La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
Le peu de nouvelle l’inquiète, surtout au vu des circonstances avant son départ. Sandhya n’est pas quelqu’un qu’il connait depuis si longtemps et pourtant il s’est rapidement senti proche de cette femme, l’annonce de son agression fut un choc pour lui et la pensée de la laisser seule terrifiée à New York ne l’a pas aidé à profiter de ses vacances. Heureusement une merveilleuse chose est entrée dans sa vie, un petit shiba Inu haut comme trois pommes et pourtant terriblement affectueux. Ce n’est pas le chien le plus facile à dresser au contraire mais Wook sait qu’elle fera une excellente maitresse au vu des nombreuses fois où ils en ont parlé ensemble. Il s’attendait à la voir à l’ASPCA mais il ne l’a pas vu du tout, il s’attendait à avoir des nouvelles mais depuis un certain temps c’est silence radio et c’est ce pressentiment inquiétant qui le pousse à faire quelque chose d’interdit, regarder dans les dossiers pour trouver l’adresse de Sandhya. Il déteste faire ça mais comme à chaque fois qu’il fait une action un peu controversée il se dit que c’est un mal pour un bien. Il note rapidement l’adresse avant de foncer voir si tout va bien. Comme Wook est le genre de garçon à ne jamais arriver les mains vides il décide de prendre deux cafés et des pâtisseries au cas où.
Il hésite longuement quand même cherchant à savoir si son geste n’est pas déplacé, peut-être qu’il lui fera plus peur qu’autre chose en faisant ça ? Il brise surement une limite à ne pas franchir mais il ne s’en rend pas spécialement compte dans le fond Wook n’est qu’un gamin immature. Il frappe doucement à la porte, il ne veut pas lui faire peur alors il se présente tout de même « Sandhya ? C’est moi Sang-Wook de L’aspca, je me permets de venir te rendre visite » dit-il d’une voix douce et calme, il peut entendre à travers la porte l’aboiement du chien. « Je t’ai apporté un petit café et un muffin » On dit toujours qu’il n’a rien de plus réconfortant qu’une petite dose de sucre.
Tenter de sortir, mais souffle me manque encore et encore. Rentrer en panique et Raïka qui vient me faire un câlin comme à chaque fois que je ne vais pas bien. Elle est si douce et protectrice. Heureusement qu'elle était là , même si j'ai eu le droit à quelques dégâts dans la maison. Mais c'était nouveau encore , son emménagement, le fait qu'elle ne puisse pas s'amuser autant qu'elle le voudrait. Quelques minutes plusieurs fois par jour, c'était sûrement suffisant, mais elle avait besoin de bien plus et je m'en voulais de ne pas pouvoir lui donner plus en ce moment. Je n'arrêtais pas de prendre ses anti douleur, toujours une dose beaucoup plus forte, j'en avais besoin. Je ne sais pas ce que je cherchais à faire disparaître, la douleur physique ou psychologique. J'étais allongé sur le canapé, me reposant tranquillement alors que d'un coup, j'entendais quelqu'un frapper à la porte. Sursaut, Raïka qui venait tout de suite aboyer à la porte. Elle était jeune, mais au moins, elle venait me défendre. Et j'entendais cette voix, soupire de soulagement venant la reconnaître. C'était Wook, celui qui m'avait permis d'avoir Raïka, très gentil. J'étais surprise qu'il soit là et surtout, je me demandais comment il avait pu avoir mon adresse. Me redressant venant défaire les 2 verrous que j'avais mis à ma porte. J'ouvrais la porte venant retenir Raïka pour ne pas qu'elle lui saute dessus."Chut ma belle, c'est Wook, il est gentil." Lui caressant la tête redressant le visage pour regarder Wook tentant de lui faire un sourire. Mais mon visage montrait clairement que j'étais épuisé. "Tu as dit muffin et café, les mots magiques." Lui faisant un sourire le laissant rentrer avant de refermer les verrous derrière moi. "Je suis désolé de ne pas être venu te voir, vraiment désolé." J'avais encore cette grosse atèle sur mon avant-bras, les griffures à mon cou qui étaient encore présente.
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