ses amis. Le voir compter pour aller mieux, le voir répéter qu’il n’a pas pensé une telle chose, ça le détruit sur place. Sa respiration un peu saccadée, le regard alarmé, soudain, le feu s’éteint. Subitement, Levi se « calme ». Perturbé par le changement radical, il a l’impression de faire face à un robot, ne sachant absolument pas quoi faire. S’excuser… ? Il n’y arrive pas. Enfin, les mots fusent. Étrangement silencieux, il déglutit, assimilant difficilement les paroles dites dans un ton monotone. Il ne perçoit plus aucune émotion, le plongeant dans une incompréhension totale. Il écoute, sentant les larmes monter à ses yeux, qu’il ravale de plus en plus péniblement. La conclusion le cloue sur place, il comprend qu’il n’aurait jamais dû lui dire tout ça. Mais ce ne sera pas la dernière fois, n’est-ce pas ? Il le sait bien qu’il ne pourra jamais s’en empêcher de faire du mal à autrui.

– Je… je… commence-t-il à bégayer d’une voix emplie de sanglots discrets, sans jamais pouvoir continuer.

Il le suit du regard, paniqué au possible, jusqu’à ce qu’il s’éloigne. Ses pas lourds se font entendre et, peu à peu, c’est le silence. Un silence trop étouffant. Oppressant. Il est seul désormais. Tout seul. Son bras retombe le long de son corps, il ne se rend même pas compte que son souffle devient de plus en plus irrégulier. Sa vision s’embrume de larmes et il ne cherche pas à les essuyer lorsqu’elles se mettent à tremper ses joues. Son esprit le taillade, son cerveau lui hurle dessus, son corps se met à vibrer d’émotions. Dorénavant, il lui est impossible de reprendre une respiration normale, son regard vissé sur le couloir. La musique n’atteint pas ses oreilles, il est bien trop perdu dans ses pensées dysfonctionnelles. Et soudain, il se recule. Un pas, deux pas. Il accoure dans un coin de la pièce, ramène ses jambes à sa poitrine. La panique l’empoigne brutalement, il a l’impression d’être un enfant perdu. Ses pleurs silencieux, la pièce n’est qu’emplie de son angoisse pulmonaire.

– J’voulais pas… murmure-t-il à lui-même. J’voulais pas… j’suis dé-désolé…

Personne pour l’entendre, il tente bien que mal de se calmer. Pendant de cinq longues minutes – ou plus ? Impossible de savoir, il en perd la notion la notion du temps – il est pris de tremblements et de larmes. Ce n’est que quand il ressent la fatigue le saisir qu’il se met à se calmer. Doucement… lentement… son corps se détend, ses pensées s’arrêtent. Sans raison particulière. Ou alors est-ce parce qu’il a soudainement envie de rentrer. Il a envie de fuir de là, de se cacher sous la couette à l’abri des regards. Ses mains triturent ses doigts, il se relève soudainement, se retenant au mur pour ne pas tomber. Ses pas hésitants, vacillants, l’après panique le fait tourner la tête. Il atteint le couloir, manque de trébucher, et continue sa route jusqu’à voir l’escalier. De là où il est, il repère Levi en bas. Son cœur s’enserre, ses yeux sont traversés d’une lueur de chagrin. Sa main vissée sur la rampe, ayant peur de s’écrouler, il descend, jusqu’à atteindre la hauteur de son ami. La vision le cloue sur une place, encore une fois. De nouveau, ses mains sont plaquées sur ses oreilles. Ne supportant pas de le voir comme ça, il se penche, tentant de retirer les doigts de Levi.

– J’aimerais… j’aimerais rentrer, s’te plaît. Chez moi. Ramène-moi chez moi.

Il a l’impression de le supplier. La phrase, qu’il minaude presque, est dite frénétiquement. Il veut rentrer, maintenant, tout de suite. Il veut rassurer Levi, même s’il ne sait pas comment. Il déteste le voir comme ça et encore plus que ce soit de sa faute. La culpabilité l’éprend, ses yeux expriment un profond désarroi d’assister à ça. Son ami, plus que tout, a aussi besoin de réconfort.




