You don't have to be alone ~ Women's voices & Leith & Marla.

Inscription : 16/07/2020

You don't have to be alone

rescue squad

Aider, accompagner, sauver, mais surtout ne jamais laisser seule une femme qui a besoin d’être aidé. Ce n’est pas un acte solitaire mais un vrai mouvement de solidarité qui se dessine cette après-midi. Le rendez-vous est pris et la joueuse troupe se dirige vers l’appartement de Marla pour lui rendre visite. « Je n’ai pas envie que nous passions pour une secte ou quoique ce soit de ce genre. Pour cela il ne faut pas lui faire peur et la personne qui la connait va donc lui demander la permission pour lui parler et pour que nous puissions lui présenter l’association ainsi que nos missions et lui montrer que nous pourrions vraiment l’aider » C’est une mission importante pour Byul-Li mais c’est surtout également un moyen de vérifier que son intuition est bonne. « Si tout cela a réussi à se mettre en place c’est grâce à Nana c’est donc bien normal pour moi de me mettre en retrait et de la laisser gérer cette mission » Un coup d’œil pour son poulain qu’elle souhaite mettre en avant ainsi que pour son frère parce que lui semble comprendre en tout cas. « Je pense que c’est l’immeuble la. » Elle pointe du doigt un bel immeuble mais attention les apparences sont parfois trompeuses.@Marla Katz @Leith Park #wv

Inscription : 14/05/2020

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les épaules paraissent plus fragiles que d’habitude, elle sent cette pression s’appuyer un peu plus contre elle. qu’est-ce que c’était dur de se comporter comme une adulte. cette flemme qu’elle devait mettre de côté pour prendre ses responsabilités. nana écoute les paroles de l’étoile et son cœur rate un battement lorsqu’elle évoque son prénom. (( hm ? quoi ? )) qui traverse son esprit. prise au dépourvu ;; elle n’était pas encore prête. alors après avoir croisé le regard confiant de la présidente, elle regarde automatiquement son frère( @gaby cheung) . les gros yeux. ces gros yeux qui disent qu’elle était pas bien. « je vais décéder sur place frère » qu’elle lui murmure discrètement. après avoir suivi le gps de son téléphone, elle voyait de loin la silhouette de leith ( @leith park ). toujours aussi mal fringué mais au moins il était là à l’heure. « je pense ausi vu que mon ami nous attend là-bas » à moins qu’il se serait aussi trompé d’adresse ? ne sois pas un boulet leith, merci. « eh bah t’es arrivé avant nous. tu mérites des applaudissements. on est au bon endroit ? » parce qu’il était peut-être plus familier avec les adresses de new-york qu’elle. parce qu’elle n’allait pas se fatiguer en faisant tous les immeubles pour retrouver le sien alors qu’ils avaient l’adresse. #wv

Inscription : 18/05/2020

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Oublier ce qui s’est passé dans le bureau.
Faire comme si rien n’était, ce n’est pas bien compliqué quand il n’est pas seul avec Byul-Li. Il est à côté de sa soeur Nana, qu’il regarde après avoir entendu les paroles de la présidente de l’association. « Mais non, ça va aller. Tu gères et je suis là si jamais. » murmure-t-il en cantonais à sa petite soeur qui n’a jamais été aussi mise en avant comme ça. Pourtant, c’est ce à quoi elle est destinée: à être présidente de l’entreprise de leur père, à être la chef. Il voit en tout cas une silhouette de Leith, qu’il fronce les sourcils en reconnaissant la personne qu’il a toujours vu par les réseaux. « Ah mais c’est ce relou qui commente tout le temps dans ton NYCom…? » murmure-t-il en s’approchant de lui avec le groupe et Nana. Il ne devrait pas regarder Byul-Li, mais pourtant, c’est ce qu’il fait, il vient de croiser son regard juste quelques secondes avant d’observer les immeubles. Il reste un peu en retrait en tout cas, mais juste là au cas où il sentira le besoin d’intervenir. #wv

