morceaux de nous.

morceaux de nous.

Je sais, mais bon.. c'est toi que j'aimerais voir. Dans tes yeux y a cette lueur. une peine nostalgique mélangée à d’étranges secrets que tu n’arrives pas à décoder. L’palpitant qui fait boum-boum à cause de simples mots balancés par ce mec, qui tu le sais, tu n’arriveras jamais à oublier. Tiziano. Tu ne comprends pas ce qui se passe entre vous en ce moment. Il souffle le chaud et le froid. Tantôt distant, tantôt trop proche. Tu ne sais plus comment c’est arrivé, mais tu t’es de nouveau retrouvé sans vêtement et dans ses bras. Fils du carnage, d’un souffle il détruit tout. Tes convictions jusqu’à tes résolutions. T’avais décidé de passer à autre chose pourtant, t’avais décidé de vivre ta putain de vie. Sans lui. Mais de quelques mots il arrive à tout flinguer. Comme aujourd’hui.
T’étais prête putain. D’une robe noir et d’un maquillage léger, t’avais fait vœu ce soir de t’envoyer en l’air avec un mec rencontré sur meet. Tu soupires. Résolue à faire passer le père de ton fils avant tous les coups d’un soir aussi sexys qu’ils soient. « J’ai le destin d’une feuille de thé à ce rythme. Sèche et ridée … » Tu te regardes dans le miroir, prête à te changer ; quand tu l’entends arriver. Merde … Tu sors, et tes yeux se posent fatalement sur lui. « Hey ... » C’est bizarre entre vous. C’est bizarre depuis que vous avez remit le couvert un soir. Y a cette gêne qui ne devrait pas avoir lieu d’être. Mais t’as été distante avec lui ces derniers temps. Lui aussi d’ailleurs. Alors pourquoi maintenant ? « Qu’est-ce qui ce passe ? Y a quelque chose de grave ? » Au fond, tu te camoufles sous tes airs d’indifférence. La vérité, c’est que ça te fait du bien de le voir, parce que même si ça te gêne, tu le sais. Tu ne peux pas le zapper. Jamais.
Dès le premier regard, j’ai su,
j’ai su, que j’étais foutu.

@Tiziano Castello

morceaux de nous.

Les derniers messages de Mia, ont laissé un petit sourire de coin à l’italien. Tiziano, il ne peut pas s’en empêcher. Pourtant, sur la route pour aller rejoindre cette femme que son cœur n’a jamais vraiment oublier. Son sourire s’efface. Une nouvelle est tombée. Pas une bonne. Du moins, pour les corbeaux. L’un des siens est tombés. L’un des siens à été assassiné sur leur propre territoire. Lors de son trajet pour rejoindre l’appartement de Mia, le rital cogite à ce qu’il vient d’apprendre, ainsi qu’à Mia et Lenny. Tout est confus d’un seul coup. Il finit par s’allumer une clope, il envoie par la même occasion un message à Abel. Demain, il faudra que les deux acolytes se retrouve pour quelques trucs. Ce soir, il ne veut pas spécialement penser à son gang ou même à autre chose. S’il veut voir Mia, c’est pour des choses un peu plus personnel et surtout... Il veut mettre certaine chose à plat avec elle. C’est rare que le rital prenne ce genre de décision. La nuit qu’ils ont partagé ensemble, a remis beaucoup de chose en question chez lui. Même si pour le coup, il va peut-être devoir se tirer plus vite que prévu. Si les chefs demandes, il sera bien obligé de répondre présent. Lorsqu’il arrive devant la porte de son appartement, il frappe. Il n’attendra pas très longtemps avant de voir le visage de Mia. Ce même visage qui le hanté depuis plusieurs jours. « Salut. » Cette situation, il ne le supporte pas vraiment. Tiziano, il n’a pas l’habitude d’avoir un genre de malaise, ou plutôt de gêne entre eux deux. « Il faut que l’on discute un peu. » Il reste encore vague. Il ne veut pas en venir au sujet aussitôt. En même temps, il ne n’est pas vraiment comment abordé le sujet. « Tu me laisse entrer ? Où j’reste sur le pas de porte ? » Lance-t-il avec un petit sourire de coin.

@Mia Crows

morceaux de nous.

