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Les minutes s’enchaînaient, s'accumulaient. Dix neuf heures, dix neuf heure cinq. Le temps semblaient s'être arrêté. En réalité, j'avais qu'une hâte partir d'ici. J'avais besoin de me ressourcer, de me changer les idées. Le boulot était monstre en ce moment. Les commandes ne cessaient d'augmenter en cette période de fête. Ma mère m'aidait et Seth passait régulièrement. Néanmoins, les bouquets s’enchaînaient. Le temps de quelques minutes, mon regard se laissa distraire par les personnes qui traversaient la ruelle pour se rendre à la patinoire extérieur de la ville. Je n'avais jamais patiné, pourquoi ? mes yeux se froncent. Je n'étais pas du genre à me restreindre. J'aimai ma liberté et surtout j'adorai faire de nouvelle chose. Mes listes m'aidaient même à éclaircir mes envies. Maintenant ? j'avais envie de patiné. Je regarde l'horloge. En réalité, je terminai à vingt heure trente. Ma mère était en livraison et j'étais seule à tenir la boutique. Je souffle et finis pas m'avancer vers l'arrière du magasin. Et puis merde ! Je vole les patins de ma mère et finis par sortir du magasin. Heureusement pour moi, sa pointure de chaussure est identique à la mienne. Je ferme le magasin plus tôt et me dirige vers la patinoire. Un fiasco, je le savais mais j'allais pouvoir barrer sa de ma liste. J'arrive, difficile de reconnaître quelqu'un. Il y a trop de monde. Je m'assoie, enfile mes patins et je me lance. En vrai, je suis pas sereine du tout. Emmitouflé dans une tonne de vêtement, je me surprends à retirer mes moufles. Je m'avance sur la glace, ma respiration se coupe comme pour m'aider à ne pas tomber. Je suis une vrai quiche mais j'apprends à apprécier cette sensation. Je glisse tranquillement avant de voir arriver plusieurs personnes. Ils semblaient serein, leurs geste étaient aussi fluide qu'une simple marche à pied. Déstabilisé, mon pied glissa un peu trop et rapidement mes fesses se retrouvaient sur la glace. PUTAIN... sa fait mal pensais-je.

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Il était 5h00 du matin lorsque je suis arrivé devant ma boutique en pleine course et paniqué, après avoir reçu un appel de la compagnie qui assurait la sécurité de mon commerce pour m’aviser que le système d’alarme avait été déclenché.  Pendant tout le trajet séparant Brooklyn du Queen, j’avais espéré un simple souci électronique, mais la vérité me percuta de plein fouet lorsque je me suis immobilisé devant ma chocolaterie; on m’avait vandalisé. « Mais…qui a pu faire ça à l’approche de Noel? » Murmurais-je les larmes aux yeux en voyant la porte ouverte, la large fenêtre fracassée et des graffitis contenant les mots "Tafiole, Pédé, Suceur de queue" et ce genre d’obscénité tagué un peu partout. Malgré l’obscurité, je pouvais voir mes arbres en sucre d’orge, mes chocolats et mes pommes fracassé au sol. Un véritable carnage. Le vent glacial me tira une plainte alors que je m’approchais de la porte abimé pour y déposer la main. Qui avait pu défouler autant sa haine sur mon joli rêve? Je ne faisais de mal à personne, je vendais du chocolat…alors pourquoi? Dans mon empressement, j’avais oublié mon téléphone sur ma table de chevet et il me faudrait entrer à l’intérieur de la boutique pour appeler les policiers, mais…ne contaminerais-je pas la scène de crime? « Mais je dois faire quoi? » Murmurais-je en essuyant mes yeux, incapable de rester de marbre devant cet acte de haine pur et simple.

Noël, voilà une période que je n’ai jamais beaucoup aimé, à vrai dire. Depuis que ma mère c’est remarié avec cet abruti d’homme d’affaire, je me devais de passer chaque réveillon en sa compagnie. Ce n’était pas les plus joyeux noël dont j’ai eu le droit. De toute façon, dans mon monde, l’amour n’a jamais eu sa place. Jusqu’à maintenant en tout cas et j’espérais pouvoir passer le meilleur de mes noëls avec Blanche, pour notre premier, en tant que fiancé, officiellement. J’espérais qu’elle accepterait surtout aussi, car j’ignorais si elle n’avait pas déjà quelque chose de prévu avec son fils. En tout cas, j’avais envie de leur trouver les plus beaux des cadeaux, j’étais donc de sorti ce soir, pour me rendre dans le centre commercial le plus proche de chez moi. Habillé d’un costume sur mesure, avec par-dessus un long caban, une écharpe et des gants aux mains, je n’avais pas perdu mes habitudes vestimentaires quand je sortais. Avec le froid mordant de l’hiver qui approchait, j’allais devoir revoir tout ça. Je m’apprêtais à rentrer dans une des nombreuses boutiques de la galerie marchande, quand je vis du coin de l’œil du mouvement. Un groupe de mec qui rigolait et faisait de grand geste. Je compris très vite qu’il y allait avoir un drame, quand l’un d’eux bouscula un étalage et qu’il s’apprêtait à tomber sur une personne juste à côté. Je n’étais pas trop loin donc en quelques enjambé, je me retrouvé à pousser cette personne en dehors du rayon d’action, avec une certaine violence. L’étalage s’écrasa derrière moi dans un boucan énorme. Une fois le silence retombé et les regards braqués sur nous, je me tournais vers la personne que je venais de sauver. « Vous n’avez rien ? », demandais-je, un peu inquiet quand même.

