Wrong door but that's okay ((Tuya))

Inscription : 18/05/2020

❥ wrong door

C’est un spécialiste sur plusieurs domaines ce Gab.
Que ce soit dans l’aéronautique, que ce soit dans les chiffres, que ce soit repérer de la bonne nourriture, que ce soit… Enfin, vous l’aurez compris. Gaby, presque rien n’est un secret pour lui quand il n’a pas la flemme de tout apprendre. Si la flemme n’existait pas, il aurait peut-être eu plus de succès auprès des femmes, plus d’ambition et peut-être plus puissant. Mais tout lui semble facile… Si facile que c’en est ennuyeux. Il a l’ennui bien facile Gaby. Alors quand il s’ennuie et a la flemme, il ne fait pas d’effort. Absolument pas et ça peut être très agaçant pour tout le monde, surtout pour sa petite soeur qui a eu beaucoup d’envie de meurtres. Pourquoi elle ne vient jamais le voir elle ? Il n’a rien de prévu le soir, du coup il est pris d’une envie de l’embêter et de lui apporter à manger, mais il ne sait pas s’il peut la supporter longtemps. Mais il n’a rien de mieux à faire.

Non mais bon. Il vient quand même la voir parce qu’il a envie de la voir, c’est important dit-on de garder les liens avec la petite soeur, future PDG de l’entreprise familiale. De communiquer avec elle, de garder cette complicité, le cheungstyle même. Alors c’est avec de bonnes intentions ((les mauvaises étant bien cachées dans l’ombre)) qu’il arrive devant la porte. Il sait qu’elle est tout le temps ouverte, mais la première chose étrange qui arrive, c’est qu’il n’arrive pas à l’ouvrir comme d’habitude. Il a poussé la porte, mais elle est fermée. « Ah beh. » Il comprend pas. Il pousse la porte. « Pff Nanaaa… » Il soupire et appuie sur la sonnerie.

DING. Ce serait mal connaître Gaby qui continue de sonner une deuxième fois.
DING. Oh, jamais deux sans trois non ?
DING ! Il n’aime pas les chiffres impairs.
DING ! Mh, il aime bien les cinq.
DIIIING ! Et encore la même raison, il n’aime pas les chiffres impairs.
DIING ! DING ! DING ! DING ! DING ! DING ! DING ! Oui ok, il perd son calme à la fin. « Bon Nanarageuse, tu ouvres quaaaand ? » Parce que bon, il ne va pas sonner plusieurs fois au risque de se casser le doigt.

Elle ne peut pas être sortie ? Si ? Un soir ? Elle ? Il n’est pas au courant d’une soirée de mondanité. Peut-être qu’il n’a pas écouté. « Oh pfff… » Elle le fatigue déjà et puis, quand il entend la serrure, la porte. Une lueur d’espoir se lit dans les yeux avant de réaliser la taille différente. Ce n’est pas Nana Il lui suffit de voir le visage de cette femme, ses iris sombres… Qu’il la reconnaît. « Oh 他妈的 ! (oh sa mère) » Il passe la main dans les cheveux, tandis que l’autre tient toujours le sac plastique. « Je me suis encore trompé d’étage… »

Mais on peut dire que ce n'est pas un spécialiste pour retenir les adresses exactes de tout le monde.

@Tuya Vaughn

wrong door

but that's okay // @gaby cheung

maison, travail, soirée. les jours s’enchainent au même rythme et ils se ressemblent tous ; foutue symphonie monotone dont elle n’est que l’instrument. les robes sont abandonnées à son bureau dans des boîtes luxueuses, les bijoux sont offerts et habillent l’épiderme comme des entraves, et c’est au bras de l’inconnu qui lui sert de mari qu’elle parade, force un sourire sur les lippes pour mieux retomber dans le silence quand c’est la porte de la demeure qui se ferme. lointaines sont les rues du queens alors qu’elle observe de la fenêtre l’immensité de manhattan, ne voit au bas de sa tour dorée que des points indifférents. le spectacle l’ennuie rapidement, et c’est sous l’eau bouillante de la touche qu’elle tente de se tirer de la torpeur.

sous l’eau, l’existence routinière est brisée. la sonnerie résonne, pressante, impatiente. une fois, deux fois, une centaine de fois. impossible de l’oublier, de l’ignorer. et l’oasis est coupé, elle s’arrache à l’eau bienveillante. l’épiderme porcelaine est recouvert de la douceur d’un peignoir blanc neige, et c’est d’un pas lent – qui contraste avec l’instance des carillons, qu’elle vient ouvrir la porte. mèches blondes encore trempée qu’il lui coule dans le cou alors que ses prunelles chocolat glissent sur l’indésirable. quelques secondes à peine suffisent à reconnaître l’invité surprise, et les traits s’arrangent en une demi-lune bienveillante illuminant son visage. « nana c’est l’étage d’en-dessous. » l’intonation se veut amusée bien que la gamine ne le soit pas réellement. « par contre, je crois que je l’ai vu partir il y a quelques heures » la hong kongaise croisées dans les couloirs alors qu’elle rentrait de sa journée, venait se terrer au creux de l’appartement froid jusqu’à ce qu’une nouvelle journée s’impose.