Levi Welch
Levi Welch






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Surnom : levi pour ce qu'il en est aujourd'hui, alo pour les vieux démons du passé.
Âge : 25
Origines : franco-britanniques et américaines, il a vu le jour à bâle mais a grandi sous le ciel velvet de californie.
Occupation : producteur, auteur, compositeur, interprète, ceo de son propre label et fouteur de trouble à ses heures perdues.
Lieu de résidence : manhattan, un triplex avec deux de ses potes.
A New York depuis : trois ans désormais.
Situation Amoureuse : dans une relation sans véritable nom qui le rend plus heureux qu'il n'ose l'admettre.
Orientation sexuelle : volatile de lit en lit, d'âme en âme, préférence masculine, horrifié par l'emprise des femmes.
Trigger Warning : suicide, mort, maladies mentales, pornographie, addictions, violences, inceste, violence animale.

#1 (Levi) Leith moi tranquille - Page 2 4ef2959836c2023b7e20d7557c6605f6 #1 (Levi) Leith moi tranquille - Page 2 3483045802677ad727bcd14dbe803ce4 #1 (Levi) Leith moi tranquille - Page 2 Cf65389082be1633e8c03014e28c458d #1 (Levi) Leith moi tranquille - Page 2 Dfbb0a14c471b2105be47a635acb2afd
le p'tit blabla is coming soon les potes.
first you wanna fight,
then you wanna fuck.
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  • United Heart
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Pseudo : dunk, dk pour les copains.
Pronom : il/elle.
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Crédits : artistxsstuff (ic) ; drake (signa) ; corvidae (av).
Inscription : 25/09/2020
Multicomptes : forty cook // boniface santos.
Nombre de mots par RP : 500 à plus de 4000 mots selon mon inspi.
Fréquence de RP : régulière, plusieurs fois par jour ou par semaine, ça dépend de mes dispos.
Je suis plutôt : dark et chill.
Young Idiot
#1 (Levi) Leith moi tranquille - Page 2 HVmgDqjG_o
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Citoyen de NYC ✧
(#) Sam 31 Oct - 8:53
Leith moi tranquille
Tout était trop fort. Tout était excessivement fort, le bourdonnement de la musique qu’il tentait d’étouffer par le biais de ses paumes, les rires, les brides de conversations, et son coeur. Surtout son coeur, ce muscle traître qui ne fonctionnait que par intermittence, ce muscle tout fait de pierre, de roche et de givre, ce muscle qui battait férocement dans sa cage thoracique, qui donnait des grands coups, comme s’il exprimait son profond désir de s’évader de sa prison de chair et de sang. Il n’était pas le seul à pulser irrémédiablement fort, sa tête n’était pas muette. Les voix se mêlaient les unes aux autres dans un brouhaha assourdissant, elles hurlaient, riaient, elles se mélangeaient et semaient un chaos monstre, un désordre que nulle ne pouvait résoudre, elles heurtaient ses tempes de plein fouet, secouaient ses pensées, ses songes les plus vastes, les plus aiguisés et certaines, moins scrupuleuses que d’autres, manipulatrices à souhait, lui demandaient de lâcher prise, de baisser les bras et de laisser le contrôle à plus solide que lui, de céder ce pouvoir, cette emprise à ce maître du jeu qui logeait sa tête, qui ne réclamait qu’une minute, une seule, pour remettre de l’ordre dans ce foutoir qu’il disait être sa vie.

C’est alors que le décor lui paraissait flou, au ralenti, comme si le temps s’était arrêté un instant. Les gens semblaient moins vifs, la musique plus lente, les rires atténués, les conversations éteintes, comme s’il n’était plus que le seul à être lucide de ce monde qui paraissait tourner trop vite, ou peut-être, justement, trop lentement. Et là, dans cette foule aux mouvements perdus dans l’espace temps, au milieu de ce vacarme pourtant étrangement silencieux, une silhouette. Une silhouette massive, teintée de noire. Une ombre, voilà ce qu’elle était. Une ombre égarée au milieu de la foule. Je sais que tu me vois. Ce n’était pas réel, ça ne pouvait pas l’être, tentait-il de se convaincre, il n’en était pas à ce stade là, il ne pouvait que les entendre, il ne pouvait pas les voir, les discerner, les deviner au milieu d’une brume. Il ne le pouvait pas et pourtant c’était bel et bien entrain d’arriver. Il fermait les yeux, un moment, juste un moment et alors il jurait de prendre ses médicaments la prochaine fois, il jurait de faire mieux, de faire mieux tout le temps, d’essayer au moins. Nerveusement, ses paupières s’ouvraient lentement pour constater que ça n’avait pas fonctionné, que cette ombre menaçante se tenait toujours là, au milieu de ce monde qui avait retrouvé l’euphorie précédente.

