La grande pomme ne dort jamais. Alors que tous pensaient que le calme reviendrait sur la ville et que les gens se préparent au festival à venir, c'est une série vols qui font progressivement la une des journaux locaux. Nul n'a encore réussi a appréhender les auteurs de ces délits ou définir leurs cibles de prédilection. Faites bien attention à vous.
Je refuse de jouer : cruauté animale (non, non et re-non), viol, prostitution, mort.
hey kiddo ☽ DON'T BE AFRAID ☾ you were made to go out
homeless ☽ J'ENTENDS LES LOUPS ☾ dans la nuit
Elle était belle dans la nuit, à la lueur de la lune ronde. Des rubans dansent dans ses cheveux et le vent rie à ses côtés. Sur les chemins parsemés d’étoiles, elle brille de mille feux. Ses mains implorent le ciel au temps qui se suspend. Une envolée d’oiseaux nous rappelle, qu’elle était belle, elle.
Tenue ; La plume déposée sur la carte, légèrement parfumée, le papier manuscrit, se glissait au sein d’une enveloppe marron. Alentour, tout était calme, serein. Yogi terminait son repas, avant d’aller gambader quelques minutes supplémentaires à l’extérieur, dans le jardin. L’air frais, soulevant quelques brins d’herbe, sous les pas du petit chien. Plus loin, Marla, elle se préparait. Un petit pantalon de costume, près du corps, s’arrêtant au niveau de ses chevilles. Un haut noir, une veste assortie, laissant apparaître un brin de peau. La tignasse tirée en arrière, dans le genre de couette sublimant les traits du soleil. Gamine brune, bien jolie, apprêtée, hissée sur des chaussures à talons. Le teint dépourvu de maquillage, cela ne lui ressemblait pas et elle était si belle, Marla, dans sa tenue de soir. Faisant attention aux détails, de cette romance au clair de lune. Yogi, il dormait enfin, dans son panier. Au chaud.C’était avec son sac sur le dos, la lettre scotchée sur la porte d’entrée, un « retrouve-moi à cette adresse », que la belle s’en allait, au guidon de sa bicyclette. Le vent au visage. La nuit, guide ultime de ses errances, comme de ses pas lunaires. Quelques minutes de trajet, jusqu’à cette petite ruelle verte, abritant un restaurant italien charmant. Bois brut, chaleur du four à pizza, quelques plantes et décoration typique, d’un lieu reposant, relaxant, romantique. Au détour d’une lueur de bougie. Et, attachant son vélo, elle l’attendait, son amour, devant le restaurant. Souriante, étincelante.
La journée de travail finit, Mathias laisse la musique en fond sonore de la Cadillac. Il observe la lune à l’horizon, qui se perle de son manteau d’étoiles, se hâtant de rentrer retrouver les deux amours de sa vie : Marla et Yogi. Voilà quelques temps maintenant que les habitudes s’installent, que la vie s’invite à chaque moment ensemble. La mort semble loin : si loin que penser à elle ne le rend plus vraiment triste. Vieille amie qu’on aurait perdu de vue, il lui arrive parfois de se laisser aller. Quelques heures à penser aux disparus, une façon de continuer de les faire vivre. Il sourit un peu, le vent dans ses cheveux : la nuit est douce, sonnant sans nul doute l’arrivée de l’été. Ou du moins, du printemps : pour renaître, après un hiver bien trop long pour la Grosse Pomme. Quelques minutes encore à conduire au cœur de la nuit, et le voilà à se garer face à leur maison. Il attrape sa besace, passe une main dans ses cheveux et sort de la voiture pour rejoindre la porte d’entrée, la marche plus rapide : il a hâte, vous l’ai-je déjà dit ? Mais il se retrouve nez à nez avec une enveloppe. Il penche la tête d’un côté, de l’autre. Attrape délicatement le papier. Et sourit de mille feux aux quelques mots, avant de prendre la route.
Il la voit, de loin. Habiller si joliment qu’il se sent mal de ne pas avoir prit le temps de se changer. Il prend quand même quelques secondes pour réajuster ses vêtements, recoiffer ses cheveux et il sort de la vieille voiture. Après l’avoir verrouillé, il traverse la rue et rejoint Marla, qu’il attrape par la taille et embrasse à la volée. « T’es si belle. » Qu’il murmure, les étoiles du ciel dans ses yeux.
(c) TORTIPOUSS.