T’ouvres, sans hésiter. Et enfin, tu le vois. Rien que sa présence t’offre une bouffée d’air frais. Ça te rassure de sentir sa présence, et son parfum si propre à lui. Y a alors un petit sourire qui se niche fatalement sur tes lèvres, parce qu’il a ce pouvoir Tiziano. Celui de te faire oublier tous tes soucis, de faire apparaître un peu de lumière dans ton ciel si ombragé et dépourvu d’éclairci. « Entre. » Y a tes yeux qui le lorgnent de la tête aux pieds. Bien qu’il soit séduisant comme toujours, c’est plus l’inquiétude qui t’oblige à le reluquer. Un réflexe depuis que tu le connais. Parce que t’as toujours eu peur Mia, peur qu’un jour il ne lui arrive malheur, et peur de te sentir horriblement seule. Tu le laisses entrer, et te dirige directement vers la cuisine pour y sortir deux bières fraîches ; que tu poses sur la table basse du salon. Tu sens toujours cette gêne, inappropriée, lorsque ça vous concerne. Pourquoi est-elle là ? Peut-être parce que pour la première fois, vous vous êtes unis dans un contexte qui n’était pas naturel ? Dans ses bras, cette nuit là, bizarrement tu ne t’es pas sentie légitime. « Alors, de quoi voulais-tu parler ? » Tu t’installes sur le canapé, laissant une distance raisonnable entre vous, tes lèvres embrassant le goulot de ta bouteille. Plusieurs gorgées pour te donner sans doute le courage d’aborder le sujet toi-même. Tu mets directement les pieds dans le plat. Tu le connais assez pour savoir que c’est de ça dont il veut parler, si ce n’est pas de son boulot. « Si ça concerne ce qu’on a fait la dernière fois, c’est inutile. » Tu n’as pas envie de l’entendre te dire que c’était une erreur. Tu n’as pas envie qu’il brise et arrache les dernières pétales de cette fleur d’espoir. Parce que t’espère Mia, bien au fond, t’espère qu’un jour tout redevienne comme avant. Et c’est de sa faute. Après votre rupture, sans ambiguïté, tu serais passé à autre chose. Mais à croire qu’il a un radar avec toi, t’as l’impression qu’il le sent quand tu décides de t’éloigner de lui.

@Tiziano Castello

morceaux de nous.

En ce moment, tout est compliqué dans la vie de Tiziano. Cependant, ce qui le tracasse le plus, c’est Mia. Ce petit bout de femme qu’il n’a jamais réussit à réellement oublier. Celle qui hante encore à l’heure actuelle ses esprits, malgré qu’il ne veuille pas encore réellement l’admettre. Mia, c’est l’unique femme à qui, il n’a jamais presque rien cacher sur sa vie de gangster. Certes, il en a encore des secrets, mais face à elle... Ce n’est pas la même chose. Leur relation n’a jamais était très simple, pourtant... Cela n’empêche pas qu’il est reste toujours à proximité d’elle. Une fois dans le salon, celui-ci s’installe comme à ses petites habitudes. Il ne peut pas s’empêcher de scruter le corps parfaitement dessiné de la mère de son enfant. Il l’a trouve simplement superbe. Il prend l’une des bières qu’elle a ramenées. Il boit un coup avant de poser son regard sur elle. « Tu devais sortir ? » Certes, il ne répond pas à la question. Mais, il ressent une certaine gêne qui ne devrais pas être présente. Une gêne qui dérange vraiment l’italien. Celui-ci n’a pas pour habitude de ressentir ce genre de chose. Finalement, ce sera elle qui mettra carte sur table. Son regard se pose sur elle. « Pourquoi ? » Lance-t-il simplement avant de boire encore un peu. Il baisse son regard un instant avant de les porter de nouveau sur le doux visage de Mia. « Depuis, on ne se parle presque plus. C’est limite si on prend la fuite lorsqu’on se retrouve face à l’autre. » Il se tait l’espace d’un instant. Le temps de réfléchir un peu. « Tu sais.. J’ne regrette pas, Mia. Le seul truc qui me plait pas.. C’est la situation actuelle. »


@Mia Crows

morceaux de nous.

Une gorgée de bière pour se donner du courage. C’est bel et bien la première fois que t’as peur Mia. Peur de lui dire ce que tu ressens vraiment, peur de lui parler tout simplement. Et t’aimes pas ça, tu veux retrouver cette symbiose qu’il y a toujours eu entre vous. Parce qu’entre vous, les mots ont toujours été de trop, d’un simple regard t’as toujours su comprendre le mec en face de toi. Ça te manque, t’as cette envie de reboucher le fossé entre vous, là tout de suite. Et pour détendre l’atmosphère, tu souris, malgré les mots tristes : « Parce que je ne voulais pas t’entendre me dire que c’était une erreur. » Parce que tu me manques. Parce que j’aimerais sentir ton cœur battre contre le mien encore une fois. « Et tu crois qu’elle me plaît à moi cette situation ? » Y a pas de rapproche là-dedans. Au contraire. Encore une fois, qu’il soit là te revigore, te fait de nouveau respirer lui qui a toujours eu l’habitude d’être à tes côtés. Parfois loin, mais toujours présent pour toi et ce petit bout de mec que vous avez conçu ensemble. T’y peux rien, c’est plus fort que toi. Il provoque le manque quand il n’est pas là. Et tu te sens comme une droguée Mia. « Je devais sortir ce soir, mais faut croire que je donne toujours la priorité à un gangster. » Y a le rictus qui se dessine sur tes lèvres, buvant une autre gorgée de ta bière. T’es une fille terre-à-terre Mia, et sûre d’elle, mais quand Tiziano est dans les parages tu retombes dans l’adolescence. Le cœur qui fait boum-boum, et les mains moites. Tu te trouves ridicule, et ça t’agace. « Parce que toi et Lenny vous seraient toujours mes priorités, mais depuis qu’on a ... » Tu ne termines pas ta phrase. Tu ne sais pas comment lui décrire ton ressentit. « Je ne sais plus où on en est. Plan cul ? Petit ami ? Je ne veux pas te réduire à une simple étiquette. » Parce qu’il n’y a pas de mot quand il s’agit de lui. C’est juste Tiziano, l’homme de ta vie, le père de ton fils.

@Tiziano Castello