(c) ekolta

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❥ wrong door

Alors là oui.  Gaby, c’est le champion pour s’être trompé de porte, d’un étage près en plus. S’il pouvait, il pourrait se… Il le fait déjà, pas besoin d’être totalement poli face à Tuya qui connaît plus ou moins bien les Cheung. Il passe la main sur son visage pour un facepalm. « Quel idiot. » lâche-t-il. Elle peut paraître amusée la blonde Tuya, la belle Tuya… Mais lui, il ne l’est pas forcément, mais quand même, il devrait en rire. Alors il esquisse un petit sourire mi-amusé mi-gêné. « Je me fais avoir à chaque fois. Vous devriez tous personnaliser les portes en vrai. Ce serait plus simple… » Pourtant Gaby n’est pas crédible, c’est quelqu’un qui manie avec perfection les chiffres, mais quand il s’agit de ceux de sa soeur, c’est une catastrophe assurée… Mais rien n’y fait pour redresser la pente. La jeune Nana est partie dehors, pour une soirée. Gaby retient le soupir, bon bah, elle est probablement partie à la recherche d’un bubble tea sauvage ou à en rêver durant une soirée de mondanité. Il fait une petite moue triste et se pince les lèvres face à Tuya. C’est quand il descend son regard qu’il remarque qu’elle n’est pas dans une tenue des plus communes. Il ouvre la bouche, pour dire Ah un Ah qui ne sort pas du tout. Il claque la langue contre le palet, referme la bouche et hoche la tête… Puis… « Pfffffffff. » Il passe la main dans les cheveux pour se gratter. Il devrait s’excuser peut-être, mais on parle de Gaby. Gaby qui a la flemme de tout et de rien. Qui a la flemme d’avoir la flemme. « Jasper est là ou pas ? » demande-t-il, autant improviser et faire en sorte que sa soirée ne soit pas un flop ((il a la flemme de rentrer)). Oui, il ne s'excuse pas du tout. Il ne s’excuse que rarement. « Sinon t’as faim ? » Il lève le sac. « je voulais faire découvrir à Nana la nourriture latine pour changer un peu de Hong-Kong… » Parce qu’il est clair que New-York, c’est pas Hong Kong be like.

@Tuya Vaughn

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but that's okay // @gaby cheung

gaby, et ses (( trop )) nombreuses erreurs d’étage. trop souvent à cogner à la mauvaise porte, comme s’il se retrouvait dans un labyrinthe sans fin. un éternel mystère pour la poupée, mais toujours un moment d’abandon, d’amusement alors qu’elle se retrouvait face à cette expression de pure surprise. les traits se fondant dans l’exaspération alors que le hong kongais réalisait enfin la méprise. un jeu qui se déroulait souvent, mais qui arrivait toujours à la faire sourire, sans doute encore plus maintenant, alors qu’il peinait clairement à apprendre de ses erreurs. « je ferai remonter la proposition aux autres propriétaires, je suis certaine qu’ils seront ravis de décorer pour t’aider. » quelle étrange image que de s’imaginer les portes aux dessins divers, décorées aux couleurs de l’arc-en-ciel. amusante idée qui ne naîtrait sans doute jamais. « il a un souper d’affaire, mais je meurs de faim et je me demandais quoi faire, alors tu tombes à pic. » la porte s’ouvre pour le laisser entrer, la poupée s’éloigne, offre un peu plus de place. « t’as qu’à fermer la porte, je vais me changer et je te rejoins » gamine sans peur. sans doute ne devrait-elle pas laisser entrer des hommes, autre que son mari, dans leur demeure, mais l’odeur de la nourriture avait eu raison de la logique. quelques minutes suffisent pour qu’elle revienne vêtue d’un simple short blanc couvert d’un cardigan navy, les mèches blondes en tresse négligée sur l’épaule. « qu’est-ce que t’as ramené à manger exactement gaby ? » et c’est qu’elle est excitée la belle, laisse entrevoir le caractère pétillant d’antan alors qu’elle sautille jusqu’à la cuisine.

