ÉLECTION MUNICIPALE : INTERVIEW AVEC LES CANDIDATS
À l'occasion du second tour des élections municipales de New York City, nous avons pu interroger les candidats avec les questions qui vous tiennent à coeur. Sans plus attendre, découvrez leurs réponses !
Q :
Quelle est votre opinion sur la politique des armes à feu des NYC ?Daisy D. Ticket : Je ne comprends pas qu'encore aujourd'hui, on songe à placer entre les mains des citoyens des armes visant à nuire ou même ôter la vie d'autrui. La police et des organisations adaptées et qualifiées pour protéger la population sont déjà présentes dans les rues de NY. Bien que le pouvoir de dissuasion soit alléchant et qu'une arme puisse aider à accroître la confiance, c'est quelque chose de prohibé par la loi de l'Etat de New-York qui doit rester tel quel. Ouvrir les portes à un telle autorisation ne ferait qu'engendrer davantage d'actes malheureux et drames dont nous n'avons pas besoin ; il serait barbare d'accepter une telle chose.
Edwin Miller : L'interdiction du port d'armes existe et doit le rester. Ce n'est pas en donnant des armes à nos concitoyens que le crime diminuera et je poursuivrai la lutte contre la vente de tout type d'arme à feu. En revanche, des sanctions plus sévères seront appliquées à toute personne détentrice d'une arme non autorisée, et encore plus sévère sur le port d'arme en ville.
Elise Taylor : La responsabilisation des citoyens est primordiale. Il ne s'agit pas de mettre une arme dans les mains de n'importe qui, en particulier avec le très grand flux de touriste venant annuellement à NYC, mais certains événements comme la fusillade de mars 2016 auraient pu être gérés différemment si la population avait eu la capacité de se protéger. La police seule se retrouve bien trop souvent submergée depuis les derniers mois. Si ce n'est pas sous une régulation claire, la population finira par se tourner vers l'illégalité et les dégâts seront alors incontrôlables.
Q :
Que pensez-vous de l'agriculture animale et tous les débats qu'elle engendre ?Daisy D. Ticket : Il est normal de se questionner sur les conditions d'élevage. Qui ne l'a pas fait ? Les droits des animaux sont un sujet d'actualité qui fait de plus en plus parler de lui car beaucoup de gens se retrouvent sensibles à leur cause et c'est quelque chose que je compte soutenir également, confronter nos autres politiques. Que des associations comme l'ASPCA soient en constantes recherche de fonds financiers et que la cause animale ne puisse pas être défendue de manière efficace à cause des stigmates de l'après-guerre où les bienfaits de la viande, qui était alors un luxe, étaient vendus comme une nécessité vitale pour l'Humain, ce n'est pas normal. Nous savons tous que les rapports médicaux et enquêtes datées de plus d'une dizaine d'années sont aujourd'hui obsolètes ! Les animaux, au même titre que l'Humain, doivent bénéficier d'une remise en question de leur statut et de leur droit. En quoi une poule ou une vache ne pourrait-elle pas bénéficier de la même protection qu'un chien ou un chat ? Je vous le demande !
Edwin Miller : La protection animale et l'écologie sont les moteurs de ma campagne. De fait, j'envisage de réduire les coûts de production et importation de l'agriculture végétale et vise une plus grande responsabilisation de l'agriculture animale, avec des contrôles sanitaires plus fréquents et réguliers. Des campagnes et journées végétariennes dites vertes seront plus fréquentes afin d'encourager la population à découvrir un mode alimentaire plus sain et moins dirigé par les lobbys alimentaires.
Elise Taylor : La question éthique peut se poser mais nos agriculteurs sont déjà en peine depuis trop longtemps. Plutôt que de vouloir les sabrer et les pousser vers le bas, j'envisage d'augmenter le prix de l'importation de viande animale afin d'encourager la production locale et augmenter la qualité de nos produits, qui sont, je le rappelle, soumis à des lois et règles sanitaires strictes. Ainsi nous pourront améliorer la qualité de vie des animaux, les conditions de travail de nos éleveurs et agriculteurs.