Il faisait sombre, il faisait froid. Marleen se baladait dans le Bronx alors que la nuit était tombée sur la ville depuis de longues heures déjà. Vêtue d’une simple robe noire, elle savait qu’elle attirerait peut-être l’attention d’êtres dangereux et malfaisants, mais sa vie manquait tellement d’action en ce moment qu’elle courait inconsciemment après les ennuis. Elle en avait assez de vivre une vie lambda vide de sens; depuis que Tulio avait carrément prit le poste de garde du corps auprès de Siena, la jeune femme cherchait un sens à sa vie. Elle avait besoin d’adrénaline, elle avait besoin de se sentir vivante. Le manque de frénésie était si intense qu’elle en ressentait un sevrage presque aussi violent que celui que pouvait ressentir un camé en manque d’Héroïne. « Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas…si le loup y était, il nous mangerait » Chantonna-t-elle en donnant un coup de pied à une bouteille de bière vide qui trainait à même le sol.  « Loup y es-tu? » Chantonna-t-elle encore en regardant la lune avant de souffler dans ses mains, en quête d’un peu de chaleur.

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( dear santa, is it too late to be good? )
crédit/ tumblr ✰ w/ libre

noël. période magique. enivrante. charmante. période que tu redoutes tant. depuis qu'il est parti. qu'il vous a quitté. laissant une famille meurtrie et blessée derrière lui. ce sera votre second noël sans lui et tu n'es toujours pas prête. pas prête à souffler une bougie supplémentaire sans lui. à grandir sans l'avoir à tes côtés. tu as perdu ton frère, il y a un an et demi de cela et c'est toujours compliqué, baby. aujourd'hui, pourtant, tu sembles avoir fait un effort. mettant de côté ta peur et ta haine de cette fête pour faire un peu de lèche-vitrines. si tes parents ne s'intéressent pas à l'unique enfant qu'ils leur restent, tu fais malgré tout de ton mieux pour te rendre visible. et te voilà, les bras chargés de paquets, de boîtes et autres poches en tout genre. vos moyens financiers ont diminué depuis l'été dernier, grandement, d'ailleurs. mais tu t'es serrée la ceinture, as fait quelques choses plus ou moins acceptables et t'espères tout au fond de toi que noël sera un moment appréciable et familiale. vous en avez besoin. c'est donc les mains prises que tu te promènes au marché de noël, à la recherche de cadeaux de dernière minute. tu te connais assez bien, baby, pour savoir que le 24, tu seras encore en train de sillonner les magasins. jusqu'à la toute dernière seconde. limite, il faudra qu'on te mette dehors. mais voilà, tu tentes de faire un maximum de choses aujourd'hui. te promenant dans les allées du marché, tu tombes sur une petite très sympathique qui vend des bougies. tu ignores si ta mère appréciera ou non, mais tu regardes, zieutes, apprécies les odeurs et t'en prends plein les mirettes. jusqu'à ce que tu fonces dans quelqu'un en te décalant. et là ... le drame. tes paquets qui s'envolent, s'écrasent au sol, dans la neige. et tu te maudis. boulet. tu viens de tout ruiner. et tu t'exclames aussitôt : « non! non! non! pas ça! pas aujourd'hui. » tu grommelles, prononces quelques injures en coréen et en allemand. t'as voulu faire un effort, essayer mais t'as tout gâché. et t'oses même pas regarder la personne que t'as bousculé. mais ça sent le vin chaud, la cannelle, la pomme. aurais-tu renversé son ... ? sur cette personne ? ... oops ?! plus le temps pour toi de t'échapper, gamine.