Inscription : 21/07/2020

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C’est la première fois qu’il est confronté à une telle situation et il l’admet, il est un peu perdu. Il sait qu’il ne remonte pas forcément la pente, mais son inscription récente – et pas encore validée – dans une association et le fait qu’il soit là, devant ce bâtiment, pour aider une amie avec qui il est en froid… ça fait tout de même des progrès et il se sent bizarre. Inquiet, malgré l’agacement qu’il a pu ressentir envers Marla, il repère la petite troupe au loin et jette rapidement sa cigarette qu’il vient de terminer. D’un petit signe de main, son regard se pose immédiatement sur Nana, avant de dévier sur les silhouettes qu’il ne connaît pas. Il fait une petite moue face à la remarque de son amie et à sa question, il hoche doucement la tête. Bah ouais, normalement. Il salue tout le monde d’un bref « Bonjour ». Puis, enfin, il se tourne vers le petit groupe, un peu hésitant. J’sais pas si Nana vous a prévenu, mais je suis en froid avec Marla, alors ma présence risque de pas être super utile… Au fait, moi c'est Leith. Il ajoute, d’un ton nonchalant pour couvrir son appréhension : Bon bah suivez-moi, les avengers… A ces mots, il mène la marche, s’aidant du GPS dans son téléphone. Après quelques courtes minutes à vagabonder, il les guide jusque dans l’appartement et s’arrête devant la porte où, normalement, devrait vivre Marla. Je vais toquer, mais euh… c’est pas moi qui réponds, hein. Pas envie qu’elle referme la porte direct en me voyant. Ce qu’il fait donc, avant de se reculer aussitôt, ne sachant aucunement si la porte va s’ouvrir ou si elle restera indéfiniment fermée. #wv

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Dans le fond, elle doutait d’elle, Marla. Face à la culpabilité montante, face à ces deux nuits de violence dont une demeurait secrète. Il lui serait difficile de remonter la pente et peut-être qu’elle ne s’en remettrait jamais, la poupée. Le palpitant secoué, animé par une angoisse permanente, qui lui coupait le souffle, la rendait fébrile. Marcher vite, la tête baissée, de manière à ce que personne ne remarque sa carcasse à l’abandon, le vide dans ses yeux. Elle n’était plus qu’une ombre : elle, le sosie du soleil, à éclairer le monde de ses risettes étincelantes, à allumer les astres lorsque ceux-ci oubliaient de scintiller, voilà que Marla était devenue un nuage, un ciel orageux, sans once de rayons chaleureux. Marla, si solaire, si lunaire désormais, passant des journées entières recroquevillée sur elle-même, à serrer ses genoux sur sa poitrine, dans l’obscurité la plus totale. L’appétit envolé et la solitude comme exil, elle peinait à s’accrocher, à se changer les idées. Parce que les images revenaient sans arrêt, percutaient ses songes, lui arrachant le seul remède trouvé : le sommeil. À son tour, il s’était perdu dans les cieux et il ne lui restait plus que le temps pour panser ses peines, pour apaiser les blessures lui arrachant le cœur, la parcourant. C’était autant mental que physique et si le corps s’en remettrait, Marla, elle était marquée au fer rouge, dans ses pensées, revivant sans cesse les deux nuits enchaînées dès que les paupières daignaient à se fermer. Nulle doute quant à l’état de la belle ténébreuse : proche de la rupture, de la crise qui ne connaîtrait aucun retour. Et elle fut interrompue par un coup sur sa porte : voilà qu’elle se redressait brusquement, sursautant à chaque bruit, consciente que chaque intrusion pourrait lui faire du mal. De longues minutes s’égrainaient, sans qu’elle daigne à quitter le canapé, les mirettes céruléennes rivées sur la porte d’entrée. Nouveau coup et elle se levait enfin, Marla, faible sur ses appuis, tremblante, sur le point de s’effondrer lorsque la porte s’ouvrait face à un petit groupe. Elle ne disait rien, Marla, les yeux éternellement embrumés par des perles humides et la mine éteinte, apeurée, si bien que l’épuisement se lisait sur ce minois agréable.

Inscription : 14/05/2020

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il avait les mots pour faire partir cette pression pesante. « relou ? oui. mais il reste un bon ami » et ça elle ne pouvait plus vraiment cacher des autres. trop tard demoiselle, tu avais décidé d’assumer tes amitiés. mais lorsque leith a commencé à les prendre pour une équipe de superhéros, la gamine avait juste une envie ;; se cacher six pieds sous terre. (( un captain america avant transformation peut-être )) qu’elle évita de dire. après tout, ce n’était pas le moment pour que ces deux enfants ne se disputent encore. les pas sont lourds, et plus le groupe s’approchait, plus son myocarde s’emballait. quoi dire, comment réagir ? des questions auxquelles la gamine n’avait pas solution. « je vais tenter de lui parler » le regard fixait cette porte comme si c’était le vide. le poing de leith se heurte contre la porte et à sa plus grande surprise elle s’entrouvre les laissant apercevoir la figure fébrile de la jeune femme. elle ressent ce pincement aux cœur, incapable de mettre ses mots sur cette sensation. loin d’être de la pitié, du mépris, mais une sorte d’inquiétude. « Salut Marla » qu’elle commence maladroitement. « Je me présente Nana, de l’association Women’s voices. Je sais qu’on ne se connaît pas. La seule personne qui nous lie c’est ce petit blondinet. » la gamine lâche un petit rire nerveux. « J’ai pu lire et entendre des choses te concernant et voilà… je me faisais du souci pour toi. On se faisait tous du souci pour toi. Personne n’a à subir les atrocités que tu as pu subir donc je voulais te dire que-que tu n’es pas seule. » tu le seras plus. c’était bien dur, bien trop dur pour cette gamine qui ne ressentait pas la même empathie que les autres. encore plus pour celle qui était loin d’être douée avec ses mots. intérieurement elle priait pour que la présidente reprenne le contrôle du bazar qu'elle avait laissé. @Byul-Li Ahn @Gaby Cheung @Leith Park @Marla Katz

