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mon bloc note
the end
La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
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(#) Jeu 9 Juil - 0:22


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your lips. my lips. apocalips ;
@Mano Lincoln & babi


— ton corps contre le sien. tes jambes entourant sa taille. fusion. corps à corps. chaleur. tes ongles se plantent dans son dos dans une vaine tentative de t'accrocher. douce chaleur qui monte petit à petit alors que tes lèvres quittent les siennes pour lâcher son prénom. cri tant attendu. respiration saccadée. poitrine qui se soulève difficilement alors que le dernier coup de rein se fait sentir et que tu resserres ta prise sur son dos. tu ne donnes pas cher de sa peau. tu ne t'es pas montrée très tendre. n'as pas vraiment souhaité l'être d'ailleurs. alors que tu le vois tenter de reprendre son souffle, tu ne peux empêcher un sourire d'apparaître sur tes lèvres. et qui s'étire au vu du carnage. fringues depuis longtemps abandonnés, lancés par terre à la va-vite alors que tu n'étais supposée passer que pour récupérer ton soutien-gorge laissé un peu plus tôt. incapable de partir, tu t'es laissée aller une fois de plus. tu as cédé. pour ton plus grand plaisir. tu jettes aussi un rapide coup d’œil vers son cou, envers lequel tu ne t'es pas montrée très douce non plus. jalousie ravivée en te rappelant que tu n'es pas seule à avoir oublié quelque chose ici. tu n'as pas voulu marquer ton territoire, montrer que tu fais partie des rares qu'il rappelle. mais c'est tout comme. tu finis par poser tes yeux sur le lit. assise sur les genoux de ton partenaire du soir, tu ne peux pas t'empêcher de profiter de ce joyeux massacre. des draps de mano sur le sol, totalement froissés. des oreillers qui les ont vite rejoint. et puis enfin, c'est sur cet homme qui t'a poussé, te pousse et te poussera encore à revenir dans ton ancien manhattan chéri, que tu laisses glisser ton regard. tu es encore assise sur ses genoux. tremblante. fébrile. mais satisfaite. tu ne peux t'empêcher de te mordre la lèvre inférieure. à l'idée de rester là. première fois pour toi. d'ordinaire, tu te serais barrée en vitesse. t'aurais récupéré tes fringues, en aurais oublié la moitié et t'aurais pris le premier métro pour staten. ou tu te serais perdue dans manhattan. mais tu lui as dit que tu resterais. et contre toute attente, tu as tenu parole. mais ça devient gênant. tu ne sais pas quoi faire. t'allonger ? ramasser tes affaires ? remettre les draps correctement ? aller dans cette fameuse autre pièce qu'il a mentionné ? le silence qui s'installe devient pesant. vous n'êtes pas habitués à ça, l'un comme l'autre. enfin tu ne sais pas vraiment pour mano. tu n'es peut-être pas la seule qu'il a voulu faire rester. il y en a peut-être eu avant toi. il y en aura peut-être encore après. et t'es là. à prendre ton mal en patience parce qu'il t'a accordé un peu de temps. « seems like you, hooking up with other girls, makes you better. or is it like your secret trick to make me stay? », que tu tentes pour détendre l'atmosphère. paroles que tu regrettes aussitôt. parce que tu l'imagines déjà avec d'autres femmes défilant sous ses draps. et cette idée ne te plaît pas. loin de là! « should i bring you some water? or something to eat? » t'es loin d'être chez toi, princesse. mais t'es tellement gênée à l'idée de rester que tu ne sais pas quoi faire d'autre à part avoir l'air d'une complète idiote ... t'es pathétique. perdue. embarrassée. et sur le point de te retrouver avec des joues bien rose. et pas à cause d'un certain effort physique, non non. t'es pas habituée à ça. au roi qui accepte son amante déchue dans sa chambre jusqu'au petit matin.
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(#) Ven 10 Juil - 0:38
danse intense, les corps qui ne font qu’un et les mains qui la retiennent, l’épiderme caressé et possédé par le prince divin dans son état d’extase. celui que seul babí est capable de lui procurer. l’envie de la marquer de ses lèvres, de laisser des marques éternelles sur cette peau tant désirée, jours comme nuits, il y pense comme le plus doux des poisons dont on ne peut se lasser. les ongles qui perforent sa peau, les dents qui emprisonnent sa propre lèvre face à la légère douleur qu’elle éveille en lui de ces gestes sauvages, vivaces, brouillons. l’éteinte des lèvres brisées pour venir entendre le prénom du prince résonner dans la pièce, les mains qui tentent d’entourer tout son corps à l’entente de sa voix qui vient secouer les gémissements des deux corps unis, de ces deux âmes retrouvées dans la nuit qui s’enjolive une fois que l’autre franchit la porte. le dernier pas de la danse achevée, le soupir d’extase qui franchit les lèvres beaucoup trop rosées du gamin, rougies par les nombreux baisers échangés et la possessivité de la blonde. le sourire qui se dessine sur ses lèvres est contagieux, si bien qu’il vient de faire de même en l’observant là, dans sa vulnérabilité, dans son plaisir intense. la vue est agréable, les souvenirs le sont d’autant plus. les débuts de soirées partagées avec babí sont les meilleurs, du genre à le hanter toute la nuit, à lui donner l’impression de la désirer encore plus lorsqu’elle franchit la porte afin de compléter sa fuite habituelle. la gamine qui se recule, le regard du bouclé qui suit le sien, léger rire qui traverse ses lippes lorsqu’il observe les bouts de tissus abandonnés dans la pièce, le lit défait et la marque de leur passage sauvage dans la pièce. face à un carnage, il s’en amuse, se délecte des souvenirs récupérés au cours de la soirée : de sa main glissée sur sa hanche lorsqu’elle a franchit le pas de sa porte afin de récupérer son soutien-gorge au baiser volé lorsqu’elle s’est approchée de son armoire. intenable, l’incapacité de se retenir de la posséder par des gestes qui montrent son intérêt. les sourires complices, le regard qui en disait long et les échos de leurs conversations qui venaient agrémenter le désir déjà trop présent pour la belle au moment même. ses prunelles qui se posent à nouveau sur lui, l’électrochoc à la vision de ses yeux sur sa personne, le sourire qui s’étire davantage en l’observant elle, en voulant parcourir toutes parcelles de son corps de ton index. ce corps que tu possédais encore quelques minutes auparavant. mano ne ressent aucune gêne, si ce n’est qu’il remarque la différence entre ce qu’il se passe normalement et ce qu’il se passe actuellement. les sourcils froncés, l’air amusé, il l’observe dans sa galère. cela dit, quelque chose pèse sur la poitrine du gamin, lui qui n’est pas habitué aux changements, mais qu’il ne craint pas. l’égo qui est bercé par ses mots, le sourire qui se fait roi sur le minois du jeune homme. « don’t you remember the images in my head? the ones we were talking about ? that’s probably it. » il se redresse légèrement, regard toujours perçant dans celui de la gamine. « don’t tell me things like this, you’re going to drive me crazy. well.. crazier. » le sourcil qui se hausse à la proposition de la belle, il pouffe quelques secondes après. l’impression d’être invité dans sa demeure à elle. fainéant qu’il est, il n’aurait pas refusé en temps normal, mais l’idée qu’elle se balade à moitié nue chez-lui en sachant que des gars traînent parfois dans le coin ne lui plait guère. bizarrement, il veut garder babí secrète et être le seul à avoir accès au dessin de ses courbes. l’idée qu’on puisse apercevoir son épiderme nu ici ne l’enchante pas, si bien qu’il secoue sa tête. « don’t worry, i can do it myself. don’t move, alright? stay. » dernier mot prononcé avec insistance, il n’a pas envie de la voir défiler après avoir fait tant d’effort sur sa personne pour accepter l’idée. lui qui n’accepte presque personne dans son lit pour une nuit, lui qui partage ses draps avec plusieurs filles, mais qui ne dort jamais avec. prêts à partager quelque chose d’intime, mano réalise enfin. il déglutit, lui sourit très vaguement avant de la dégager de son emprise afin de se relever. sans gêne, il termine par attraper son boxer abandonné plus loin dans la pièce avant de jeter sa légère couverture près de la belle. « cover yourself up… » il hésite, l’impression d’être trop protecteur d’un corps qui ne lui appartient pas officiellement. « it would be stupid to have a cold. » l’idiot déblatère, les excuses aussi bêtes que sa réflexion intérieure. « stay. » il répète avant de s’effacer dans l’embrasure de la porte, un dernier regard jeté à la belle avant de se retrouver dans la cuisine plus loin, traversant le grand salon de sa silhouette élancée. ce n’est que quelques minutes plus tard, dans un vacarme pas possible, qu’il débarque près de sa chambre : des verres et un sac de snacks divers dans la main, une bouteille de champagne dans l’autre. « i've got that for us. » il regarde rapidement ses biens, les joues qui rougies. « champagne ? » prononcé à la française, la bêtise au bout des lèvres pour une maladresse qui se laisse apercevoir. l’impression d’en avoir fait trop, démontrant qu’il ne savait pas ce qu’il en était et comment il devait se comporter. presque gêné, mais restant victorieux, le regard fuyant ne se laissant pas poser sur la belle.
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(#) Dim 12 Juil - 1:28


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your lips. my lips. apocalips ;
@Mano Lincoln & babi