(c) ekolta

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❥ wrong door

Un autre rire mi-amusé et mi-gêné.
Il est le clown de la soirée maintenant, le clown du divertissement de la jeune Tuya. Elle aurait pu être agacée, mais non. Elle aurait pu lui fermer la porte au nez, mais ça ne se fait pas, surtout qu’ils ne sont pas que de simples connaissances. Ils se connaissent un peu plus que ça. Grâce à Nana et à Jasper. « Oh bah, le bon timing… J’ai faim et j’ai la flemme de faire demi-tour pour chez moi, avec un plat en trop que j’aurai la flemme de mettre dans le frigo qui vient d’être à peine nettoyé. » il sourit doucement, bien content qu’au final Tuya lui sauve la mise dans le fond, qu’elle veuille aussi manger. En plus, un bon moyen pour ces deux-là de se retrouver en compagnie de l’un et l’autre, quand Nana et Jasper ne sont pas là.

Gaby entre avec le sac et fait un peu comme chez lui. Tuya est partie se changer, il ferme la porte et entre dans le salon avec les chaussures avant de se rappeler de ces stupides règles. Retirer les chaussures à l’entrée, mettre les chaussons. Il se rappelle de Nana qui lui a balancé les chaussons l’autre jour. Vraiment un petit trouble fête Gaby… Il se dirige vers la cuisine ouverte pour déposer le sac et sortir les boites à nourritures. Il renifle l’odeur et il sourit, il a faim. Ça sent si bon… Tellement bon… Il relève le regard quand il entend Tuya arriver. Elle est à l’aise avec lui, il a cette sensation là et elle a raison de lui faire confiance. « des enchiladas ! C’est du Mexique et… J’avais apporté aussi des rocambole de carne, ils me l’ont offert donc… » Il hausse les épaules et cherche les couverts dans les tiroirs. « Si tu as très faim, il y a de quoi nous couper l’appétit jusqu’à demain midi. » Il lui tend la fourchette et la boite repas à Tuya. « Qu’est-ce que tu racontes de beau en ce moment ? » Il pourrait en profiter pour lui poser cette question tient, vu qu’elle est proche de Nana… Une question qui lui taraude l’esprit.

@Tuya Vaughn

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but that's okay // @gaby cheung

ils ne se connaissent pas réellement, tuya et gaby. deux étoiles dont les passages se sont croisés à de nombreuses occasions sans jamais qu’ils n’apprennent à se connaître plus que ça. sans doute en savent-ils trop l’un sur l’autre à travers les paroles des proches en commun, à travers les plaintes de jasper et celles de nana, à travers les histoires amusantes et celles qui font monter le rouge aux pommettes et les doigts se crispés d’embarrassement empathique. mais ils se connaissent à peine, et pourtant, c’est avec un naturel presque déconcertant qu’ils acceptent tous les deux la situation, qu’ils se plient à cette opportunité sans geindre. et c’est qu’il prouve presqu’aussitôt la paresse légendaire, seulement égalée par l’autre cheung, dont elle avait tant entendu parlé la blonde. ça la fait rire, un éclat cristallin qui travers les couloirs jusqu’à la cuisine avant qu’elle ne vienne le rejoindre. le menu est exposé, et c’est qu’elle en jubile presque la poupée ; le ventre gronde un coup pour approuver le menu. elle ne se fait pas prier pour s’emparer de la boîte repas et de la fourchette avant de s’installer à la table. « ça a l’air délicieux ! merci gaby » la pellicule de plastique est rapidement arrachée, et l’odeur vient chatouiller les narines, attise le brasier d’une faim qui se fait insoutenable. première bouchée, alors que l’ainé fait la conversation. « rien de spécial, la routine. » la même vie qui se répète sans cesse depuis qu’on l’a piégée dans ce mariage, depuis que tuya ong a cessé d’exister pour devenir miss vaughn. le sujet est déprimant, alors il est rapidement oublié, l’esprit proposant une alternative plus intéressante. « je crois qu’il nous reste des bières, ça te dit ? » les bonnes vieilles habitudes restent malgré tout, et la belle se tourne vers les boissons quand tout semble lui échapper.