Q :
Quelles seront vos mesures contre la corruption politique et policière ?Daisy D. Ticket : Placer du pouvoir entre les mains d’individus revient à prendre le risque de voir de telles choses se produire. L'être humain n'est pas infaillible. Cependant, ça n'est pas pour autant qu'il faut encourager de telles choses ; mais les comprendre. Trouver la raison racine permet d'éviter aux branches de pousser dans la mauvaise direction - et il me semble essentiel d'instaurer une surveillance mais aussi une aide interne à ces services. Une surveillance pour s'assurer d'éviter ce qui peut l'être et ne pas laisser cours à ce qui est intolérable. Une aide pour apporter, à quiconque se sentirait mal dans sa peau ou dans sa vie et potentiellement sujet à de tels comportements, la possibilité d'être écouté, entendu et redirigé. Cela vaut tant pour les personnes tendant à démontrer une quelconque corruption, qu'à celles victimes de ces dites. Prévenir pour éviter de guérir ; mais punir ce qui doit l'être.
Edwin Miller : Le renforcement des inspections internes et des tests psychologiques réguliers doivent être instaurés dans tout métier où le pouvoir est présent. La passation des pouvoirs doit être plus régulière et maîtrisée afin d'éviter une appropriation de ces derniers et la tentation d'oeuvrer à des fins personnelles. Nos politiciens et nos policiers sont humains et de fait ils ne sont pas incorruptibles ni infaillibles ; il vaut mieux n'avoir personne à un poste que d'avoir une personne corrompue ou incompétente. Je prône l'honnêteté, la transparence et l'humanité ; il faut restaurer un climat de confiance. Le pouvoir ne doit pas être réservé à la richesse de notre pays mais redonné au peuple qui doit avoir plus de libertés concernant ses élections et un droit à plus de transparence concernant nos politiciens et nos élites. Tout refus de coopérer sera sanctionné.
Elise Taylor : La corruption est un fléau réel qui pèse sur notre ville, mais par ma présence au sein de la politique j'envisage une transparence sur l'utilisation des fonds publiques. La confiance envers notre police doit être également réinstaurée et le respect à leur égard ne doit plus être une option car dans leur posture, la pression des politiques les stresse et peut conduire à des erreurs humaines. Un meilleur soutien psychologique leur sera apporté afin de pallier le stress des responsabilités qui va de paire avec leur travail. Nous voyons tous au quotidien ce que deux personnes à bout de nerf peuvent s'infliger et c'est d'autant plus vrai lorsque l'on est pris entre deux feu. Défendre l'humain qui va juré de vouer sa vie à la protection de la population me parait la moindre des choses. Si leur cadre de travail s'améliore et que la confiance avec le peuple est restaurée, les valeurs mêmes de nos forces de l'ordre seront respectées.
Q :
Comment comptez-vous agir face aux inégalités sociales ?Daisy D. Ticket : La principale difficulté de ce combat réside dans le juste milieu qui est à trouver pour que le confort des uns n'ait pas à pâtir pour celui des autres. Les aides déjà présentes parfois ne bénéficient pas du soutien politique qu'elles méritent et de la mise en lumière non plus. Il existe déjà un bon nombre de programmes salutaires dont la population ignore l'existence, faute de campagne adéquate. Je suis de celles qui encouragent la population à s'encourager les uns les autres. Il ne suffit pas juste de prendre aux riches pour donner aux pauvres mais bien de rétablir une balance, confronter les inégalités salariales, l'exploitation des employés dans certains domaines de l'emploi. Mon combat premier, je l'ai dit, je l'affiche et le défendrai toujours, est la place de la femme au sein de la société. Réparer cette erreur générée par une politique et société machiste sera un premier pas vers l'égalité des droits, peu importe le genre, l'identité, l'origine ou la caste !
Edwin Miller : Il est encore inadmissible à mes yeux que l'on puisse avoir autant de multi-millionnaires dans cette ville et autant de population en difficulté, c'est quelque chose qui me dépasse ! Quand on sait ce que l'on peut accomplir avec une telle richesse, pourquoi ne pas l'utiliser à cet escient ? Les inégalités salariales seront retravaillées, oeuvrant premièrement pour une mise à la hausse des salaires des femmes qui se retrouvent plus facilement en difficulté financière. Le retravail des bourses étudiantes locales seront également revues ainsi que les critères afin de facilité l'accès à l'éducation. Les subventions seront revues à la hausse également. Une taxe sur l'obtention de privilèges au sein d'une entreprise sera également appliquée et les sanctions pour les inégalités au sein des entreprises seront plus sévèrement appliquées.