“-Yo, tout va bien mec ? J’ai cru t’avoir perdu pendant trois minutes ! tiens prends ça.” ricanait doucement ce presque inconnu, lui tendant un verre auquel il jetait un oeil avant de secouer la tête “-Allez quoi, ça va pas te tuer.” insistait celui-là en s’asseyant à ses côtés 《 -Non, non mais moi j’pourrais, j’pourrais bien te tuer si tu te tires pas. 》

Le ton sérieux, les pupilles dilatées d’une colère qu’il empêchait d’imploser, son regard, d’un émeraude aussi délicat soit-il, ne mentait pas. Il soulignait une rage palpable, une rage qu’il maintenait fermement enfermée dans les abîmes de ses entrailles, au risque de blesser gravement quelqu’un, à défaut de ne pouvoir se faire mal à lui-même. Cette vague connaissance se levait, le sourire tremblant et s’en allait plus loin, trop loin de lui, par crainte, c’était évident. C’était pas la première fois, certainement pas la dernière qu’il voyait quelqu’un, tout à fait avenant, le fuir par effroi, parce qu’il avait d’un seul coup d’oeil, réussi à lui arracher des sueurs froides, l’envie de courir à s’en déchirer les poumons. Il faisait peur, c’était l’impression qu’il donnait régulièrement, pourtant il était assit là parce que lui aussi avait peur, lui aussi pouvait ressentir ça. De tous les sentiments lui ayant été ôté, celui qu’on ressentait lorsque la crainte de perdre quelqu’un qui nous est cher nous prenait aux tripes, il était là. Il était là, il répondait présent et empoisonnait ses veines de multiples façons, sans jamais lui laisser de répit.

Au travers de cette toile d’âmes, cette masse sombre, cette ombre étouffante n’était plus là, elle s’était dérobée, dissipée sans qu’il ne s’en rende réellement compte et dieu sait quand elle reviendrait. Il ne pouvait plus la voir, mais il pouvait cependant toujours l’entendre. Laisse moi jouer Alo, laisse moi prendre le contrôle. Voilà que le chahut perpétuel qui ravageait sa tête reprenait de plus bel, si bien que les minutes semblaient des heures et les heures des semaines. Pourtant, au beau milieu de ce champ de bataille, là, alors que la tempête décimait tout sur son passage, une porte de sortie était apparue par la force d’un seul contact. Ses doigts étaient effleurés par d’autres et il daignait alors lever la tête. Les mots lui tombaient dessus, telle une ondée. Il voulait rentrer, ses paroles étaient les bienvenues là où lui, partageait ce même désir. Ses paumes retombaient, laissaient ses oreilles en paix et il s’élevait alors, croisant un instant le regard douloureux de Leith. D’un naturel habituel, il levait la main et glissait doucement ses doigts sur l’une de ses joues, aussi étrangement rosée l’une que l’autre. Ses iris se portaient sur ses propres doigts faiblement humides, les sourcils froncés, ses yeux venaient croiser les siens à nouveau.

《 -Faut pas pleurer, tout ira bien. 》affirmait-il d’une voix relativement basse 《 -Allez viens, on s’en va. 》

Sous le poids de ses mots, il saisissait sa main de la sienne et de sa jumelle, il rabattait sa capuche sur ses cheveux. Il était prêt, prêt à quitter cet endroit pour ne jamais plus revenir, oublier ce qui avait été dit, ne retenir que le principal, ce qui était nécessaire, ce qui ne faisait pas mal. Il avait seulement besoin de partir. Alors, dans un élan qui ne se voulait pas brusque, pas le moins du monde, il tirait délicatement sur cette paume qu’il tenait fermement, comme pour éviter qu’elle lui échappe, et doucement l’entraîner avec lui à traverser la pièce principale. Ses yeux étaient rivés sur la porte grande ouverte, cette porte qui, à chaque pas, semblait un peu moins distancée de lui. Le coeur lourd, il s’apprêtait à la passer aux côtés de Leith, lorsqu’une main sur son épaule freinait sa course. Un soupir, soulignant son irritabilité, émanait bruyamment de ses lèvres et alors il tournait nonchalamment la tête en direction de la personne qui, sans le savoir, l’étouffait profondément.