(c) ekolta

Inscription : 18/05/2020

Le repas, c’est ce qu’il y a de mieux.
Surtout quand ce sont des repas préparés, des repas commandés. Ils sont bien meilleurs que ceux qui ont été cuisiné par des gens qui n’en font pas leur métier. Il sourit quand il voit que Tuya semble approuver et adorer ce qu’elle va manger. Au moins, il peut être sûr qu’avec elle ça peut marcher, contrairement à Nana qui ne jure que par la ((vraie)) nourriture ((élitiste)). Il retire le plastique aussi et commence à préparer le terrain pour commencer à manger. La routine. Rien de spécial. « Tient ouais, ça fait longtemps les bières, y a ça de mieux que les champagnes… » Champagne qui n’ont aucun goût à force de fréquenter les soirées de mondanités. Les soirées interminables, à être dans les faux semblants… « La routine, c’est pénible quand même… » soupire-t-il alors qu’il commence à manger la première bouchée, il met la main sur la joue et la regarde, un peu blasé. « tu arrives quand même à trouver un moyen d’occupation, pour sortir de la routine…? Parce que c’est ça qui fait que ça aide à tenir totalement…! » dit-il, tout content qu’il ait trouvé le pilotage, les sports extrêmes et jouer le gamin absolument jamais sérieux dans la vie. Tout n’est que fausse apparence, même dans sa propre vie.

@Tuya Vaughn

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but that's okay // @gaby cheung

la proposition est accueillie avec enthousiasme et c’est d’un pas presque dansant que la belle s’éloigne, abandonne son repas sur la table pour aller fouiller dans le frigo à la recherche des précieuses. elle cherche un instant seulement avant que les doigts ne se referment sur le goulot des deux bouteilles. les caps sautent rapidement alors que la conversation continue. pénible routine, routine étouffante dans laquelle elle s’est retrouvé coincée contre son gré. il ne sait pas à quel point il frappe droit dans le mille avec ses questions. et elle est presque heureuse que la cuisine se retrouve dans le dos de l’invité et que ses traits lui sont cachés. « oui, quand j’ai du temps, je loue un studio de danse pour quelques heures. » le temps qui manque parfois, alors que la motivation d’être manque plus fréquemment. elle revient dans la salle à manger, pose une bière et un verre devant le chinois, la bouteille seulement pour elle alors qu’elle reprend sa place. « et toi ? c’est quoi ton moyen pour briser la routine ? » la conversation est banale, et pourtant, ça conforte la poupée. la compagnie est la bienvenue pour celle qui se meurt d’ennui dans cette vie imposée.

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Inscription : 18/05/2020

Elle loue un studio de danse pour quelques heures.
Gaby la regarde la bouche pleine, le regard rond de surprise. Il ne s'y attendait pas à apprendre cela de la jeune femme... Pourtant elle a la silhouette d'une danseuse, le visage d'ange digne d'un cygne blanc... Enfin, si elle fait de la danse classique. C'est pourquoi Gaby se permet de racler la gorge après avoir terminé sa bouchée pour lui demander une chose " Tu danses quoi ? Le classique ?" Il est assez curieux oui, vraiment curieux. Jusqu'à que cette fameuse curiosité ne contamine la jeune femme, demandant à Gaby ce qu'il fait pour briser la routine. Cela fait sourire le Hong-Kongais, il décapsule la bière après avoir déposé les couverts. "Eh bien... Je fais des sports d'extrêmes, je ne peux pas toujours prévoir les sensations fortes que je pourrai ressentir. C'est pour ça que des fois, sur un coup de tête je décide de faire une balade à moto, à aller plus vite et plus loin... Ou à prendre l'avion et... Pendant que je pilote, je prends des décisions extrêmement dangereuses." dit-il avant d'hausser les épaules, un peu indifférent. "On fait ce qu'on peut pour casser la routine et se sentir un peu plus vivant dans cette vie non ?" Et c'est ce à quoi Gaby lève la bière à Tuya. À tous ces moyens qui existent pour sortir de la monotonie de la vie.

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but that's okay // @gaby cheung

la surprise est indéniable sur les traits du chinois, et elle ne comprend pas totalement d’où elle provient. la danse n’est pourtant pas un hobby des plus surprenants, plutôt communs même. ça l’amuse la poupée. le coin des lippes s’élèvent et un ricanement s’échappe. « c’est si surprenant que ça ? » la fourchette s’enfonce dans le plat avant de se glisser entre les lèvres, et c’est une nouvelle gorgée de bière qu’elle prend pour faire descendre le tout. « je fais un peu de tout, mais j’aime bien le hip-hop. » les prunelles glissent vers son visage, tente d’y voir l’expression qu’elle imagine être amusante. et c’est à son tour à lui de la surprendre. passe-temps de gamin riche, d’enfant invincible. ce serait mentir de dire que les exemples ne lui font pas peur, ce serait aussi mentir de dire qu’elle n’est pas intriguée, qu’il y a même une pointe de jalousie s’éveillant. « c’est quoi le plus fou que t’as fait ? » les couverts sont reposés et le cou des bouteilles s’entrechoquent pour célébrer la folie.

(c) ekolta