Inscription : 16/07/2020

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La confiance, laisser Nana prendre des responsabilités pour savoir sur qui elle peut compter, qui sera sa voix quand elle aura l’incapacité de parler. Elle est jeune, fébrile mais totalement capable de montrer la lumière à cette âme bien trop seule. BL est derrière, elle observe, elle écoute elle se montre présente sans pour autant prendre le contrôle de la situation. Les bras croisés elle est fière de voir l’impact que cette association peut avoir sur les gens. Un projet devenu une réalité et une première action qui restera gravé dans son cœur et dans son ciel. La porte s’ouvre sur une femme qui semble porté sur elle la trace de son passé. Dans ses yeux une certaine douleur, peut-être une peur de voir des personnes qu’elle ne connait pas spécialement. Et si ça avait été elle à la place de Marla ? Personne n’est à l’abris. Elle écoute sans rien dire jusqu’au moment où elle décide de s’avancer d’un pas, elle aura surement senti le besoin de Nana qu’elle reprenne un peu le contrôle de la situation. « Bonjour Marla, je suis Byul-Li la présidente de l’association Women’s Voices, je ne sais pas si tu en a entendu parlé, Comme la très bien expliqué Nana, personne n’a à subir de violences qu’elles soient physiques ou morales, nous sommes effectivement ici pour te montrer que tu n’es pas seule, que tu n’as pas à avoir peur, nous voulons t’aider. Bien sûr jamais nous irons te forcer à nous parler mais Marla si jamais ne tu ressens le besoin ou l’envie.. il ne faut pas hésiter nous sommes là pour toi et l’association Women’s voices peut t’aider » C’est important qu’elle sache qu’elle peut leur faire confiance..@Marla Katz @Leith Park #wv

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Marla, elle ignorait comment ses gambettes parvenaient encore à la supporter. Il fallait dire qu’elle accumulait tant de fatigue, que c’en devenait presque insurmontable. Les yeux marqués de cernes et le teint pâlichon, l’on voyait bien à la lueur presque éteinte de ses prunelles azurées à quel point l’énergie lui manquait. Alors, elle se tenait à l’aide d’une main contre l’encadré de la porte, rivant ce regard évoquant le ciel, sur l’équipe face à elle. Elle les écoutait, bien qu’au fond d’elle résidait l’idée de ne pas mériter autant, de rien mériter tout court. L’estime atteinte par ces deux actes violents, les quenottes s’en venaient mordiller sa lippe inférieure, nerveuse, ignorant que faire et quoi dire face à ses interlocuteurs. Ainsi, la carcasse se redressait et les doigts se nouaient, se défaisaient, au fur et à mesure des propos glissés. Certes, tout ceci avait de quoi la rassurer, mais le sentiment d’insécurité avait fusionné avec son être, faisant que tout devenait dangereux, effrayant. « Rentrez. » Qu’elle glissait d’une voix fébrile, se décalant pour laisser la troupe rejoindre l’intérieur du loft. Son regard s’attardait quelques secondes sur Leith, touché qu’il soit venu, en dépit de leur amitié rendue si chaotique et conflictuelle avec le temps. Marla les laissait s’installer dans la grande pièce à vivre, où de nombreux travaux d’Art égayaient le parquet, les murs : un bordel caractéristique d’artiste. Elle prenait ensuite place sur le fauteuil, remontant ses jambes contre son buste. « J’ai subi une seconde agression, il y a quelques jours. Sexuelle. » Bien qu’il ne s’était rien passé, elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir les larmes aux yeux, l’esprit martelé par des visions traumatisantes. « Le soir du Spotlight. Je crois qu’il est aussi responsable de celle-ci. » Qu’elle confessait, d’une voix encore plus fébrile. Le minois portait une cicatrice fraîche sur la joue et la nuque des traces de strangulations : des détails s'ajoutant au tableau de la première agression. Et elle ne savait pas ce qu’elle avait fait, Marla, pour que sa vie s’effondre une énième fois de cette manière. « Et je ne sais plus quoi faire. »