— réaction de ton épiderme. légère accélération de ta fréquence cardiaque. dilatation des pupilles. tu ne connais que trop bien cette façon que ton corps a de réagir en sa présence. statut inqualifiable, aucun mot utilisé pour décrire ce que vivait mais tu réponds présente. comme un appel de ta dose hebdomadaire. ce besoin de te sentir en vie. désirée. tu fais mine de rechigner à venir, hésites quelques instants, mais tout est toujours tout vu dans ta petite tête de princesse déchue. calculé presque. tu aimerais dire que les choses sont simples entre vous, que c'est si facile. mais c'est impossible. lui et toi. c'est contre nature. et c'est sans aucun doute ce qui vous pousse autant l'un vers l'autre. ce qui te pousse à quitter ton squat de staten pour rejoindre des draps en satin à manhattan. ce quartier où tu ne voulais plus remettre les pieds. à chaque coin de rue, tu es susceptible d'être débusquée, traitée comme la paria que tu es devenue. et pourtant, tu es là, t'as affronté le métro, les jugements. pour sept minutes au paradis. à l'abri des regards. douce mélodie qui s'échappe de tes lèvres quand enfin tu prononces son prénom. bonheur presque non dissimulé quand il t'a ouvert la porte. rage au corps. au coeur. quand il t'a éloigné de ce placard. celui de tous ses pêchés, de toutes ses pulsions soulagées. collection de conquêtes qui pourrait s'aligner devant tes yeux s'il ne venait pas t'en empêcher. manque de toi ? besoin de te dissimuler un nombre qui pourrait t'effrayer ? comme si tu pouvais prendre peur après toutes tes épreuves. même le baiser d'un détraqueur te semblerait très doux en comparaison de tes mésaventures, dans un autre monde. mais ce n'est rien à côté des lippes de mano sur les tiennes. de cette sensation qui monte en toi. de ces pensées qui se perdent dans un coin de ta tête. du visage de cet homme que tu fréquentes qui disparaît petit à petit. mano se fait présent. omniprésent. il envahit ton esprit, ton espace, ta bulle. si ses lippes s'attaquent à ton corps, ses doigts à ta peau, ses coups de rein finissent de t'amener dans son monde. tu ne saurais que demander de plus. tu ne sais même pas si t'en as le droit. il n'y a jamais eu d'accord explicite passé entre vous mais vous n'avez pas besoin d'avoir exprimé la chose pour savoir que c'est physique entre vous. qu'après ça, tu retrouveras ta vie bien rangée que tu lui fais miroiter dans ton fast food tandis qu'il retournera dans son château parental. un jour, peut-être, arrêteras-tu de lui mentir mais en attendant, c'est beaucoup trop beau. bon. de lui faire croire que tu es cette fille bien pour qui il est inenvisageable de retirer ses fringues pour du pognon. que tu n'es pas tombée si bas. que tu n'as pas pensé au pire. que tu peux ressortir la tête de l'eau. tu veux te convaincre toi-même. aussi. essayer. c'est beau de rêver. que cette nuit entre vous peut durer. que tu es encore dans ta tour d'ivoire. mais tu sais qu'il est trop tard et que seuls ces quelques moments en sa compagnie peuvent te ramener auprès de ce passé si doux. que vos fringues à même le sol ne sont que le reflet de cette nouvelle toi. libérée. fruit défendu effleuré du bout des doigts. eve qui a croqué la pomme. adam qui en a fait de même. vous n'êtes que tentation et le serpent n'a pas besoin de te convaincre pour que tu goûtes au fruit défendu. à la pomme. à mano. ton regard sur lui te rappelle que tu as succombé. une fois de plus. craqué. et vous a mené un peu plus à votre perte. tu en as conscience, gamine. le sens. tu seras l'objet de sa chute un jour. mais certaines choses sont plus fortes. tes pulsions. tes envies. tes besoins aussi, un peu. et t'es presque prête à vivre tout ça. si ça peut te permettre de rester à ses côtés, pour la nuit. la seule sans doute. tu n'es même pas effrayée à cette idée. tu devrais l'être pourtant. cette nuit change tout. intimité. un mot qui ne fait pas partie de ton vocabulaire. comment le pourrait-il ? tu as l'impression d'être étrangère dans ce corps qui est le tien. tu te vois passer le pas de la porte, habillée, courir, haletante, pour attendre le métro suivant. courir pour ne pas penser. qu'une fois de plus tu as laissé un autre te toucher. un autre qui n'est pas ton mec. mais que ce n'est pas n'importe quel inconnu. peux-tu d'ailleurs encore le qualifier ainsi ? mano est loin de l'être encore à tes yeux. et tu te retrouves perdue dans ses prunelles, dépossédée de tes moyens. incapable de te rappeler où tu es, seulement à te souvenir de ce que tu fais là et de ce qui va advenir maintenant qu'il a lancé son dernier coup de rein. « how can i forget that? can i have another example? i'm not sure i understood correctly what you were referring to. » séduction reconnaissable dans ta voix. lèvre inférieure mordillée. et tu attends la suite. tu ne restes jamais, gamine. pars toujours avant le moment du petit-déjeuner. rentrée à staten avant l'aube. t'as besoin de le toucher pour vérifier que tu es toujours là, que t'es restée. et surtout que tu n'as pas rêvé tout ça. éclair de lucidité qui a besoin d'être retrouvé. « driving you crazier. how lovely does that sound! » mains sur ses épaules, lippes contre son oreille. tu viens murmurer tout ça. tu ne serais pas contre l'idée de le rendre fou. de toi. de vous. de ce contact. de cette intimité. de cette chaleur. mais la liste des arguments en faveur de tout cela n'est pas très longue. tu y vois plus d'inconvénients, de non, de contre, que de points positifs. et il doit sans doute se les imaginer également. et tu le regardes, profites de chaque instant. tu fixes ses lèvres, chaque petite fissure, petite trace sur celles-ci. et elles te semblent irrésistibles. liquéfaction. réaction chimique. physique. tu deviens guimauve, n'attends qu'une flamme pour être consumée. tu ne réfléchis pas, parais déconnectée, agis de façon presque désordonnée. impression d'en faire trop. ou pas assez. tu es perdue. te perds. t'enfonces. le vois pouffer. et tu poses les mains sur tes hanches nues, l'air renfrogné. tu n'as rien voulu dire de drôle, pourtant. « i'll be there when you'll come back. promise. » tu as quitté ses genoux et tu le regardes, t'allongeant sur son lit, te comportant en véritable maîtresse des lieux. féline. dominatrice. domptrice. tu te loves un peu plus, montrant bien que tu n'as aucune intention de bouger. l'envie ne te manque pas, pourtant. mais tu lui as promis. et tu ne reviendras pas dessus malgré cette sensation logée dans ton estomac. où est-ce dans ta poitrine ? tu n'y es tellement pas habituée que tu ne saurais pas explicitement dire d'où elle vient. ni ce qu'elle signifie. tu te sens con. tu te sens toute chose. tu te sens vidée. esprit vide de toute pensée. tu ne bougeras pas. n'en as pas la force de toute façon. « someone doesn't want to be my doctor ... » couverture balancée sur ton corps nu, tu la serres contre toi et tu ne peux ensuite t'empêcher de te lever, l'enroulant autour de ton corps en tenue d'eve. et tu te diriges vers l'embrasure de la chambre. lances un regard vers mano, vers son dos et ses muscles saillants, vers ses fesses toujours bien moulées dans ses pantalons. tu te laisses ensuite t'effrondrer à nouveau sur le lit et diriges ton regard vers le plafond. que fais-tu là babí. pourquoi restes-tu là quand tant d'autres ont dû céder leur place ? en quoi es-tu différente ? est-ce que tu es la première ? sans doute pas et cette idée te fait frémir. tu ne supportes pas cette image. et te maudis d'avoir envisager pareille situation. t'as l'impression qu'une éternité s'est passée depuis qu'il a quitté la pièce et t'a intimé de rester. non mais pas une mais deux fois. « you're back! » tu semblerais presque trop impatiente, au son de ta voix. couverture toujours serrée contre toi, tu t'asseois et observes son butin. il n'y est pas allé de main morte et semble avoir tout prévu. envie de faire les choses bien. « nice! seems like you wanted everything to be p- ... ready! » t'as bien envie de balancer qu'il a voulu rendre les choses parfaites mais t'y arrives, ne veux pas le bloquer, vous bloquer dans une situation sans fin. et tu ne peux t'empêcher de remarquer ses joues rouge et de t'approcher de lui, enroulée dans ta couverture. portant une main vers sa joue droite, tu la lui caresses de ton pouce et le contemples. t'as de la chance. ce soir. pour une fois. « are you really asking? » tu lèves les yeux au ciel, presque agacée qu'il pose une telle question. tu le vois, plongé dans ses pensées. ou bien est-il perdu ? tu vois qu'il doute. qu'il se rend compte qu'il a sans doute vu trop grand et tu passes tes mains sur son crâne devenu trop lisse, pour le faire réagir, avant de balancer une phrase pour détendre l'atmosphère. changer de sujet. le détendre. « i miss your curls. » toi qui as toujours aimé passer tes mains dans sa chevelure, c'est raté et tu fais la moue. ça repoussera. tu tapotes ensuite une place à tes côtés, l'aides à se débarasser. poses le paquet de snack sur la table de nuit et prends les deux coupes entre tes doigts pour qu'il puisse vous servir. tes nombreuses soirées dans la hauté société t'ont été des plus bénéfiques. tu ne veux pas lui demander s'il a fait ça pour beaucoup d'autres femmes. si ça lui est déjà venu à l'idée alors tu enchaînes en cherchant toujours à le rassurer. « nice accent! you sound like a native speaker. » une fois vos coupes remplies, tu lui prends la bouteille des mains et la poses près des snacks. tu ne sais pas quoi faire. ni dire. tu es tellement confuse face à tout ça. ne sais pas forcément comment améliorer la situation mais tu essaies. plutôt deux fois qu'une. « how did you know i prefer champagne over water? » tu lèves ta coupe, accompagnant le geste à la parole et tu ne parviens pas à détacher ton regard de lui. « see. i stayed. i didn't jump through the window. or run away. » t'as besoin de faire remarquer que tu as tenu ta promesse. que la princesse a décidé de rester. que le roi a gagné, ce soir.
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(#) Mar 14 Juil - 22:39
cigarets after sex
mano & babí

Il aimerait rendre éternel ce moment. la fin d’une danse passionnelle et les regards qui s’échangent, le sentiment de la désirer davantage même s’il reprend à peine son souffle, la curiosité qui le pousse à découvrir son corps encore et encore, de trouver ses points faibles afin de faire appui dessus. d’une beauté divine, suspendue au-dessus de lui, accroché à son corps comme il est attiré par le sien, l’envie de sentir sa chaleur contre sa peau, de sentir son souffle effréné dans son cou. princesse qui le rend fou, lui, l’éros insatisfait. elle le tue de sa passion et de sa beauté, des mots susurrés et de ses prunelles posées sur sa personne. il apprécie sa façon de l’observer, lui ce prince qui semble tout avoir mais qui n’est jamais satisfait, lui qui pourrait désirer toute autre personne, tout autre objet à la valeur exorbitante mais qui s’attarde sur elle, sur sa chevelure blonde, ses canines qu’elle aime planter dans sa chair, de ses prunelles dans lesquelles il aimerait se perdre sans se sentir honteux ou sans penser que c’est mal placé venant de lui. mano en a connu des femmes, il ne s’agit là que d’une évidence, mais sa confession la plus profonde concernerait sûrement la blonde en admettant aux dieux qu’elle est la femme qu’il désire le plus. peu importe le moment de la journée, babí occupe toujours une place dans son esprit. babí et ses cris, babí et son rire, babí et ses secrets. jamais l’habitude de rester coller à une personne en particulier, elle est venue et à terrasser l’ordinaire du gamin. il y a cet échange qui en dit long, les prunelles incapables de quitter celles de l’autre, briser le contact aussi profond et réel entre deux personnes, l’impression d’être déconnecté et de n’être en vie que lorsque leurs deux corps sont en unisson. le sourire taquin sur les lippes lorsqu’elle continue à danser sur cette corde sensible, celle concernant les désirs cachés du bouclé. l’index qui court sur sa cuisse, traçant un chemin sur le flan de la belle tandis que les prunelles continuent de la dévorer. il aimerait lui souffler ô combien elle est sublime, mais les mots restent secrets, le désir brûle les iris et ne l’est plus depuis un certain temps. il rit légèrement, continue sa course, frôle ses bras, attise le feu en elle tout en nourrissant celui qui détruit chaque parcelle de chair présent dans son être. joueuse, elle ne se rend pas compte que de ses mots, elle le rend fou comme aucun autre. tête relevé, fierté assurée tandis que son index cesse sa course, proche de son menton qu’il attrape légèrement. « you won’t forget because you’ll desire it more and more until the next time without knowing what it really is about.» regard complice, le jeu se poursuit pour deux experts. les canines qui attrapent sa propre lèvre inférieure lorsqu’il l’observe, la soif d’elle augmente malgré le moment passé précédemment. insatiable, c’est bien ça son problème. elle s’approche comme prédatrice, mains fines posées sur les épaules chaudes du gamin tandis que son souffle chatouille son oreille, le cou tendu à la sensation de chatouillis qu’elle lui procure. la tête se tourne, lèvres à une proximité moindre lorsque le gamin sourit, lèvres étirées à désirer le contact des siennes. « it does sounds lovely. » soufflé comme les charnues de la belle, l’impression qu’une étincelle pourrait les faire repartir dans une danse dont chaque pas est connu à la perfection comme s’ils avaient étudiés le manuel qui expliquait à l’autre comment rendre fou son ou sa partenaire d’une nuit. elle termine par promettre, les mots qui attendrissent presque le myocarde du gamin lorsqu’il se dit qu’elle ne filera pas même si la peur persiste. les promesses ne sont pas rien pour le bouclé alors quand elle lui assure qu’il n’a pas à s’en faire, elle lui permet de se détendre bien que la sensation se fait légère comparé à l’excitation de cette nouveauté et la peur de ne pas la satisfaire, de la voir franchir cette porte sans même qu’il ne puisse faire quoique ce soit. la couverture est lancée sur la belle bien que la vue de son corps nu ne le dérange aucunement, lui qui pourrait rendre ce tableau éternel : beauté rendue femme étendue dans son lit, lui mortel chanceux d’avoir croisé son aphrodite sous forme mortelle, dans cette enveloppe qui rendrait fou n’importe quel homme sur terre. le sourire instinctif lorsqu’il l’entend riposter, les jeux sont éternels entre eux. « i didn’t know that was your thing. » le regard joueur lancé à la belle alors qu’il s’apprête à quitter la pièce, parcours sans embuche jusque dans la cuisine où le champagne réside depuis plus de vingt-quatre heures maintenant. la maladresse de mano se fait ressentir, lui qui n’a jamais vraiment fait une telle chose. il a déjà pris soin d’une femme, mais jamais dans ces conditions-là. babí est rendue spéciale de par les efforts qu’il a cru mettre en foutant une bouteille de champagne haute gamme dans son frigo, achetée à une connaissance qu’il ne connaît que trop bien, en sortant de beaux verres tirés des armoires que sa propre mère a décidé de remplir en cas d’événements et en ramenant toutes sortes de friandises dont les préférés d’ava car il ne connaît aucune autre femme aussi bien. le ton enjoué de la belle donne une sensation de gaité au garçon, lui et son sourire qui s’étire, lui et l’envie de faire toujours mieux lorsqu’il s’agit de la belle. « yeah i figured that we could enjoy some snacks and most importantly... champagne.» le voici de retour, l’amoureux des poisons liquides, amant de l’alcool, lui et ses délices impérissables, lui qui permettra à mano d’agir plus naturellement et de ne pas être ce garçon timide qui désire se montrer à la blonde. regard perdu, mano largué en se rendant compte que si le ridicule pourrait tuer, il serait peut-être mort sur le sol de sa chambre comme l’idiot qu’il peut paraître être devant la belle. la main sur son crâne et ses repousses, le gamin lève de la tête et se met à rire bien qu’il baisse la tête comme un perdant en se rendant compte que ses boucles lui manquent aussi. « it’s growing back. thanks god. » mentionné le dieu après avoir apprécié les désirs de la chair comme deux démons tentateurs, l’union reste aussi sacrée que passionnelle. il termine par prendre place aux côtés de la blonde, elle qui attrape les verres et lui qui maintient la bouteille, prêt à faire sauter le bouchon. le bruit sourd qui résonne dans les oreilles des deux amants tandis qu’un léger rire franchit les lèvres du gamin, le goulot posé près des verres afin de les remplir du liquide que mano pourrait juger sacré. « if my french pleases you, i can’t imagine how my spanish could make you melt. » il a le rire taquin lorsqu’elle lui prend la bouteille des mains, les coupes remplies et le regard posé sur la belle à ses côtés. ce serait presque trop beau pour eux : tableau qui ne leur ressemble pas mais auquel il pourrait presque se faire. « who doesn’t ? » coupe levé en son honneur tandis que le verre rentre bientôt en collision avec ses lippes, la boisson qui vient pétiller sur sa peau tandis qu’il sirote pour commencer bien que vu son état intérieur, il aurait pu vider la coupe dans son entièreté : l’envie reste bien présente. le rictus qui apparaît au coin de ses lèvres tandis qu’il hoche de la tête, aussi rassuré que paniqué. « you did. i’m impressed. » avoué à la belle comme si les confessions n’avaient aucun impact en cette soirée. un aveux qui voulait presque dire qui ne la pensait pas sincère, pas capable, mais rien de bien méchant puisque le gamin lui-même se sent étrange à l’idée de l’avoir autorisé à rester. « i’m glad you didn’t jump off the window. you’re better in that shape and not smashed on the ground. » il se veut sincère, mais ne peut larguer ses commentaires inutiles et sarcastiques. réellement content de l’avoir à ses côtés pour de vrai, de ne pas avoir fui comme elle n’a pas décidé de fuir elle aussi. «is that… a thing for you ? sleeping at your one-night-stand’s house? because it’s pretty new to me.» la curiosité qui brûle les lèvres, le champagne qui vient mettre fin à l’incendie tandis que les prunelles se font persistantes sur la belle, l’envie d’une réponse claire. il sait qu’ils n’ont rien d’un coup d’un soir, mais mano, même après tout ce temps, ne sait pas encore décrire ce qu’il a avec babí, incapable de décrire correctement ce qu’ils entretiennent. en premier temps, il y avait le sexe et même si on tait ce qui est venu par la suite, à force de se fréquenter, on sait très bien que c’est là, caché comme le plus sombre des secrets.



