there is always calm before the storm (Opalian #3)

there is always calm before the storm

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vendredi 12 mai, alentour de 14h30

les heures passaient. le soleil était désormais bien haut dans le ciel. réchauffait l'air malgré tout agréable. cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait plus profité ainsi des beaux jours. ne faisant rien de particulier de ses journées. elle n'était jamais autant sortit pour son simple et pur plaisir personnel. à passer des heures à dessiner. à rêvasser. à jouer avec Robby. c'était une sorte de calme entre deux tempêtes. elle savait qu'elle n'allait pas pouvoir faire ceci bien longtemps Opale. son simple petit boulot de dealeuse ne lui suffirait bientôt plus. surtout si elle voulait économiser pour son enfant tout en remboursant Gaby. les choses lui tombaient dessus. sans même qu'elle puisse se défaire de l'emprise de la précédente. la bouée de sauvetage qu'elle avait attrapé quelques semaines plus tôt semblait perdre tout son pouvoir. bientôt elle ne serait plus. et bien qu'elle ne montre rien. qu'elle cherche désespérément une autre solution. elle avait peur Opale. les inquiétudes. les remises en question. tout cela lui occupait l'esprit. beaucoup trop même. alors ces derniers jours elle c'était accordée un peu de répit. de profiter du calme que sa bonne étoile actuelle lui offrait. s'osant à rêver d'un avenir meilleur que celui qui se profilait pour être le sien. elle s'osait à espérer réussir à réaliser certains rêves qu'elle souhaitait voir enfin réel. quitte à voir son moral chuter à nouveau quand la réalité viendrait enfin la frapper. mais pour l'instant elle s'accrochait à son sourire. ce sourire que cette grossesse surprise lui offrait. il était comme un air frais. une lueur d'une douce lumière dans l'obscurité. une once de chaleur dans le froid de l'hiver. ces instants de paix la rendaient créative. elle finissait dessin après dessin. remplissant son carnet et autre de son passage. tout y passait. ce qu'elle voyait depuis sa fenêtre. ce qu'elle voyait devant elle quand elle sortait. ce qu'elle pouvait ressentir au fond d'elle. comme ce dessin qu'elle avait posté sur NYCommunity faisant écho à l'une de ses conversations avec Julian. elle lui avait fait comprendre ce qu'il lui faisait ressentir. craignant d'avoir changé quelque chose entre eux. avoir perdu un brin de cette relation qui lui faisait tant du bien. et pourtant. rien ne semblait avoir changé. négativement. positivement. leur relation restait la même malgré cette annonce. et cela soulageait quelque peu Opale. Julian était devenu rapidement important pour elle. si important qui lui arrivait de souvent sourire à la vue de son nom sur son écran. à la lecture de ses messages. à la lecture du surnom qu'il lui donnait : beauté. il sonnait étrange dans sa tête. mais ce simple nom lui réchauffait malgré tout le cœur quand elle le lisait. cela faisait bien longtemps qu'elle ne, c'était pas sentit si bien en présence de quelqu'un. elle n'avait plus l'habitude. prenait peur et faisait tout de travers. mais malgré tout cela. malgré tout ce qu'elle pouvait lui faire subir comme saute d'humeur. il restait. il restait à ses côtés. continuait à la faire se sentir bien. et elle à côté. elle se sentait quelque peu coupable Opale. coupable de continuer à lui mentir. mais elle n'arrivait pas à lui dire toute la vérité. sa grossesse. comment elle est arrivée. c'était une chose. sans doute pas la plus difficile à avouer. quoique. elle avait tout de même du mal. mais il restait encore une part de silence. des choses qu'elle faisait. qu'elle avait fait qu'elle gardait sous silence. et aujourd'hui encore elle continuait. ils devaient se voir aujourd'hui. Julian devait la rejoindre à Central Park. c'était ce qui était convenu. il devait la rejoindre alors qu'elle elle était là depuis des heures déjà. à dessiner. à laisser libre cours à son inspiration. commencer à réfléchir à cette toile qu'il voulait d'elle. c'était ce qu'elle faisait. mais elle était aussi là pour une raison. un rendez-vous avec un client. si elle avait arrêté un de ses boulots. elle en gardait encore un quelque temps. peut-être allait-elle l'arrêter à son tour d'ici quelques semaines. mais pour le moment elle ne le pouvait. elle attendait ce client depuis plusieurs minutes déjà. presque une heure était écoulée et elle commençait à craindre le pire. que Julian arrive et son client aussi. elle aurait espéré au fond voir ce dernier arriver en premier. mais c'est son ami qui apparut dans son champ de vision. lui étirant. comme toujours. un grand sourire et la faisant fermer son carnet. preuve de ses quelques idées pour sa toile. « Hey Ju' ! Tu as fais vite ... Tu vas bien ? »

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