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dès que la nouvelle atteint tes cellules grises, tes muscles s'empreignent d'une rage incontrôlable. ces fils de pute ont osés s'en prendre à kit, et c'est quelque chose que tu ne pourras pas leur pardonner. une preuve de plus que ces fiottes ne peuvent s'attaquer à quelqu'un de leur trempe, ils n'auront jamais oser enlever quelqu'un qui aurait su se défendre. et c'est avec cette haine dans la peau que, tu en étais sûr, tu allais tous les décimer un par un ce soir.

tu assures les arrières de l'unité qui s'avance petit à petit, ta lame dans la main, une arme à feu soigneusement rangée autour de ta taille. tu gardes les yeux ouverts et tes sens aiguisés te permettent de sentir le danger arriver à des kilomètres. tout ce dont tu as envie, maintenant, c'est de te défouler sur un des corbeaux qui peuplent ce nid à merde qu'est leur qg. et à la seconde où ace annonce le début de l'attaque, tu sens ton corps trembler. tu te jettes à corps perdu dans la mêlée, où les gestes silencieux et millimétrés d'écho transforment ce massacre en un somptueux ballet. tu met à terre un des corbeaux à l'aide de ta lame affûtée et en quelques secondes, le calme est retombé. mais pas pour très longtemps car tu comptes bien remplacer ce silence par leurs cris résonnants. tes yeux se posent alors sur cet homme qu'à fait prisonnier ace, duquel vous comptez bien soutirer quelques informations providentielles. tu tiens trop à kit pour le descendre de rage, mais tu dois faire quelque chose pour te sentir mieux. t'approchant de lui, tu plantes ta lame dans sa jambe, formant une magnifique éclosion carmin sur celle-ci. et d'un coup, tes idées sont plus claires. à travers le masque, ton regard rencontre celui d'ace. tu ne seras pas d'une grande aide pour lui faire cracher le morceau, la parole te faisant défaut. tu signes bonne chance, wolf. à ce dernier avant que la machine à tuer que tu es devenu ne tourne le dos à tes compagnons, l'arme à la main, pour s'assurer que vous ne vous faites pas surprendre.

Tu n’as pas vraiment eu le temps d’assimiler ce qu’il se passait que tu devais déjà te mettre dans les conditions optimales pour profiter de la moindre occasion qui peut se présenter à vous. Comme le fait d’obtenir enfin ce territoire qui te fait de l’œil depuis tout ce temps, te permettant de gagner du terrain de plus sur la vente de drogues. Tu veux profiter de cette opportunité pour montrer à tous que les FO, et plus particulièrement la branche que tu diriges, sont beaucoup plus puissants que tous les autres gangs et que vous n’avez peur de personnes. Car, après tout, rejoindre les Faceless Ones c’est comme se marier : c’est à la vie et à la mort. Et, si tu meurs aujourd’hui, ce sera dans le cadre de tes fonctions de sous-chef. Tu as tout de même pris le temps d’aller chercher deux de tes armes les plus utiles : tes poings américains. Ton flingue est toujours coincé dans ta ceinture, y reposant tous les jours sans jamais faire une seule exception. Et tu portes enfin ton masque sur ton visage, ayant donné les ordres aux autres. La présence d’Echo vient te rassurer, te rappelant que ton fidèle acolyte sera toujours là pour te protéger en cas de problème, et tu continues d’avancer jusqu’à aller la rencontre d’un des membres du gang ennemi. Vous êtes en situation de faiblesse, membres de sixty eight, vous le savez très bien. Ta voix est glaciale alors que tu penches légèrement la tête sur le côté, un sourire sadique sur tes lèvres. C’est à vous de décider ce que sera votre avenir.