(c) ava choupi pour le code
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(#) Mar 21 Juil - 0:55


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your lips. my lips. apocalips ;
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— palpitant qui semble redécouvrir qu'il peut battre. lueur dans le regard. désir qui résonne dans tout ton être. espoir qui paraît renaître comme une petite flamme sans cesse attisée quand tu es avec lui. tu te laisserais presqu'aller à laisser tomber toutes tes barrières pour ses beaux yeux. pour un instant de plus avec lui. pour être chérie. désirée. voulue. fusion de deux corps que tu regrettes bien vite quand tout est fini. sentiment de manque, de vide. ne demandant qu'à être comblé. qu'à retrouver le corps du nouveau rasé contre ta peau. tout contre. une seconde. deux secondes. tu te languis déjà. de cette fusion. de tes ongles plantés dans sa main. de son regard dans le tien. de cet espoir qui semble renaître quand tu es avec lui. droguée en manque de sa dose. babí en manque de son mano. tu es du genre insatiable, incapable d'être satisfaite, toujours en quête perpétuelle. de plus. de mieux. tu aurais pu passer à autre chose. ne pas revenir. ne pas le rappeler. ne pas répondre. mais c'est plus fort que toi. tu te laisses aller à te perdre dans ses yeux, sous ses draps, dans ce quartier. bien des raisons te poussent à passer à autre chose. à rester chez toi, à staten, loin de ce quartier maudit, de manhattan. mais tout te ramène à cet appartement, cette chambre, ce lit. ses bras. mano. prénom qui se glissent hors de tes lèvres plus souvent que tu ne le souhaiterais. échappée soudaine. involontaire parfois. situation dangereuse. entretien intime avec le diable. jeu avec le feu. mais tu ne parviens pas à t'en empêcher. désespères d'une prochaine fois où tu te brûlerais les ailes. tu meltes sous ses doigts. petite guimauve. véritable marshmallow. sentiment de culpabilité naissant. vis-à-vis d'un officiel que tu as laissé. pour une nuit de plaisir. pour cette liaison. cette aventure. pour ressentir quelque chose. ses doigts contre ta peau. le long de ta cuisse. ce sentiment de chatouilles qui te fait frissonner. chair de poule. tu plantes ton regard dans le sien. te mordilles la lèvre. enroules une mèche de tes longs cheveux autour de ton doigt. tu n'as pas envie de le laisser. même pour quelques secondes. même si c'est chez lui et qu'il ne risque pas de partir. même si tu lui as promis. tu as peur que s'il se lève, tout s'arrête. que le rêve cesse. que la réalité te ramène en arrière. tu ne peux t'empêcher d'envisager le pire. pour espérer le mieux. « i'm already desiring it more and more. stop teasing me like that! » murmure dans la nuit. tape sur l'épaule. comme une gamine. tu es à sa merci. parce que tu le veux. parce que tu le laisses faire. parce que cette façon qu'il a de se mordre la lèvre suffit à réveiller quelque chose en toi. et c'est mal. tu le sais. il le sait. vous le savez. mais vous ne voulez pas y remédier. vous préférez y succomber toujours un peu plus. jouer ensemble. vous séduire. vous plaire. vous frôler. comme ses lèvres qui semblent chercher les tiennes. et les trouvent alors que tu viens rencontrer sa bouche. presque maladroitement. tu succombes. une fois de plus. attirance. électrique. « i know. do you really have to go? » courtisane qui ne semble pas vouloir quitter son prince. sa couronne. son palais. ce confort procuré par ses bras. crainte qui s'installe. ce n'est pas dans tes habitudes de rester. même si tu tiendras ta promesse. tu ne peux pas t'empêcher d'être effrayée. que va-t-il arriver ? maintenant ? après ? au réveil ? t'as l'impression que c'est comme ta première fois. rythme cardiaque qui s'accélère avec la peur qui grandit. sentiment nouveau. étrange. cliché des papillons dans l'estomac, des étoiles dans les yeux. peur que tu tentes de cacher en t'enroulant dans le drap, façon burrito. comme une échappée de l'asile. « there are a few stuff you still don't know about me. i have my secrets. » un nombre incalculable même. bien trop pour tous t'en rappeler. secrets. mensonges dans lequels tu t'enlises parfois. même avec mano. tu ne peux pas tout lui avouer. tu cherches à conserver cette image presque innocente. presque trop belle pour être vraie. « i'd love to have sex in a relaxing room. i never mentioned that? » sourire en coin qui se forme sur tes lèvres suite à son regard. et l'attente qui s'ensuit. qu'est-ce qu'il t'arrive, babí ? tu te sens tellement bizarre. t'es là, installée sur ce lit que tu connais bien. que tu as expérimenté. encore et encore. tête à l'endroit. coeur à l'envers. et tu patientes. ça ne te ressemble pas. et tu ne peux empêcher ton regard de divaguer vers l'extérieur. vers les autres buildings. vers cette sortie que tu n'emprunteras pas de suite. vers ces rues baignées par le silence à cette heure tardive. qui se serait vu interrompu par le vacarme de tes pas. par cette course effrénée vers une liberté incertaine. oiseau envolé de sa cage. et pourtant tu sembles trouver plaisir à rester là. dans cette petite chambre dorée. lovée dans le drap de ton amant. à attendre son retour. jetant simplement quelques regards vers votre massacre du soir. et tu ne peux t'empêcher de sourire te délectant encore une fois de la scène. t'apprécies le spectacle. qu'il s'agisse de vos fringues et des souvenirs tout frais qu'ils impliquent. ou de mano qui revient armé, paré. il ne cessera jamais de te surprendre. tu te sens reine face à tout ça. trop gâtée. trop couvée. « you know how to please a woman! a way to regain strength before another round? » lancé alors que ton index se fraye un chemin vers ta bouche, l'une de tes mains délaissant le drap qui finit sa course sur tes hanches. sur ce corps qu'il a déjà tellement vu, tellement baisé et dont il ne paraît pourtant pas parvenir à se lasser. tu te redresses, t'installes jambes repliées sous tes fesses. tu es impatiente que ce liquide coule le long de ta gorge. qu'il te donne ce petit boost de confiance dont tu as désespérement besoin. cette assurance que tu attends. tu ne sais pas faire. pas ce qui vient après. pas ce qui dure jusqu'au matin. tu fais pas ça, toi. sa peau contre la tienne, tu maîtrises. son corps contre le tien. sa bouche contre la tienne. son cri mêlé au tien. mais après ? après tout ça ? inconnu qui te paraît pourtant si fascinant, ce soir. « ahahah someone seems rather disappointed by his haircut. » main placée sous le menton de mano, tu relèves sa tête pour croiser son regard. chauve. rasé. bouclé. même si tu apprécies plonger tes longs doigts fins dans sa chevelure rebelle, ce n'est pas un crâne lisse qui va te pousser à fuir. « still looking smokin' hot if you want my opinion. » glissé presque naturellement dans un murmure alors que le bruit du bouchon résonne encore dans la pièce et que vous êtes tous deux plus concernés par le champagne qui coule à flot dans les verres et vous hurle de vider les coupes. il ne fait aucun doute que l'un comme l'autre, vous êtes effrayés par ce qui va arriver. ou ne va pas se produire d'ailleurs. ne sachant pas à quoi vous attendre. « oh jeez. talk spanish to me. » talk dirty to me suggéré de manière implicite alors que tu te colles presqu'à nouveau à lui maintenant que tu as posé la bouteille de champagne. puis, comme dans un besoin de reprendre ton souffle pour ne pas fuir, tu te décales un peu plus vers le lit et cale ton dos contre la tête de lit, tapotant la place à tes côtés pour ton amant. tu ne parviens pas à t'imaginer cette scène comme réaliste. tu n'as même jamais osé en rêver. implicitement les choses étaient claires. affaire finie. départ immédiat. pour ne pas s'attacher. s'accrocher. imaginer qu'il pourrait te sauver. mais si tu ne le diras jamais haut et fort, t'as cette petite voix intérieure, cette horloge qui te suggère qu'il est déjà trop tard et que belle enfant, t'es dans une merde sans nom. « hmmm ... someone with really bad taste? » tu ne sais pas à quoi trinquer. ou bien tu sais mais n'oses juste pas le dire. pas exprimer à voix haute cette évidence qui se profile à l'horizon de façon plus claire. coupe que tu portes alors à tes lèvres comme pour chasser cette pensée, occuper ton temps autrement. première gorgée avalée. délectation. temps pris pour savourer une bonne bouteille. loin d'être la piquette que tu trouves dans tes placards. trop chaude. pas de grand cru en perspective. tu rêves de la suivante, que tu savoures. et les enchaînes sans t'en rendre compte. coupe à moitié vide. ou pleine selon les perspectives. et tu t'accroches à la flûte comme à ta vie, comme robinson sur son île. à la quête de réponses. « so am i! » reconnaissance de l'évidence. ni l'un ni l'autre vous ne sembliez vous attendre à ce que tu restes. t'as presque hésité à demander une autorisation en bonne et due forme. en trois exemplaires. avec confirmation la veille. l'heure précédente. « come on, i would have played it like spiderman. jumping from building to building in a very tight outfit, redefining those curves you seem to enjoy. » pointe d'humour que tu tentes pour t'extirper de cette atmosphère que tu sens pesante mais à laquelle tu as contribué également. et tu ne peux t'empêcher de passer tes mains sur ton corps, princesse, pour lui rappeler l'existence de ces fameuses courbes dont il ne semble pas parvenir à se lasser. « oh this ... it's pretty new to me. it's a first, actually! leaving before breakfast is my motto, disappearing in the middle of the night, taking the first train, only leaving my scent on your sheets. » coupe que tu portes à tes lèvres pour la vider cette fois. d'une traite. pour te délecter de cette potion magique. et remplir ta gourge de courage aussitôt. parce que vous ne pouvez mettre des mots sur votre situation. mais ton odeur se fait récurrente chez lui. une fois. deux fois. trois fois. tu as cessé de compter. n'as plus assez de doigt d'ailleurs. comment mettre des mots sur l'inqualifiable ? et comment expliquer ce silence qui s'installe entre vous ? tu as toutes les raisons du monde de ne pas être ici. quelqu'un qui t'attend. un secret à protéger. mais tu es prête à te brûler les ailes pour mano. pour quelques instants. coup d'un soir qui s'enchaîne. t'entraîne. et tu es déjà trop loin pour cesser tout ça. ni même envie de le faire d'ailleurs. « do you know what usually happens after? » les flirts d'une nuit ne te sont pas inconnus, vous en avez fait l'expérience avec mano. vous avez partagé tellement de choses déjà. mais ça. t'as besoin d'aide. d'un tuyau. t'as besoin de l'appel à un ami, du 50-50, de l'avis du public. d'un mode d'emploi. mais tout te rappelle que cette situation inédite, tu n'as pas envie de la vivre avec tes autres coups d'un soir. que mano a cette place particulière. cette place qui n'a pas de nom. loin d'être officielle. l'interdit au bout des lèvres. l'autre relayé au second plan. pourtant prêt à rappeler son existence, pour ruiner les beaux moments.
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(#) Mer 12 Aoû - 0:57
cigarets after sex
mano & babí