Soirée qui se termine bien, des rires, des joies, et Joan qui veut absolument rentrer chez elle. Alors elle quitte la maison de ces gens dont les trois quarts des noms sont oubliés, elle descends les marches en riant, rigolant, complètement terminée. L'alcool, la drogue, tout coule dans le sang, c'est un bordel monstre. Elle perd une chaussure en route, essaie de bien remettre la robe de temps en temps, ne sent pas le froid, la faim n'existe pas, et même le confort est oublié. Parce qu'elle s'allonge sur un banc en pleine rue, elle s'allonge et s'endort. Au matin, elle aura oublié, c'est certain.

( {#}RPLibre{/#} tu peux venir le soir même ou le matin, comme tu l'sens elle s'est endormie sur un banc donc c'est à qui veut bien l'aider )

Depuis toujours, les transports en commun était ton quotidien. A un point où, une voiture était devenue presque inutile dans ta vie. Pour les grands trajets, tu ne dis pas, tu partageais la route avec ton père, mais ou sinon, tu préférais éviter ce stress de la circulation new yorkaise. Tu venais tout juste de finir ta journée à Columbia et maintenant, tu pouvais aller faire un tour en ville. Avant d’embarquer dans la première station à proximité, tu avais pris soin de prendre une grande respiration. Tu avais horreur de te retrouver sous terre, mais parfois, tu devais te faire légèrement violence. Bien sûr, aux heures de pointes, aucune place assise n’était disponible donc toi, tu t’accroches à la barre métallique. Tes écouteurs bien calés dans les oreilles, tu parcours la playlist de musique que tu avais téléchargé le week end dernier. Alors que tu voulais sélectionner une musique qui te semblait cool, le métro freina d’un coup d’un coup sec. T’aimais pas ça, vraiment pas ça, c’était mauvais signe. Tu commençais à paniquer, t’étais sous terre, je ne sais où, sans pouvoir sortir. Cette situation te rappelait fortement ce que tu avais vécu. Tu glisses lentement le long de la barre et tu te laisses tomber au sol, tu mets ta tête entre tes genoux et tu dis “pas ça…. c’est pas possible...”

Elise aime bien se mélanger aux autres. Elle aime bien prendre la température dans la ville. N'était-ce pas sa ville après tout ? Ne devait-elle pas avoir un lien particulier avec ces citoyens ? Bien sûr que si et c'est une tâche qui lui tient réellement à coeur. C'est pour cela qu'aujourd'hui, elle avait pris la décision de prendre du temps pour rencontrer les habitants de New-York. Sans prévenir quiconque, sans faire de son arrivée un événement, elle avait annoncée la nouvelle ce matin en arrivant à son poste. Quelques minutes après, elle se retrouvait dans une voiture avec une escort de police. La sécurité avant tout. Elle arrive quelques minutes après au marché de noël situé dans le coeur de la ville, à central park. Elle aime cet endroit pour sa simplicité et le fait que cela représente un événement important pour n'importe quelle personne de ce monde. Les fêtes de fin d'année sont précieuses et pour rien au monde, tu aimerais que les citoyens de New-York perdent ces traditions. Entourée par ses conseillers, Elise traverse les allées de petites maisons en bois tout en souriant aux personnes qu'elle croisent. Espérant pouvoir échanger avec eux. Prendre le pouls, l'avis de ces citoyens pour la suite de son mandat est important. Sans eux, elle ne serait pas à cette place. Elle ne le sait que trop bien.

#rplibre, c'est un rp ouvert à tout le monde. Le but étant que le maire échange avec les citoyens de NYC alors n'hésitez pas De plus, à noter pour ceux qui aimerait l'attaquer, Elise est aussi accompagné de policers. C'est possible, mais dangereux

Besoin de prendre l'air. Besoin d'être toute seule. Besoin de te reprendre, c'est surtout ça le truc. T'as besoin de te reprendre. Faut que t'arrêtes de te compliquer la vie. Tu peux pas continuer comme ça, c'est impossible. La langue glisse sur tes lèvres doucement avant d'enfoncer ton bonnet sur ta tête. Tu prends la direction de la patinoire parce que ça t'amuse l'idée d'en faire. Ca fait un moment que ça n'a pas été le cas. Tu vas sûrement te ramasser, voir te casser quelque chose avec la chance que t'as, mais t'es prête à prendre ce risque. La langue glisse sur tes lèvres encore une fois avant de donner ta taille pour avoir les patins. Tu les enfiles rapidement avant de te diriger vers la glace, tu te mords la lèvre inférieure doucement avant de poser le premier pied sur la glace. Ok, c'était pas une bonne idée, mais hors de question de faire machine arrière. Tes deux mains s'accrochent à la rambarde tout en avançant doucement. Tu vas te ramasser. Tu l'sens. Dans peu de temps. Ce n'était vraiment pas une bonne idée, bordel.

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