Elise Taylor : Nous avons au sein de la ville de New York des oeuvres caritatives qui ne demandent qu'à être supportées, comme Red Harvest Cross. Pourtant, nous sommes encore à toujours demander aux plus riches de donner, encore et toujours ; les faire fuir en leur demandant de compenser pour les lacunes sociales n'arrangera pas la solution. Culpabiliser la classe aisée de son statut alors que nombreux sont ceux qui le méritent et soutiennent activement des oeuvres caritatives ne saurait régler la situation, nous devons éviter l'assistanat. Pour autant, je soutiens fermement que la population en difficulté a besoin d'un soutien, d'un accompagnement clair et efficace pour la réinsertion professionnelle, un meilleur accès aux formations utiles et à la diversité de l'emploi. Chacun mérite sa chance. Pour cela, les subventions visant à soutenir les réorientations et formations professionnelles seront revues à la hausse. Cela étant, afin d'éviter toute fraude, je renforcerai également les inspections. La ville de New York s'engagera également dans une participation plus franche et directe dans le milieu caritatif.
Q :
Pensez-vous que le flux de personnes étrangères sur le territoire soit une bonne ou une mauvaise chose pour l'économie ?Daisy D. Ticket : Les riches pays occidentaux s'enclavent dans ce qu'on appelle un Vieillissement de la population. Tendre la main vers cet "ailleurs" aide à lutter contre ce fléau et permet un développement constant de la ville si ce n'est les USA dans l'instant. Toute personne étrangère qui pose un pied à NY avec l'envie de travailler, s'investir et faire partie intégrante de la population, qui est prête à s'intégrer aux moeurs et respecter l'Histoire et la culture de la ville, sera accueillie les bras ouverts. L'économie est un cercle vicieux qui commence par accepter de vouloir relancer les choses.
Edwin Miller : L'arrivage d'une nouvelle population apporte son lot de bénéfices qui sont indéniables comme de nouvelles idées, renouvellement de la population, expansion culturelle, mais également d'autres problèmes comme une augmentation de la pauvreté et un délit de faciès auquel il faut pallier ─ pour en avoir moi-même fait les frais durant ma jeunesse, il faut combattre ce racisme et ces préjugés que les étrangers ne sont bons qu'à la basse besogne.
Elise Taylor : L'occident a démontré et le passé également que l'immigration permet une expansion rapide de l'économie et de la démographie. C'est donc une bonne chose, néanmoins dans la situation actuelle je reste sur la réserve. Notre population locale éprouve déjà bien des difficultés à s'ancrer dans un confort stable. Quid de nos sans-emploi locaux ? De nos jeunes en difficulté après leurs études ? Des seniors peinant à se faire réembaucher, à arrondir les fins de mois ? J'ai conscience du fait que la vie est moins pire qu'ailleurs, mais n'oublions pas que notre priorité demeure la population New Yorkaise et je me refuse à leur infliger de plus grandes difficultés dans leur recherche de confort en laissant toutes les portes ouvertes. New York doit se concentrer sur sa population New Yorkaise et des limites doivent être imposées pour ne pas que le moins pire devienne pire.
Q :
Comptez-vous profiter de la vague d'engouement pour l'écologie afin de pousser NYC à suivre les récents challenges tels que Clean Challenge ?Daisy D. Ticket : L'écologie est un point qui me tient à coeur et que j'estime essentiel, néanmoins je pense que pour une avancée sincère dans le domaine, il faut avant tout que les gens soient réellement prêts à donner du leur. Hors pour ça, il faut commencer par les rassurer et les pousser à se sentir bien dans leur vie de tous les jours afin que ce qui est aujourd'hui considéré comme "une préoccupation réservée aux classes aisées" devienne abordable. Il y a, à mes yeux, des choses à fixer avant de diviser les actions en divers domaines qui n'auront pas l'impact escompté. Il me semble davantage juste de rétablir avant tout le confort de l'humain à divers niveaux pour pouvoir ensuite aborder avec réalité la question.
Edwin Miller : C'est une excellente opportunité pour éduquer et responsabiliser la population sur la question de l'écologie ! Ces actions ont également une importance sanitaire non négligeable mais soutiennent également l'image d'une ville propre et sûre. Personne ne veut se promener dans un endroit où les mégots, les pailles, les gobelets et autres plastiques jonchent le sol comme si la ville entière était une poubelle. Je tiens par ailleurs à souligner que je soutiens la disparition des cotons-tiges et sacs, pailles et gobelets en plastique. Ces petits détails du quotidien sont responsables d'une si grande quantité de déchet que nous en séparer réduirait considérablement la pollution de nos contrées et océans. Vous pouvez compter sur mon engagement personnel dans ces démarches dans le but de sensibiliser et encourager la population à s'impliquer.