Les prunelles qui se perdent dans les siennes, le choc dont il ne peut se lasser. les prunelles noisette de l’un et de l’autre qui se retrouvent les unes dans les autres, l’impression d’être largué dans un océan, mais d’avoir l’incapacité de se noyer tant qu’elle se tient à lui. elle est l’ancre qui est capable de ne pas se laisser s’envoler dans des idioties sans fin, dans une vie de vagabond qu’il ne devrait pas mener. babí, dans son désir, dans cette relation insensé, il trouve sens à sa misérable vie de prince à la couronne posée trop tôt sur ses boucles. princesse entre ses bras, celle qu’il pense pouvoir désirer toutes les nuits et plus encore sans savoir qu’elle appartient à un autre, qu’elle s’oublie le temps d’une nuit avant d’appartenir et de charmer une autre âme éprise. le regard qu’il pose sur son corps est explicite, comme un loup affamé et jamais rassasié, mano se pense loup alpha alors qu’il n’est que charogne, en réalité. la vérité qui n’est jamais mentionnée, ni même envisagée, les deux vivent dans un espace-temps parallèle au monde réel, dans un univers qui leur appartient, où leurs danses se font éternelles et où leurs baisers les maintient en vie. au toucher de sa peau, il se sent vivant. obligé de graviter autour de la belle et de se perdre dans ses prunelles, les yeux comme point d’ancrage, le garçon est incapable de se tenir trop loin d’elle, termine toujours par la désirer à nouveau, à l’appeler comme le garçon largué qu’il est. le contact défait, rapidement récupéré plus les doigts tracent leur route sur la peau de la belle, traçant un chemin sur ses courbes, les désire du regard – la preuve en voyant son regard brûler sous ce simple contact, face à son sourire et ce corps sur le sien, à pouvoir le dessiner de ses doigts, le dévorer de façon furtive avant de retrouver un semblant d’endroit sûr dans le fond de son regard. le jeu qu’il y aperçoit le rend dingue, assez pour étirer ses lèvres et laisser apparaître ses maigres fossettes. les aveux tombent sur le myocarde, sur son égo surdimensionné et le garçon se voit ravi des paroles de la belle. oh yeah, you do ? il marque une pause, rigole sous sa légère tape sur son épaule nue. glad to hear it. aucune autre parole n’est relâchée concernant ce sujet, lui qui brûle d’envie de lui souffler tout ce qui lui passe par l’esprit quand elle est devant lui, à lui. il bouillonne tout comme elle, se torture comme s’il était sûr que l’attente et la patience rendait les choses encore plus intenses. et le bouclé se délecte de l’intensité, d’un tout et d’un rien. les charnues de la belle rencontre les siennes, garçon surpris de l’initiative, mais qui ne manque pas de sourire contre ses lèvres, de chercher ses lèvres lorsqu’elle tente de les lâcher, mano trop épris de ce contact qu’il pense désormais vital et nécessaire. l’impression de vivre lorsqu’ils ne font qu’un, lorsque le moindre contact entre les deux est opéré. il la toise du regard, s’amuse de sa remarque tandis qu’il se rhabille en haussant de la tête. i’ll be back in a minute. la vision de sa belle enroulée dans ses draps carmin est plus que plaisante, il regrette presque devoir la quitter. il aimerait la couvrir de baisers, poursuivre le jeu sans fin en s’amusant de ses rires, caresser sa peau jusqu’à la chatouiller, jouer l’innocent alors que les plaisirs de la chair ne cessent de l’appeler plus la belle reste à ses côtés. le sourcil du garçon se hausse aux mots de babí, lui qui ne voit là qu’une remarque concernant des secrets sans conséquences, loin de penser qu’elle mène une toute autre vie lorsqu’elle passe le pas de la porte en sortant. well… you know that i’ll end up figuring it out, so why do you keep those things for yourself ? it’s a waste of time and you know it. le clin d’oeil en sa direction tandis qu’il se fait roi face au lit et aux draps chiffonnés, rend ce spectacle éternel afin de s’en souvenir jusqu’à ce qu’il soit rendu cendres. le rire se mélange à l’air ambiant, le sourire s’agrandit tandis qu’il se fait pensif. we can work that out. comme pour lui avouer, sous le coup d’une blague, que tous ses désirs peuvent être assouvis en un claquement de doigts. et bientôt, la silhouette s’efface. quelques mètres seulement, quelques minutes et l’envie brûlante de la rejoindre se fait déjà ressentir.

il termine par revenir avec ses achats et ses idées qu’il pensait idiote, mano qui a arrangé le tout comme s’il s’agissait d'une soirée d’anniversaire privatisée, une quelconque célébration. mano en fait quelque chose de grand alors qu’il pourrait en faire quelque chose d’insignifiant, mais c’est plus fort que lui. jamais ça ne lui est arrivé d’accueillir une demoiselle dans lit sans qu’ils ne soient liés depuis une éternité. il y a eu ava, pendant leurs nuits solitaires, à se raconter des histoires, rire avant de s’endormir. il y a eu solar, dans leurs nuits officialisés en tant que couple modèle, lorsque rien n’avait lieu si ce n’est qu’une étreinte de mains et de promesses sûrement inachevées depuis le temps, oubliées dans les méandres des nuits nombreuses et compliquées. babí se forge une place unique dans la vie du jeune homme, et bien que l’excitation soit présente, c’est la peur et la crainte qui prône. une autre pique pervertie par les âmes chaudes de désir, le sourire se dessine à nouveau, cachant sa maladresse et un semblant de malaise. vingt-six ans, excité et apeuré à l’idée que quelqu’un passe la nuit dans ses draps, qu’elle passe la nuit à ses côtés. il grimace à la mention de sa coiffure, masque son erreur derrière un rire. le compliment vient faire rougir ses pommettes, l’idiot rendu enfant face à la demoiselle qui maintient un semblant de myocarde entre ses mains, qui détient le désir constant d’un garçon aux étoiles dans les yeux lorsque ceux-ci sont posés sur la demoiselle. i miss my curls. il relève sa tête, manque le mouvement de celles-ci sur son front. well… is that you being nice ? i could get used to it, be careful. il s’amuse de ce jeu de chien et chat, d’une méchanceté qui n’en est pas une, de piques tant désirées et appréciées. il rigole à sa demande, lui souffle dans la nuit. la próxima vez il marque une pause, joue avec ses sourcils avant de lui sourire, de lâcher un léger rire amusé. how long will you be able to hold on when i’ll whisper dirty spanish words to your ears ? that’s the question you need to ask yourself first. l’incapacité de ne pas tourner la conversation dans les échos de leurs désirs brûlants et éternels, ils ne se tiennent pas, se cherchent constamment et finissent par se trouver. la discussion tourne autour de sujets sans importance et dans ce train-train qu’on pourrait penser habituel, dans ces discussions éphémères et sans but, mano arrive à se sentir à l’aise. rien ne tourne autour de l’importance de leurs actions, ils taisent leurs craintes derrière des blagues et une ironie appréciée par l’un et l’autre. il hoche de la tête aux remarques de la belle, sourit de temps à autre avant de quitter les prunelles noisettes de la belle pour observer le liquide doré dans son verre. that seems nice to picture. especially when it comes to your curves. clin d’oeil en échange d’une remarque amusante de la belle, elle aussi amusée. derrière l’aise de mano se cache la crainte de voir la soirée tourner au désastre, de tout foirer en un claquement de doigt comme il a le don de le faire. le verre tendu vers la blonde avant de se délecter du liquide, prêt à vider le verre d’une traite tellement cette situation est inédite pour lui. rassuré par ses aveux, l’impression de ne plus être seul face à une situation pareille, le léger sourire en connaissant le schéma qu’elle utilise à chaque fois, sachant l’odeur qu’elle laisse sur les draps avant sa fuite, laissant les idiots épris de cette odeur délicate, de son parfum tant apprécié. il termine par vider sa coupe, observe le verre vide dans ses mains comme pour ne pas affronter le regard de la belle dans l’idée qu’il pourra l’observer toute la nuit, lui parler, la sentir à ses côtés quand ses paupières se fermeront. pas habitué à ce genre d’intimité. i’m used to it, yeah. but that makes to two of us. la gêne se lit dans les plis de son visage lisse, dans ses lippes mordues dues au stress, dans sa façon de tracer la courbe de sa coupe quand, quelques minutes plus tôt, c’était son corps qu’il traçait sous ses doigts. aussi délicats l’un comme l’autre, c’est bien la chaleur de son épiderme qu’il aimerait retrouver. i have no clue. il avoue, brisant le silence s’étant installé entre les deux, grimace à l’idée que le blanc pourrait se faire roi dans la conversation, lui qui n’a pas envie de voir le vide s’instaurer dans leurs échanges. but why following other’s people way of doing it? we can like… do it our way. même s’il n’a aucune foutue idée de comment leur façon de faire pourrait être. le regard noisette se pose sur la silhouette de la demoiselle, sourire mélangé à une grimace maladroite, presque gênée par la situation. i guess boring people are doing it and falling asleep right after. but we are not and old boring couple… les prunelles se relèvent, il se frappe la tête de sa paume dans sa pensée pour ne pas se ridiculiser devant elle. neither are we a couple. that’s not how i meant it. il s’embrouille dans ses explications, les neurons chauffent face aux pinceaux qui s’entremêlent. what i meant is that… as young adults, we, as you and me, can do whatever we want. drink, eat, talk, have fun again. et il appuie sur ce fameux again comme pour démontrer à nouveau son désir qui, malgré la situation quelque peu étrange, ne s’éteint pas et ne s’éteindra jamais. flammes trop puissantes qui brûlent pour elle, il succombe à petit feu. le bouclé attrape à nouveau la bouteille de champagne, tend la liqueur vers la demoiselle avant de resservir son verre. mano se pense dans un film, lui qui déverse le liquide tandis que le regard se pose dans le sien, le liquide qui vient presque se déverser sur ses jambes et les draps. shit. soufflé, rigole face à une bêtise à moitié maîtrisée. la maladresse d’un adolescent se cachant dans le corps d’un jeune adulte.