tes paupières lourdes se lèvent et, pendant quelques secondes, tu as cette désagréable impression que ton heure est venue. tous tes muscles te font mal et tes oreilles sifflent terriblement, couvrant maladroitement le brouhaha naissant de l'extérieur. pourtant, malheureusement, tu étais toujours vivant. à peine le temps de te lever que ton pauvre esprit essaye de comprendre ce qu'il se passe, affreusement troublé par l'état actuel de ton environnement. et tu tombes des nues. tu comprends, petit à petit, que quelque chose ne tourne pas rond. et en effet, la grande pomme est en ruine. un événement profondément traumatique et bouleversant pour n'importe qui. mais pas pour toi.

opportunistes, toi et le gang, vous saisissez cette occasion pour frapper fort. un gang ennemi semble avoir particulièrement souffert de l’événement et se retrouvent amputés de leur chef. dans votre monde, il y a pas de coups bas, seulement des coups intelligents. alors, malgré ton état quelque peu encombrant, tu décides de prendre sur toi. tu utilises ta force mentale pour supporter la douleur et, avec tes camarades, tu te prépares à frapper. à l'annonce d'ace, tu enfiles ton masque et echo prend le pas sur cassandre, qui lui laisse la place. ta main serre la manche de ta lame, alors que tu prends place. tu aurais bien sauter sur vos ennemis sans plus attendre mais, malheureusement, l'ordre était plutôt à la négociation et sans l'usage de tes cordes vocales c'était une compétence qui t'étais plus que difficile d'accès. alors, plutôt que d'aller dans ce sens, tu prends juste une position stratégique pour rester caché, à l’affût du moindre danger qui pourrait planner sur wolf.

Le sol qui tremble, les bâtiments qui se fragilisent suite aux mouvements des plaques tectoniques et toi qui perds connaissance suite à la brutalité de l’événement. Si tu as pris quelques instants avant de revenir à toi, on t'a laissé au sol assez de temps pour s’assurer que tu allais bien afin que tu puisses aller auprès des tiens. Un rapide tour pour s’assurer que vous n’aviez rien perdu et tu te retrouvais déjà à quitter le Bronx pour rejoindre le Queens. Des sources fiables, membres de votre gang, avait fait remonter l’information que le gang se trouvant là-bas avait perdu son chef durant le séisme ainsi qu’une bonne partie de ses membres. C’était donc l’occasion parfaite pour gagner le pouvoir de cette zone avant que les corbeaux ne tentent quelque chose. Alors, accompagné de Cassandre et d’autres personnes, tu navigues dans les rues en évitant les débris, jusqu’à arriver le plus près possible du défunt repère. Et tu te tournes vers tes partenaires, signant tout en parlant. Mettez vos masques, on va s’approcher d’eux pour déjà établir le contact. Un mouvement de tête plus tard, tu enfiles ton masque de loup et tu t’approches déjà d’eux. Tu repères quelques membres, te faisant froncer les sourcils alors que tu te demandes déjà comment vous allez pouvoir argumenter afin de récupérer ce lieu qui vous permettra une avancée dans New York.

T’as eu l’honneur de donner les premiers coups, de lancer les hostilités. Tu aimes toujours autant ce moment dans vos vies de gangster, ces rares épisodes où vous avez la possibilité de vous défouler sur les personnes qui veulent rejoindre vos rangs. Éloigné de votre victime, tu laisses les autres membres s’en prendre à lui. Tu ne dis rien, croise les bras en affichant un sourire en coin. Tu aimes observer ce genre de scènes, retrouver cette violence qui te fais tant de bien depuis que tu as rejoint le gang. Puis ton regard se pose sur Cassandre qui revient à tes côtés, t’illuminant de sa présence qui a toujours su te rassurer, et tu te rapproches légèrement d’elle en cachant ton sourire. Et tu signes quelques mots, un petit ça va ? avant de te concentrer de nouveau sur ce qu’il se passe dès que tu obtiens une réponse. C’est Ashton qui prend le relai, qui vient continuer ce que vous avez commencé pendant que tu fais craquer tes doigts. T’es prêt à frapper de nouveau, mais tu attends simplement que ton frère d'arme s’arrête. Même s’il ne tient pas le coup, il doit continuer de supporter. Ta voix est froide alors que tu rappelles les règles.