Elise Taylor : Ces initiatives sont louables et doivent être encouragées. La population se questionne de plus en plus sur la place de l'écologie en politique et la promotion de tels événements se fait de plus en plus fréquente. Pour autant, ce n'est pas à nos politiques de dire à la population ce qu'ils doivent faire ou non en terme d'actions qui sont supposément volontaires, ou de leur asséner challenge après challenge comme une obligation citoyenne. Sensibiliser sur la question et prendre les bonnes habitudes commence par l'éducation, donner les bons réflexes. Avant d'envisager le grand, habituer simplement les gens aux gestes simples de la vie quotidienne peut être un premier pas pour de projets plus ambitieux !
Q :
Suite aux événements traumatisants survenus le 16 Mars 2019, quelles seront vos mesures face aux gangs de rue ?Daisy D. Ticket : La population a peur aujourd'hui, et la peur se trahit de bien des manières différentes. Qu'elle se montre virulente ou se traduit par un refus de sortir de ses zones de confort au coeur de la ville, il est insupportable qu'un citoyen se sente acculé par la faute d'une organisation quelle qu'elle soit. Les gangs sont un fléau majeur de la société qui a pris une ampleur considérable ces derniers temps ; et je pense que nous avons atteint un point de non-retour certain. Toute organisation jugée comme dangereuse et n'oeuvrant pas dans le bien de la communauté sera visée à être démantelée au plus tôt et avec les mesures nécessaires, sans empiéter bien évidemment sur la liberté d'expression en toutes ses formes.
Edwin Miller : Je ne pense pas me tromper en affirmant qu'ici présent, l'ensemble des candidats désapprouve la présence de ces gangs qui, je tiens encore à le souligner, sont responsables de la mort de plusieurs centaines de nos concitoyens au cours des dernières années. Pour autant la répression policière n'est pas la solution et ce n'est pas en envoyant des convois armés engendrer des confrontations que les problèmes seront résolus. Restaurer le dialogue et améliorer le cadre de vie des plus démunis de notre ville est également l'un des moteurs de ma campagne et je suis convaincu qu'en leur offrant davantage de support autant émotionnel que professionnel et financier, nous parviendrons à endiguer les débordements et accès de violence. Ces jeunes gens n'y sont pas juste par gaieté de coeur ou pour faire le mal, ce sont des hommes et des femmes au pied du mur auxquels la société a tourné le dos.
Elise Taylor : Une réponse ferme et franche est attendue. Nous avons été beaucoup trop passifs face à ces événements et trop attendu aux travers de prières, mais des mesures doivent être prises. Les récidivistes dans les gangs sont nombreux et ces derniers ne devraient pas être remis en liberté lorsque leurs crimes sont prouvés et assumés. Parfois une politique de tolérance 0 est nécessaire concernant les crimes de sang car à mes yeux il n'y a pas d'excuse recevable dans la douleur infligée à autrui de manière volontaire et anticipée. Ce n'est pas de l'argent qui rendra aux familles des victimes leurs proches ni les prières qui apaiseront leur douleur. Pour moi, ce n'est pas différent du terrorisme.
Q :
Tout le monde est au courant de l'existence de cette application sur téléphone, Hush Hush... qu'avez-vous à dire à ce sujet ?Daisy D. Ticket : Je vais être ferme sur la question : il s'agit de ce que l'on fait de pire au 21ème siècle. Il s'agit d'un lynchage public, ouvert, apprécié et même sollicité. Je ne puis tolérer qu'un individu s'extasie ainsi sans remord de la misère de son prochain. Sommes-nous de retour dans le passé, face aux exécutions sur la place publique du village en empruntant à notre temps les outils technologiques ? Hush Hush, et puis quoi ? C'est quelque chose à radier, de la désinformation totale qui prend le dessus sur les plus jeunes au détriment de vrais outils laissant l'accès à l'information.