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(#) Dim 23 Aoû - 2:16


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âme qui se consume face à pareille situation. tu pourrais presque t'imaginer reprendre espoir. espérer un conte de fées. une fin heureuse. mais regarde-toi, gamine, petite souillon, cendrillon te fixe, éclate de rire en pleine face. tu pourrais presque te sentir désirable. ou mieux. désirée. tu pourrais imaginer bien des choses. heureuses. quand prince te serre dans ses bras, laisse ton prénom se glisser hors de tes lèvres, à toi la catin, ce sont toutes ses princesses de contes de fée qui te rient en plein visage. comme si tu pouvais un jour frôler ce bonheur. n'oublie pas qui tu es, sojö. d'où tu viens. oh si mano savait, est-ce qu'il te désirerait toujours autant ? ou ne verrait-il en toi que les mensonges que tu lui sers depuis des semaines, des mois ? t'as franchi une limite, depuis si longtemps que tu ignores comment retomber sur tes pattes. comment te sortir de ce foutoir. fourmilière dans laquelle il suffirait de donner un coup de pied pour qu'elle s'écroule. et pourtant, tu es là. première nuit passée chez un prince qui deviendra roi, sans aucun doute. assistant à ce malheureux spectacle que tu lui proposes. seule chose que tu as sans doute à lui proposer. tu ne pourras jamais lui offrir plus. tu n'es même pas sûre d'être celle qu'il mérite. à t'embourber dans tes mensonges et tes manipulations, tu ne peux rien lui apporter. mais tu t'accroches à cette âme, à cette douceur, à la chaleur de son corps, de vos corps. tu ne t'imagines pas revenir à ta vie au petit matin. cette vie qui est devenue normalité pour toi. dont tu t’accommoderais presque si tu n'avais pas tant envie de retrouver un certain statut, une certaine prestance. cette place dans la société qui aurait de droit, de sang, dû te revenir. tu es prête au pire pour ça. l'a même atteint en quelque sorte. ce monde qui t'a vu naître, grandir, évoluer, tu le jalouses désormais. tapie dans l'ombre, tu attends. ton tour. ton moment. viendra-t-il ? viendra-t-il pas ? presque lassée d'attendre ce qui n'arrive pas. impatiente. envieuse. désireuse. tu n'as pris réellement conscience de ta chance qu'à partir du moment où tu as vu ton palais de glace s'effriter sous tes yeux. mais quand tu es avec mano, tu as presque l'impression de le voir se reformer sous tes yeux. et t'en profites. profites de lui aussi. de tout ce qu'il a à t'offrir et te proposer. tant d'un point de vue charnel que financier. tu profites de lui sur tous les plans. aveuglée par ta cupidité. par tout ce dont tu as été dépossédée. te contentant de vivre une demi-vie. une vie maudite. où ton palpitant semble s'affoler au moindre contact avec ce prince. gamine émoustillée pour trois fois rien. tu sembles redécouvrir certains plaisirs sous ses draps. inattendus. inespérés. tant désirés. « are you really asking me to repeat what i just said? » yeux qui rollent vers le ciel face à ce gamin amusé. désabusé. tu ne sais sur quel pied danser avec lui, ni à quoi t'attendre. tu le connais pourtant. habituée de ses gestes, de ses caresses. et pourtant, il te surprend. et tu ne te lasses pas. reviens. en redemandes. toujours. « you better do! » tu vois dans son regard un déferlement d'émotions, une vague d'envie qui monte. tu aimerais le pousser dans ses derniers retranchements. le pousser à lâcher prise, à te faire toutes ces choses qu'il a l'air de désirer. à te les dire. te les susurrer. au creux de l'oreille. sous ses draps. immonde torture qui semble attendre votre insomnie complice. mais tout ce que tu vois défiler ... c'est presque comme si tu pouvais mettre le doigt dessus, saisir la chose, la frôler du bout des doigts, imaginer ses attentes et les ressentir. vous vous comprenez si bien. si mal. vous lisez en l'autre. vous vous cachez. agonistes. antagonistes. comme vos lèvres. qui semblent faites for each other. tetris s'emboîtant à la perfection. tu en redemandes. he's craving for more. et si tu ne savais pas que tu restais là pour la nuit, tu en aurais sans doute demander plus, ne te contentant pas d'un unique baiser. insatiable. fougueuse. regardant ce corps que tu redécouvres à chaque fois, tu passes une main dans cette crinière de lionne qui est tienne avant de te mordiller le doigt. croit-il vraiment que toi, gamine trop gâtée, tu es capable d'attendre ? de l'attendre lui ? une minute. 60 secondes. c'est long. très long. surtout pour toi. alors tu le toises. le dévores du regard. image que tu veux graver dans ton esprit pour les instants à venir. tu dois te préparer. et ton palpitant décélère soudainement. tu n'as pas envie d'attendre. ne te sens même pas capable. « one minute. only. i'll make sure to count. » enroulée sous ses draps, tu observes. lui. sa chambre. cette porte qu'il va. il vase trouver dans la pièce d'à côté, ne te quittera que pour quelques secondes et pourtant tu ressens déjà. le manque. l'envie. la passion. le désir. tu as déjà connu pareille sensation auparavant. avec cette fameuse poudre magique qui te fait tourner la tête. celle-là même que tu devrais te dispenser de consommer. pour cette santé fragile dont tu as hérité. marraine la bonne fée absente le jour de ta naissance de toute évidence. trop occupée à apporter chance, bonheur et espoir à une autre princesse. « isn't it somehow ... better? if you knew everything there's to know about me, wouldn't you stop desiring me? nothing to lust for? » corde raide sur laquelle tu danses. tu joues avec lui. avec ces secrets qui sont tiens. et que tu ne veux pas voir étaler au grand jour. cela changerait sans aucun doute sa vision de toi. comment pourrait-il encore éprouver le moindre désir pour toi ? cette femme qui survit comme elle peu. se déshabille contre quelques billets. laisse voir ce corps nu et ces courbes parfaites pour quelques pièces. rire que tu voudrais mêler au sien sans y arriver. peine perdue. tu as tout à perdre face à de telles révélations. impossible! interdit! « we'll see about that. » tu te sentirais presque reine avec lui. pas besoin de couronne. mano te suffit. tour dans laquelle tu voudrais bien rester enfermée à longueur de journée. oubliant le quotidien. les épreuves. les illusions. tes déboires. mais tant de choses t'en empêchent. la réalité étant la plus dure d'entre elles. te délecter de ce spectacle semble être la seule option possible.

« ten. nine. eight ... » commencé en voyant l'ombre de mano revenir. impatiente qui a besoin de le manifester. attente nécessitant d'être notée. pointée du doigt. c'est si rare pour toi. unique même. tu ne restes pas. jamais. ne comprends pas à quoi ça servirait. tu évites simplement les moments gênants. ceux au petit matin où on se réveille, cheveux encore décoiffés par tant d'actions. odeur de sexe stagnant dans la pièce. odeur de deux corps qui ont fougueusement dansé la valse ensemble sous les draps. tu n'aimes pas vivre ça, sojö. il n'y a eu que l'officiel avant l'officieux. celui qui t'a un jour fait vivre de grandes choses, fait ressentir ce trop plein de sentiments. envolés désormais. si lointain. que tu regardes partir comme un ballon enfantin se dégonfler. ne reste rien de ces mois ensemble si ce n'est l'habitude. et l'officieux qui se fait une place. qui a cette chance unique et ne doit sans doute pas s'en rendre compte. exception faite sans que tu ne saches à quoi t'attendre et pensées qui dérivent vers ces autres. ces chanceuses. combien y'en a-t-il eu ? qui sont-elles ? tu n'oses même pas demander si tu les connais, trop effrayée à l'idée d'entendre la réponse. tu n'as pas envie de mettre des noms sur des odeurs. seul désir, laisser ton parfum sur les draps. pour les suivantes. pour qu'elles sachent. que tu étais là. plus longtemps qu'elles. pour plus longtemps. sans doute plus qu'elles. que tu as caressé ses boucles tout autant que son crâne rasé. que tu as mordillé cette lèvre qu'elles embrassent. que ce cou a été recouvert de marques que tu as si avidement laissé. qu'il n'y a qu'avec toi que son regard a hébergé les étoiles et toutes les galaxies. « they'll grow back. » main posée sur ses épaules, petite sourire en coin confiant sur le visage. constat évident que tu fais pour le rassurer. « ok, got the memo! i'll stop that right now. wouldn't want you getting used to it. » rire à moitié étouffé alors que tu réalises que tu t'es laissée aller. un peu trop. à t'installer dans ce nuage de douceur, ce cocon. mais tu ne peux pas. droit que tu ne t'autorises plus. mano semble briser tes barrières une par une sans que tu n'en aies conscience. « is that all you got in store? » lâché alors qu'un léger gémissement s'échappe de tes lèvres. tu en veux plus. la prochaine fois te semble trop lointaine. et s'il n'y en avait pas ? scénario catastrophe que tu refuses d'envisager alors qu'il te pose une question qui aurait pu te surprendre si tu n'avais pas été habituée au personnage. à ce que vous vous cherchiez autant et à ce que toute phrase cache un semblant de connotation. « you should try it to know how long i can hold on before giving up and melt over this accent, guapo. » tu ne peux t'empêcher de répondre, de relancer. partie de monopoly au lit qui semble interminable. aucun ne souhaite concéder la victoire. pour quels résultats de toute façon ? votre relation est ainsi faite et tu pourrais presque te surprendre à vouloir ça sur du long-terme. à passer d'autres nuits ici. loin de ton squatt. de ce toit qui fuit. de ces murs trop minces. de ces placards vides. défauts et aspects négatifs qui requièrent plus que tes dix doigts. et tant de raisons qui te mènent dans les bras de mano. trop pour être comptées, elles aussi. habitude sur fond de nouveauté. renouveau perpétuel. prince mystère, mystérieux qui a encore tant de secrets pour toi. corps dont tu ne parviens pas encore à dessiner tous les muscles, les traits. tu ne peux qu'en redemander. partenaire de jeu idéal. désir attisé. « i knew you would like the picture! i should probably use that for a halloween costum idea. » leather and other stuff. idée que tu veux installée dans son esprit, en te redressant, en pointant certaines parties de ton corps bien proportionné, courbes que tu ne caches pas. et tu suggères une période lointaine. espace temps mentionné comme pour suggéré que cette relation officieuse, tu pourrais l'envisager sur du long terme. la voir se poursuivre, derrière les portes, dissimulées, sous ses draps. un secret de plus que tu gardes. précieusement. que tu protèges. chéries. par peur de la chute. du moment où tout s'ébranlera, se brisera. ça finira par arriver. fin comptée. terme programmé. par tes mensonges. leurs révélations. ce sera la fin pour toi. mais tu es si aveuglée par cette passion que tu cherches à entretenir à tout prix. par ce côté charnel dont vous ne pouvez vous passer, ni l'un ni l'autre. tu es prête à tout perdre, gamine. à jouer avec le feu. parce que tu sais ce qu'il t'attend auprès de mano. contre lui. peur qui semble partagée d'après cette absence de mano. coupe plus intéressante que ton corps nu à ses côtés. mais pour aujourd'hui, la fin sera plus douce. au petit matin. quand tu quitteras cet appartement pour retrouver ton nouveau monde. tu as encore quelques heures devant toi. dont tu ne sais comment profiter. tu n'es pas habituée. te voilà perdue. surprise aussi par ses propos. il s'est habitué à tes absences, à tes départs. petite gêne qui s'installe. tu n'as jamais ainsi été mise face à tes actions, à toujours considéré cela comme une situation acquise, un souhait inavoué, implicite pour plus de "sécurité". tu ne sais pas quoi faire. comment réagir. impression de s'enfoncer dans les draps, dans le matelas. tu aimerais glisser tes doigts entre les siens, trouver une forme de réconfort dans la noirceur de cette nuit, dans ce silence de plomb qui s'installe. un soutien. une épaule. une réponse. tu as besoin de lui. a-t-il besoin de toi ? envie d'être importante aux yeux de quelqu'un. « ... yeah sure ... sounds great. » our way? concept qui te semble inconnu, cerveau en détresse. te voilà déboussolée, corps en perdition, pensées à la dérive. tu ne connais que le contact, les cris, les gémissements. ignores tout de l'après. votre façon, c'est ça. d'ordinaire. alors cette soirée extraordinary, tu ignores comment l'appréhender. comment te préserver aussi d'une chute. qui paraît de plus en plus inévitable. idée qui se voit renforcée par les propos de mano. a couple. idée qu'il ravale aussitôt alors que tes grands yeux deviennent fuyants. officieux ne peut devenir officiel. le crapaud que tu es ne peut devenir princesse. il y a des choses qui ne peuvent être envisagées. tu ne veux pas relever et pourtant ton coeur, lui, te fait comprendre qu'il a saisi l'idée de la chose. « nor are we old. well ... i mean you're only 26, you can handle at least half a second round. » joke dont tu as besoin pour détendre l'atmosphère et te calmer. calmer ce palpitant trop excité. tu ne veux pas mentionner ce qui vient après. ce qu'il a ajouté. quelqu'un t'attend. t'attendra. t'espérera encore. l'autre. vous n'en parlez jamais mais vous savez, il sait. comment étouffer cette odeur masculine qui t'enveloppes parfois quand tu arrives ici ? c'est plus facile de rire de votre âge que de parler relation. pas besoin de définir l'indéfinissable. il n'y a que lui et toi, comme il le mentionne si bien. seulement lui et toi. pas de mention de vous. de cet autre, de l'habituée. pourquoi faire étalage d'une telle chose ? vous n'êtes doués que pour une chose : vous désirer. encore. tes prunelles finissent par se replonger dans les siennes. tout ce que tu penses, tout ce que tu dis, s'envole. son regard suffit à te rendre toute chose. véritable petit marshmallow. un tas de scénarios défile dans ta tête. ne faisant qu'accroître un peu plus ton désir. pourtant vous venez déjà de vous adonner au plaisir de la chair. mais tu en redemandes. ne sais faire que ça. scène romantique cliché qui se joue sous les yeux de la lune où deux âmes semblent parvenir à se compléter. à exercer une attraction si forte sur l'autre qu'il n'y a plus rien autour de vous. pas même le champagne. tu aurais sans doute fait un voeu si le ciel avait été traversé d'étoiles filantes. que ce moment ne s'arrête pas. mais la boisson vient vous interrompre accompagné d'un juron de mano. tu ne peux t'empêcher de pouffer alors que tes joues virent au rosé. tu te laisses aller avec lui, te perds. et tu adores ça. « way to ruin the mood. » lancé cash alors que tu continues de pouffer. deux gamins qui se complètent. « you should probably stop drinking ... or eyeing me up and down. » comme pour t'échapper et te cacher, tu recules, non sans avoir récupérer la bouteille avant qu'il ne fasse plus de dégât et ne finisse par tâcher une bonne fois pour toutes ses draps. dont tu recouvres d'ailleurs un peu plus ton corps nu. faudrait pas qu'il fasse plus de bêtises. « mano ... ? do you think that you could hug me? you know just ... hold me into your arms? » joues qui s'empourprent un peu plus. idée lancée comme ça. affolant ton myocarde. regard qui fuit. une fois de plus. simple suggestion. réelle envie. d'être choyée. prise. dans ses bras. parce que si les vieux couples s'endorment, lové l'un contre l'autre, ce n'est pas votre cas. mais vous pouvez envisager le reste de la nuit à votre façon et profiter de l'éclat de la lune.
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(#) Ven 11 Sep - 1:03
cigarets after sex
mano & babí