“-Vous partez déjà ?” l’interrogeait son interlocuteur, n’étant que cette vague connaissance qu’il avait terrifié plus tôt 《 -J’sais pas si t’as remarqué mais j’ai plus important à faire là, alors retourne jouer à qui atteindra l’overdose le premier et lâche ma putain d’manche, tu piges ? 》

Sans plus de cérémonies, il engendrerait un pas, un second et la brise extérieure le ramenait immédiatement sur terre, là où tout était toujours si vide de sens, livide à souhait, comme si aucune émotion ne pouvait plus l’atteindre si ce n’était la satisfaction de partir enfin d’ici. Il extirpait ses clefs de sa poche et tenait la main de Leith jusqu’à la voiture, juste pour être sûr, sûr qu’il ne ferait pas demi tour, sûr de le ramener chez lui, dans un endroit où il le saurait en sécurité. Il déverrouillait sa vieille jeep cabossée et grimpait aussitôt du côté conducteur sous le claquement de portière effroyable.

《 -Mets bien ta ceinture. 》

Sa voix semblait toujours irrémédiablement plate, fade et monotone, seulement il n’était plus en colère, il était juste terrorisé, terrorisé à l’idée de perdre Leith, terrorisé de voir dans quel genre de monde il vivait, terrorisé de le faire fuir, qu’il en ait assez de l’avoir constamment sur le dos, terrorisé qu’il s’efface, pour toujours, pour de vrai, pour de bon. La ceinture bouclée, les pensées fugitives, son moteur émanait son boucan habituel, alors il posait enfin ses mains abîmées sur le volant et prenait la route, sans radio, sans un mot, en direction voulue. Inévitablement, au fil du trajet, sous le silence pesant, trop lourd à porter, les dires de la précédente confrontation lui revenait en mémoire. Peut-être avait-il été trop dur avec lui, peut-être n’avait-il pas fait assez, peut-être aurait-il pu faire autrement, mais quoi qu’il advienne, il pouvait essayer, essayer de faire mieux.

Et alors qu’il songeait à ce qu’il pourrait faire, changer pour s’améliorer, pour l’aider plus efficacement, son véhicule s’engageait dans la rue de Leith, l’extirpant rudement vite de ses pensées. Toujours profondément terré dans le mutisme, il se garait près de l’entrée de chez lui. Le moteur bruyant crissait toujours tandis qu’il appuyait sa joue contre le volant, la tête pleine de questions, notamment celle qui sifflait inlassablement “est-ce que je le reverrais ou est-ce que cette fois, c’était la fois de trop ?”, alors un maigre sourire sur les lèvres, aussi triste était-il, il venait chercher son regard.

《 -J’ai épuisé mes stocks pour ce soir, j’sais pas trop quoi te dire. 》déclarait Levi, le ton qui sonnait presque comme un murmure 《 -Rentre chez toi et repose toi. 》






