Cherry Summers • Gigi Hadid

nom prénom : Cherry Summers.

date et lieu de naissance : Le 21 décembre 1991 à New York, sous le signe du capricorne.

origine et nationalité : Américaine, aux origines palestiniennes facilement inaperçues du côté maternel, et néerlandaises du côté paternel.

genre : Femme cisgenre, jamais n'en a-t-elle douté. La féminité assumée, adorée, qui fait tourner les têtes et embrase les regards.

orientation sexuelle : Bisexuelle, sexualité au chemin sinueux, longtemps perdue Cherry. L'attirance pour les demoiselles assumée à l'abri des yeux baladeurs, la nécessité de dissimuler cette déviation de la norme pour continuer de jouir des privilèges de son apparente hétérosexualité. Le confort en objectif, comme toujours. Les draps souvent partagés, les traînée murmurés par les pauvres prudes, réputation de fille facile, incapable d’être plus loin du compte. Exigeante, le regard uniquement retenu par la beauté ravageuse, l'aura mise en valeur par les étoffes, le charisme imposant, refusant de s’accommoder de moins. À la recherche des attirances enflammées, des pensées embrasées au moindre effleurement, de cette passion brûlante qui retourne l'estomac. Grisantes les insultes entre leurs lèvres, mordue des souffrances érogènes, véhémente dans tous ses gestes.

état civil : Célibataire épanouie. Elle s’abandonne aux relations charnelles, se perd dans les jeux passionnels à faire perdre la raison, détruire la patience et ériger la frustration. Passion dévorante que de voir l'ire dans les pupilles de ses partenaires, autant que de s'y voir adorée. Le cœur incapable d’oublier, encore attiré par le même homme inaccessible.

statut financier : Aisée, de manière parfaitement légale.

études/diplômes, emploi : Mannequin, la vocation d’avoir les regards plantés sur elle, résolution prise dès les premiers instants sous les caméras. Loin d’être scolaire Cherry, les pieds qui traînaient pour se rendre en classe, voguant sur une moyenne convenable. Les études n’étaient pas pour elle. Et pourtant, elle est allée jusqu’à Los Angeles décrocher un bachelor en communication. Consciente de la temporalité que son physique radieux lui apporterait dans le milieu du mannequinat, le besoin d’une possibilité d'emploi plus certaine, avec toujours ce désir d'attirer les mirettes sur elle. Ainsi qu’elle devint présentatrice météo pour la CNN, captivant l'audience masculine de ses charmes langoureux.
Devenue influenceuse au fil des années, la notoriété grandissante, se plaisant à afficher sa vie à travers le prisme des réseaux sociaux, la narrative complaisante et l'ego nourri sous le feu des projecteurs. Des placements de produits de temps à autre comme revenus supplémentaires, mais le but premier n’est que la satisfaction de son narcissisme.
Réalisant soudain les rouages du temps intrinsèquement liés à sa vie professionnelle, c’est à Paris qu’elle a disparu durant quelques mois, une formation effectuée sous l'impulsion. Et d’un revers de la main, Narcisse était présent, perle encore cachée des yeux du monde, la construction inachevée. Directrice de publication en devenir, loin de songer à s'y jeter à corps perdu en envoyant valser le reste, mais une douce ivresse pour ce nouvel intérêt.


meilleure qualité : OPINIÂTRE - PROTECTRICE. Le poison dans les veines, dans le cœur, puissant moteur qui l’entraîne vers l’accomplissement de ses objectifs, quel que soit les obstacles. Controversée, Cherry, alternant entre la douceur d’une fleur et le venin aux lèvres, parfois les deux en même temps, les chaînes de sa toxicité qui se renferment sur ceux dits amis. Et pourtant, nul ne peut nier sa détermination ou sa réussite, qu’importe ce qu’ils en pensent. Lorsque son cœur désire, elle met tout en œuvre pour l’obtenir, peu retenue par les barrières morales. Et ses plus grandes convoitises, elle les a atteintes par elle-même. Fière indépendante, la dépendance en horreur. Ironie du sort qu’elle ne puisse passer outre les offenses faites à ceux détenant son affection. Probablement qu’elle serait la première à les utiliser, et damnées soient les conséquences, si cela pouvait lui servir, mais pour d’obscures raisons, c’est un droit en sa seule possession. Fervente protectrice, il y a peu qu’elle ne ferait pas pour protéger l’intégrité de ses proches. Les attaquer est une attaque à sa personne et Cherry, elle n’a pas peur de couvrir ses mains de sang… à nouveau.

pire défaut : ENVIEUSE – MATERIALISTE - NARCISSIQUE. Cherry, elle est fascinée par la beauté, ni plus ni moins. Celle renvoyée par son reflet, celle dans ses biens matériels. Un désir de s’entourer de jolies choses, de posséder ce que les mains d’autrui contiennent et pas les siennes, une damnation qui l’empoisonne depuis l’enfance. Autant énergie motrice que frein, ce désir superficiel la ronge jusqu’aux entrailles, l’aura poussé à avancer sans quitter son objectif des yeux, tout en la faisant délaisser certaines valeurs morales, synonymes de boulets dans sa quête. Au sommet de cette dernière, et pourtant toujours insatiable, les achats compulsifs pour une énième babiole sans utilité sont légions, l’obsession pour son apparence quotidienne. Le narcissisme nourri de toute part, dont a naturellement découlé un égocentrisme marqué. Au milieu de ses beaux objets il n’y a qu’elle, à ses côtés il n’y a que ses beaux objets. Une vision merveilleuse, qui se teint d’un aspect terrifiant depuis quelques temps.

plus gros secret : Les mains salies par les homicides calculés, vêtues de sang invisible, dissimulé par le poison usé et réusé, arme léthale sans effusion d’hémoglobine. Elle a ôté la vie par deux fois, les desseins dangereusement précis, la patience effrayante, attendant le moment opportun pour frapper. L’hésitation et les remords pour ce vieil homme, presque reflet de son futur, assassiné pour son désir de fortune. Tuer à nouveau le mari de sa sœur sans sourciller si elle devait, à la fois l’acte le plus altruiste qu’elle ait commis et le plus infâme d’entre tous.

Ton personnage fait parti d'une ou plusieurs associations ? : Women's voice, trainée par Emrys dans cette association qu’elle n’aurait jamais rejoint seule. Pas tant par divergence de valeurs, le féminisme et la solidarité féminine présentes sous le strass. Mais trop souvent dissimulées par le conformisme sociétal, de la beauté à la malsaine compétition féminine, aussi alimentée qu'incomprise. La sensation de ne pas avoir sa place au sein d’une organisation luttant contre un système qu’elle a parfaitement su exploiter à son avantage, atteignant satisfaction, bonheur même. C’est donc bien ironiquement pour Emrys qu’elle s’y trouve, dira-t-elle, omettant l’image de Cassandra, le vécu de sa douce sœur, terriblement imprégné de la violence d’un homme.
L’ASPCA, rejointe sous l’impulsion, après l’adoption d’une chatte abandonnée, l’un de ses rares actes de bonté. Étrangement, pas encore lassée de faire du bénévolat, le cœur sensible pour les boules de poils, qui se voient offrir plus de considération qu’elle n’en donne aux humains.