Marla Katz
Surnom : Kiddo, Katz.
Âge : 29
Origines : Allemandes.
Occupation : Étudiante aux Beaux-Arts vendant ses services en tant qu'artiste free-lance et Fleuriste, en job étudiant.
Lieu de résidence : Maisonnette (Queens) avec Mathias. ♡
A New York depuis : ses dix ans.
Situation Amoureuse : Il n’y a que les yeux de l’amour qui comptent.
Je refuse de jouer : cruauté animale (non, non et re-non), viol, prostitution, mort.
hey kiddo ☽ DON'T BE AFRAID ☾ you were made to go out
homeless ☽ J'ENTENDS LES LOUPS ☾ dans la nuit
Elle était belle dans la nuit, à la lueur de la lune ronde. Des rubans dansent dans ses cheveux et le vent rie à ses côtés. Sur les chemins parsemés d’étoiles, elle brille de mille feux. Ses mains implorent le ciel au temps qui se suspend. Une envolée d’oiseaux nous rappelle, qu’elle était belle, elle.
Il y avait là, un brin d’appréhension, au milieu de cette ruelle verte. Le cœur tambourinait dans sa poitrine et Marla, elle jonglait, d’une jambe à une autre, triturant le bas de sa veste, jouant avec les lanières de son sac. Ce n’était pas la plus romantique, Marla, à préparer d’immenses surprises, faire des petits cadeaux, parce qu’elle estimait que chaque jour devait être célébré. Qu’il n’y avait pas un jour plus important qu’un autre. Mais, cette fois-ci, la brune, elle avait eu envie de le surprendre, de passer un moment au restaurant, loin des repas déjà préparés qu’ils se commandaient. Alors, la lettre parlait d’elle-même : Marla, elle l’attendait, joliment vêtue, sans se douter que tous le cosmos était aussi nerveux qu’elle. Après de longues minutes d’attente, sa risette s’intensifiait : rayon incandescent, de ce sourire d’ange, qu’elle lui adressait, en se laissant enlacer. Les bras autour de ses épaules, Marla, elle l’embrassait, laissant aller un délicat rire entre deux. « J’ai fait de mon mieux. » Et si elle se sentait comme un clown, ainsi apprêtée, elle voyait bien qu’elle lui plaisait encore plus, dans l’éclat de ses prunelles bleues. Ainsi, ils rentraient à l’intérieur du restaurant, prenaient place proche d’une baie vitrée, les yeux dans les yeux. Ses doigts s’en venaient, naturellement, prendre place contre ceux de Mathias, enlaçant ses phalanges des siennes. « Je voulais te faire une petite surprise. » Pas à la hauteur du musée, mais il pouvait voir, tous les efforts qu’elle faisait, Marla et sa grande maladresse. Ses lippes se déposaient tendrement sur le dessus de ses mains, les enlaçant avec une immense affection, contre son visage. Les yeux dans les yeux, ce genre de regard amoureux, puissant, défiant tout.
Il ne se sentait pas à sa place : définitivement, avoir un ange pour compagnie, il avait encore du mal à se dire qu’il méritait tout ça. La petite maison, les petites attentions ; les sourires, les rires, les regards ; Yogi. Les restaurants surprises. Les tenues choisies spécialement pour l’occasion, juste pour lui. A côté, qu’était-il ? Personne. Pas même le soupçon de quelque chose d’assez grand pour qu’elle se devine quelqu’un. Il faisait ce qu’il pouvait : répondait à ses désirs, lui ramenait ses plats préférés, la couchait dans leur lit quand les révisions étaient tardives. Parfois, il la lavait, quand elle racontait ses journées. Et souvent, ils se retrouvaient à regarder le ciel et ses étoiles, seuls véritables témoins de leur amour. Majestueux. Pure. Cynique. Lyrique. Il l’enlace, la complimente. Laisse son rire bercer son âme pour apaiser toutes les angoisses. Il l’aime, c’est indéniable. Et quand ils s’avancent dans le restaurant, les regards se tournent vers eux : parce que c’est ça, l’amour. La réaction chimique, physique : même les Dieux se surprennent à suivre cette idylle de là-haut, non content d’avoir fait d’eux quelque chose de beau. Mathias, il profite des regards, des baisers, des caresses de Marla. Les larmes aux yeux. L’amour au cœur. « C’est parfait je … » Le souffle coupé. Le cœur au bord des lèvres.
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