Leith Kang
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(#) Dim 1 Nov - 16:45
Leith moi tranquille
@Levi Welch & Leith
Le visage rougi par l’émotion, les yeux humides de tristesse, sa gorge se noue face à la silhouette recroquevillée de Levi. La honte, déjà présente (en réalité, elle a toujours été là, tapie dans l’ombre), le ronge de plus en plus. Raison de plus qu’il ne vienne plus jamais le chercher à une soirée, se dit Leith, ne voulant pas qu’ils retraversent tous les deux une telle chose. Sa nature de cachottier revient à la charge, il cachera ses bêtises, pour ne plus avoir affaire à une telle scène. Il sait pourquoi ça lui fait autant mal de le voir dans son coin, à couvrir la musique et le brouhaha de ses mains, c’est sûrement parce qu’il tient énormément à lui. Plus que tout. Cet ami qui, au fil du temps, s’est montré indispensable. Lui qui l’a défendu, il y a un an de ça, lui qui persiste encore à le faire ce soir. Se sentir protégé le touche profondément, sans qu’il ne veuille l’admettre. Évidemment, son conscient refuse de l’accepter, l’incitant à rejeter toute aide ou toute tentative pour l’extirper de ses addictions. Addictions qui s’avèrent de plus en plus dangereuses. Pour lui ou pour ses proches, la douleur est la même. De ses doigts quelque peu tremblants, il effleure les siennes, essayant de les retirer. Il l’observe relever sa tête, croisant difficilement son regard. Impossible d’y lire quoi que ce soit, son cerveau embrumé l’empêche de déchiffrer ce qu’il pourrait bien ressentir à cet instant précis. Silencieux, de toute façon parler lui semble impossible, ses sourcils se haussent légèrement. De peine, de chagrin. Un rush de réconfort le saisit quand il sent sa peau frémir de bien-être au touché de Levi. A l’entente des paroles de ce dernier, il ravale ses larmes et hoche faiblement la tête.

Ses doigts entrelacent les siens, qu’il serre un peu plus, comme s’il avait peur de le lâcher. Son regard s’attarde brièvement derrière lui, sur cette foule qu’il aurait aimé rejoindre auparavant. Ses iris s’arrêtent sur ces jeunes aux poignets abîmés et il le sait, il le sait, que tout au fond de lui, ce sera lui dans les semaines à venir. Il reporte son attention sur le dos de son ami, espérant que sa silhouette le rassure. Et, avant qu’ils ne puissent se volatiliser, il repère la main d’un des invités sur l’épaule de Levi. L’agacement s’infiltre en lui, il s’apprête à la retirer d’un geste sec, mais il arrête tout mouvement quand son ami rétorque. Plus important à faire. Les mots ne l’atteignent pas immédiatement, ce n’est seulement quand ils sortent enfin, et que l’air frais le rappelle à l’ordre, qu’il comprend à quel point ça le touche. Sa gorge se dénoue, son corps se détend un peu plus, juste assez pour qu’il ne soit plus sur le point de fondre en larmes. Dans la voiture, il tente bien que mal de se mettre à l’aise. La voix de Levi, qui lui paraît moins entrain de colère, le ramène à la réalité – qui lui échappe bien trop.

– Ah o-ouais… qu’il murmure.

De gestes tout de même tremblants, il met la ceinture, s’enfonçant un peu plus dans le siège. Incapable de poser ses yeux sur lui, il se laisse bercer par le trajet. Le paysage qui défile le déconcentre une nouvelle fois, alors qu’il se perd dans ses songes. Il a envie de s’excuser, mais il n’y arrive pas. Tout à l’heure, quand il était seul, ça lui était plus facile de le faire. Alors, à la place, il se tait, tentant vigoureusement d’étouffer ses émotions éparpillées. Cette frustration légère de ne pas avoir pu profiter du calme qu’aurait pu lui offrir l’héroïne revient peu à peu, il déteste être submergé par ses pensées. Puis, soudain, la voiture s’arrête. Il comprend qu’ils sont arrivés et, presque trop difficilement, il arrive à remonter ses pupilles dans celles de son ami. Il ne sait pas pourquoi son sourire le brise, mais il tente de faire pareil, clignotant plusieurs fois des yeux pour refouler ses larmes.

– Merci… sa voix se meurt dans un silence, avant qu’il n’ajoute, sans savoir pourquoi : … de m’avoir raccompagné, je veux dire. Repose-toi aussi. Tu en as besoin.

Et à ces mots, la lâcheté l’éprend ainsi que l’incapacité à ajouter quoi que ce soit. Pas d’excuses, pas de discours, rien. La portière se ferme derrière lui et d’un geste de main fatigué, il lui fait un dernier signe, sa silhouette s’enfonçant dans l’obscurité. Son appartement miteux atteint, le silence soudain dans lequel il est plongé lui donne cette impression de vide. Ce chaos qui régnait dans son cerveau s’est subitement éteint. Telle une poupée sans vie, il se laisse tomber dans le canapé.

Putain de soirée.





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