Tu as cette haine en toi, Ace. Cette envie de fracasser quelqu’un qui reste continuellement en toi sans aucune pause possible. Parfois, elle semble s’effacer quand tu es avec des gens que tu aimes et qui savent t’offrir cette paix intérieure dont tu as terriblement besoin. Mais aujourd’hui, tu vas pouvoir l’exprimer. L’arrivée de Cass, dernier membre que vous attendez, vient marquer le début des hostilités alors que tu décroises les bras et fait craquer tes doigts. Et tes lèvres s’étirent dans un sourire sadique quand tu comprends que tu seras celui qui va donner le premier coup. Bon dieu que tu aimes ça. Tu es un monstre dans le fond, lorsqu’on te laisse l’occasion de te séparer de ton humanité. N’oublie pas que, après ça, tu ne pourras plus faire marche arrière. Et tu t’avances vers lui, l’aura autour de toi dégageant cette froideur et ce sérieux dont tu fais preuve. Surtout, ne résiste pas. Ce sera pire, sinon… Et ton poing s’élance dans son ventre, celui muni du poing américain rejoignant son visage quelques secondes plus tard. Et tu poses tes mains sur ses épaules, rapidement, avant d’enfoncer ton genou dans son ventre. Puis tu t’éloignes, admirant ton œuvre quelques secondes avant de laisser place au suivant. Amusez-vous bien !

Le rendez-vous donné, tu n’avais qu’une seule chose à faire : te rendre sur place à l’heure. Vous allez accueillir quelqu’un de plus dans les rangs, lui faire vivre un enfer avant d’aller frôler les anges de la mort. Ayant enfilé de vieux vêtements, laissant paraître tout de même les couleurs de votre famille, tu te rends jusqu’à votre endroit. Le visage encore découvert, ton masque caché à l’intérieur de ta veste, tu patientes encore quelques instants dans ton véhicule avant d’en descendre. Tu n’es plus Ace quand tu quittes ta voiture, tu es à présent Wolf. Ce tueur sans remords, qui tue en mêlant sang froid et sang chaud. Seuls tes yeux sont encore visibles, prouvant la présence d’un être humain sous ce masque de loup. Rejoignant les personnes déjà présentes, ton poing américain déjà présent autour de tes doigts, tu penches légèrement la tête sur le côté et analyse cette silhouette que tu ne connais pas. Lut ! Et tu te tournes vers ton bras, lui accordant un hochement de tête avant de croiser les bras et de prendre cet air plus froid qui te caractérise. Vous êtes prêts ?

Le masque calé sur son faciès, ne laissant qu’entrapercevoir deux iris sombres, dénuées de tout éclat, il sent la légère adrénaline s’immiscer dans ses veines. Aujourd’hui, sa batte qu’il tient entre ses doigts va s’abattre sur le petit Stormy. Gamin aux airs gros durs, sanguinaire au possible, il supportera les milles et un coups du gang – évidemment pas jusqu’à son dernier souffle. Leandro, il est fier, il l’admet. Recruter Ace, puis le garçon au sourire intimidant, est une satisfaction plus que personnelle. Encore un peu et il laisse l’arrogance s’éprendre de lui, grâce à son flair, il a pu repérer des talents qui permettront à la famille de prospérer. Alors, un message envoyé, et le voilà à rejoindre leur recrue au centre d’une pièce. L’arme qui tournoie dans sa main, si son masque l’empêche de démontrer la moindre expression faciale, sa voix demeure plate et monotone, sa marque de fabrique. T’es à l’heure, pas mal. Du coup, gamin, pas trop effrayé ? Une question teintée de taquinerie, mais aussi de curiosité. A-t-il peur, celui qui a l’air d’être habité par le Diable ?


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