Elle est belle, babí. elle et ses traits qu’il qualifierait de divins. mano et sa vision idéalisée de la belle, lui presque assuré d’avoir trouvé la princesse qu’il lui fallait et qu’il aurait trouvé sans même chercher. mano ne voit que la belle façade et tombe pour celle-ci, se noie dans ses illusions et dans les mensonges habilement déversés. il désire l’image qu’elle souhaite lui projeter, vibre sous ses mots et son contact. s’il venait à la décrire, il ne ferait sûrement que des éloges. parce que mano, il a les yeux qui pétillent lorsque ses prunelles se posent sur sa silhouette, lorsque son regard détaille chacun de ses traits qu’il connaît déjà parfaitement. parce que les nuits se suivent et qu’il ne se lasse jamais de l’observer, de sublimer ses traits des sensations qui le traverse lorsqu’il se perd dans ses prunelles à elle, lorsqu’il redessine ses traits comme la plus belle des toiles. babí, elle a quelque chose que les autres n’ont pas. peut-être ce semblant d’interdit, cette idée qu’il n’est sûrement pas le seul et qu’il ne sera pas le dernier malgré ses quelques fantaisies qu’il chasse en pleine nuit. mano, il se refuserait de la mettre en cage, se contente de l’apprivoiser et de se laisser vibrer sous les nuits privilégies, les moments éphémères, mais éternels dans ses pensées. parce qu’elle a beau quitté la chambre à l’aube, elle ne quitte jamais l’esprit du garçon. elle est là. de son sourire à son rire, de ses mots qui viennent titiller sa curiosité à ses doigts venant caresser sa peau pour lui arracher des frissons. les sensations qu’il tente de retrouver sous les baisers d’autres, mais rien ne s’en rapproche. parce que leurs lèvres forment l’ensemble parfait, que c’est la douceur de ses lèvres à elle qu’il désire retrouver. can’t help it. it’s like… music to my ears. il marque ses mots d’un geste de la main, ses canines venant emprisonner sa propre lèvre inférieure, pris d’un enthousiasme soudain, marquant ses mots d’un regard malicieux. le contact de ses lèvres contre les siennes le bercent, ne pouvait se passer de cette sensation, emprisonnant ses lippes entre les siennes afin d’immortaliser la sensation dans son esprit jusqu’à la prochaine fois. le rire franchit ses lèvres, le cœur apaisé par l’ambiance amusante qui rôde autour des deux silhouettes dénudées. les mots qui frappent l’ouïe, mano en oublie presque le stress qui survient lorsqu’il pense au fait qu’il l’aura encore tout près pour quelques heures. le bouclé panique, il ne saurait dire pourquoi, comme effrayé à l’idée de tout ruiner alors qu’il est prêt à lui offrir la lune. comme pour faire une bonne impression, lui montrer qu’il peut faire les choses biens même en dehors d’un lit, que les plaisirs charnels ne pourraient être qu’un plus et qu’éventuellement, il pourrait réellement être ce prince et collé à l’image qu’on lui a donné. il n’a pas l’habitude, mais pour elle, il pourrait apprendre et même apprécier les leçons. pour son sourire et sa présence, pour sa satisfaction et un semblant de bonheur face aux initiatives. mano, il a arrêté de penser comme un coup d’un soir il y a bien longtemps. parce que quelque chose brûle en lui pour un plus, pour quelque chose qui lui semble encore si inaccessible. l’idée de désir plus avec elle l’effraie, mais il ne prend pas la fuite comme il l’aurait fait avec une autre. il se refuse de s’éloigner ou de la voir partir et ne pas revenir. il est attaché, mano, peut-être même un peu trop et au final, il s’est peut-être coincé dans les toiles tissées malencontreusement par la belle : piégé. entre son toucher délicat, ses mots qui le percutent et le bercent, son sourire dont il ne se lasse pas. tout chez elle l’appelle. et tout lui dit qu’il ne devrait pas. bonne chose que mano n’a jamais suivi le bon chemin et qu’il opte pour les options les plus sinueuses, quitte à finir blessé, le cœur meurtri de désirs inassouvis, faute d’avoir flirté avec l’interdit. il a un sourire amusé à ses mots. bêtement, il pense qu’une simple minute pourrait créer un gouffre douloureux. et tout aussi bêtement, il ignore le creux présent pendant cette dite minute ou pendant le nombre d’heures où il n’a pas la chance de la voir. il connaît le sentiment de creux, de vide qui ne désire qu’à être comblé. alors, il se ment à soi-même et penser pouvoir palier au problème en se perdant dans les gémissements d’autres demoiselles. oublier un problème à sa façon, entre plaisirs charnels et abandon. it doesn’t matter. that would be stupid of me to stop desiring you. it would be the same. maybe i’ll even want you more, who knows ? il se penche légèrement, sourire indélébile sur ses lippes. there's plenty of things to lust for. not only mystery. il déclare, se redressant. il a beau se faire joueur, danser démesurément sur les désirs enfuis, l’esprit aussi sain que malsain quand ça la concerne. ses lippes s’étirent dans un sourire satisfait face à sa réponse, la malice au bord des lèvres. it’s up to you.

pas encore aperçu dans la chambre, la voix de babí résonne dans ses oreilles. quelques mots, prononciations de secondes s’écoulant capable de le faire fondre sur place avec toute sa marchandise dans les mains. il est amusé, mano. ne se lasse pas de ce jeu constant entre eux, ne pourra jamais réellement s’en passer. il pourrait passer l’éternité dans cette chambre avec la belle enroulée dans ses draps. à laisser son parfum tant apprécié par le gamin, à marquer ses draps de sa présence. et peut-être que son sommeil se portera mieux. avec le parfum et le souvenir de babí prêt de lui, à se blottir dans les draps qui ont caressé sa peau plus qu’il a pu le faire pendant cette fameuse soirée, même si le souvenir de ses mains contre sa peau arrivent encore à le faire sourire comme un idiot. le contact n’est jamais réellement brisé. ses doigts fins viennent recouvrir les épaules du garçon qui se délecte de la moindre sensation, la chaleur de ses doigts sur sa peau le font frémir. they better do. il sourit, les lèvres bientôt étirées afin de laisser passer son rire amusé. la moue boudeuse bientôt affichée, comme en plein caprice. il a beau s’amuser de son venin, la tendresse dont elle peut faire part arrive à l’enfoncer encore plus dans ses fantaisies. parce que ses pensées sont reflétées dans ses paroles, qu’il tente de capter le moindre signe capable de lui redonner un peu d’espoir à l’idée que tout ça a un sens pour elle aussi. right now ? that’s quick. come on, i haven’t even gotten the time to enjoy it properly. le brun se délecte du son de son rire, se laissant bercé par ce son si agréable pour une raison qui lui semble encore trop inconnue, incapable à cerner. il aime lorsqu’elle flatte son égo, mais peut aussi contenter de ses mensonges cachées sous des commentaires ironiques. parce qu’au fond, il est pas con. si elle reste, c’est bien pour une raison. surtout lorsqu’on connaît presque toute l’histoire, les détails fâcheux qu’il a tendance à oublier lorsqu’elle vient se nicher dans ses draps et se perdre sous ses draps, à murmurer son nom plutôt qu’un autre. stop underestimating me. i have way more in store. but i keep a touch of mystery too. comme pour lui faire goûter au sort qu’elle lui fait subir, avec un mystère qui n’égale aucunement le sien. parce qu’elle pourrait lire en mano comme si elle lisait un livre ouvert. parce qu’il serait capable d’affronter ses vérités, de passer aux aveux et de larguer toutes sortes de secrets et de mystère entre eux. mais si on venait à penser comme elle, toute la magie s’envolerait (et eux avec). et le jeu se poursuit, le sourire s’étire tandis que le cœur brûle sous les coups de maître et les parties éternelles. ça ne s’arrête jamais. toujours là pour relancer l’autre, le faire brûler de ce jeu dangereux. i’ll keep that in mind for the next time. parce qu’il est certain qu’il y aura une prochaine fois, assuré qu’il finira par la retrouver peu importe l’issue de cette nuit qu’il redoute petit à petit, toujours un peu plus. il a les prunelles qui dessinnent chacun de ses traits, de son visage à la courbe de sa nuque. il la dévore de ses yeux, ne s’en cache même pas – ce n’est pas elle qui l’en empêchera. au contraire, il se donnerait davantage au jeu. ça ne s’arrête pas là, ce serait baisser les armes et laisser le jeu trouver sa fin alors que la nuit ne fait que commencer. ce serait dommage, une issue redoutée. sans jeu, au fond, que sont-ils ? s’ils n’avaient pas cette manie de chercher l’autre, s’ils se trouvaient finalement, que deviendraient-ils ? la pensée éflore son esprit, mais disparaît bien assez tôt lorsque les mots de la belle aterissent dans les oreilles attentives du garçon. can’t wait to see that. et il s’imagine déjà, mano. près d’elle à halloween, un clin d’œil à cette fameuse nuit dévoilée aux prunelles innocentes d’autrui. parce que lui seul comprendrait, lui seul se laisserait perdre dans ses idées malsaines et se laisserait perdre dans un amusement sans fin. quelques mois, peut-être ne l’oubliera-t-elle pas. peut-être qu’il aura toujours sa place, d’ici-là. officielle, officieuse, il se contentera de prendre ce qu’elle lui donnera. sans cacher toujours en vouloir plus parce qu’il n’en a jamais assez.