Edwin Miller : Une abomination ! Cet être abjecte nous réduit à nos plus bas instincts et fait ressortir le pire de l'humanité. Sous couvert de vouloir dénoncer les mauvais agissements de la population il se permet de faire régner sa propre justice et ses propres lois, mais qu'en est-il de ses actions à lui ? Qui faire régner la loi sur Hush Hush lui-même ? Qui pour le réguler, le renvoyer à ses fautes ? Il faut cesser de nourrir cet intérêt malsain sur le malheur et les erreurs humaines et apprendre à en tirer des leçons, grandir, avancer en tant qu'humains ! Nous construisons des navettes spatiales mais sommes également de nous humilier les uns les autres pour des rumeurs sans fondements ? Allons !
Elise Taylor : Soyons honnêtes, il s'agit l'un d'un reflet, un miroir de ce que nous sommes de pire. Après tout, à qui cette application doit-elle sa gloire ? Si la population cesse de fournir à leur niveau de la matière à ce malfrat, alors il perdra en influence. Personne ne peut rivaliser ? C'est parce que nous le voulons bien ! Plutôt que de l'encourager, pourquoi ne pas le boycotter ? Nous sommes bons à nous plaindre mais nous y trouvons également notre compte et c'est pour cela que cette application marche. Des événements comme le Dare sont nourris par l'envie de sensationnel et si ce n'est pas éthiquement correct, ce n'est fondamentalement pas si différent de ce que les criminels font dans l'ombre. Mais qui dit public, dit régulé, et je préfère autant qu'une telle puissance puisse être observée plutôt que l'on en perde de vue les agissements.
Q :
Comptez-vous lutter contre le harcèlement moral, le cyber-bullying ?Daisy D. Ticket : Qu'il soit moral, physique ou d'une quelconque autre forme, le harcèlement reste un acte punissable et malheureusement pas suffisamment pris au sérieux à ce jour. Faut-il attendre d'en être victime soi-même pour enfin se sentir concerné par la chose ? A-t-on conscience que la plupart des personnes qui s'y adonnent sont ceux qui se pensent protégés par un écran et ne l'oseraient jamais dans la vie de tous les jours et surtout, faut-il l'encourager ? Toute plainte déposée dans ce cadre fera l'objet d'une enquête sincère et poussée afin de prendre les décisions les plus justes pour y faire face. De plus, internet et les réseaux sociaux ne cessant de s'étendre, il me semble essentiel de former et informer la population, mais aussi pallier la demande avec des vraies équipes qualifiées qui sont malheureusement trop peu nombreuses à ce jour. La création de stages et offres d'emploi sera encouragée et même subventionnée pour faire en sorte qu'au même titre qu'en dehors des écrans, la toile soit un espace sécurité et sécuritaire où chacun se sent libre dans le respect de la liberté des autres.
Edwin Miller : La prévention peut aider notre jeunesse à prendre conscience des dangers de l'internet et des réseaux sociaux. Ce n'est pas une fois que le mal est fait qu'il faut agir mais avant et j'en appelle également à la responsabilisation des parents. Il convient à tous de s'intéresser sur le sujet, se poser les bonnes questions et se renseigner. Des sessions d'écoute gratuites seront organisées dans les collèges et les lycées avec des témoignages de volontaires. Il faut que l'esprit collectif prenne conscience qu'il s'agit d'un problème réel et dévastateur sur notre société et que ce type de méfait, sans utiliser des armes physiques, peut pousser les plus démunis dans leurs retranchements. Tout comportement social agressif nécessite une attention particulière et une écoute adaptée pour éviter le pire car le problème ne vient pas des victimes mais bien des agresseurs. Le contrôle parental est à mes yeux primordial jusqu'à la majorité de l'enfant afin de prévenir les comportements abusifs dans les milieux scolaires.
Elise Taylor : En aucun cas les actes de harcèlement doivent rester impunis. Ce n'est pas parce qu'un individu caché derrière le pseudo de Hush Hush se permet des calomnies sur les individus que les réactions doivent être du même registre. Je ne tolérerai pas l'acharnement continu et pour toute plainte déposée avec preuves concrètes, de sévères sanctions seront apportées. La sécurité mentale est également un élément primordiale de ma campagne et si la censure n'est pas la solution, l'éducation et les sanctions peuvent corriger le tir. Il n'est pas question de laisser ces tendances dominatrices et destructrices nous rabaisser.
Les débats sont toujours en cours et la population reste toujours autant divisée. Pour rappel, le 20 Octobre 2019, New York City devra élire son prochain Maire.
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