il ne sait pas comment interpréter ses paroles. ne sait pas si elle manque d’enthousiasme ou si elle n’est pas assez convaincue. alors, il reste secret. laisse ce sourire gêné se dessiner sur ses lèvres tandis que le regard fuit. ça lui semblait être une bonne idée. se laisser guider par leurs envies et leurs idées, ne pas se plier au quotidien d’autres, mais plutôt créer le leur. et c’était peut-être de trop. une suggestion qu’il ne lui appartenait peut-être pas. car il n’a pas le rôle nécessaire pour demander d’instaurer une sorte de schéma habituel, une routine entre eux. et c’est pas ce qu’il veut, encore une fois. il veut pas la voir tourner en rond dans une routine idiote, il veut innover, la faire vibrer de ses idées, la voir vivre des folies qui lui traversent l’esprit. does it ? il demande, interdit, désirant connaître le fond de sa pensée sans vraiment l’assumer. ses prunelles remontent sur elle, distantes mais bien présentes. mano, il refuse d’installer un quelconque malaise. pourtant, il ne peut s’empêcher de ressentir un semblant de gêne dans l’atmosphère qu’il espère pouvoir chasser. et il termine par la remercier silencieusement dans la nuit, en entendant ses mots et en sentant ses lippes s’étirer automatiquement. la partie dangereuse de sa phrase laissée à l’abandon, elle ne récupère que ce qui n’est pas fâcheux et au fond, ça ne le dérange pas tant que ça. ou peut-être un peu, légèrement. parce qu’il serait aussi intéressant que gênant d’aborder ce fameux sujet, celui capable de créer une tornade entre les deux. pour alléger davantage l’atmosphère, mano reprend ses manies dramatiques. le cœur posé sur sa poitrine, mouvement de recul et expression poussée dans l’abus. did i hear at least ? that hurts. it really hurts. the worst part is that you know that a could handle way more than that. i mean.. come on. il prononce tout sur un ton amusé malgré le minois qui transpire la sincérité. c’est qu’il est presque bon acteur. toujours dans un abus très bien maitrisé, l’esprit qui s’amuse dans le dramatique pour oublier à quel point il prend tout à la légère. et il termine par s’approcher d’elle, l’esprit maladroit et le champagne venant presque recouvrir les draps dans lesquels elle s’est nichée. il se maintient de répondre as if it wasn't already en mentionnant les gaffes prononcées dans ses phrases, dans les propositions interdites et tendues lancées à la belle. au final, ils ont peut-être su sauver la situation en reprenant ce jeu dangeureux. peut-être qu’ils en ont réellement besoin pour maintenant ce qu’ils ont (et s’ils voulaient plus ? à quel genre de jeu devraient-ils jouer ?). il est bien content de ne rien avoir dit, lui bercé par cette princesse amusée de ses bêtises, elle qui abandonne tout sérieux face à la maladresse d’un prince déstabilisé par sa présence. i can stop drinking. for the other part… you’re asking too much of me. il l’observe reculer, regrette presque instinctivement en se rendant compte qu’elle fuit ses conneries. l’esprit se bat contre-lui-même, les prunelles vagabondes sur la belle qui s’enfonce dans le lit, qui prend presque place comme si elle avait l’habitude. et il a beau s’en vouloir, la voir ainsi lui procure un sentiment de satisfaction qu’il ne pourrait décrire. lorsqu’il entend son prénom prononcé par babí, il ne peut s’empêcher de se redresser et de poser son regard dans le sien. ça sonne si bien entre ses lèvres, qu’il ne peut s’empêcher de penser, aussi bête cela puisse-t-il paraître.

la question posée, mano se voit pris au dépourvu. tout en lui s’active, comme un gosse à qui on offrait ce qu’il désirait au fond. parce que mano, il veut la sentir près de lui. il veut la serrer et lui montrer qu’il n’est pas là que pour se sentir en elle, qu’il peut lui donner plus que des minutes de plaisir. il reste secret, interdit, silencieux. ses prunelles se baladent, ne la quittent pas des yeux parce que rien d’autre n’a d’importance aux alentours. il n’y a qu’elle et son envie d’être tenue. mano, sans un mot, il s’approche d’elle, le sourire toujours perceptible. il ne laisse pas de place aux blagues ou aux commentaires maladroit, reprend son sérieux malgré ses sens qui brûlent à la proposition de la belle. ses bras finissent par venir l’entourer, toujours dans un silence qu’il ne maîtrise pas habituellement. il l’entoure, venant la serrer contre son propre corps, ses mèches de cheveux venant caresser son torse nue. mano, il se sent bien. avec elle contre lui, avec ses bras l’entourant et la serrant comme s’il ne voulait pas la voir s’en aller. ça ne leur ressemble pas. cette douceur et cette tendresse, ce contact privilégié qu’il qualifierait même de plus intime que les caresses données lorsque les âmes brûlent pour l’autre. mano, il s’y retrouve autant qu’il est perdu, dans ce contact nouveau pour eux deux, entre eux deux. son visage vient se poser contre le sien, se rapprochant d’elle comme pour s’assurer qu’elle est bien là, nichée entre ses bras. et il se perd dans ce contact, dans ce geste qui n’a rien d’anodin. et il se tait, mano. parce qu’il a peur de ruiner le moment. rien qu’avec ses aveux, rien qu’en lui avouant qu’il aime ça. alors, il se contente de la serrer de temps à autres, de faire danser ses doigts sur sa peau dans des caresses qui sont bien plus tendres, une dimension bien plus réelle, toujours aussi intense. parce que les corps ont beau se retrouver, peu importe la manière, ce sera toujours dans cette même intensité qu’ils se perdront. sous l’emprise de l’autre, sous les mots et les regards.
à se serrer sous le regard attentif de la lune.
à s’appartenir avant que le soleil n’apparaisse.



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(#) Sam 26 Sep - 1:21


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your lips. my lips. apocalips ;
@Mano Lincoln & babi


princesse presque timide sous les doigts délicats de ton amant. dévorée du regard. tu te sens renaître. tu te sens puissante. tu aimerais rester dans cette chambre pour longtemps. aussi longtemps que possible. si seulement tu étais réellement maîtresse de ton âme, de ta vie, oh gamine, il y a bien des choses que tu ferais. bien des choses que tu cesserais de t'interdire. gouffre dans lequel tu te laisserais aller sans penser aux conséquences. parce que si elles sont oubliées depuis bien longtemps, il persiste malgré tout cette petite voix. la voix maudite. qui tient à te rappeler à l'ordre. à te rappeler vers cet autre qui n'est pas mano et à qui tu as, un jour, offert ton cœur et ton corps sur un plateau. sans avoir aucune idée de ce que demain pouvait te réserver. mano et son sourire. mano et sa grand gueule. mano et son beau minois. mano. surprise dont tu te délectes. avec plaisir. savourant l'instant. tous ces instants. avec toujours ce petit cri. ce rappel. coucou sorti de son horloge. cliquetis de bombe à retardement. tu es prête à tout faire péter, babi. sombre égoïste. à chercher son regard une fois de plus. à te délecter de ses lippes sur les tiennes, one more time. de ses mains sur ton corps. tu succombes au plaisir charnel, savoures ce palpitant qui indique que malgré tout, malgré ce que tu vis, ouais, gamine, t'es en vie. profite. encore. toujours. danger de la situation qui ne semble même pas suffisant pour te tirer de la douceur de ce moment. du côté sauvage et passionnel de votre relation. il est presque impossible de te tirer de là, babi. c'est trop tard. tu as sombré. t'as plongé tête la première. et on ne peut plus te sortir de cette relation sans nom, sans réelle explication. t'en demandes pas. parce que t'as peur de ce qu'il dira. de ce qu'il se passera. tu veux rester là. malgré la merde dans laquelle tu te mets. malgré ce que jean passera. il est trop tard. princesse. parce que même si tu le mènes en bateau, par le bout du nez, qu'il en voit sans aucun doute d'autres, qu'il y a un officiel dans ta vie, l'interdit t'attire tant. sombre cliché d'une jeunesse imparfaite. « the perfect lullaby, huh? » que tu demandes, si confiante et sûre de toi. ça ne t'arrive pas souvent, gamine. bien des choses ont changé, sale gosse. mais avec mano, tu te sens femme, tu te sens toi, prête à conquérir ce monde qui était tien. prête à y resauter à pieds joints. à prendre le risque de raconter cette partie de ta vie que tu effaceras bien des annales. ce père en prison qui fait honte à ta famille. qui te fait honte. et manipule l'enfant chérie que tu fus. et tu ne peux t'en empêcher. tu succombes. à ses lèvres. contre les tiennes. comme si vous ne veniez pas de passer des heures déjà à vous embrasser. comme si tu ne venais pas de te donner à lui. une fois de plus. désobéissant. trahissant l'homme qui occupe tes journées. traîtresse. infâme pécheresse. eve poussant adam a croqué la pomme. c'est toi. et mano. vilaine de l'histoire. petite sorcière sous tes traits délicats. l'apparence, une jolie couverture, qui cache un intérieur si sombre, si sale. you're the worst, a devil in disguise. une diablesse mise à nue dans les heures à venir. nouveauté. sentiment de redevenir une ado, de redécouvrir comment faire le mur, voir cet homme pour qui notre myocarde palpite. mais tu ne peux pas avouer que tu compares votre situation à une telle chose. parce que vous n'en êtes pas là. peut-être même n'en serez-vous jamais là. mais tu veux te laisser aller, souffler. il a beau faire partie d'un monde qui t'échappe désormais, tu ne le vois pas comem l'ennemi. envisages bien des choses dans ta petite caboche. des idées qui pourraient bien te plaisir, te faire rougir mais que tu n'oses avouer. t'as peur de tout gâcher. que ce petit chateau de sable dans lequel tu sembles t'épanouir à présent se voit soufflé par le vent. qu'une vague s'écrase dessus et le brise. te laissant là. simplement. seulement. il y a bien des choses que mano pourrait te donner à voir. si vous vous donniez une chose. si tu lui donnais une chance. si tu te l'accordais à toi-même. mais ce bonheur, tu te le refuses à toi-même. tu t'imposes un non-droit. te contentes parfois de traiter mano comme un pantin. de la pire des façons. machiavélique enfant que tu es. gepetto faisant mumuse avec les cordes de pinocchio. as-tu réellement conscience de ce que tu fais dans pareil moment ? que la veuve noire que tu es, cette mante religieuse que tu deviens, as tissé sa toile si sûrement, si intensément, que le bouclé s'y retrouve piégé sans possibilité de sortie ? que la minute qui va s'écouler n'est qu'une minute de plus om tu tires sur les cordes, où c'est toi, en réalité, qui maîtrise cette partie que vous êtes occupés à jouer ? si tu n'es pas maîtresse de ta vie, sojö, il y a au moins une chose dont tu détiens les clés. « i wouldn't say it in a better way. look at me, come on. ouh i like the sound of that. » confiante, tu bomberais presque la poitrine en balançant une mèche de cheveux. si tu taquinerais presque mano sur la chance qu'il a de t'avoir sous ses draps, tu ne peux t'empêcher de réaliser que dans toute cette histoire, c'est toi, cosette, qui a réussi à remporter le gros lot. tu es juste trop aveugle ou désespérée pour le remarquer. « can i know what's in store for you to lust? » curieuse. vilain défaut qui te conduira à l'échafaud. à moins que ce ne soit l'un des nombreux autres défauts que tu possèdes qui ne le fasse avant. oh gamine. si seulement. mais tu n'es plus sage, blondie, depuis bien longtemps. encorem oins avec mano. vous êtes sauvages, sanguins. pas question de jouer à la bonne soeur avec lui ou d'entamer une partie de monopoly. vous vous addonez à d'autres arts, d'autres actes. passionnels. pleins de désirs. c'est bien meilleur. « i like it when i'm in charge. » dents qui emprisonnent ta lèvre inférieure face à un sous-entendu à peine dissimulé. comme si tu allais commencer à tourner autour du pot, maintenant, babi. à d'autres!

compte à rebours entamé. bombe dans ta tête prête à exploser. tu as l'impression qu'une minute loin de lui, c'est déjà trop. alors qu'il se trouve là, à quelques mètres. que peut-il bien se passer dans ta tête une fois que la porte de l'appartement se referme sur toi ? inconscient qui s'acharne, qui te rappelle le bonheur que tu as eu le plaisir d'éprouver entre ces quatre murs. que tu auras le plaisir d'éprouver en revenant. temps qui passe si lentement quand tu es loin de lui mais qui semble rattraper sa course à folle dès que tu le retrouves. t'as l'impression que le petit matin s'annonce déja et ta fuite avec. sensation désagréable de ne pas profiter assez de cet instant si inhabituel, tellement inattendu et pourtant, tu le sais, vous le savez tous les deux, vous vous êtes languis d'un tel moment. d'une telle intimité. que vous n'avez pas connu. pas partagé encore. cette soirée est lourde de conséquences. passer ou casser. même s'il n'y a pas grand doute au vu du fil conducteur de votre histoire, c'est quitte ou double. mano est-il capable de supporter le phénomène que tu es, jusqu'aux premières lueurs du jour ? et toi, babi, est-ce que t'es capable de te tenir pendant quelques heures ? de ne pas te jouer de lui et de te contenter de simplement participer à la partie de façon presque raisonnable ? « they will, mano ... eventually. » taquinerie inévitable. encore plus quand tu vois un enfant ronchon en face de toi. rire qui se glisse hors de tes lèvres, presque imperceptible, presque trop délicat et doux pour se faire entendre. t'aurais presque envie de lui pincer les joues, tel un enfant. que tu peux manipuler si facilement. à qui tu sais exactement quoi dire. comment. et quand. mano, tu l'as apprivoisé mais tu ne le laisses pas faire de même avec toi. trop sauvage pour ça. trop brute peut-être. diamant brut, petite pépite qu'il faut travailler dans un corps à corps qui est presque nécessaire. « if it's too long, you'll get used to it. should i make an exception just this time? » rappel de ce que ce soir est pour vous. la première. cette fois. si spéciale. cette exception à cette règle presque tacite entre vous et dont pourtant vous n'avez jamais réellement fait mention à voix haute. parce qu'il y a ces choses qu'on dit et celles que l'on garde pour soi. parce qu'on sait que l'autre a compris. parce qu'elles ne s'énoncent pas forcément distinctement. parce que ses accords muets valent parfois mieux que les paroles qu'on aurait pu prononcer et qui auraient blessé l'autre. alors cette fois, elle veut dire tellement. notamment que tu pourrais presque baisser ta garde. que si ta situation est compliquée et que tu vois souvent en mano ta planche de salut, cette sortie que tu n'avais pas envisagé, il est peut-être plus que ça. mais ça aussi, l'énoncer, t'en es incapable. parce que ça voudrait dire que non seulement, babi, tu es attachée à cet homme qui se tient devant toi, prêt à se mettre à nu, et pas qu'au sens vestimentaire, mais qu'en plus, il y a plus dans toute cette histoire. ça reviendrait à te mettre en danger. à accepter l'idée que tu peux le perdre à tout moment. idée que tu n'envisages même pas une seconde. loin de là. « like i would do such a thing ... oh may i ask what you still got in store? » c'est comme tout dire et ne rien dire à la fois, il ne peut pas te laisser comme ça. suspendue à ses lèvres. à cette phrase. et te laisser interpréter ça seule. il doit t'aiguiller, t'aider. si tu es joueuse babi, mano est un excellent adversaire. partenaire plutôt. parce qu'il te rend bien chacun de tes mouvements. chacune de tes actions. il est sans doute le seul qui parvient à maintenir toute cette histoire debout, en ne comprenant les deux coups d'avance que tu as sur lui. en n'envisageant pas ta victoire à la fin et par conséquent sa défaite. tu ne laisses que peu de place au hasard dans tout ça, sojö. parce que t'as besoin d'être prête à toute éventualité. parce que les barrières que tu t'es érigée ont besoin de bases solides pour être prêtes à tout subir. « are you really gonna make me wait? » "o"choqué. parce qu'il sait à quel point tu peux te montrer impatiente. parce que tu sais aussi ce que ça sous-entend. que tu reviendras. peut-être seulement le temps de vos petits affaires. peut-être de nouveau pour une nuit, si tout se passe bien. mais il y aura une autre fois. un autre moment. où tu seras là. au chaud dans les bras dans ton amant. contre son torse. à te délecter des accélérations de son palpitant. à apprécier le contact de sa peau contre la tienne. à te lover contre lui. à être en pure symbiose avec lui. à jouir de ses coups de rein. il ne sait peut-être pas tout ce que cela implique dans ta petite caboche de stratège mais babi, t'es en train de refaire le monde là, en faisant une petite place à mano dans cette bulle protectrice dans laquelle tu t'es enfermée. challenge d'une relation sans nom. mais la certitude d'un futur ne te suffit pas. et tu te retrouves à caresser sa joue, le coin de sa bouche, à plonger ton regard dans le sien. parce que t'as besoin de graver ça dans ta mémoire au cas où ça n'arriverait pas. s'il n'y avait pas de prochaine fois. d'autres moments entre vous. d'autres nuits. tu ne parviens pas à envisager une telle possibilité. tout ça. tout ce que tu vis. ça t'est acquis. que tu crois. que tu ressens. parce qu'il n'y a pas de mot. rien. et que tu ignores s'il y en aura un jour. la partie n'est pas encore terminée. « can i expect you to see you in a leather costum as well or ... can i suggest you something. » rongée par l'envie, tu te mordilles un doigt. oh gamine, les idées fusent. ton esprit divague. se perd. imagination qui traîne. cliché des costumes de couple. déguisement à la rocky horror show avec simplement un caleçon doré. ton esprit flâne et toi, t'apprécies cette perte de contrôle. cette idée qu'halloween viendra et que mano sera toujours là, à tes côtés. vos mains se frôleront, vos doigts se trouveront, dans le noir, de l'horreur du 31 octobre, du faux sang et des sorcières, il te trouvera toi, l'attendant avec ta pomme empoisonnée et ton fuseau. il se laissera piquer en plein coeur, une fois de plus à la douceur de tes mots, à tes courbes délicates et généreuses. et vos corps fusionneront. comme ils le font si bien.

mots qu'on ne prononce pas. tout ce qu'on ne dit pas. que vous ne vous dites pas. ces non-dits qui mériteraient pourtant de sortir. parce que vous vous contentez de tourner autour du pot sans rien avouer. c'est plus simple ainsi. si on ne dit pas les choses, on ne peut pas vraiment blesser l'autre, right ? l'idée d'un truc à part, de quelque chose d'unique et différent des relations que tu voies dans la rue, ça te séduit tellement. mais tu ne sais pas comment le dire. parce que vous vivez déjà quelque chose d'unique d'une certaine façon. tu laisses ton odeur sur son lit, dans la pièce. et contrairement aux autres femmes qui pourraient passer par ce lit, toi, tu reviens. encore et encore. sans routine. vous n'êtes pas comme ces couples qui décident de faire l'amour tous les dimanche après le match de base-ball, d'aller au restaurant tous les mercredis et de voir la belle-famille le samedi autour d'un barbecue. loin de vous ressembler. tu ne sais pas à quoi ça ressemblerait vraiment si vous vous donniez une chance. si vous énonciez tout haut ce que chacun de vous pense tout bas. « yeah ... but ... » main que tu passes dans ta crinière sauvage par gêne, parce que tu t'apprennes à sentir le pas en voyant la manière dont il te regarde. pendu à tes lèvres. à la suite de votre histoire. t'as l'impression qu'à l'instant où tu vas ouvrir la bouche, un fossé va se creuser entre vous. que le lit va s'écarter, vous séparant tous les deux physiquement par l'ouverture d'un gouffre. peur stupide. incapacité d'affronter ce que tu veux. parce que tu ne le sais pas toi-même. à quoi ça ressemblerait de rendre tout ça plus vrai, plus réel ... plus ... officiel ? « what would be our routine? going to bed after a wild-sex moment? taunting your neighbours with our screams - mine in particular? enjoying the view, only covered with your bed sheets? » conversation qui semble tourner vers les plaisirs charnels auxquels vous succombez si souvent. votre façon de faire les choses ? c'est ça. principalement. jouer aussi. beaucoup. mais plus concrètement, tu ne sais pas, babi. parce que tu ne réfléchis pas quand tu te trouves avec mano. tu profites. et c'est bien pour ça que maintenant tu te retrouves en si fâcheuse position, face à un homme qui te regarde et qui est aussi perdu que toi. mais vous le savez tous les deux. tu serais incapable de te contenter d'être la bonne petite ménagère qui préparerait des bons petits plats à son homme, lui préparerait ses chaussons en rentrant du travail, lui apporterait le journal ou une bière les jours de match. tu ne veux pas de ce genre de choses. loin de te ressembler. le souci dans votre relation, babi, c'est toi. tu es le problème majeur en ne sachant pas concrètement ce que tu veux et en n'exprimant pas ce que tu ressens. tu laisses la situation mijoter et s'envenimer. sans rien faire. perdant tout contrôle sur le fil de ta vie. « did i say at least? hmmm ... yah! » rire qui se glisse hors des ses lèvres encore rougies par vos nombreux baisers face à ce bon acteur que tu as en face de toi. le chercher est ton activité favorite. tu ne peux résister. « ouch did i break your heart? should i do something to help you? » jouant, tu poses une main sur son front pour l'examiner. avant de porter une main vers le tien. pour tâter la température, l'ambiance en faisant le pitre. « maybe i do know it. or maybe. just maybe. i don't remember it. » pupilles que tu diriges vers le plafond, jouant les innocentes alors qu'il s'approche de toi, manquant de faire des bêtises. pas un pour rattraper l'autre. de véritables enfants. et tu sens ton estomac se contracter. alors qu'il est prêt de toi. l'alcool qu'il a manqué de faire couler sur les draps est le cadet de tes soucis. il y a quelque chose en face de toi qui t'intéresse bien plus. cet officieux qui te dévore du regard et qui ne croit pas ton vilain petit mensonge. mais tu dois bien te rappeler à son bon souvenir. toi. pas les autres. pas celles qui passent. une fois. pas plus. toi qui reviens. encore. souvent. jouer est si facile avec lui. explication de ton sentiment de victoire. de ton attitude avec lui. mais c'est aussi un cercle vicieux. parce qu'on en revient aux interrogations précédentes. à quoi pourrait bien ressembler votre routine ? impossible qu'il s'agisse d'un énième cliché. c'est loin de vous ressembler. mais alors quoi ? question en suspens. sans réponse. si compliqué. « really? then what wouldn't be too much? » réponse satisfaisante qu'il t'offre. tu as besoin qu'il te regarde, te voie. princesse à ses yeux. c'est tout ce que tu demandes, que tu attends. est-ce trop ? t'as l'impression de demander l'impossible. mais t'as juste pas envie qu'il passe à autre chose. se consacre à une autre. oh non. tu veux rester celle qui a tous les droits et privilèges. celle qui reste jusqu'au petit matin et dont les courbes, près du corps de mano, semblent imprégner le lit comme un rappel pour celles qui viendront pour une nuit. manière de marquer son territoire de façon significative. mano n'a peut-être pas remarqué ta façon de faire mais princesse, tu sèmes des miettes derrière toi, ton parfum, tes courbes. quelle est la prochaine étape ?

a hug. voilà ce que tu demandes. toi qui ne laisse jamais paraître tes émotions, tu sembles te laisser aller ce soir. tu oses. tu veux qu'il te serre dans tes bras. tu t'attendais à frôler le refus. à t'excuser de demander une telle chose. parce que c'est pas quelque chose d'attendu. parce que t'aurais plutôt balancé ready for another round?. mais ce soir est différent. non seulement tu restes mais tu veux plus que du charnel. tu veux de l'intimité. et c'est à mano que tu demandes. tu sens son regard sur ton corps dénudé et aussitôt tu as la sensation que tes joues s'enflamment. à moins que tu ne prennes feu toute entière. tu te consumes. te languis de ses bras autour de toi. pour la toute première fois dans votre non-relation. tu as bien conscience de le prendre par surprise. tu le lis bien dans son rancœur mais il ne rechigne pas. semble presque ... satisfait ? que tu demandes. comme s'il n'attendait que ça. tout se fait dans le silence. aucun de vous n'ose interrompre la pureté de ce moment, la beauté de la chose. si tu n'as pas envisagé jusqu'à présent de parler de votre relation, tu pourrais presque te sentir prête à le faire maintenant. si seulement tu n'étais pas apeurée qu'il te lâche. que ses bras disparaissent autour de toi. tout comme les frissons qui parcourent actuellement ton échine alors qu'il te caresse. tu te retournes, gamine, pour être certaine de bien l'apercevoir. de pouvoir retenir ce qu'il se passe sur son visage actuelle. quelques mèches de cheveux cachent ta poitrine alors que tu te colles un peu plus à lui. comme si ce n'était pas suffisant. comme si tu en voulais plus. et tu perds tous tes moyens. c'est une main tremblante que tu portes à sa joue cette fois. ce sont des doigts papillotant que tu portes sur ses épaules. tu ne sais pas ce qu'il se passe à ce moment-là dans ton esprit mais tu ressens le besoin de vous cacher des yeux du monde à l'aide des draps. pour que cette intimité ne soit qu'à vous. que vous ne la partagiez avec personne. moment privé. moment auquel tu tiens. qui t'appartient. vous appartient. et tu ne sais quoi dire, lâches un fébrile et presque discret : « thanks. » tu ne t'imagines pas interrompre un tel moment. comment le pourrais-tu ? comment pourrais-tu oser gâcher la beauté d'un tel moment ? avec les draps pour seul abri et l'astre lunaire pour témoin.
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